Entre Amis

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

— Et c'est ça qui t'a poussé à te tripoter?

— C'est plutôt la scène pendant laquelle ils baisent comme des bêtes, en se léchant partout, en se caressant avec tant d'amour, en s'avouant leurs sentiments, en se faisant jouir en même temps.

Georges baissa les yeux en faisant la moue. Puis, d'une voix amoindrie par les regrets, il commenta :

— Être léché partout... ça doit être divin. Il est beau, l'acteur?

— Très beau. Du genre charpenté, yeux bleus, coupe de jeune play-boy américain...

— Je vois... c'est ce qu'il doit me manquer pour qu'Alice ait envie de me lécher partout.

Si nous avions cru pouvoir passer à d'autres sujets, la frustration de Georges, elle, n'était pas de cet avis. Il avait l'air triste, adossé à la bibliothèque, les yeux dans le vague. Il fallait que je lui remonte le moral, mais toute sa frustration me ramenait à la mienne. Alors j'ai commencé par le plus évident :

— Tu es très mignon, tu sais?

— Non. Et tu dis ça pour me remonter le moral.

— Non, pas du tout, tu es charmant, drôle, intelligent... tu... tu mériterais qu'une femme te lèche partout, conclus-je en souriant.

Il laissa échapper un petit sourire, puis répondit :

— Je n'imagine pas du tout Alice vouloir me faire ce genre de choses... Elle lèche quoi, ton héroïne?

— Dans le film, Jane, lèche Todd dans des endroits assez inhabituels. Les pieds, les aisselles, les tétons, les fesses, les doigts, le ventre... c'est très sensuel.

— Mes pieds ne sont sans doute pas assez beaux, pareil pour mes doigts. Les aisselles doivent dégoûter Alice, les fesses aussi. Le ventre, elle doit penser que c'est sans intérêt, pareil pour les tétons.

Je vous confesse assez humblement que la patience et la douceur n'étaient pas mes plus grandes qualités et lorsque le pauvre Georges se mit à lister les parties de son corps qu'il estimait ne pas être dignes de l'attention sensuelle d'une femme, j'ai légèrement perdu patience. J'ai attrapé sa jambe gauche, la plus proche de moi, et j'ai glissé jusqu'à son pied pour ôter sa chaussette. Une fois son pied nu dans la main, j'ai observé ses orteils. C'était peut-être la première fois que nous avions un contact physique en dehors des bises très convenues que nous nous faisions. Alors c'était bizarre. Lui, assez bousculé par mon initiative, tentait plutôt mollement de rétracter sa jambe pour s'extraire de cette position inhabituelle.

— Ils sont très jolis, tes pieds.

— Arrête... ils sont... nuls. Voilà, ils sont nuls. Mais c'est pas grave, de toute façon, Alice n'aime rien sur moi, il doit bien y avoir une raison. C'est de ma faute si elle n'a pas envie de moi, si rien ne l'intéresse, si elle ne veut rien me faire. Mon visage est nul, mon corps aussi, mes mains, mes pieds, mon ventre, mes fesses, mes bras, tout est nul.

Ne lâchant pas son pied, je fus soudainement accaparée par une idée. Et si? Non. Je ne devrais pas. C'est la moins bonne idée que j'avais eue depuis qu'on était dans cette pièce. Mais il était là, avec son regard triste, et puis j'en avais envie, j'en avais tout simplement envie. Alors j'ai soulevé son pied et en une fraction de seconde, je suis venue poser ma langue sur le sommet de ses orteils.

— Qu'est-ce que tu fais? s'exclama Georges.

J'ai déposé un autre coup de langue sur l'intégralité de ses orteils puis, après m'être essuyé les lèvres, j'ai répondu :

— Je te prouve que tu peux donner envie à une femme de te lécher.

Et sans lui laisser le temps de me répondre, sans lui laisser la place pour se rebiffer, j'ai à nouveau léché son pied. De ses orteils jusqu'à son talon, j'ai passé ma langue chaude et humide partout où j'en avais envie. Car j'en avais envie, follement même.

Après sa brève révolte, ou plutôt sa compréhensible surprise, Georges était devenu silencieux. Sans doute intériorisait-il sa surprise ou son plaisir. Alors, pour profiter de sa sidération, et certaine qu'il sortirait de cette séance de léchouilles sensuelles avec une confiance augmentée, j'ai déposé ma bouche sur ses orteils et je les ai sucé, un à un, longuement, avec passion.

— Tu vois qu'une femme peut avoir envie de te lécher?

— Il faut que tu arrêtes parce que... c'est sacrément agréable.

— Pourquoi j'arrêterais si c'est si bon? Je prends du plaisir à te lécher, et tu en prends aussi.

— Parce que ça me fait bander, et Alice est dans la chambre, pas loin...

— Alice ne veut pas te lécher, elle ne sait pas ce qu'elle perd.

À peine avais-je terminé ma phrase que j'étais retournée sur les pieds de Georges que je léchais en gémissant discrètement. Il me faisait saliver de plaisir et lorsque des gouttes de ma salive dégoulinaient jusqu'à son talon, j'allais les récupérer avec ma langue.

Chapitre IV

Depuis cinq bonnes minutes, je lapais ses pieds avec application, passant ma langue entre chaque orteil, léchant sa peau avec gourmandise. J'aimais le rose de sa peau, la forme de ses orteils, les poils en bataille sur le dessus du pied et le goût salé qui se déposait sur ma langue. Profitant sans doute d'un sursaut de volonté, il tenta de me repousser et fit passer sa main entre mon visage et son pied.

— Il faut qu'on arrête, ce n'est pas bien, même si c'est très agréable, je...

S'il ne parvenait pas à terminer sa phrase, c'est parce que ma langue s'était désormais emparée de ses doigts. Pour être à l'aise, je me suis levée puis je suis venue m'asseoir à califourchon sur ses cuisses pendant qu'il demeurait contre la bibliothèque. Ainsi positionnée, dans une proximité parfaitement inédite, j'ai placé sa main près de mon visage et j'ai commencé à sucer ses doigts, chacun leur tour, en gémissant plus ostensiblement à chaque coup de langue.

— Il faut qu'on arrête... Hmmm.

Chaque gémissement de sa part me convainquait qu'il n'avait aucune envie que j'arrête. Alors après long coup de langue baveux appliqué sur la paume de sa main, j'ai attrapé les boutons de sa chemise et je les ai ouverts. Quand son torse velu est apparu, j'ai sauté sur son téton droit que j'ai léché passionnément. Si j'étais si concentrée sur mes gestes, c'était parce qu'en plus de convaincre ce beau jeune homme qu'il était désirable, il fallait aussi que je calme ma frustration. Mon mari ne me laissait rien lui faire, toujours trop fatigué pour me laisser le chevaucher alors je profitais également de cette longue soirée avec Georges pour obtenir ce qu'il me manquait. En somme, nous nous rendions mutuellement service.

La bouche plaquée sur son torse, je léchais son téton avec envie. Parfois, je l'aspirai un peu, je le pinçai en mes lèvres, puis toute langue dehors, j'allais jusqu'à son ventre et je remontai jusqu'à son autre téton rose et dur. Son torse sentait merveilleusement bon. Il n'était pas le genre d'homme à se parfumer. Il y avait une pointe de déodorant lorsque je m'approchai des bras, le doux parfum d'une lessive à la vanille dans ses poils et l'odeur poivrée de sa peau. Sans doute se découvrait-il des sensations inédites, mais c'était également mon cas. Ma langue parcourant ses poils, mon nez m'enfouissant dans son ventre, ma bouche fouillant dans les recoins de son torse, j'adorais ça. Encouragée par ses gémissements qui se firent plus sonores, j'ai fini par soulever son bras gauche pour y déposer ma langue. Jamais je n'avais fait cela et je dois concéder que, quand ma langue fut plaquée sur les poils courts de ses aisselles, je me demandai soudainement si tout cela était bien raisonnable. Et ça ne l'était pas.

J'ai léché son aisselle, je suis retournée près de son téton que j'ai aspiré, puis, bien qu'hésitante, je suis allée vers son visage. Quand je lui fis face, je vis ses yeux qui se posèrent sur mon menton couvert de salive. J'étais frénétiquement attirée par son corps, obligée de tout lécher, à la fois pour le soulager de ces longues années d'une abstinence forcée, mais aussi pour libérer mon corps de mes envies les plus asphyxiantes. Quand son regard se plongea enfin dans le mien, je n'ai plus hésité et je l'ai embrassé, fortement, sans doute trop. Ma langue au fond de sa bouche, ses mains vinrent attraper mes fesses qu'il se mit à pétrir avec bonheur. En quittant sa bouche, j'ai terminé de retirer sa chemise, tout en profitant de la position pour déposer ma langue sur son épaule, son bras et sa main. Puis, insaisissable, j'ai glissé le long de son corps pour faire face à son sexe qui créait une belle bosse sous son pantalon. J'ai posé ma bouche sur la bosse et j'ai sucé son sexe sans même le toucher. Lui gémissait en s'efforçant de rester discret pour ne pas alerter sa compagne. Désormais convaincu qu'il avait besoin de ce que je lui faisais, il caressait mes cheveux pendant que je léchais la bosse de son pantalon. Bien que convaincu, il n'était pas pour autant confiant et je prenais les décisions pour nous deux. C'est moi qui lui ôtai son pantalon, c'est moi qui retirai sa seconde chaussure pour lécher son autre pied, c'est moi aussi qui remontai le long de ses jambes en léchant mollets et cuisses. Enfin, c'est moi qui enfonçai sa belle bite dans ma bouche en gémissant. Quand il fut entièrement nu, avec sa verge sur ma langue, ses pieds encore luisants de salive et le regard frémissant de plaisir, j'ai fait tomber les dernières barrières de mes désirs enfouis. Georges et moi étions là, dans cette pièce, tous les deux, sans personne pour nous juger. Nous avions plusieurs années d'une frustration dévorante qui nous faisait perdre toute confiance en nous, alors il était temps de se faire du bien, de laisser parler nos envies, de donner vie à nos désirs. Et j'ai osé.

Chapitre V

Lui était allongé sur l'épais tapis rouge au centre de la pièce, les cuisses écartées, sa longue verge posée sur son ventre poilu. Moi, je léchais tout depuis le début de nos surprenants ébats. J'avais certes commencé par les pieds, mais j'y retournais parfois, car je me découvrais une étrange attirance pour ce genre de préliminaires. Georges semblait encore se battre contre ses désirs. Pourtant, il s'était laissé dévêtir, j'avais léché la majeure partie de son corps et pendant quelques secondes d'intense plaisir, je l'avais même masturbé.

Nous ne pouvions plus faire demi-tour. Le train de nos désirs était lancé et il aurait été illusoire de penser que nous pourrions revenir à la raison et nous rhabiller. Alors, en quittant ses cuisses dont j'appréciais tant l'odeur, je me suis laissée attirer par cette paire de couilles charnues qu'il m'offrait sans pudeur. Il attrapa même son gland entre ses doigts et, toujours enivrée par les odeurs et les goûts, je me ruai entre ses doigts pour appliquer ma langue sur son frein.

— Tu vas me faire jouir, arrête... me supplia-t-il.

— Profites-en pour jouir sur le visage d'une salope !

J'avoue avoir été surprise de mon vocabulaire. Non pas que j'étais le genre à m'offusquer d'un langage fleuri, mais j'avais l'impression que ce moment passé avec Georges devait être l'éruption de nos natures profondes. Il fallait en profiter pour se libérer de nos désirs, des plus inavouables, des plus étranges. Il fallait se vider de nos névroses, étancher notre soif de plaisir et ressortir de ces quatre murs avec l'envie de reprendre sa vie en main.

C'est d'ailleurs lorsque les mots devinrent plus francs que jamais que Georges laissa lui aussi tomber ses dernières barrières. Il se leva, me fit face, attrapa son sexe à sa base puis se masturba vivement près de mon visage. Trois secondes après, il se déversait sur ma langue, dans mes cheveux et sur mon menton.

Je craignis brièvement que l'orgasme ne ramène la raison à ce jeune homme qui n'avait pas été facile à convaincre, mais lorsqu'il secoua son sexe pour m'offrir les dernières gouttes tièdes de sa précieuse semence, il me surprit totalement en se baissant pour m'embrasser fougueusement. Un baiser mâtiné de sperme, nos langues se liant dans les effluves de son plaisir, voilà qui marquait la fin de toute raison.

Après ce baiser qui me fit tressaillir, il m'aida à retirer mon pantalon puis ma culotte qui demeurait trempée de ces émotions intenses. Puis, une fois le bas du corps totalement nu, il vint s'allonger devant moi et me dit, d'une voix tremblante de désir :

— Assieds-toi sur mon visage...

Quelle idée insolente et délicieuse ! Je l'ai enjambé, offrant à ses yeux innocents la vision de mes lèvres luisantes, puis je me suis accroupie pour que mon entrecuisse vienne se déposer délicatement sur sa bouche ouverte et impatiente. Sans même s'habituer au goût d'une vulve noyée dans la cyprine depuis plusieurs minutes, il enfonça sa langue en moi et fit des gestes lents qui me firent onduler de plaisir.

— C'est bon, putain ! m'exclamai-je dans un murmure torturé par le bonheur.

Avec ses mains, il attrapait mon cul et pressait mon corps tout entier contre son visage. Parfois, de ses doigts que j'avais longuement sucés, il effleurait mon anus et créait des vagues de frisson qui s'échouaient en haut de ma nuque. Quand il fut définitivement ivre du goût de mon intimité, il sembla frotter son visage entier, utilisant aussi bien son menton et sa langue pour me pénétrer que son nez pour titiller mon clitoris impatient.

Plusieurs fois, le plaisir se fit trop grand et je sentis des filets de cyprine se répandre dans sa bouche et chaque côté de son visage. Plusieurs fois, je l'entendis avaler ce que j'avais à lui offrir, sans hésiter. Et c'est moi qui décidai de me relever, car une forte envie d'uriner me traversa. En quittant cet étrange siège qui me donnait le plus féroce des bonheurs, je vins à mon tour l'embrasser malgré ce qui s'était déversé sur lui. Notre baiser fut déconcertant, car j'avais laissé sur sa langue une acidité puissante et une subtile odeur de café. D'ailleurs, quand ma bouche quitta la sienne, j'eus presque envie de recracher ce qui demeurait sur ma langue. Georges, connecté à moi comme un amant de toujours, vit la moue que j'affichais et ouvrit sa bouche :

— Crache ta mouille dans ma bouche !

C'en était trop. Cet homme était délicieusement pervers. Il me poussait désormais vers les abysses de nos plaisirs inavouables. Mais il aurait été culotté de le lui reprocher, car ce n'était pas lui qui avait léché mes pieds pour me faire flancher, trente minutes plus tôt.

Alors j'ai oublié Louis, j'ai oublié Alice, j'ai oublié la décence, j'ai oublié la société, mes peurs, les normes, la politesse, j'ai tout oublié. Et j'ai craché dans sa bouche. Il ferma les yeux, gémit un peu, avala puis m'attrapa par la nuque pour m'embrasser à nouveau.

— Prends-moi par le cul, mon Georges.

Il me regarda, presque amoureux, il m'embrassa encore puis ses baisers glissèrent sur ma joue, dans mon cou et sur mon épaule. Quand il se retrouva dans mon dos, il se saisit fermement de mon cul et commença à masturber son sexe entre mes fesses.

— Tu es sûre? me demanda-t-il en susurrant près de mon oreille pendant qu'il m'embrassait dans la nuque.

— Tu en as envie, non?

— Depuis toujours...

— Alors, baise mon cul, vas-y... j'en meurs d'envie, moi aussi.

Je ne contrôlais plus rien, ni mes désirs, ni mes mots et certainement pas mes gestes. D'ailleurs, j'ai généreusement léché ma main, je l'ai passée dans mon dos et j'ai été humidifier le gland de mon amant.

— Vas-y...

Je me suis penchée en avant, les mains cramponnées sur une étagère de la bibliothèque, et j'ai senti Georges qui présentait son sexe contre mon anus. J'ai ondulé du bassin, comme une danse nuptiale, et peu à peu, Georges entrait en moi, en soufflant fort, comme si l'orgasme devenait la seule issue à cette soirée. Après quelques secondes d'un mouvement langoureux pour nous habituer l'un à l'autre, Georges se plongea pleinement aux creux de mes reins. Je l'ai senti glisser en moi, de plus en plus facilement, et accélérer le mouvement jusqu'à me faire couiner de plaisir.

J'avoue avoir brièvement pensé à Alice qui, le visage blême, dormait un étage sous nos pieds. Pendant que son compagnon me sodomisait passionnément, en se cramponnant à mes hanches, en déposant des baisers dans le creux de mon dos, en saisissant fermement mes épaules, je ressentis les prémices de la culpabilité. Pendant que Georges me faisait l'amour, car j'avais la certitude que c'était là ce qu'il faisait, je fus surprise de philosopher sur la fidélité, le sexe et l'amour. Nous vivions dans une société liant presque systématiquement le sexe et l'amour, pourtant, j'avais régulièrement eu envie qu'un inconnu me prenne sans sentiments dans les toilettes du travail, sans jamais céder à ces sirènes. La fidélité était un carcan étouffant pour bien des couples dysfonctionnels qui auraient pu, en s'offrant à d'autres, rasséréner des vies de couple tumultueuses. Mais tout cela n'était pas une science exacte et pire encore, c'était là les réflexions d'une femme malheureuse dont les désirs sexuels n'avaient plus été comblés depuis de trop longues années. Je n'étais plus lucide sur mes besoins, plus clairvoyante concernant mon bonheur et mon épanouissement. Mais en ressentant chaque centimètre du sexe de Georges qui me pistonnait avec passion, j'étais désormais certaine que ce dérapage allait panser nombre des petites plaies que peut causer une vie sexuelle défaillante.

Alors j'ai avancé de quelques centimètres, interrompant le va-et-vient appliqué de mon amant d'un soir puis je me suis tournée, j'ai attrapé Georges par son sexe et je l'ai mené jusqu'au canapé. Je l'ai poussé pour qu'il s'asseye puis je l'ai enjambée avec gourmandise pour qu'il me baise amoureusement, en plongeant son regard dans le mien. Et c'est ce qu'il fit. J'étais assise sur lui, le cul posé sur ses belles couilles chaudes et sans précaution, j'ai commencé à sautiller sur sa verge pour me faire du bien. Lui avait ôté le dernier vêtement qu'il me restait et mes seins libérés, il les attrapa pour les lécher furieusement. J'avais une poitrine généreuse, de celles que les hommes apprécient, alors Georges, un sein dans chaque main, prenait un malin plaisir à s'immerger dans ma poitrine, aspirant malicieusement mes tétons, dégustant ma peau comme un sorbet, reniflant sous mes seins pour en apprécier le parfum concentré.

— Tu es délicieuse, putain...

J'avais envie de le faire jouir à nouveau. Cette fois, j'avais envie qu'il me remplisse. J'avais envie de dégouliner de son sperme, de me sentir comblée de son plaisir. J'ai accéléré le mouvement de mon bassin, le plaquant sur ses cuisses avec appétit, jusqu'à le forcer à se mordre les lèvres pour ne pas crier son bonheur. Il se crispa, son sexe gonfla en moi et ses mains attrapèrent plus fortement mes fesses pour demeurer au fond de moi et s'y déverser puissamment. Après trois longues secondes d'une immobilité intense, il plaqua son visage entre mes seins, sa bouche contre ma peau, puis il jouit si fort que je crus lui faire mal. Pourtant, je sentis aussi la chaleur de son sperme combler mon entrecuisse. J'ai fait quelques mouvements pour clore son orgasme, mais à ma grande surprise, il me serra dans ses bras et me fit rester embrochée sur son sexe qui ne débandait pas.

— Tu as joui? demandai-je, un peu confuse.

— Oui, et c'était si fort... Si fort que j'ai encore envie de toi...

Je me suis un peu reculée, conservant son sexe en mon sein, puis je l'ai regardé longuement. Il était épuisé, mais il avait un sourire qui striait son visage et semblait ne plus vouloir s'en aller. Quand il revint à peu ses esprits, il me demanda, d'une petite voix :

— Ce qu'on fait là, c'est... parfait.

— Je trouve aussi...

— J'ai envie de tout faire pour te rendre heureuse. Comme tu m'as rendu heureux.

Cela faisait des années que Georges était l'ami de mon époux. Des années que je le regardais avec un désir certain, des années que je pensais parfois à lui en me caressant. Et il se trouve qu'il était à la fois celui qui épongerait mes frustrations, qui comblerait mes manques, mais il pouvait aussi être celui qui réaliserait certains de mes fantasmes. Combien de temps devrais-je attendre pour que Louis ou un autre me propose un blanc-seing pour réaliser mes envies les plus absurdes? Peut-être une éternité. Alors j'ai regardé Georges dans les yeux, j'ai repensé à mes années de manque et de désillusion, j'ai senti mon cœur accéléré et j'ai cru me remémorer toutes ces horribles soirées durant lesquelles Louis m'ignorait ou me rejetait, sans prendre la peine d'imaginer que j'avais parfois besoin de sentir son corps contre le mien.