Emprise sur la Ville - Acte 06

Informations sur Récit
A grand projet, grand moyen.
9.5k mots
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3.8k
2
Récit n'a pas de balises

Partie 6 de la série de 8 pièces

Actualisé 06/16/2023
Créé 05/05/2023
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Acte 6

*** Grand Ordonnateur ***

Depuis son bureau au dernier étage d'un gratte-ciel qui domine cette mégapole, il feuilletait les dossiers des différentes antennes de la Confrérie. Aujourd'hui, un dossier retenait son attention. Celui de la Confrérie de la province de Porto Reale. Cette maison de la Confrérie semblait atteindre leurs objectifs secrets ; subvertir une région complète pour que les membres de la Confrérie puissent assouvir leurs désirs, leurs plaisirs, leurs perversion.

Depuis presque trente ans qu'il avait envoyé deux jeunes membres prometteurs dans cette ville, cette maison s'était réveillée. Elle disposait de plus de cent soumises à la disposition d'une vingtaine de membres plus ou moins actifs, et ces chiffres allaient être amenés à augmenter.

On avait de suite remarqué le potentiel de ce jeune couple qui gaspillait son temps, son énergie et son argent dans des soirées privées ou des clubs libertins. On avait remarqué que cet homme et cette femme ne s'accomplirait jamais dans ce type de lieu. On tira quelques ficelles pour que la jeune femme obtienne un poste d'infirmière dans le meilleur hôpital de Porto Reale et que son mari puisse accomplir son rêve de fonder sa petite entreprise, qui ne connut pas la crise.

En contrepartie, on ne leur avait pas demandé des choses extraordinaires, juste de repérer des personnes susceptibles de devenir des membres de la Confrérie et de leur trouver des soumis et soumises.

On avait aussi autorisé le père de Dom Pietro à éliminer le Grand Maître de la maison portorealienne. Son corps avait du finir au fond de la baie pour nourrir les poissons, Toujours fut-il que si la disparition de ce ministre fit la une des journaux pendant quelques semaines, quand des pêcheurs trouvèrent son voilier dérivant au large cela rendit le mystère encore plus épais, des rumeurs de corruption, de moeurs dissolues se répandirent autour de la personne du ministre et si un obscur malfrat fut arrêté, mais se suicida en se jetant d'une fenêtre du commissariat de police lors de sa garde à vue.

Le jeune notaire qui le remplaça comprit très vite les qualités de ce couple et la puissance de leur charisme. Le charme de la jeune femme subjuguait aussi bien les hommes que les femmes et lorsqu'elle avait repéré un proie potentielle, il ne lui fallait pas beaucoup de temps pour l'amener à réaliser ses désirs. L'homme savait par ses mots séduire et rassurer ses victimes. Il gagnait leur confiance et tout comme sa femme, un peu plus tard, ces personnes venait lui manger dans la main.

On faisait défiler sur son écran les dossiers des soumises et soumis, on découvrait leur pedigree. Des étudiantes, des mères de famille, des employées, des cadres et des professions libérales, chacune avec leur spécialités, ce qu'ils où elles aimaient ou détestaient. On avait aussi sous les yeux toutes les informations concernant les membres là aussi, des profils très variés même si la majorité étaient des notables.

On lisait le rapport sur les différents projets, les drogues, l'appareil de neurocontrole, le projet d'uber-sex... tout cela le réjouissait. Devant ces résultats spectaculaires, on estima qu'il était temps de passer à l'échelon suivant de leur plan, mettre la ville sous contrôle.

On envoya un message à Maître Bascoul, Joséphine Cherline et au couple Musatir pour leur demander de commencer à envisager de mettre la totalité de la population de Porto Reale sous le contrôle de la Confrérie.

Marie et Jacques devraient prospecter, repérer, identifier les habitants qui seraient ciblés tandis que Joséphine et Martial se chargeraient d'identifier ceux qui pourraient tenter de leur mettre des bâtons dans les roues.

*** Leila ***

Ce matin-là, la musulmane terminait de s'habiller pour honorer l'invitation de son Maître. Leila fixait son hijab à ses longs cheveux noirs avec des barrettes. Elle quitta le domicile de ses parents après avoir embrassé son papa qui regardait la télévision et prit sa polo pour se rendre à Dynamic Health. A la fin de son service, elle passa dans les toilettes et se changea troquant son jean noir par la mini-jupe que son amante lui avait offerte. Elle paraissait très courte. C'était la première fois de son existence qu'elle dénudait ses jambes en public. Un maillot très serré remplaça son ample tee-shirt et l'absence de sous-vêtement laissa les tétons percer le tissu. Dans l'immense glace des toilettes, elle se mira un instant. Sa tenue était courte, c'est là, l'ostentation de l'étalage.

Discrètement, la jeune arabe monta dans sa polo et arriva chez les Mousatir. La honte rougeoyante qui embrasait son visage trahissait son embarras d'être si dévêtue devant un homme. Une fois introduite dans le donjon, Leila compris que l'aube de sa dépravation la plongerait malheureusement trop profondément pour qu'elle ne puisse refaire surface. Elle avait été attirée dans un piège honteux par son désir d'assouvir ses penchants lesbiens. A présent, la petite arabe était piégée par ses honteux désirs et la dominance de son Maître.

- La dernière fois, tu as joui comme une salope. Aujourd'hui, tu vas souffrir et servir.

- Oui Maître, murmura Leila qui ôtait ses vêtements à l'exception de son hijab.

Dernier rempart de sa pudeur et de sa dignité, le tissu qui lui couvrait les cheveux, le cou et les épaules devait normalement éviter qu'elle ne soit réduite à son apparence physique. Le paradoxe entre ce symbole et sa nudité totale achevait de l'enfoncer dans un abandon douloureux mais excitant.

Attachée à une croix de Saint André, la petite rebeu gémit de douleur lorsque le vieil homme tordit un de ses tétons. Il pinça plus fort et Leila hurla. Des larmes s'accumulaient dans ses yeux de biche. Mais, dès que Maître Jacques changea de téton pour le lécher doucement, une vague de réconfort et de plaisir envahit la soumise. L'homme aux cheveux blancs l'embrassait tendrement et suçait délicatement. Du bout de son pouce, il effleura l'aréole gonflée et massa le téton. Le ventre de la jeune femme vrilla. Des papillons s'envolaient dans le ciel de ses voluptés. Maître Jacques pénétra deux doigts dans sa chatte.

- Tu mouilles sale petite pute. Tu aimes ça?

- Euh... oui Maître Jacques, répondit peureusement la musulmane.

C'est à ce moment que le bourreau pinça à nouveau le premier téton avec dureté en augmentant lentement et progressivement la pression. Leila hurla de douleur, le souffle coupé mais la pression s'amplifiait. Quand son Maître passa à l'autre téton avec une infinie douceur, la petite vierge se liquéfia. Le manège entre la torture et le plaisir continua un bon moment.

La porte du donjon s'ouvrit. Leila vit la femme de Maitre Jacques accompagnée d'un homme qu'elle pensait connaitre. Ecartelée sur la croix, sa nudité exposée à un autre homme embarrassa la jeune arabe.

La blonde vêtue d'une longue robe souple où était attaché un bijou en forme d'anneaux entrelacés, fixa avec dégoût la soumise attachée et elle la gifla. D'un geste mauvais, elle arracha d'un coup le hijab qui se déchira avant de sortir laissant son époux avec les deux soumis. Les longs cheveux noirs de Leila coulaient sur ses épaules et sur ses seins. Elle pleura. Le dernier rempart de sa fragile dignité se déchira.

- Détache cette soumise sans toucher la moindre partie de sa peau.

L'homme qui bandait comme un âne s'appliqua et délivra Leila qui se mit à genoux entre les deux érections. Vaincue, sans la moindre résistance, elle saisit les verges et les lécha à tour de rôle. La musulmane suçait les deux queues avec une belle application sachant qu'elle n'avait jamais fantasmé sur un homme mais bien plutôt sur des corps de femme. Elle trouvait cependant agréables les goûts des deux hommes. Leur dureté l'excitait un peu. Sa soumission acceptée, Leila découvrait de nouvelles sensations, une dépravation destructrice de ses conditionnements culturels.

Une corde de chanvre traversait de toute la longueur du donjon à une hauteur d'un mètre. A califourchon sur cette longe, les grandes lèvres de Leila se fendaient sur la corde. Alors qu'elle avançait avec l'homme à quatre pattes attaché à son cou, des doubles nœuds espacés régulièrement entraient dans la vulve de la beurette qui se crispait. Le chanvre de la corde commençait à brûler ses chairs et les nœuds martyrisaient l'intérieur de ses petites lèvres. Pour diminuer sa douleur, Leila avança sur les pointes de pied. Des coups de fouet vinrent claquer sur son dos. Le sexe de la musulmane rougissait de plus en plus et pourtant, le clitoris sortait de son capuchon.

- Tu es vraiment une salope. Tu es excitée par une corde! ricana Maître Jacques en fouettant le dos de l'homme.

Dès que la traversée fut terminée, le soumis s'allongea sur un banc. Maître Jacque ordonna qu'elle s'empale sur la queue droite comme un i. La musulmane refusa de donner sa virginité. Ultime résistance d'un patriarcat totalement intégré, Leila, à force de fouet, d'insultes et de menaces, s'empala finalement sur la bite de l'homme. La jeune maghrébine hurla pendant sa défloraison. La déchirure l'humilia. Mais, quand Jacques l'encula sans ménagement, elle faillit s'évanouir. Le Maître sodomisait sa soumise avec violence. Totalement remplie, ayant complètement abdiquée, la jeune arabe s'abandonna aux sensations et, bientôt, les gémissements de la beurette trahirent son excitation.

- Tu es bien une pute. Tu vas jouir ma petite. Je sais que ta petite secrétaire d'amante ne te fait plus d'effet. Tu veux du violent, du hard, de la douleur. Tu es à moi salope!

- Ouiiiiiiii Maître, jouit Leila entendant cette odieuse vérité.

L'amertume de sa soumission n'était rien comparée à l'intensité de son désir secret.

- Prenez ça, salopes et n'en perdez pas une goutte, dit le vieil homme en éjaculant sur les visages de Leila et de l'homme qui se léchèrent et s'embrassèrent pour avaler tout le jus du Maître.

***

L'embarras de la situation était comme une ombre sur son désir équivoque qui brillait pourtant de mille feux. La jeune poursuivit sa routine quotidienne. Les soirées tranquilles chez ses parents, son travail de femme de ménage qui ne l'épanouissait guère, l'évitement des petites entrevues avec la secrétaire de Dynamics Healt. Maeva cherchait toujours à la voir.

Maître Jacque ne se rappela à elle que plusieurs jours plus tard. Elle frémissait à chaque notification sur son téléphone. Une funeste attente. Et enfin : "Demain, 17h, rue xxxx". Leila connaissait bien cette adresse. Elle avait été au Collège Saint Etienne jusqu'en troisième mais ses parents ne l'avaient pas inscrite au lycée.

Le lendemain, mini jupe, maillot serrée et cheveux au vent tiède de la fin de journée, la jeune femme attendait en épiant la sortie du collège et du lycée pour éviter de croiser un élève habitant dans sa cité. Leila constatait que ses congénères se voilaient dès qu'elles sortaient de l'établissement scolaire. Elle, son signe d'appartenance et de soumission à la loi islamique, elle l'avait ôté.

- Bonjour petite pute, lança Maître Jacques en arrivant le long du trottoir.

- Bonjour Maître.

- Pourquoi, tu ne portes pas ton foulard?

- Ben, je... enfin... l'autre jour, vous me l'avez enlevé. Et je pensais que vous ne vouliez plus que je le porte.

- Mmm. Ok. C'est une bonne initiative qu'une soumise anticipe le plaisir de son Maître. Mais je préfère que tu le portes.

Il mena Leila dans une boutique de tatouage où attendait un grand black nommé Moussa. Il arborait, comme son Maître, une chevalière avec deux anneaux entrelacés. Nue sur le fauteuil du tatoueur, l'arabe regardait les deux hommes dans la pièce exiguë. Moussa laissa la porte de la cabine de tatouage entrouverte.

- Tends ton bras, salope.

Rapidement, le grand black tatoua S-124 sur l'intérieur du poignet.

- C'est terminé. Tu dois me payer maintenant sale gouine.

La braguette descendue, Leila eut peur de la taille du membre en érection. Jamais elle n'avait vu un tel engin et une sombre impression l'envahit. Elle avait peur de ce qu'elle désirait le plus ardemment : un vrai sexe d'homme. Ses penchants saphiques s'effacèrent devant la puissance virile du black. Son appréhension de la taille du reptile et son envie d'être remplie étaient comme deux trains qui fonçaient en sens opposés, créant une tension insupportable.

Moussa la regardait avec sévérité s'occuper de sa queue. Maitre Jacques caressait les seins et titillait les tétons tandis que la jeune femme à la peau caramel devait saisir le mandrin avec ses deux petites mains pour en faire le tour. Elle soupesa les testicules lourdes et poilues.

Quand le vieil homme écarta brutalement les lèvres de la bouche de Leila, Moussa enfonça son sexe. Le black tressaillit de plaisir et sentit sa verge durcir rapidement jusqu'à remplir le gosier de l'arabe. Un réflexe de panique primal captura le corps et le cerveau de la soumise. Malgré elle, ses membres, sa tête, son bassin, tout son corps se révolta sous l'impression d'étouffement et de ne plus rien maîtriser.

- Calme-toi, murmura Maître Jacques en maintenant S-124. Laisse le filée glacial de ta peur s'écouler et se dissoudre en toi.

Mais la musulmane se débattait toujours.

- Il ne sert à rien de te révolter ainsi. Tu es à nous. Nous envahirons tout ce qu'il y a à envahir en toi. Juste... laisse faire.

La bave coulait sur son menton, sur ses seins. De la morve suintait de ses narines distendues. Mais Moussa demeurait tranquillement fiché au fond de la bouche jusqu'à ce qu'elle se calme. Et, elle se calma. Alors, le mandrin du black bougea d'avant en arrière, cherchant toujours à perforer plus loin le gosier de la petite arabe. Malgré son abandon, le corps eut ses réflexes. Au bord de vomir, elle dégorgeait, elle éructait, elle régurgitait.

- Tu es une bonne pute, finit par annoncer Maître Jacques.

Et lentement l'énorme queue sortit en laissant des filées de bave et de morve sur le visage de la jeune femme. Jacque prit le reptile noir de son compagnon et le posa sur la vulve.

- Tu vas être content Moussa. Elle n'a été déflorée qu'une fois.

Les yeux embués de Leila supplièrent son Maître.

- Elle doit être encore toute serrée. Mais attends, je vais la bâillonner car elle va gueuler... c'est certain.

Quand la musulmane sortit de la boutique de tatouage en boitant, le hijab à peine ajusté, en mini-jupe ultra courte, certains passants se retournèrent. Titubant jusqu'à sa voiture, la pauvre n'était plus que douleur et humiliation.

*** Justine ***

En arrivant à son bureau, laboratoire, atelier, Justine fut surprise de découvrir Jacques en grande discussion avec Maxime.

- Que faites-vous? demanda-t-elle aux deux hommes qui avaient les yeux rivés sur l'écran.

- Jacques me donne des idées pour réduire la taille des composants, on devrait pouvoir avoir un équipement qui tient dans une montre ou dans un collier.

- Vraiment?

- Oui regarde ces puces, elles viennent d'une société hollandaise. Elles sont incroyablement petites et nous n'avons pas besoin de la puissance de calcul d'un ordinateur...

- Non, juste recevoir et transmettre des informations, dit Jacques.

- Oui, interpréter les paramètres biologiques pour pouvoir libérer les bonnes doses de médicaments... ajouta Maxime. Tu te rends compte de l'avancée pour les diabétiques!

Justine se pencha entre les deux hommes. Elle ne pouvait pas s'empêcher de frissonner lorsqu'elle était près de Jacques. Le charisme et les connaissances techniques de l'homme l'impressionnaient. Elle s'enivrait de son parfum.

- ... n'est ce pas, Justine?

- Euh... Oui surement vous avez raison.

- Justine, tu m'écoutes, demanda Maxime un peu agacé.

- Oui! Oui! Avec ces puces nous allons pouvoir décupler les capacités de nos appareils... Pour l'algorithme que je viens de mettre au point c'est ce qu'il fallait.

- Exactement, je pense que Laura va être contente, et il va falloir que Lars se démène pour nous ficeler une protection juridique en béton...

- Bien je vais me mettre au boulot de suite... Vous voulez voir Monsieur Jacques?

- Bien sûr, répondit-il en s'installant à côté de la geek maigrichonne.

Il aimait les femmes maigres mais là, non seulement elle était maigre mais elle n'avait rien pour plaire. Son visage encore couvert de boutons d'acnée, ses lunettes de première de la classe en faisait plus un épouvantail à moineaux qu'autre chose. Justine sourit à Monsieur Jacques. Elle eut un moment de pur bonheur quand il s'est assis près d'elle et que son genou a frôlé sa cuisse.

Mais, elle restait une femme. Son instinct lui disait que cet homme saurait lui apporter quelque chose que son ami ne lui procurerait jamais. Depuis que Jacques avait pris l'habitude de venir à Dynamic Health, elle s'arrangeait toujours pour passer du temps en sa compagnie. Elle en était même arrivée à lui apporter le café quand ils avaient de longues discussions techniques.

Il y avait un point sur lequel Jacques et Maxime ne s'accordaient pas. Maxime voyait le relai de l'appareil dans une montre, Jacques préférait un collier. Chacun exposait son point de vue et ils semblaient irréconciliables.

Mais ce n'était pas cela qui chagrinait Justine, ce qui la rendait mélancolique c'était que malgré ses appels du pied, Jacques ne semblait pas s'intéresser à elle. Il lui avait même sorti un jour, plaisantait-il ou non, qu'elle était moche et inintéressante! Elle avait alors caché sa frustration en replongeant dans ses fichiers et ses lignes de codes, sans lui adresser la parole.

- Quelques jours plus tard, Jacques lui avait lancé un défi :

- Je te trouverais peut-être plus intéressante, si tu arrives à coucher avec Maxime... Mais, je veux des preuves.

Sur le moment, elle n'avait rien répondu. Comment pouvait-il oser lui demander cela? Elle sortait avec un garçon, certes il ne vivait pas ensemble, mais quand même! Et puis Maxime, il ne voyait en elle que la collègue, pas une petite amie potentielle. Encore moins comme une aventure d'un soir, comme il en collectionnait. Mais, elle allait relever le challenge...

L'opportunité se présenta un soir après le travail. Justine, Maxime et Carlos avaient l'habitude en fin de semaine, de commencer leur week-end dans un bar à bière du centre-ville, comme beaucoup de jeunes cadres. Contrairement à son habitude, Justine but des bières comme les autres. Elle se disait que l'alcool l'aiderait à se lancer pour proposer à Maxime de coucher avec elle. Une, puis deux... et plusieurs pintes plus tard, Justine, en plus d'avoir envie de passer aux toilettes, avait du mal à tenir en équilibre. D'une voix tremblotante, elle demanda à Maxime :

- Je crois que j'ai un peu trop bu... Tu pourrais me raccompagner?

- Je crois que c'est préférable, en effet... lui dit-il en riant.

Quelques minutes plus tard, dans son appartement, Justine se jetta au cou de Maxime qui surprit par la situation, se laissa faire. Sa collègue n'était pas style de femme, il les préférait plus voluptueuses mais en bon mâle latin qui se respecte, il n'allait repousser l'occasion qui se présentait.

Justine, malgré son ivresse, restait consciente de ses actes. Elle profita du moment où Maxime venait de jouir pour lui demander de faire une photo. Maxime, dans un état de béatitude absolu, accepta sans faire d'histoire. Justine put ainsi montrer à Jacques qu'elle s'était offerte à Maxime.

*** Jacques Mousatir ***

Jacques Mousatir allumait le feu du barbecue lorsque le jeune couple sonna à la maison. Leurs nouvelles victimes lui plaisaient. La petite Charline était une belle rousse aux tâches de rousseur. Julien Sefredgo, le mari, était un homme bien bâti. Un rugbyman. Sous l'effet de la drogue, ce couple de vingtenaire obéissait à sa femme et à lui. Jacques posait la grille du barbecue quand il les vit arriver sur la terrasse.

- Tu es ravissante Charline, cette jupe te va à ravir! lança-t-il en reluquant la jeune beauté.

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