Entre Filles

BÊTA PUBLIQUE

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Je savais bien que si j'envoyais plus de messages, ce serait retourné contre moi, pour me faire passer pour un type possessif. Moi! Alors que cette dingue de Victoria (À qui on ne reprochais jamais rien, cette sainte!) invitait à manger chez elle un mec qui parlait de dressage en guise de smalltalk! J'avais perdu une bataille, mais pas la guerre. Bougon, je me suis retourné vers ma TV. Impossible de savoir où je m'étais arrêté dans ce foutu film mais je m'en foutais. J'ai vidé ma bière par petites gorgées pour laisser le temps à ma femme de se calmer un peu. A ma grande surprise de nouveaux messages me sont très vite arrivés :

"Alyx m'explique la domination. "

"C'est fascinant"

"J'adore "

De nouveau, la formulation m'a fait exploser. Changement de tactique! Je me suis jeté sur mon téléphone, et j'ai commencé à la bombarder de messages. J'avais le coeur qui battait si fort à mes oreilles, que je n'entendais plus les sons sortant du 5.1.

"Comment ça? "

" C'est une blague? "

" Mon amour, viens me rejoindre "

" Tout de suite! "

J'ai dû patienter quelques minutes, à ronger mon frein. J'ai terminé ma bière, presque par réflexe. Les yeux fixés sur cette foutue conversation que je sentais m'échapper. Puis une première notification est arrivée, suivie d'une seconde, puis de tout un flot :

"non"

" il y'aa a quelque chose dans sa voix"

" elle est incroyable "

" ça don envie d'écouter "

" * donne "

" mais par contre "

J'avais les yeux fixés sur mon écran, sans comprendre ce qui se passait de l'autre côté. Visiblement, ce dernier message annonçait un suivant. La notification qui m'indiquait que Justine était en train d'écrire la suite s'agita une vingtaine de secondes... pour s'interrompre. Puis rien. Pendant une longue minute, aucun son. Je suis revenu à la charge.

" mais par contre quoi? "

" QUOI? "

" mon amour? "

" réponds! "

Je me suis retrouvé à poireauter encore quelques minutes. J'ai bien vu que le "envoyé", puis le "lu", s'étaient affichés sous mes messages. Quel égoïsme! Comment pouvait-elle me laisser souffrir, alors que je m'inquiétais à cause d'elle? Se rendait-elle seulement du point auquel je souffrais par amour? Voyant que ma canette, que j'avais même commencé à la broyer dans mon point sous le coups de la tension, était vide, je suis allé chercher le pack au frigo pour le rapprocher du canapé. Enfin, la notification d'écriture est revenue, suivie d'une nouvelle salve de messages.

" Alyx ma dit que les jeunes femmes polies n'envoient pas de messages en pleine conversation "

" c'est vrai."

" et que si je continue, il faudrait me confisquer mon téléphone."

" c'est logique. Vic confirme. "

" Je suis d'accord."

" je te réponds quand je pourrais mon amour "

Je n'en croyais pas mes yeux. Ils allaient lui confisquer son téléphone? Comme... une punition? Mais qu'est ce que c'est que ce délire? Je tapais à toute vitesse.

" mais c'est n'importe quoi! "

" si j'ai besoin de te parler? "

" si tu as besoin de mon aide"

" refuse! "

" tout de suite"

"Justine, viens me rejoindre! "

" Tu me manques"

" j'ai peur pour toi"

" Justine? "

" Mon amour? "

J'étais en train de perdre les pédales, un peu plus énervé à chaque message sans réponse. J'ai lancé le téléphone du canapé, me levant et faisant les cent pas. Le col de mon polo semblait vouloir m'étrangler et je tirais dessus nerveusement. La pièce n'était plus éclairée que par les images que diffusait l'écran de télévision. C'est là qu'un flash a illuminé la pièce : Un nouveau message de Justine, Enfin! Je me suis jeté sur la notification. C'était une image. Surprenant! J'ai attendu un instant qu'elle se télécharge... Et la, j'ai écarquillé les yeux.

Il s'agissait d'un selfie de Victoria, moqueuse, qui tirait la langue à la caméra. Suivi d'un message qui m'a fait blêmir :

"Justine a encore essayé de lire un de tes messages. Alyx lui a confisqué son téléphone"

"Je le garde au chaud le temps du dressage :P"

" Fier de toi? "

Ça devait être une blague. Une putain de plaisanterie dans laquelle Victoria avait embringué ma femme. Mais qu'est-ce qu'il y avait de drôle dans cette situation? Encore une façon pour l'autre de montrer à ma Justine que j'étais un pauvre type jaloux? Et bien oui Victoria, j'aime ma femme, merci de m'aider à le lui montrer! Si cela se trouvait, cette conne avait même le téléphone en main depuis le bar, et s'amusait à me faire tourner en bourrique. Mais ça ne fonctionnerait pas Victoria, tu m'entends? Ça ne fonctionnerait pas du tout!

Mais le doute m'envahit. Jamais ma Justine n'aurait accepté de participer à une farce de ce genre. Et comment Victoria aurait-elle pu m'envoyer discrètement tous ces messages. Non, elle n'était même pas assez futée pour ça. Merde... Ça voulait dire qu'un mec était vraiment avec elles en ce moment et qu'il allait la... la dresser? Avec la bénédiction de Vic?

Je me suis senti rougir de colère. Celle-là, elle ne doutait de rien! Alors comme ça on voulait discipliner Justine? MA Justine? Et puis quoi encore? On ne savait rien de ce malade d'Alyx. Ça pourrait même très bien être un psychopathe, un de ces fichus pervers narcissiques! Avait-il seulement un barbecue? Je te le demande, Victoria! Tu n'en sais rien, et tu t'en fiches! Alors comment espères tu proteger ma femme de cet inconnu qui prétends la dompter?

Des images odieuses me sont venues à l'esprit. J'imaginais Justine et Victoria, accroupies par terre, face à cet homme en costume sombre qui, même assis sur un fauteuil, les écrasait de sa hauteur comme de sa présence. Elles auraient toutes les deux les yeux fixés sur la bosse qui laissait deviner la taille considérable de son membre, juste à la hauteur de leurs visages. D'un claquement de doigts, il aurait indiqué à Victoria d'aller à la cuisine lui chercher un verre. Elle se serait empressée d'aller le servir, comme un chiot docile. Seul avec ma femme, le mâle aurait tourné ses yeux vers elle. Il aurait indiqué le chemisier qu'elle portrait ce soir, le blanc avec ses manchés évasées, son préféré, avant de claquer à nouveau des doigts. Comprenant ce qu'il exigeait d'elle, Justine aurait cherché à résister, mais aurait été loin de faire le poids face à la volonté de ce monstre. Incapables de résister, ses mains seraient montées vers son col, et auraient commencé à en faire sauter un à un les boutons... Je me suis presque coupée le doigt sur la languette de ma canette alors que mon esprit assemblait une à une des images si proches de celles que j'avais déjà vu passer sur l'écran de ma tablette. J'ai secoué la tête, de retour dans la réalité.

Non, c'était inacceptable. Impossible. Justine ne se serait jamais abaissée à ce point. Inconcevable. Une telle perversion l'aurait traumatisée, la pauvre. Il fallait que je la protège, et vite! D'autant plus que... si ça se savait? Vous pensez vraiment qu'un notaire inviterait à jouer au poker le mari d'une femme qui se laisse dresser par n'importe qui? Perturbé par ces idées, j'ai dû passer rapidement voir mon lavabo avant de revenir à la charge. Tentant une nouvelle approche, j'ai téléphoné quatre fois de suite, mais ça raccrochait immédiatement. Après ces tentatives, je me suis rabattu sur les messages.

" RENDS TOUT DE SUITE SON TÉLÉPHONE À MA FEMME"

Une 1ère notification "envoyé", puis une seconde "lu". Quelques secondes plus tard m'est arrivée une réponse laconique

"LOL"

J'appelai immédiatement, compulsivement. Toujours pas de réponse. J'étais encore debout, complètement perdu au milieu de mon salon.

" Victoria, qu'est ce que c'est que cette histoire de dressage???? "

Les réponses ne tardèrent pas.

" oh, rien de grave"

" Justine va apprendre à obéir "

" et à jouir "

" tu peux me croire, c'est un très bon moment à passer "

" ;) "

J'étais vert de rage. Ça n'allait pas se passer comme ça! j'ai empoché mon téléphone et me suis jeté sur mes chaussures. On allait voir ce qu'on allait voir! Je vais leur en ficher, moi, du dressage! Une fois mes chaussures mises, j'ai pris les clefs de ma voiture et j'ai passé ma veste. Je savais dans quel immeuble habitait Victoria. Ça n'allait pas se passer comme ça! J'allais y aller et tambouriner à la porte de son hall jusqu'à ce qu'elles ouvrent. Et sinon, pour Justine, j'étais prêt à escalader la façade!

Mais, en arrivant à la porte de mon pavillon, je me suis rappelé un détail : Victoria habitait au centre-ville, juste en face du bar préféré de Marcieux. De cet imbécile de Marcieux. Et comme je le connaissais, un vendredi soir, il devait y être à beugler devant le match de son équipe préférée de ligue 2 (Quand on a une petite télé comme la sienne, on a tôt fait de se rabattre sur le bar). Imaginez s' il me voyait faire un scandale dans la rue? S' il assistait à la bagarre avec ce connard d'Alyx? Ah, je l'imaginais bien, Marcieux, occupé à noyer la nullité de son barbecue (à simple succion) dans une bière, me découvrir en train de me battre comme un chiffonnier pour récupérer mon andouille de femme. Et quand bien même il ne serait pas là, ça arriverait forcément à ses oreilles. Ma réputation serait fichue. De rage, je jetai mon manteau au sol et retournai m'asseoir dans le salon. Ce n'était que partie remise!

J'ai ressorti mon téléphone. C'était compulsif, je n'aurais pas pu m'en empêcher. Surtout que je le sentais vibrer à travers le tissu de mon chino... Évidemment, l'autre perverse avait continué ses messages :

" Alyx est en train de donner quelques règles de base à Ju"

" interdit de coucher avec toi sans son accord"

" ça ne te fera pas de mal de dormir un peu sur la. Béquille, mon gros"

" Oh, Alyx te fais passer un message :"

" Elle est vraiment belle, ta femme. "

" surtout en sous-vêtements"

Je me suis senti blêmir. C'était trop. Je ne pouvais pas y croire. Ma femme, en sous-vêtement devant un inconnu. Et juste à côté du bar de Marcieux! Sans la moindre considération pour moi. Avec tout ce que je lui avais sacrifié! Justine, enfin! Je me suis à nouveau laissé tomber dans mon fauteuil, plongeant la main dans le pack à mes pieds.

En vidant une nouvelle bière, je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer la situation. Justine, ma Justine, dans un ensemble rouge. Celui que je lui ai offert pour son anniversaire qui lui laisse quelques marques après l'avoir longtemps porté mais qui flattait tellement bien sa poitrine. À genoux, qui elle regarde vers le haut, comme elle le fait, des fois, quand j'insiste suffisamment. Elle est si belle! Recroquevillée, le visage tendu vers le plafond, vers moi, offert. Sa bouche est presque ouverte. Mais elle se tourne vers sa gauche, et je découvre un homme, assis sur un fauteuil, à côté d'elle. Un homme immense, musclé. Nu. Bien membré. Il se lève. Il est grand. Bien plus grand que moi. À quatre pattes, ma femme rampe jusque à lui. Je lui parle. Elle m'ignore complètement. Impuissant, je regarde la scène. Quand elle arrive à ses pieds, l'homme se penche vers elle, et prend délicatement sa mâchoire au creux de sa main.

J'ai posé la canette glacée contre mon front pour reprendre pied, et respiré un grand coup pour essayer de me calmer. Tout ça n'était pas possible. C'était un mauvais rêve. Ça ne pouvait être que ça finalement, une mauvaise blague, un mensonge de cette vipère de Victoria. Voilà, c'était ça! Ragaillardis, j'ai repris une canette, et j'ai rétorqué de plus belle :

" Arrête, tu es ridicule"

" Justine ne ferait jamais ça. C'est une femme respectable"

" Elle"

Pendant plusieurs minutes, je n'eus plus de réponse de Victoria. Je lui avais cloué le bec, à cette pimbêche! Quel plaisir! Je l'imaginais, fulminer devant l'écran. Il ne lui restait plus qu'à rendre son téléphone à ma femme, et tout rentrerait dans l'ordre. Je me suis laissé aller en arrière, un sourire aux lèvres. Après un coup pareil, plus jamais Justine ne voudrait la revoir : amie d'enfance ou pas.

Alors que je savourais ma victoire, un nouveau message apparut. J'ai senti un frisson glacé dans mon dos en réalisant qu'il s'agissait d'un audio. Qu'est ce que ça pouvait bien être ? Probablement des excuses, Justine avait dû la prendre la main dans le sac. Oui, des excuses, qu'est-ce que ça aurait pu être d'autre? Le doigt à peine tremblant, je lançais la lecture.

Au début de l'enregistrement, il y avait quelques bruits parasites. La qualité était faible. Puis la voix insupportable de Victoria est sortie de mon téléphone :

_ C'est bon, ça enregistre!

Un bruit de frôlement, et une profonde respiration. Puis une seconde voix, celle de Justine. J'ai failli ne pas la reconnaître : elle était si haletante qu'on aurait pu croire qu'elle venait de courir un cent mètres :

_ Je suis désolée d'avoir passé du temps sur mon téléphone quand vous me parliez, Alyx. Et je vous remercie pour cette punition.

Plus que des halètements pendant plusieurs secondes. Mon cerveau était comme gelé. Mais qu'est-ce que... Un terrible claquement interrompit ma réflexion. Immédiatement suivi d'un gémissement de Justine. Mais pas un gémissement de douleur, non. Un plutôt un gémissement... de plaisir. Malgré moi, j'ai senti que mon propre corps n'y était pas indifférent. À nouveau, la voix, toujours aussi haletante, de ma femme s'est faite entendre :

_ merci pour cette.. Ho... Merci pour cette fessée.

J'étais livide de rage à présent. Un nouveau claquement. De nouveaux gémissements de plaisir. Puis une voix que je ne connaissais pas me surprit :

_ Merci qui?

Il s'agissait d'une voix plus basse que celle de Victoria, une voix d'alto un peu grave, vibrante de puissance. Une voix qui m'aurait presque donné envie de l'écouter. Mais surtout une voix un peu aiguë, pour un homme. Presque androgyne. Clairement, cet Alyx devait avoir des choses à compenser. Clairement pas le genre de type a posséder un barbecue Excelsior, finalement. Ça me rassurait un peu.

_ Merci Alyx.

Nouveau claquement, suivi de gémissement plus intense de Justine.

_ Oh, merci. Merci Alyx!

Il y a eu encore quelques alternances entre claquements, gémissements et remerciements. De plus en plus haletants. À la fin, Justine hurlait presque, ce qui faisait saturer le micro. Puis la transmission s'est interrompue sans prévenir.

J'ai pâli en réalisant que, si ma chère Justine hurlait comme une dinde, on risquait de l'entendre jusque dans la rue. J'essayais de me souvenir... Victoria avait-elle du double vitrage? J'espérais que ses fenêtres étaient bien insonorisées. Qu'allaient penser les passants? Et si on reconnaissait sa voix? J'en tremblais.

Et puis, je n'arrivais pas à y croire. J'ai décidé de réécouter le fichier. Ce n'était pas possible. Ma Justine, qui ne ressentait jamais l'envie d'émettre rien de plus audible que des encouragements polis quand elle jouissait avec moi ne pouvait pas brusquement se mettre à hurler comme une dévergondée! Ce devait être un trucage. C'était la seule explication. Afin d'en avoir le cœur net, j'ai réécouté le fichier audio. Hélas, l'opération avait pour effet secondaire d'attiser la raideur, en moi, qui ne m'aidait pas à me concentrer : Ces bruits me faisaient un drôle d'effet! Je suis allé y réfléchir au lavabo de la salle de bain pour m'éclaircir les idées.

De retour, j'ai senti que j'avais besoin de me reprendre. Je me suis servi un verre de rhum cette fois, histoire de me calmer les nerfs. Plus calme, j'ai repris mes messages, résolus à ne pas laisser ma femme aux mains de cet inverti d'Alyx :

"Victoria je ne plaisante plus"

" rends tout de suite son téléphone à Justine"

"Je vais appeler la police"

Malgré l'état dans lequel m'avait mis le message audio, j'étais satisfait de ma réponse. J'avais su garder le contrôle. Je me suis étouffé en la lisant sa réplique :

" lol"

" vas y"

" elle leur dira juste qu'elle est très contente d'être ici"

" elle s'entraîne à sucer le doigt d'alyx la"

" vu l'état de sa culotte, elle kiffe"

" elle doit aimer mon goût. :) "

" tu n'as jamais dû la voir dans cet état, mon pauvre."

" les flics vont apprécier"

" mais tu ne penses pas que ça risque de faire jaser? :P "

Le verre à moitié vide tremblait dans ma main. QUI AIMAIT LE GOÛT DE QUI? Quelle petite garce! Comment osait-elle... Ma Justine, si sage! Mais quelle conne! Je suis sûr que Victoria avait ces idées perverses depuis longtemps. Elle profitait de la situation, avec son complice. Elle profitait de Justine. De ma Justine. De MA FEMME! J'ai de nouveau tiré rageusement sur mon col. J'étouffais dans cette pièce.

Mais le pire c'est qu'elle n'avait pas complètement tort. À propos des flics en tout cas. Si la police trouvait ma femme dans une situation compromettante... Ils risquaient de mal interpréter, et de la prendre pour une tordue. Et dans notre petite ville, les nouvelles vont tellement vite! Si vraiment cet Alyx réussissait à faire croire à la police que ma pauvre Justine était volontaire, vous imaginez l'image que ça donnerait d'elle? Et de moi?

J'ai abandonné l'idée d'appeler les autorités, et vidé mon verre. Dans l'espoir de découvrir un indice qui m'aurait échappé, je suis retourné écouter consciencieusement le fichier audio à la salle de bain. Je me le suis passé plusieurs fois, en me concentrant sur chaque claquement, chaque gémissement. Et sur la voix efféminée de cet Alyx à la con. Malgré mes écoutes attentives, je n'y découvris rien d'utile. Je l'écoutais tout de même une dernière fois par acquit de conscience, avant de rincer le lavabo et de retourner au salon me servir un nouveau verre.

Alors que je retrouvais mon canapé,dépité et trempé de sueur, une nouvelle notification est apparue sur l'écran de mon smartphone. J'ai ouvert le message :

" ça te dirait de voir ta femme jouir? "

Rouge de colère, j'ai vidé mon verre cul sec. Mais qu'est ce que c'est que ce message? Elles n'allaient quand même pas... Mais visiblement, la question était rhétorique, car une vidéo est arrivée dans le chat sans attendre de réponse de ma part.

Tremblant de rage, je me suis resservi un verre et l'ai vidé. Ma tête commençait à tourner. J'ai cliqué sur le fichier.

La vidéo devait être filmée par Victoria, car l'image tremblait un peu. Je me trouvais face à Justine, complètement nue. Magnifique, comme toujours. Elle était sur un fauteuil, assise à califourchon sur les genoux... d'une femme. D'une incroyable femme.

L'inconnue était immense. Son torse derrière celui de ma femme,elle la dépassait d'une haute tête. Elle avait des cheveux très longs, lisses, rouges sombres, qui encadraient un visage parfaitement maquillé et descendaient jusqu'à la pointe de ses seins, de chaque côté d'une frange absolument rectiligne. Sa peau était parfaitement blanche, ses épaules très larges. Puissantes. Elle caressait doucement le corps de Justine qui frémissait entre ses doigts impérieux. Il se dégageait de cette créature une aura puissante, intimidante. Terrifiante. Mystique. J'ai senti ma masculinité se recroqueviller entre mes cuisses face à cette apparition.

Je n'ai pas pu ignorer que Justine agitait doucement son bassin sur les jambes de la géante, en gémissant à chaque frôlement entre ses cuisses. Je me suis senti personnellement trahi par ce mouvement.

Mais qui était cette fille? Une autre greluche d'Alyx? Une amie de Victoria? Une nana ramassée en chemin?

_ Ça filme, déclara fièrement la voix de Victoria.

Un sourire d'impératrice s'est étalé sur le visage de l'amazone. Elle a jeté un regard droit dans la caméra, avant de reporter son attention sur Justine. D'une main, elle a pris la gorge de ma femme, l'amenant fermement à lever le menton. De l'autre, elle est descendue vers son pubis, et a laissé ses doigts effleurer la vulve de la femme de ma vie.

Mon aimée a poussé un petit cri aigu et ses mains sont montées toutes seules jusqu'à la pointe de ses tétons, qu'elle a pincés en tremblant. Des gémissements de moins en moins discrets s'échappaient de sa bouche. Les yeux fermés, elle était comme en transe, et tout son corps ondulait sur celui de la déesse qui la manipulait. Je ne l'avais jamais vu dans un état pareil. Tout son langage corporel hurlait son envie de jouir, son désir, sa luxure. Ma femme était transfigurée. J'ai trouvé ça vulgaire. Elle se comportait comme la dernière des actrices porno.