Emprise sur la Ville - Acte 05

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

***

Une fébrilité mêlée de honte et d'excitation saisit la professeure de philosophie quand elle commença à draguer son élève. Il ne fallut pas beaucoup d'efforts pour attirer Fodé dont la réputation de tombeur s'ébruitait dans tout le lycée. Le mercredi de son sacrifice arriva. Le matin même, Marie avait chauffé Camille avec l'œuf, l'amenant toujours juste au bord de l'orgasme sans jamais lui accorder la délivrance. Comme dans un brouillard, elle suivait un chemin qu'elle ne distinguait pas.

Face à Fodé dans le chœur, sa respiration haleta. Allait-elle vraiment se donner à son élève? Il n'était pas repoussant mais ce garçon de 19 ans représentait le tabou absolu de tout prof de lycée. Puis les ordres tombèrent :

- Assieds-toi sur l'autel et écarte, dit le garçon autoritaire.

Camille De Charette obéit, excitée par l'assurance de Fodé qui la pénétra sans tergiversation.

- Prends ça salope. Tu t'habilles comme une pute depuis des mois à nous exciter. Maintenant tu vas payer.

Quelle humiliation. C'est vrai que l'obligation de porter les tenues exigées par Maîtresse Marie devait exciter plus d'un élève. Camille perdit l'équilibre. Elle se retrouva allongée sur l'autel s'abandonnant totalement. La tige dure la perforait et la professeure eut un orgasme qu'elle cria dans le silence de l'édifice religieux.

- Tourne-toi sale pute.

Camille De Charette sentit son élève la sodomiser avec fureur. Elle devina une vengeance assouvie, un besoin de l'humilier par le cul.

- Prends-ça! cria-t-il en éjaculant finalement au fond du ventre.

Des applaudissements résonnèrent dans l'église.

- Bravo mon petit, lança une voix féminine. Tu as su rapidement la dominer.

- Joli spectacle, ajouta Moussa.

Tandis que Camille se rhabillait, elle entendit la conversation sur une entrée souhaitée dans une confrérie, de recrutement au sein des étudiantes dans le lycée... Mais la pauvre blonde était encore sonnée par l'idée qu'un élève l'avait baisée.

*** Jean Charles De Charette ***

Camille et Jean-Charles De Charette ne dormaient plus ensemble depuis plusieurs jours. Comme lui avait commandé son Maître, le maire dormait dans la chambre d'ami. Seul dans son lit, il ne jouissait plus de la chaleur du corps de sa femme.

Jean-Charles ne prenait plus sa douche avec son épouse. Il ne pouvait pas se montrer avec sa cage de chasteté. Plus de masturbation non plus! En permanence excité, il souffrait d'être entourée de femme à la Mairie. Pas une secrétaire, pas une adjointe, pas une employée ne passait sous son œil lubrique.

- Oui! répondit-il au téléphone.

- Bonjour, petite lopette, lança Jacques.

- Bonjour Maître, murmura le maire assis dans son bureau.

- Tu vas vendre le lot : 000 - DP - 150 à l'entreprise Jawaz construction.

- Euh...

- Tu hésites? Tu veux que je diffuse les photos? Tu veux que je vienne personnellement te punir?

- Non Maître... Je vais signer l'acte de vente. Mais c'est pourquoi?

- L'entreprise va construire un immeuble de 4 ou 5 étages. Une sorte de cité universitaire. Des logements petits... Mais comme tu n'avais pas à me le demander, tu viendras chez moi à 18h.

***

Le maire se présenta chez son Maître à l'heure ordonnée. C'est Maîtresse Marie qui lui ouvrit. Elle arborait une longue robe souple fichée d'un bijou en or et en argent, deux anneaux entrelacés. A cause de son état d'excitation, Jean-Charles avait failli sauter sur toutes les secrétaires de mairie. Depuis tant de jours, prisonnier dans sa cage de chasteté, sa bite ne pouvait pas bander. Quand il vit Marie, un sentiment de joie et de désir lui serra le cœur, et la queue. Allait-elle le sucer ou même juste lui toucher le sexe?

- Non, elle le traîna dans le donjon au sous-sol où il découvrit une autre soumise. Une maghrébine qui ne garda pas longtemps son voile. Il se déshabilla. Maitre Jacques délivra son sexe de la cage et une puissante érection lui fit mal.

- Tu as joui, petite lopette?

- Non Maître Jacques.

La belle soumise à la peau caramel prit sa queue. Il faillit éjaculer au simple contact mais son Maître lui torturait les tétons pour l'empêcher de jouir. Même quand la bouche de la petite arabe l'avala, la douleur était trop forte pour se laisser aller.

Après, à quatre pattes sur le sol en ciment du donjon, les testicules enlacées par une cordelette reliée à la soumise le torturaient. Il avait envie de jouir comme jamais dans sa vie mais tout l'excitait mais tout le frustrait. La torture ultime pour cet homme. Quand la petite arabe s'empala sur sa turgescence, Maître Jacques avait tellement serré la base de sa bourse et la base de sa queue, qu'il était empêché physiologiquement de jouir.

Pourtant le vagin de la jeune fille très étroit pressait sa queue. Quand Jean-Charles sentit son Maître sodomiser la soumise, le frottement des deux queues faillit le submerger. Mais impossible. Bloquer. Interdit.

- Tu es bien une pute. Tu vas jouir ma petite. Je sais que ta petite secrétaire d'amante ne te fait plus d'effet. Tu veux du violent, du hard, de la douleur. Tu es à moi salope!

Jean Charles hurlait intérieurement car lui voulait jouir.

- Ouiiiiiiii Maître, jouit la fille en prononçant quelques mots en arabe.

Juste après, Maître Jacques tendit sa queue devant les visages des deux soumis.

- Prenez ça, salopes et n'en perdez pas une goutte!

La maghrébine et le maire se léchèrent pour avaler le jus du Maître. Il en profita pour embrasser la bouche pulpeuse de la jeune femme et jouer avec sa langue. Complètement défaite, le cul défoncé, la soumise fut enchaînée à un poteau.

Maître Jacques enleva la première cordelette qui serra la base du pénis et mit Jean-Charles à quatre pattes sur un plateau en bois. Des anneaux aux quatre coins de la planche permirent de l'attacher. Quand le maire comprit qu'il allait se faire enculer, une peur incommensurable vrilla tout son corps et son cerveau. Sa première sodomie, c'était une femme. Aiké l'avait enculé avec le gode. Là, il allait se faire enculer par un homme. Il eut l'impression de perdre sa virilité. Il gueula comme une bête aux abois. Mais il ne pouvait plus bouger. Impossible de se sauver. Son humiliation était inéluctable. Le gland de Maître Jacques perça son orifice et la tige s'enfonça doucement.

- Alors lopette. Tu vas jouir maintenant que je te l'ordonne. D'ailleurs, tu ne jouiras plus que comme ça maintenant.

Le vieil homme desserra la seconde cordelette qui pressait la base des testicules et comme une vague honteuse et tant attendue, Jean-Charles fut submergé par un orgasme puissant. Son foutre copieux et épais éclaboussa la planche tandis que son Maître l'enculait avec joie.

*** Laura Mucadam ***

L'après-midi ensoleillée devait être agréable. Néanmoins, Laura avait mal vécu la rencontre entre sa mère et Marie. Comme le lui avait ordonné sa Maîtresse, la jeune métisse s'était changée pour troquer son tailleur pour un bikini étroit. Pas de soutien gorge. Elle ressentait une forme de fierté d'avoir déjà bien maigri et de le montrer à sa mère et à sa Maîtresse mais s'exposer seins nus devant sa maman fit monter de l'angoisse dans son ventre.

Elle servit des cocktails faisant gonfler ses seins dès qu'elle se penchait pour déposer les verres sur la petite table basse de la terrasse. Linh, sa mère était avec son monokini de piscine tandis que Madame Marie portait un très joli maillot de bain échancré.

Laura observa les deux femmes se parler. Marie semblait charmée par Linh. Elles se touchaient régulièrement et riaient de bon cœur. La jeune métisse se rembrunit assaillie de jalousie. Elle qui faisait tellement d'effort pour plaire à sa Maîtresse.

En fin de journée, lorsque Linh partit et Laura reprit son rôle en s'agenouillant devant Madame Marie au bord de la piscine

- Ta mère est délicieuse.

Le coeur de Laura s'assombrit

- Je crois que j'aimerais bien la revoir. Tu aimerais toi?

- ... euh... tout ce que vous voulez Maîtresse!, murmura la métisse.

- Bien. Tu avais l'air chagrinée de ma bonne entente avec ta maman?

Laura baissa la tête.

- Tu es jalouse?

- Oui, un peu Maitresse, dit Laura en gémissant tandis que sa Maîtresse caressait son sein.

- Tu sais ma puce, je suis libre de côtoyer qui je veux, d'embrasser qui je veux, de baiser qui je veux, de dominer qui je veux.

Laura baissa la tête, toujours à genoux devant Marie.

- Pas toi, ajouta la blonde en pinçant très fort le téton.

Laura hurla et bondit d'un coup évitant de justesse de tomber dans le bassin.

- J'avais prévu de te faire jouir pour te remercier d'avoir organisé cette charmante rencontre. Tu veux jouir?

- Oh oui, supplia Laura encore à genoux sentant son sexe fondre.

- Déshabille-toi ma puce. Maman va te faire jouir.

Un couteau transperça le cœur de Laura. Utiliser sa mère dans ce jeu n'était pas entendable pour elle. C'était sa maman! Oui, elle la trouvait jolie, elle qui fut toujours mince. Mais le paramètre incestueux la gênait.

- Déshabille-toi, ma puce.

La soumise finit par délasser les cordons qui attachaient sa culotte de bain. Marie la fit mettre debout devant pour lui caresser le sexe. Son abstinence décupla le plaisir et l'humidité coulait. Elle gémit très rapidement quand le pouce de la vieille femme roula sur son clitoris.

- C'est bien ma puce. Maman va te faire jouir, entendit Laura alors que deux doigts la pénétraient enfin créant une onde de plaisir qui irradia dans tout son ventre.

Mais c'était ignoble d'entendre ça. Son désir à ce moment-là était tellement fort qu'elle laissa tomber.

- Mais tu coules de désir. Tu veux que maman te fasse jouir vite ma puce?

- Mmmmhhhh.

- Dis à maman

- Oui Maîtresse, je veux jouir s'il-vous plait, implorait Laura au bord de l'orgasme.

- Dis maman... insistait Marie.

Les jambes de Laura tremblaient, sa chatte ruisselait et ses tétons durcissaient. Elle ne voulait pas entrer dans ce jeu mais il fallait qu'elle jouisse.

- Maman,.... fais-moi jouir s'il te plait.

Les doigts dans la chatte se dégagèrent.

- Non! Pas aujourd'hui. Maman te fera jouir une autre fois, gronda Marie en replaçant la ceinture de chasteté. Tu as été vilaine.

Les larmes montaient et Laura tremblait. Humiliée, vibrante de désirs inassouvis, elle demeurant immobile.

- J'ai vu ta jalousie tout à l'heure quand je parlais avec Linh. Je suis ta Maîtresse. Je caresse qui je veux, je baise qui je veux et tu n'as rien à dire. Tu m'obéis. C'est tout!

- Oui, maîtresse, soupira finalement Laura.

***

La jeune entrepreneuse rentra chez elle. Toute la soirée, un besoin de jouir corroda son corps et son cerveau. Elle ressassait les images de ses premières séances avec Maîtresse Marie. Elle se souvenait du plaisir de s'abandonner, d'être le centre d'intérêt de Jacques et sa femme. Les heures interminables d'orgasmes lui manquaient.

Devant sa télévision, elle pensa à la journée. Elle revoyait sa mère et Marie sur le bord de la piscine. Des bouffées de désir montaient encore. Son cerveau se brouillait. Linh nue enlaçait Marie. La langue de sa Maîtresse lapait la vulve de sa mère. Mais Laura se reprenait et se concentrait sur le stupide programme de télévision. Irrémédiablement, son corps réclamait sa dose de plaisir. La métisse se caressa les seins et les seins effleurés de sa maman émergeait dans le brouillard de son esprit. Les tétons de Linh durcissaient sous la langue de Marie qui fixait sa soumise tandis qu'elle donnait du plaisir à la mère. La petite poitrine de sa maman sous les tendres assauts de sa Maîtresse se confondait avec celle que Laura caressait dans son canapé. Tout se brouillait.

Elle prit deux somnifères pour échapper au cauchemar de désir.

***

Depuis plusieurs semaines, elle rencontrait quotidiennement son équipe de collaborateurs au sujet d'un choix important. Pour favoriser un éventuel développement à l'international, des décisions stratégiques étaient nécessaires mais l'aide des collectivités locales lui seraient utiles voire indispensables. Ce jour-là, comme Jacques passait pour rejoindre le laboratoire, elle l'interpella et le fit entrer dans son bureau.

- Bonjour Jacques.

- Bonjour ma puce, dit le vieil homme en fermant la porte.

Laura se sentait toujours excitée en sa présence alors qu'elle n'avait aucune attirance pour cet homme aux cheveux blancs. La cheffe d'entreprise lui expliqua ses questionnements quant aux décisions stratégiques à prendre. Au fur et à mesure, Jacques approchait d'elle et caressait ses cheveux bruns.

- Je vais t'aider ma puce. J'ai des relations au niveau du département et de la région. Je te garantis un soutien de ces deux institutions. Quant à la mairie, Jean-Charles De Charette m'est obligé.

- Merci Jacques, merci.

- Ma puce, c'est normal de s'aider en famille.

Laura leva des yeux pleins de remerciement vers le vieil homme.

- Tu sais ma puce, je te considère comme ma fille, dit-il en caressant toujours les cheveux lisses de Laura.

On entendit les talons de Maëva dans le couloir qui passèrent. Laura était très proche de l'homme. Doucement, dans son esprit, la dernière phrase fit sens.

- Mets-toi à genoux!

Elle déglutit et obéit à l'ordre. Sa jupe très courte remonta jusqu'au bord de son sexe et sa ceinture de chasteté dépassa.

- Prends la queue de ton papa, sourit Jacques en fixant sa soumise droit dans les yeux.

- Je n'aim.... , tenta Laura mais la gifle la coupa.

- Sa joue brûlait.

- Obéit à ton papa et prends-lui le sexe.

La jeune femme dégrafa la braguette et saisit le membre à peine en érection. Le branlant un peu pour le faire grossir, elle le mit dans sa bouche et commença une savante fellation en écoutant les monstruosités que l'homme lui assénait.

- Papa aime bien quand sa puce s'occupe de sa bite. La gentille fifille va tout boire et dire merci à papa.

La métisse accéléra son mouvement de tête en serrant la tige dans sa main. Elle sentit le vieil homme s'arquer et se vider dans sa bouche.

- Dis-le!

- Merci papa, déglutit Laura un filet de sperme coulant sur sa lèvre.

- Comme tu as été gentille, ce soir nous te baiserons avec Madame Marie. Tu pourras jouir.

Les yeux de Laura s'allumèrent malgré l'humiliation subie.

- Tu es contente? demanda Jacques en fermant son pantalon.

- Oui Monsieur Jacques.

- ttttt, non plus comme ça, gronda l'homme

- euh... Oui....papa, souffla Laura humiliée.

*** Bernard de Francouleur ***

Bernard de Francouleur fixait sans un mot, Mélanie Villard. Il attendait qu'elle cède. Elle venait de lui déposer une nouvelle demande pour un projet immobilier dans les quartiers ouest de la ville. Elle l'irritait cette pimbêche avec ses idéaux, socialiste voire même communiste, à vouloir qu'ils investissent dans ce projet de logement social.

- Non, non et non! Je ne mettrais pas un centime de plus dans ce projet! Nous sommes déjà partenaires à près de trente pour cent, on ne va pas augmenter notre participation.

- Mais...

- Il n'y a pas de mais, c'est comme ça!

- Bien, monsieur de Francouleur...

- Très bien, donc vous répondez au maire que nous avions déjà assez investi, à lui de faire le reste.

- Oui Monsieur De Francouleur.

Il aimait quand ses collaboratrices lui parlait comme cela. Il la regarda un peu plus en détail. Son chignon et ses lunettes lui donnaient un air de première de la classe, il souvenait ne l'avoir vu qu'une fois avec ses cheveux châtains clairs détachés. Lors d'un séminaire dans un relais château où il avait invité les cadres de l'entreprise et leur conjoint pour un week-end de cohésion. Un week-end pendant lequel, il avait baisé la femme de son directeur financier. Les cris de la petite blonde quand il l'avait enculée l'avaient fait bander comme rarement. Ces pensées firent durcir son membre, alors qu'il admirait le cul de Mélanie dans sa jupe de tailleur, qui quittait son bureau.

Il regarda alors l'enveloppe que sa secrétaire lui avait déposée en introduisant Mélanie dans son bureau, une enveloppe en provenance du tribunal.

Le lendemain, Bernard patientait dans la salle des pas perdus du tribunal. Il était arrivé un peu en avance même s'il savait que les juges étaient souvent en retard, il savait aussi que la Justice pouvait être agacée de les faire attendre. Il se demandait la raison de cette convocation. Pourquoi le juge Bremont requérait-il sa présence? Serait-ce ce contrat pour le futur gymnase? Il est vrai qu'il avait peu aider l'adjoint à l'urbanisme à prendre sa décision en échange d'une piscine à son domicile. Un contrat valait bien une piscine, et la surveillance des travaux lui avait demandé de passer souvent à la villa de cet adjoint pour discuter en tête à tête avec son épouse à la bouche si accueillante. Il marchait de long en large quand une femme brune un peu replète s'approcha de lui.

- Monsieur de Francouleur?

- Oui! C'est moi.

- Le juge Bremont vous attend, vous voulez bien me suivre.

A l'attitude respectueuse de la petite brune au nez en trompette, il se dit que la raison ne devait pas être si grave que cela. Les précédentes fois où il avait été mis en cause, avant d'être blanchi, il avait été accueilli avec moins de déférence.

Il fut surpris par le juge Bremont. Le promoteur immobilier s'attendait à un homme plutôt âgé aux cheveux grisonnants alors que l'homme qui était en face de lui avait le physique de ces surfeurs qui paradent sur la plage. Brun, le teint halé, une musculature proportionnée, il avait en plus un incontestable charme latin. Assise derrière le bureau du juge, il y avait une brune assez mince dont le visage lui rappelait quelqu'un mais dont il était incapable de se souvenir où il avait pu la rencontrer.

- Monsieur de Francouleur, installez-vous! Désirez-vous un café?

- Non merci, monsieur le juge.

- Bien! Alors je vais aller droit au but.

Bernard de Francouleur était un peu surpris du comportement du juge qui ne correspondait pas à ce qu'il avait l'habitude de connaître en présence des juges.

- Maître Bascoul que vous connaissez bien, je crois...

- Le notaire. Oui très bien, nous jouons souvent au golf ensemble.

- Bien, donc Maître Bascoul nous a dit énormément de bien, sur vous, à mademoiselle Cherline et moi même...

- Cherline, l'officier de police? s'exclama le promoteur.

- Oui exactement, dit la jeune femme en perfecto en lui souriant.

- Et que vous a raconté Maître Bascoul?

- Je le cite, dit le juge Bremont. "En tant que notaire, je peux vous dire qu'il sait contourner les lois quand ça le chante. C'est un libertin dans l'âme et il ne cache pas son plaisir de fouetter quelques femmes de temps en temps."

Le promoteur se raidit sur sa chaise. C'était donc cela. La chasse à la corruption est passée de mode. Aujourd'hui, il est de bon ton de persécuter les hommes qui prennent leur plaisir en jouant avec les femmes. Il se reprit rapidement.

- C'est là, l'objet de votre convocation, et la présence Madame Cherline suggère-t-il qu'une de ces coincées du cul aurait déposé plainte contre moi. Dois-je appeler Maître Latouf, mon avocate.

- Derrière son bureau, la petite greffière eut du mal à retenir un petit rire en entendant le nom de l'avocate ce qui lui valut un regard noir du juge.

- Oui, mais non! Vous n'avez pas besoin de l'appeler...

- Ces agissements nous ont intrigués, ajouta la policière. J'ai même mené une enquête discrète...

En disant cela, elle lui montre des photos où il apparaît en présence des différentes femmes dont certaines ont le dos et les fesses zèbres de marques sans équivoque. A la vue de ces clichés, Bernard de Francouleur retrouva de sa superbe et toisa l'inspectrice.

- Ces actes n'ont rien de répréhensibles, surtout lorsque tout le monde est consentant!

- Tout à fait, dit le juge, souriant, conservant un calme olympien. Vos actes ne sont pas condamnables...