En Perdition Ch. 03

Informations sur Récit
Je découvre un peu plus l'univers d'Océane.
2.2k mots
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Récit n'a pas de balises

Partie 3 de la série de 4 pièces

Actualisé 03/16/2024
Créé 01/03/2024
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Chaque seconde je me dis que je ne vais pas pouvoir tenir plus longtemps, que mon corps va lâcher, et pourtant les secondes, les heures s'écoulent. Je ne sais plus vers quoi tourner mes pensées, je n'arrive plus à avoir de pensées, même à visualiser ma Maîtresse, je suis dans un néant. Et finalement c'est mon esprit qui lâche. Je sens comme un écrasement complet dans mon cerveau, je visualise un château de cartes qui s'effondre en quelques instants, mes yeux ne voient plus rien, je n'entends plus rien, je suis dans un ailleurs. Je sens toutes ces douleurs et ces souffrances, mais elles font partie de moi, je les accepte, je comprends enfin pourquoi je les subis, comme je les mérite, comme j'ai de la chance d'être ainsi révélé à moi-même, elles rythment ma vie comme le battement de mon cœur, sans elles je n'existe pas, l'amour d'Océane me remplit profondément, je ne suis rien et elle me fait son esclave.

L'obéissance devient alors une évidence, l'acceptation aussi. Je bois ce qui m'est donné de boire, je mange ce qui m'est donné de manger, remerciant en esprit de s'occuper de moi. Mon corps est comme coupé de mon esprit, il ne m'appartient pas, il est tout à elle. J'ai peu conscience de ce qui se passe, des treuils qui sont arrêtés, des souffrances qui s'estompent, de la minerve qui me libère, de la difficulté à ôter le bâillon, ma bouche restant ouverte, tout comme mon cul totalement évasé. L'esclave à côté de moi est en pleurs, je ne comprends pas pourquoi. Je suis extatique, dans un autre univers, j'ai pénétré une nouvelle conscience faite de néant.

Nos dresseuses sont armées de fouets, nous intiment l'ordre de nous offrir, ce que je fais bien volontiers, exposant tout mon corps sans jamais me protéger, venant à leur pied pour les baiser en remerciement lorsque les coups s'arrêtent. Les coups de pieds et de poings prennent le relais, le pauvre hère cherche à les éviter, tandis que je les reçois, me tordant, mais les remerciant. J'existe. Je souffre donc j'existe. Les décharges électriques me manquent presque. Je les guette, savoir ce qu'elles veulent, ce qu'elles attendent.

Je suis séparé de mon compagnon, enfermé dans une cage bien trop petite, remplie d'excrément, je tends mon cul comme demandé qui est rempli d'un plug que je fais tout pour bien faire rentrer. Je sombre dans le sommeil, paisible et serein. Si mes mains n'étaient pas retournées dans mon dos, je me ferais jouir infiniment.

***

Quelques jours plus tôt

- Tu ne t'attendais donc pas à retrouver Nala? Pourtant elle est ici chez elle! Enfin plus ou moins! (Océane rit, d'une blague que je ne comprends pas)

Je remarque que Nala a le regard bien baissé, et détail qui m'avait échappé, qu'elle est à genoux sur une règle en bois qui doit la martyriser! Le spectacle est incroyablement fort, et j'ai mal au sexe de ne pouvoir ni jouir ni même bander. Tout semble sexué et perverti dans l'univers d'Océane. Est-ce cela qui m'a inconsciemment fasciné dès le premier instant?

- Tu as 7 minutes de retard, et je suppose que tu l'as fait exprès pour montrer ta désapprobation de la présence de ma nouvelle chienne. Tu sais ce qui t'attends.

Puis se tournant vers moi :

- Nala est une femme masochiste. Enfin une femme, quand tu la vois elle ne ressemble à rien n'est-ce pas, sinon à une esclave. D'ailleurs à force de la faire maigrir elle a perdu son cycle hormonal, je lui ai fait perdre vingt kilos, juste pour le plaisir de la tourmenter et la contraindre. C'était une très belle femme quand elle m'a rencontrée, pleine d'assurance dans la vie, très attirante pour la gente féminine d'où le succès de son salon d'esthétique très spécial. Tu as du voir défiler quelques-unes des soumises qui y ont été recrutées, c'est une source de revenus considérable, qui lui a permis de s'offrir ce grand appartement de trois cent mètres carrés tout neuf.

Comme me l'avait indiqué ma Déesse, je me mets à genoux pour l'écouter. Elle s'approche de Nala, la gifle à toute volée pendant quelques minutes, la femme vacille, ses yeux se remplissent de larmes, mais elle ne bouge pas de sa règle, et remercie sa tourmenteuse à chaque nouveau coup.

- C'est avec une gifle qu'a commencé notre relation. Nous nous étions croisés à l'inauguration d'une exposition, sans que je la connaisse, elle était venue directement me voir, superbe, impressionnante et totalement à sa place dans un tel vernissage, me demandant, sans aucun préliminaire, d'être mon esclave! Tu imagines ma surprise, même si je sais depuis mon plus jeune âge que je suis dominante, que la domination m'est familière, qu'une telle femme vienne dans un tel endroit se livrer ainsi était décontenançant. Je l'ai repoussée, méprisante, lui disant que d'une part je n'étais pas intéressée par les femmes, que d'autre part elle n'avait rien qui m'intéressait.

- A ses frissons, j'ai compris qu'elle était humiliée de mon rejet et par là même, terriblement excitée. Quel décalage avec l'image qu'elle projetait! J'acceptais quelques semaines plus tard un dîner chez elle, dans ce même appartement sublime, avec une douzaine d'autres convives. A la fin du dîner, elle me demande de rester pour me montrer quelque chose. Je l'avais sentie toujours aussi classe mais plus fébrile. Une fois restées seules, elle fait tomber sa robe fourreau sous laquelle elle est intégralement nue, hormis ses bas et ses stilettos! Je ne peux rater les pinces crocodiles qu'elle doit porter depuis le début, que ce soit sur ses tétons, son clitoris, ou profondément enfoncées dans ses chairs intimes pour fermer son sexe. Sa souffrance devait être terrible, mais aussi excitante au vu de la moiteur sur le haut de ses cuisses.

- Lorsqu'elle m'a dit que c'était pour moi qu'elle avait subi cela, il s'est passé un déclic dans ma tête, quelque chose qui était là depuis longtemps mais que je n'avais jamais exploré. Je l'ai violemment giflée, donc cette première gifle, ce que je n'avais jamais fait de ma vie, lui disant qu'elle n'était qu'une pauvre fille maso car ce n'était que pour elle qu'elle avait fait cela, et que si elle était prête à souffrir pour moi, ce serait bien autre chose! Elle avait ouvert la boîte à sadisme chez moi. Tout à coup j'ai eu envie de l'emmener au plus bas, un peu comme avec toi! (Elle rit devant ma tête)

- Elle s'est jetée à mes pieds pour me promettre tout et plus, tandis que j'ai envoyé ma chaussure en plein sur son sexe, coupant court à ses promesses, le souffle coupé, la souffrance paroxystique. J'ai découvert ce soir-là le plaisir de faire souffrir, même si c'était une femme et que je ne suis pas intéressée sexuellement. Je le lui ai dit, qu'elle n'attende aucune attirance ni désir, ce n'est qu'un morceau de viande avec lequel je m'amuse et dont je veux tirer un bénéfice.

- Et le bénéfice c'est que j'occupe pleinement l'appartement, qu'elle n'occupe qu'une des caves aménagées quand je n'ai pas besoin d'elle, ce qui peut se passer pendant plusieurs jours, la remplissant ainsi de honte et d'humiliation, comme de frustration et de manque. En outre elle me verse une pension mensuelle astronomique pour que je veuille bien m'occuper d'elle, c'est une money slave, et moi je suis sa propriétaire dominatrice. Elle me paie, je la torture pour mon plaisir, elle me sert pour absolument tout, et sans doute un jour je vais m'en débarrasser, je ne sais encore où, sans doute en la faisant pute à mecs, puisqu'elle les déteste.

Effaré de la violence du discours, je regarde Nala, recroquevillée, les larmes coulant de son visage, mais les cuisses luisantes.

- Ce premier soir, son air battu, son désir si violent m'ont donné envie de la briser. Parce qu'elle n'est pas digne d'être une femme. Toi c'est différent, j'ai envie de te briser pour détruire l'attrait que tu exerces sur moi. Tu seras tellement une chienne, que plus rien de ce que tu étais ne restera.

- Je vais la punir, tu vas voir elle adore cela. Si elle pouvait elle en jouirait, mais cela fait bien longtemps qu'elle ne jouit plus. L'effet de l'acide versé jour après jour sur con clitoris, cela me manque de la voir tant souffrir et jouir en même temps, je pense que dans son esprit les deux sont associés. Tu verras comme elle jouit dans des situations insupportables seulement, son cerveau lui-même est totalement perverti.

Ma Déesse fait un signe à Nala, qui descend de sa règle en bois en grimaçant, le visage rouge et tuméfié des coups reçus, Océane ne frappe pas pour la galerie. Nous nous dirigeons vers une troisième chambre, comparable à celle où j'ai été fouettée et enculée. D'ailleurs j'ai très mal à mon cul, mais je ne peux rien dire. Je sais que les punitions d'Océane doivent être terribles, et je ne vais pas manquer d'en avoir la confirmation avec Nala.

- Si ses seins tombent ainsi, c'est que je trouve qu'il n'est pas admissible qu'ils restent aussi fiers. Elle n'en est pas digne. Aussi depuis plusieurs mois je les détruis systématiquement de différentes manière, mais principalement en les ligotant à leur base et en les frappant avec une planche de bois, c'est très efficace. Et amusant quand la planche est recouverte de pointes.

Précisément, Océane prend chaque sein de la malheureuse, les ligotant très serrés avec une corde fine. La partie ligotée fait presque dix centimètres, se terminant par les chairs du sein en forme de champignon, la peau tendue à craquer. La tension de la ligature leur permet de se redresser et de pointer à l'horizontal, dans une vision un peu folle. Ils prennent rapidement une couleur très sombre, et la tension semble extrême.

- Là je vais commencer par les flageller avec une fine canne en fibre de carbone, puis je vais la suspendre, tu vas voir c'est spectaculaire.

Nala frémit, mais ne dit rien, et ne bouge pas. Elle est à genoux dans la pièce, les bras ont été tirés très forts en arrière, les coude joints par une lanière, comme les mains, c'est très joli, sa poitrine est fortement projetée en avant, dans une drôle de forme, ses tétons écrasés malgré les anneaux et les auréoles étirées.

Le premier coup frappe le sein gauche à toute volée, Nala ouvre la bouche pour crier mais aucun son ne sort. La marque est immédiate, rouge violacée, le sang perle, elle tremble de tout son corps. Pas le temps de récupérer, Océane la frappe tout aussi fort sur l'autre sein, sur le dessus, puis sur le côté, même en-dessous, la souffrance semble intolérable, le sein est gonflé déformé, le sang coule, les cris de Nala sont rauques, ceux d'un animal blessé. Et c'est ce qu'elle est, un simple animal pour sa Maîtresse et Propriétaire.

Cette dernière ne la laisse pas récupérer, attache une corde à ses deux seins bondagés et avec un treuil la fait se mettre debout, sur la pointe des pieds, les seins plus haut que sa tête penchée en arrière pour essayer de trouver un équilibre précaire, elle perd l'équilibre, portant alors le poids de son corps sur ses organes suppliciés. Chaque cheville est garnie d'un bracelet puis attachée au plafond. L'esclave est suspendue par sa poitrine et ses jambes maintenues à l'équerre, les bras ligotés sous elle. Elle murmure une pitié à peine audible, qui fait mouiller Océane, qui lui exprime toute l'excitation de la situation.

- Tu vois, là tu souffres vraiment pour moi, tu m'offres cette excitation et cette douleur que tu as réveillées en moi. Tu la mérites pour ton offense, sept minutes de retard! Je vais mettre ton sexe en sang pour te punir de vouloir ainsi exprimer un quelconque avis sur ce que je fais et cette femelle que j'ai ramenée. Tu as raison, c'est une vraie menace pour toi, et rien ne garantit que je ne me débarrasse pas de toi rapidement ensuite.

A ces derniers mots, Nala pousse un cri déchirant, même moi j'en suis bouleversé, alors qu'Océane en jouit profondément. Je me demande si la menace est réelle ou pas, mais avec elle je me méfie vraiment, je découvre qu'elle n'a aucune limite, et sa violence me fascine. Reprenant sa canne, elle se place entre les deux jambes suspendues de la suppliciée, et l'abat sans ménagement sur son pubis et son sexe offert. Je ne sais si les anneaux la protègent, mais elle se tortille dans tous les sens, hurle, ne faisant qu'augmenter la tension dans ses seins. C'est alors seulement que découvre que son cul est maintenu ouvert par un énorme anneau métallique dont la circonférence intérieure me paraît démesurée. Je repense à mon plug qui, bien que trop gros, semble ridicule en comparaison. Cette femme est complètement détruite mais terriblement excitante. J'imagine sans mal son succès dans un bordel sado maso.

Quand Océane en a fini, le sexe est en sang, lui aussi difforme, Nala semble à moitié inconsciente, toujours suspendue ainsi.

- Je viendrai te détacher demain matin, que tu ai le temps de réfléchir à ton affront.

Et sans croire ce que je viens d'entendre, ma Déesse me conduit par ma laisse dans le salon. Je suis épuisé par la tension nerveuse, celle aussi dans mon cul et tous les évènements. Je suis tout tremblant, je n'aspire qu'à dormir et intégrer tout ce qui s'est passé.

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2 Commentaires
smdream327smdream327il y a environ 2 mois

Wouahhh! C'est fort, très fort et toujours aussi bien écrit.

Merci Meo.

AnonymousAnonymeil y a 3 mois

On comprend dans la première partie qu'il est entré en subspace, état où son esprit est déconnecté de son corps et où il ne ressent plus la douleur.

Deuxième partie intéressante avec la découverte de l'histoire de la rencontre de Nala et d'Oceane sa Maîtresse sadique.

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