Emprise sur la Ville - Acte 05

BÊTA PUBLIQUE

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- Mais alors que voulez-vous? Me faire chanter?

- Non, répondit Brémont en rigolant Loin de là, nous désirons vous faire une proposition... Une proposition qui devrait vous intéresser!

- Je dirais même que vous ne pouvez pas refuser, ajouta la policière.

Les sens du promoteur se mirent en alerte, cela ressemblait fort à du chantage. Il tourna son regard vers le juge et la policière sans dire un mot.

- Je vous ai dit que je ne vous ai pas fait venir pour vous mettre en accusation, je vous ai encore moins fait venir ici pour vous faire chanter...

- Mais si cela ne concerne pas la justice, pourquoi dans ce bureau au palais de justice?

- Parce que ce bureau est l'endroit le plus sûr que je connaisse pour discuter de choses confidentielles... Mon ami!

- Voilà qu'il lui donnait du "mon ami" maintenant! Où cela allait-il le conduire?

- Je vous écoute! Que me proposez vous?

- C'est simple, dit Joséphine. Xavier et moi, nous sommes membres d'une société secrète, plutôt une confrérie de libertins...

Les mots société secrète, libertins, firent dressés les oreilles de Bernard de Francouleur.

- ... une Confrérie qui met en avant le plaisir charnel sous toutes ses formes. Une confrérie qui met à la disposition de ses membres, des hommes et femmes acceptant toutes les désirs et perversions pour satisfaire le désir de leur Maîtres ou Maîtresses...

Lors de notre dernière assemblée générale, votre nom a été proposé par plusieurs des membres! Acceptez vous de nous rejoindre?

Bernard de Francouleur n'en croyait pas ses oreilles, ils le faisaient marcher. Une telle organisation ne pouvait pas exister, il connaissait les clubs libertins, mais la cela semblait aller beaucoup plus loin,

- Vous doutez... je vois, on va vous montrer... S-83! Déshabille toi et mains sur la tête.

Sous les yeux incrédules du promoteur, la greffière dégrafa sa robe qui tomba à ses pieds. Elle exposait son corps nu, sa petite poitrine était ornée de deux anneaux dorés.

- Tourne toi!

Il vit alors les fesses couvertes de marques de fouet.

- Écarte tes fesses!

Bernard la vit écarter ses fesses avec ses mains fines pour lui laisser découvrir le plug qu'elle portait. Il n'en revenait pas de la docilité de la jeune femme. Il avait régulièrement l'habitude de s'adonner à des jeux de domination avec ses conquêtes mais cela demandait toujours de longs palabres et jamais cela n'avait eu lieu devant des spectateurs.

- Reprends la pose!

Le promoteur fut surpris par le sifflement de la baguette de roseau qui s'abattit sur la croupe déjà bien zébrée. La greffière n'émettait aucun son tandis que Joséphine la frappait.

- Cela t'apprendra à ne pas sourire au nom de Maître Latouf! dit le juge d'un ton glacial.

Quand Joséphine Cherline lui eut administré dix coups bien appuyés, elle retourna nue, s'asseoir derrière son bureau.

- Prenez le temps de réfléchir avant de nous donner votre réponse.

- Oui, je dois vous avouer que cette proposition est assez inattendue et pour le moins inhabituelle.

- Retrouvons-nous pour dîner, samedi soir au Grand Pavois!

- Avec plaisir Monsieur le juge.

- Juste un précision, dit Joséphine Cherline. Si vous ne souhaitez pas accepter notre proposition, cette entrevue n'a jamais eu lieu.

- Bien sûr, soyez sûrs de mon mutisme.

Bernard de Francouleur rentra chez lui, dans le château familial, troublé par ce qu'il venait de voir. Comme l'avait dit Joséphine Cherline, pour un homme comme lui, une telle proposition ne se refusait pas. Comme à chaque fois qu'il devait prendre une décision, il demanda à Colette, sa vieille gouvernante, de lui apporter un verre de whisky dans la bibliothèque où il fuma un cigare, dans un vieux fauteuil hérité de son grand-père en regardant le soleil se coucher sur la baie.

Il prit son téléphone.

- Martial, puis-je passer?

- Bien sûr, tu sais bien que tu peux passer quand tu veux.

- Alors, je viens tout de suite!

Au manoir des Bascoul, Bernard resta sans voix. Devant lui, Eléonore, la proviseure du lycée, l'accueillait nue, juste vêtue des bas et d'un petit tablier blanc.

- Monsieur Bascoul va vous recevoir, Monsieur de Francouleur.

Il suivit la blonde jusqu'au salon où l'attendait son ami notaire.

- Quelque chose ne va pas au Bernard?

- ... Non... enfin, c'est-à-dire que...

- Tu es surpris de voir ma bru t'accueillir ainsi!

- Oui, c'est particulier comme accueil!

- Tu t'y feras... mon ami, tu t'y feras! Mais dis-moi, tu avais l'air préoccupé au téléphone.

- Oui! Tout à fait! Cet après-midi, on m'a fait une proposition très particulière, pour ne pas dire étrange...

- Je le sais. C'est moi qui suis à l'origine de cette proposition...

- Tu aurais pu m'en parler avant, je n'aurais pas eu l'air si sutpide devant le juge Brémont et l'inspectrice Cherline.

- Je ne pouvais pas, mon ami. Pas avant que ces deux personnes eussent fini leur enquête pour savoir s'ils étaient d'accord avec ma proposition. Savoir si tu étais digne de faire partie de notre confrérie.

- Oui... Je comprends...

- Mais peux-tu m'en dire un peu plus?

- Oh je vais faire plus que t'en dire un peu plus... S-51, approche!

S quelque chose, c'était la deuxième fois qu'il voyait un homme appeler une femme ainsi et que la femme ne s'en formalisa pas. Il vit Eléonore, ou plutôt S-51, s'agenouiller devant Maître Bascoul et commencer une fellation parfaite, mais Martial lui demanda de s'arrêter.

- Excuse moi mon ami, je manque à mes devoirs, toujours servir les invités en premier... As-tu envie d'une petite pipe pour commencer cette soirée?

Bernard regardait la proviseure toujours à genoux entre lui et Martial. Il n'hésita pas longtemps avant d'accepter. Cette blonde un peu hautaine l'attirait depuis longtemps. En fait depuis son mariage avec Thierry, mais par respect pour son ami, il s'était toujours refusé de lui faire du rentre dedans, même après son veuvage. Mais là, on la lui offrait sur un plateau.

Il apprécia le savoir-faire de S-51, et comme le lui avait dit Martial, la soirée ne faisait que commencer.

Bernard rentra chez lui au petit matin, après les explications de Martial. Toute la nuit avec son ami, ils avaient usé et abusé de S-51.

Quelques jours plus tard, il accepta la proposition que lui avait faite le juge Brémont. De plus, pour couronner le tout, Martial lui offrait les jumelles d'Eléonore sur un plateau. Il acceptait bien évidemment de les embaucher après leurs études.

*** Charline Segfredo ***

Charline finissait de se maquiller. Avec Julien, ils avaient rendez-vous pour un barbecue chez Jacques et Marie Mousatir. La veille, Julien l'avait aidé à trier sa garde-robe. Elle ne savait pas très bien pourquoi, mais elle savait qu'elle devait se débarrasser de nombreux vêtements qu'elle jugeait inutile. Elle trouva dommage de ne pas jeter ces pantalons et autres jupes longues qu'elle affectionnait pourtant, de même pour ces hauts et pulls. Elle en remplit plusieurs sacs qu'elle irait donner le lendemain à Aurélie Robin pour son association. Elle savait qu'elle la trouverait à l'église après la messe dominicale.

Quand elle sortit de la salle de bain, Julien la regarda en détail. Il plissa les yeux.

- Ta jupe est un peu trop longue, tu ne crois pas?

- Comment cela?

- Elle descend trop bas sur tes cuisses... Ce n'est pas joli!

Charline se regarda dans le miroir. Oui, il avait raison, elle devait en trouver une plus courte. Elle retira sa jupe et, les fesses juste couverte par son string, elle chercha attentivement parmi ses jupes pour finalement trouver une qui devrait convenir. Elle fut étonnée que Julien ne vint pas profiter pour lui caresser les fesses comme il aimait à lui faire. Mais elle se dit qu'il devait avoir ses raisons.

Quand elle revint dans le salon, le sourire de Julien confirma qu'elle avait fait le bon choix. Ils déposèrent Marko chez la sœur de Charline et se dirigèrent vers la maison de Marie et Jacques.

Marie, vêtue d'une robe légère et chaussée de talons les accueillit sur le pas de la porte.

- Nous vous attendions, Jacques a allumé le feu pour le barbecue.

- Merci de nous avoir invités, nous sommes très heureux de vous revoir, dit Julien.

- Oh oui, cela fait si longtemps! Marie semblait réfléchir un instant. Il y a deux ans dans cet hôtel à La Havane, c'est cela!

- Oui c'est cela, dit Charline. La Havane! tu vois Julien, j'avais raison! C'était pendant notre voyage de noces.

- Oui ma chérie, exact! répondit Julien en baissant les yeux.

- Allez suivez moi, sur la terrasse, Jacques nous attend!

Jacques posa la grille du barbecue quand il les vit arriver sur la terrasse.

- Tu es ravissante Charline, cette jupe te va à ravir!

- Merci Monsieur Jacques, dit la petite rousse.

- Mais il est dommage que ton haut ne dévoile pas plus tes nichons! Tu devrais le retirer!

- Euh... oui Monsieur Jacques...

Sans plus d'objection, Charline défit le nœud qui fermait son chemisier et montra au sexagénaire sa poitrine pâle et ferme.

- Très bien! dit Marie. Nous allons pouvoir prendre l'apéritif! Julien, tu vas faire le service, le champagne est au frais, tu peux aller le chercher et nous servir!

- Oui Madame Marie!

Julien servit le champagne dans les coupes que Jacques avait préparées sur la table de la terrasse. Marie les fit parler de leurs vacances à Cuba, des lieux qu'ils avaient visités.

- Vous vous souvenez de cette distillerie de rhum? demanda Jacques.

- Oh oui, je me souviens, dit Charline. Le rhum était bon et je me suis laissée un peu avoir par sa teneur en alcool...

- Et tu te souviens de ce que tu as fait en sortant, demanda Jacques, faisant un clin d'oeil à sa femme.

- Non! Plus vraiment... Rappelez moi! répondit Charline en se creusant la cervelle pour essayer de se souvenir de ce moment.

- Si je te le rappelle, tu vas devoir faire la même chose, on est d'accord!

- Oui, Monsieur Jacques, d'accord!

- Et toi Julien, tu te souviens? questionna Marie.

- Non Madame Marie, je crois que comme Charline, j'en avais un peu trop goûté.

- Bien! Alors mon chéri, je crois qu'il faut que tu rapelles à nos invités ce que cette jeune femme a fait en sortant de la distillerie...

Charline vit Marie lui sourire. Elle se tourna alors vers Jacques qui lui prit la main tendrement en se penchant vers elle.

- Tu m'avais fait une magnifique pipe avant de m'offrir ta petite chatte...

Charline revoyait dans sa tête les images de cette scène que lui décrivait Jacques en parlant doucement à son oreille. Mais, au fond de son esprit, une petite voix lui disait que cela n'était pas possible. Elle n'aurait pas fait cela à Julien pendant leur lune de miel. Elle se voyait prise en levrette contre un muret, comme une pute, aurait-elle dit.

- Tu te souviens maintenant?

- Oui, Monsieur Jacques, je me souviens.

- Alors que dois tu faire?

- Je dois vous sucer et vous offrir ma chatte comme une pute!

- Oui ma petite chérie, car tu es une pute...

Charline vint entre les cuisses de Jacques qui venait de baisser son bermuda de bain et prit son sexe entre ses doigts fins avant de commencer à le sucer. Elle léchait, lui massait les couilles pour le faire durcir et enfin le prit en entier dans sa bouche en bavant abondamment. Quand Jacques estima qu'elle l'avait suffisamment préparé, il lui demanda de s'appuyer contre la table et il lui releva sa jupe sur les reins avant de la prendre avec vigueur. Charline sentit le sexe de l'homme entrer en elle. Elle gémissait en lui disant qu'elle était une pute, une salope, une chiennasse juste bonne à être baisée.

- Je suis un garage à bites, un vide couille, un aspirateur à sperme...

Elle débitait toutes les insultes qu'elle pouvait imaginer. Elle sentait que cela excitait Jacques qui tout en la pilonnant la fessait sèchement. Ses fesses la brûlaient. Puis, il lui attrapa les hanches et se vida dans son vagin en grognant.

- Viens nettoyer! Montre que tu aimes ça.

Aussitôt Charline se mit à lécher ce sexe qui venait de sortir de sa chatte. Elle le nettoyait des sécrétions et du sperme qui le recouvrait. Elle le faisait en souriant, avec plaisir.

Quand il fut propre, elle remit le sexe de Monsieur Jacques en place dans le bermuda et Madame Marie s'adressa à Julien.

- C'est à toi, maintenant. Lèche ta pute de femme! Elle ne va pas manger souillée.

- Oui Madame Marie, dit-il en venant se mettre entre les cuisses de Charline.

- Charline sentait la langue de Julien s'activer, rentrer dans sa fente pour bien nettoyer toutes les traces de semence.

Quand il eut fini, Jacques annonça que la viande était prête et qu'ils pouvaient passer à table.

Comme pour l'apéritif, Julien fit le service. Le couple de retraités complimentait Charline pour sa magnifique poitrine que sa grossesse avait embellie. Comment pouvaient-ils savoir qu'elle avait pris deux tailles de bonnets?

Au dessert, Madame Marie regarda Charline.

- A l'apéritif, tu as donné du plaisir à Monsieur Jacques, voyons si tu sais en donner à ta maîtresse?

Madame Marie releva sa robe et écarta ses cuisses. Charline s'agenouilla devant sa maîtresse. Elle était contente de pouvoir lécher une chatte. Elle plongea son visage et fouilla avec ardeur les replis de la vieille femme. Elle entendait les gémissements de Marie ce qui la motivait encore plus. Elle eut un sentiment de triomphe quand Madame Marie jouit sur son visage. Du coin de l'œil, elle pouvait voir son mari à genoux devant Monsieur Jacques en train de le sucer.

***

Dans la semaine, Charline Segfredo rentrait chez elle sans Marko. Elle avait fermé sa boutique quelques heures pour profiter de l'accalmie du milieu d'après-midi. Elle pourrait faire un peu de ménage, de repassage sans mari ni enfant.

En passant devant la conciergerie, elle aperçut Ibrahim le gardien. Sans comprendre ce que son corps faisait, elle entra dans la loge et se planta devant l'arabe qui regardait une série sur son smartphone. La rousse avait envie de se taper un arabe.

Jamais aucun propriétaire de la résidence pénétrait dans sa loge. Toujours serviable, à la limite obséquieux, le gardien entretenait des relations respectueuses avec ses employeurs. Néanmoins, là, devant cette jeune rousse, habillée très légèrement, Ibrahim ne put s'empêcher de la dévisager. On voyait les tétons ressortir du chemisier blanc ouvert juste au niveau des seins et noué en bas. La jupe volante à moitié transparente était vraiment courte et les talons haut galbaient les mollets et les cuisses. Le sang du gardien ne fit qu'un tour.

- Venez, dit-il en l'amenant dans le local poubelle, seul lieu discret de la résidence.

- Ibrahim, traite moi de salope. Je suis une garce qui aime se faire troncher par des arabes. Fais ce que tu veux de ma chatte et de mon cul, dit-elle sans vraiment comprendre pourquoi elle disait cela.

Elle avait trompé son mari qui la délaisser mais avec une femme et une femme de classe. Là, un arabe! Dans un local poubelle! Et pourtant, tout son corps le réclamait. La jeune femme de 25 ans se déshabilla devant les yeux ébahis de l'homme qui débouclait sa ceinture.

- Je peux, demanda-t-il poliment en touchant la peau aux tâches de rousseur.

- Traite moi comme une esclave, une sale chienne, une garce libidineuse, une morue qui aime se faire défoncer par tous les trous.

Les larmes s'accumulaient dans les yeux de Charline Segfredo. L'écart entre ce qu'elle ressentait profondément et ses actes l'interrogeait. Elle avait à la fois envie d'être une esclave et à la fois se refusait à être traitée ainsi.

Ibrahim n'en revenait pas. Une si belle femme, une bourgeoise inacceccible se donnait entièrement à lui.

- Suce-moi sa... sale chienne de garce, eahirat qadhira, osa-t-il finalement.

Nue, à genoux sur le sol en béton du local à poubelle, dans les odeurs fortes des détritus ménager, la jeune rousse avala le sexe odorant du concierge. L'écoeurement de la situation décupla étonnamment son désir de s'avilir. Elle pensait à sa douce relation avec l'avocate. Elle souhaitait retrouver son mari et son fils. Mais son corps et une partie de son cerveau l'enfonçait dans la fange d'une servitude ignoble et dégradante.

Ibrahim la mit debout et l'embrassa de force en pelotant le corps nue à la peau blanche. Il enfonça sans douceur ses doigts dans le vagin sec. La bouche de l'arabe disait des mots incompréhensibles à Charline mais elle devinait qu'il l'insultait.

Elle se retrouva contre le couvercle d'une poubelle jaune, le cul en arrière. Transpercée d'un coup, brutalement, l'anus saigna un peu. La jeune femme hurla si fort que l'arabe dût la bailloner avec sa main. Il la perfora encore et encore jusqu'à jouir au fond du ventre.

Charline pleurait de douleur mais également d'humiliation. Quand elle monta dans l'ascenseur, outre son cul qui avait mal, son cœur saignait.

Cette escapade loin de la boutique qu'elle se permettait régulièrement avait été une chute dans un nouvel enfer de honte, de douleur et d'incompréhension. C'était l'heure aussi où sa voisine, Lucie Tudorza, l'avocate venait la voir pour batifoler ensemble. Quelques minutes après avoir fermé sa porte, Charline entendit la sonnette.

- Bonjour, ma belle, murmura Lucie au seuil de la porte.

Le visage familier et si jolie de son amante rasséréna la rousse qui avait envie de tendresse et de s'abandonner dans les bras doux d'une femme.

- Lucie, on ne peut plus se voir, dit-elle sans comprendre pourquoi elle le disait.

- Mais... mais Charline... qu'est-ce qu'il y a?

- Rien. C'est fini entre nous.

La rousse ferma la porte et fondit en larme d'avoir rejeté la seule personne dont elle avait réellement envie.

***

Le plaisir est le miel qui adoucit la vie, mais l'enfer est le feu qui la consume. Charline devenait folle. Ses comportements n'avaient pas de sens et pourtant elle en retirait du plaisir, un plaisir coupable et immoral mais un plaisir qui adoucissait l'enfer dans lequel chaque jour elle s'enfonçait.

A chaque fois qu'elle sortait de la résidence ou qu'elle y revenait, une force démoniaque la forçait à voir Ibrahim. Selon le temps qu'il lui accordait, elle le suçait rapidement ou alors elle se faisait baiser. Ses tenues vestimentaires devenaient de plus en plus aguichantes. Julien, son époux, la léchait dès qu'il revenait d'une journée harassante. Souvent, il avalait le sperme du gardien encore dans sa chatte. Les occasions de rencontre se multipliaient dans sa boutique. De plus en plus d'hommes venaient pour voir la vendeuse aguicheuse. Plusieurs fois, elle se laissa prendre, malgré elle, dans une de ses cabines d'essayage.

Ainsi sa vie était un paradoxe : son plaisir était un jardin où son existence s'épanouissait, mais l'enfer était une terre stérile où son humiliation poussait. Marie Mousatir lui envoya un jour un message, lui commandant de recevoir un homme dans sa boutique.

- Bonjour madame, lança joyeusement l'homme en entrant dans le magasin. Je m'appelle Dom Pietro et c'est Madame Mousatir qui m'envoie.

- Oui Monsieur. Je vous attendais.

Après quelques présentations, Dom Pietro donna la drogue d'Isabelle Labrosse à la jeune rousse dont les charmes ne laissait pas indifférent le parrain de la pègre locale.

- Maintenant, dès que tu recevras un SMS avec la mention : "Code Promotionnel ROUGE" et qu'une personne arrive plus tard et te présente son smartphone avec un jeton rouge, tu devras fermer ta boutique et le ou la baiser comme une folle pendant une heure. Il ou elle pourra tout te faire. Par contre, au bout d'une heure précise, il ou elle sortira de la boutique et tu reprendras ton activité.

Un lourd silence s'abattit dans le magasin de vêtement.

- Tu as compris?

- Oui Maître, scanda Charline les yeux fixes et sans vie.

L'homme parut satisfait et malaxa les fesses fermes de la jeune rousse.