Emprise - Histoire de Leila Ch. 01

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- Retire ton soutien-gorge, sale gouine!

Heurtée, Leila obéit et présenta une belle poitrine ronde pas trop grosse qu'elle masqua avec ses mains.

- Non, petite salope. Tu retires tes mains tout de suite. Pourquoi es-tu là?

- Je suis là parce que vous me faites chanter, Monsieur.

- Monsieur Jacques, insista-t-il.

- Monsieur Jacques.

- Pourquoi es-tu là?

- ... parce ce que je..., bégayait la jeune fille dont les deux jolis seins pointaient malgré elle.

Tel un serpent insidieux, Jacques persista avec une perversité vorace, dévorant l'innocence de sa victime avec un plaisir dérangeant.

- Pourquoi es-tu là?

- Pour vous obéir Monsieur Jacques, avoua la beurette.

Le vieil homme aux cheveux blancs réclama la culotte. Leila et Eve ne furent pas plus différentes.

- Je retire mon foulard, Monsieur Jacques?

- Non. ça m'excite que tu le gardes.

Le prédateur avança et saisit un des seins ronds et lourds. Leila en frissonna. La sensation de la main rugueuse de cet homme, bien plus âgé que son propre père, lui inspirait un profond dégoût. Mais ce qui la remplissait d'horreur, c'était de constater que son sexe se mouillait, rappelant les précieux moments passés avec Maëva. Comment pouvait-il en être ainsi, que la douceur envoûtante du plaisir sexuel puisse se nourrir à la fois de l'amour le plus pur et de la domination la plus abjecte?

- Tes poils de chienne sur ton sexe et sous tes bras, il faudra les raser. C'est immonde! La prochaine fois, je ne veux pas voir ça.

Le cœur de Leila pleura. Les mains de l'homme voyageaient sur son corps, mais son cœur se fermait au fur et à mesure. Une sinistre emprise s'emparait d'elle, faisant taire les tourments qu'elle subissait, plongeant son esprit dans les ténèbres de la soumission. Jacques força la jeune beurette à se mettre genou et dégrafa son pantalon pour présenter sa verge raide. C'était la première fois que Leila posait les yeux sur un sexe masculin, mais aucune réaction ne se manifesta en elle.

- Ouvre la bouche et suce bien. Tu vas apprendre à être une bonne suceuse pour racheter tes fautes.

La tige s'enfonça dans la bouche et, timidement, Leila débuta une fellation des plus maladroite.

- Lèche d'abord, salope. Tu es une vraie gourde!

L'humiliation de ce viol corrodait les entrailles et ses seins durs et son sexe humide la dégoutait.

- Suce le bout comme tu suces une glace.

Elle suça la verge dure un moment. Alors qu'elle fut mise à quatre pattes, Leila s'alerta :

- Monsieur... vous aviez dit que vous ne prendriez pas ma virginité.

La gifle sur les fesses bien rondes fit taire la beurette. Écartant le cul ferme, il cracha sur l'œillet et très rapidement, avant que la gamine ne se cabre, il pénétra violemment l'anus. Leila gueula et ses yeux sortirent de leur orbite tandis que la bite s'engouffrait dans son ventre. Le vieil homme enfonça la culotte blanche qui traînait pour l'enfoncer dans la bouche de la récalcitrante puis il s'agrippa aux hanches de sa proie pour la fourrer à son envie comme le pervers qu'il était.

La douleur est éphémère mais la honte est éternelle, la honte est donc la douleur suprême. Le cul déchiré, Leila savait intimement que plus rien ne serait pareil, qu'un volet de sa vie se refermait, qu'un autre volet s'ouvrait sur un horizon de souffrances et de douleurs. Mais le pire c'était que son sexe coulait comme quand Maëva la léchait et que de petits orgasmes se multipliaient pendant que Monsieur Jacques la sodomisait comme une chienne.

- A genoux devant moi salope!

Le violeur retira la culotte de la bouche et se vida.

- Garde mon jus dans ta gueule. Ne crache pas, ne bois pas.

Toute perdue, Leila obtempéra écœurée du goût âcre du sperme. Jacques lui demanda d'ouvrir la bouche pour lui montrer le liquide.

- Maintenant, avale!

Leila ferma les yeux et repensa à la douceur des mains de Maëva sur son corps, aux baisers qu'elles avaient échangés. Cette délicatesse quand la secrétaire rousse avait posé ses lèvres sur ses tétons. L'amour et la tendresse en forêt, dans cet hôtel, l'humiliation et la violence. En partant, Jacques lança :

- Tu te rases tous les poils et tu continues à voir la rousse. Tu ne dis rien à personne. Au fait, ton papa est sympa. C'est un drôle ce Mohammed. J'ai discuté avec lui au PMU!

Les jours s'écoulaient, lourds de poids et emplis d'angoisse, pour Leila. Chaque lever de soleil apportait avec lui une nouvelle dose de chantage et de soumission imposés par Jacques. Elle fut tatouée et affublée d'un numéro qui devait correspondre au nombre de soumise que Jacques contrôlait. Telle une marionnette, elle était contrainte d'obéir à ses exigences les plus viles. Son pucelage se déchira sous les coups de la bite d'un immense black à la queue monstrueuse.

La volonté de Leila était écrasée sous le poids de la peur et de l'humiliation, comme un oiseau aux ailes brisées incapable de s'envoler vers la liberté. Mais la jeune beurette découvrait dans le même temps un funeste plaisir. Ses orgasmes explosaient plus fort sous la domination que sous les tendres caresses de son amante rousse. Chaque geste, chaque parole étaient dictés par la terreur qui l'enserrait, transformant sa vie en un sombre cauchemar dont elle ne pouvait s'échapper. Et en même temps, la perversion qui se tapit en chaque être se développait dans le corps et l'esprit de la candide. L'enfer n'est pas plus douloureux que le fond de son âme.

***

Un amour rend légères toutes les vicissitudes de l'existence qui semblent trop lourdes à porter seule. Quelques mois plus tard, dans la salle de stockage des produits d'entretien à Health Dynamic, Leila enlaçait Maëva. La secrétaire embrassait son amante avec la tendresse d'une idylle récente sans se douter de l'enfer dans lequel elle sombrait. La maghrébine ôta son hijab. Marque de son attachement à la rousse, la beurette retira son chandail et son soutien-gorge pour offrir sa poitrine. Elle fut léché et sucé. Les deux lesbiennes firent doucement l'amour dans le petit local. Leila jouit un peu. Ayant le désir pour la femme et du vieil homme le plaisir, Leila comprit que plus aucun orgasme n'aurait la puissance de ceux imposés par son Maitre.

Jacques avait serré son emprise sur Leila depuis des mois, et les jours s'écoulaient dans un sinistre ballet de manipulation et de soumission. La semaine suivante, alors que Leila se présentait à son Maitre dans son habit d'Eve, Jacques la fixa d'un regard froid et menaçant.

- Leila, écoute-moi attentivement, murmura-t-il d'une voix chargée de perfidie. Maëva ne doit plus faire partie de ta vie. Je ne tolérerai plus cette relation. Si tu tiens à ta sécurité et à celle de ta famille, tu devras la quitter.

Leila sentit son cœur se serrer et ses yeux s'emplir de larmes. Elle savait que résister serait inutile, mais l'idée de se séparer de Maëva était encore une torture insoutenable.

- Mais Maitre Jacques, je l'aime, murmura-t-elle d'une voix tremblante.

Un rictus mauvais déforma les lèvres de Jacques. La soumise baissa la tête, dévorée par le désespoir. Elle était prise au piège, contrainte d'abandonner l'être cher pour sauver sa propre peau. Elle réalisa alors que la route sombre qu'elle empruntait ne laissait aucune place à l'amour véritable, seulement à la soumission et à la désolation. Mais, au plus profond de son corps, elle savait qu'un plaisir malsain en sortirai.

Le lendemain, dans le local de ménage de Health Dynamic :

- Pourquoi tu ne veux plus, lança Maëva surprise.

- Je ne peux plus, répondit Leila. C'est comme ça.

- Tu ne m'aimes plus ma douce gazelle?

- Laisse tomber s'il te plaît.

***

Les mois passèrent de soumission en soumission, d'humiliation en humiliation mais d'orgasmes extraordinaires en extases inimaginables. Se soumettre était son éducation, se donner était son salut à présent.

La vérité apparut à Leila comme un coup de massue. Elle était prisonnière d'une toile complexe tissée par une organisation redoutable : La Confrérie. Une confrérie qui usait du chantage pour maintenir sa mainmise sur la ville, influençant les décisions politiques et économiques à sa guise. Les liens entre La Confrérie et la pègre étaient étroits, dirigés d'une main de fer par le redoutable Dom Pietro.

Alors que les pièces du puzzle s'assemblaient dans l'esprit de Leila, elle réalisa qu'elle n'était qu'un pion dans ce jeu pervers et implacable, une sorte de jouet sexuel pour les perversions toujours plus démentes des hommes et des femmes qu'elle croisait. Sa relation avec Jacques n'était qu'un moyen de la contrôler, de l'utiliser comme un instrument au service de La Confrérie. Un frisson d'effroi parcourut son corps lorsqu'elle comprit l'étendue des ramifications de cette organisation secrète. Dans l'ombre, les membres de La Confrérie manœuvraient, manipulaient et semaient la terreur pour servir leurs propres intérêts. Le pouvoir et l'argent étaient leurs motivations ultimes, et ils étaient prêts à tout pour les obtenir.

Elle fit partie, comme toutes les soumises de la Confrérie, des putes qui officièrent dans le grand bâtiment construit depuis peu au sein de la ville. Dans les sombres méandres de leur organisation, Dom Pietro et les membres de la Confrérie avaient mis en place un système sophistiqué, digne d'un scénario de film. Tel un étrange détour du destin, Leila se retrouvait embarquée dans cette sinistre machination. Un sinistre Uber Eat version clandestine et surtout sexuelle. Les clients, avides de services particuliers, passaient commande via une mystérieuse application. Tel un signal venu d'ailleurs, un numéro s'affichait sur l'écran de Leila, la catapultant vers l'inconnu. Telle une ombre furtive, elle se rendait promptement à l'immeuble désigné, grimpant les étages avec une fébrilité masquée.

Au troisième étage, elle accueillait les clients, toujours inquiète de ce qui l'attendait mais également impatiente car le désir d'être soumise s'amplifiait en elle. Le dressage de Jacques était efficace. Les regards se croisaient, porteurs de secrets inavouables. La tension flottait dans l'air, amplifiée par une atmosphère chargée de mystère. Les échanges se faisaient dans le silence, les mots murmurés à voix basse, comme pour éviter d'éveiller les soupçons des murs curieux. Le plus souvent, les clients étaient de pauvres mecs en manque de sexe et les passes étaient plutôt classiques.

Leila était coincée dans cette toile complexe orchestrée par Dom Pietro et ses acolytes, se débattant pour trouver une issue, une échappatoire à cette réalité perverse qui menaçait de l'engloutir. On la baisait plusieurs fois par jour et elle rentrait gentiment le soir vêtue de son hijab dans le cocon familial où Mohammed et Nora jouaient leur rôle de parent.

***

On sonna à la porte de la chambre 23. A l'intérieur, Leila pivota le judas et vit le client tendre l'écran de son smartphone où était écrit : 23 en rouge.

- Bonjour monsieur, dit-elle en ouvrant la porte de la chambre.

Ses yeux de gazelle, son sourire aux lèvres ourlées ravissaient toujours les clients. Celui-ci, un homme d'une quarantaine d'année, assez petit mais relativement svelte entra avec assurance.

- Je vous ai commandé pour une heure trente. Vous avez toutes les options. Donc, je peux tout faire. C'est ça?

Leila observait attentivement l'homme, de petite taille et aux cheveux blonds ras, qui se mouvait avec une assurance déconcertante. Chacun de ses gestes et chacune de ses paroles témoignaient d'une confiance en lui inébranlable. Malgré sa stature modeste, il imposait le respect par son charisme et sa détermination.

- Oui c'est ça Monsieur, répondit la beurette qui attendait les demandes de son client avec appréhension.

Une gifle monumentale s'abattit alors sur la joue de la jeune femme qui tomba sur le lit. Les yeux de Leila s'écarquillèrent de surprise en observant l'homme blond debout près du lit qui débouclait sa ceinture. Il serra la boucle dans sa main et, comme un fouet, il abattit le cuir sur les jambes de la pute qui hurla. Dans un pur délire, le blond insistait sur les jambes et les cuisses de la pauvre.

- Tu es à moi et je vais faire de toi ma chose pendant une heure trente.

Les yeux injectés de sang fixaient le corps recroquevillé en travers du lit. Il était déjà arrivé à Leila de subir des traitements difficiles par le passé, mais jamais elle n'avait été confrontée à une telle soudaineté et une telle intensité dans l'application de ces punitions. La cruauté dont elle était victime se révéla sans retenue. Cette brutalité sans égards la plongeait dans un abîme de douleur et d'incompréhension, faisant vaciller ses certitudes et ébranlant sa résistance pourtant déjà bien éprouvée.

L'homme s'arrêta enfin et posa consciencieusement sa ceinture sur la tablette à côté du lit. D'une voix toute douce, avec dans le visage une tendresse soudaine, il demanda :

- Est-ce que tu peux avoir la gentillesse de baisser ton pantalon s'il te plaît?

Les séquelles des coups infligés à Leila laissaient des cicatrices tant physiques que mentales, et son esprit refusait d'obéir immédiatement aux ordres qui lui étaient donnés. Comme un papillon qui se débat pour se libérer de sa chrysalide, elle cherchait en elle la force nécessaire pour reprendre le contrôle de la séance, lentement mais sûrement.

- Euh... oui monsieur, murmura-t-elle les larmes coulant sur ses joues.

Elle se redressa un peu et ôta son pantalon pour brandir ses jambes lacérées de marques rouges, offrant ainsi au client un spectacle saisissant, un témoignage visuel de son combat, de sa détermination à marquer son empreinte sur cette pute.

- Oh... mais tu souffres ma chérie! lança doucement le blond en s'asseyant sur le lit avec un élan de commisération.

Stupéfaite par la réaction paradoxale de l'homme, la beurette tenta de reculer mais les mains attentives et douces saisirent les membres meurtris. Il caressa avec une tendresse étonnante les lacérations pour en atténuer les cuisantes contusions. Leila était stupéfaite devant la métamorphose du comportement du client. Son étonnement était palpable, ses yeux s'écarquillaient tandis qu'elle observait son attitude violente et sauvage se transformer en une posture humble et compatissante. Elle se demandait ce qui avait pu provoquer ce changement si soudain, si radical. C'était comme si un voile avait été levé, révélant une facette insoupçonnée de sa personnalité. Leila se sentait déconcertée et intriguée, cherchant à comprendre les motivations cachées derrière cette nouvelle attitude énigmatique.

- Je vais te soigner ma petite chérie. Tu veux mon amour?

- euh... oui monsieur... répondit prudemment la maghrébine.

- Appelle-moi, tonton Victor, ma douce, insista-t-il en remontant ses mains sur les cuisses.

Assise au milieu du lit, dans cette chambre, Leila observait le visage de l'homme tout attentionné aux blessures qu'il avait lui-même provoquées.

- Tu veux un gant d'eau froide pour te soulager mon cœur?

- Euh, oui Victor.

- Appelle-moi tonton.

Le blond partit dans la salle de bain et revint pour donner un gant humide. Leila l'appliqua avec soulagement sur ses jambes. Elle ne vit pas l'homme reprendre sa ceinture sur la table et, lorsque le premier coup s'abattit sur son dos, elle fut tétanisée. Plongeant en boule sur le lit, comme pour se protéger, elle reçut une salve sur le dos et les fesses. Le cuir claquait sur tout le corps avec cadence. Elle hurlait en serrant le gant humide dans sa main.

- Est-ce que tu veux retirer ton tee-shirt ma puce s'il te plaît?

Complètement folle, Leila demeura un moment prostrée en boule, la respiration courte et le corps tétanisé pour combattre la douleur. Le silence de la chambre la rassura enfin et elle se redressa vers son client qui avait reposé sa ceinture et qui lui souriait gentiment. Peureusement, mue par un conditionnement maintes fois éprouvé par Maître Jacques, elle passa son tee-shirt par-dessus la tête et se retrouva nue, les seins ronds pointés et de larges marques cramoisi sur le dos.

- Tonton Victor voit bien que tu as mal mon amour, dit l'homme en posant doucement ses mains sur les blessures.

La douceur de ses caresses troublaient Leila qui n'était plus que douleur et qu'un corps nu en culotte. Elle se détendait doucement.

- Tu veux que je te soigne, ma puce?

- Oui... tonton, murmura la maghrébine.

Le petit blond guida la jeune femme dans la salle de bain. Pieds nus, Leila entra dans la pièce.

- Tu veux bien retirer ta culotte mon cœur pour que tonton puisse te soigner?

Leila se retrouva nue devant son client dont les yeux fixés sur son sexe glabre suait de perversité et d'envie. L'homme invita la maghrébine à entrer dans la douche dont la parois en verre laissait loisir à admirer le corps lacéré. À l'extérieur de la cabine, le blond activa le robinet et c'est avec un cri que Leila accueillit l'eau glacée sur son corps meurtri.

- Elle est bonne ma puce?

- Elle est froide, grelottait la jeune femme en serrant ses bras contre sa poitrine.

- Appelle moi tonton ma puce.

Il tourna le robinet et l'eau chaude ruissela sur la peau halée. Leila se détendit. Tout allait trop vite depuis le début de la séance et elle subissait sans rien comprendre de la folie de cet homme. L'eau froide ruissela à nouveau. L'homme se réjouit du corps tétanisé. Puis l'eau chaude, à nouveau. L'alternance de température torturait la pauvre Leila qui devenait folle. Elle remarqua la barre droite dans le pantalon de l'homme qui continuait à varier brusquement la température.

- Viens-là sur le lit, proposa-t-il au bout d'un long moment.

Étendue, Leila laissa l'homme écarter ses cuisses. Les lèvres de son sexe s'ouvrirent sous les coups de langue. Elle vit les cheveux blonds entre ses cuisses et sentait la bouche et la langue goûter son sexe.

- Oh c'est bon, gémit-elle en caressant les cheveux.

- Appelle-moi tonton, gronda t il en mordant le clitoris.

Leila sursauta et hurla à nouveau. Mais la langue et la bouche expertes ranimèrent le plaisir de la beurette. L'homme lécha longuement l'intimité qui s'humidifiait de plus en plus comme un torrent de désir qui s'écoule dans une vallée de plaisirs.

- Dis à tonton qu'il te fait du bien, souffla l'homme en relevant la tête.

- Oui, c'est bon ... tonton. Tu me fais du bien.

Et il replongea entre les cuisses largement ouvertes. C'était comme si toutes les douleurs avaient disparu, et elle se laissait emporter par une vague de délices et de liberté, savourant chaque coup de langue sans retenue ni culpabilité. Dans cet abandon total, elle goûtait à la joie pure de se laisser aller et de se perdre dans le tourbillon de l'extase. Mohammed, son père n'existait plus.

Alors qu'elle s'approchait du précipice de son orgasme, l'homme cessa et se leva. Il toisa la beurette dans sa position impudique. Son regard, empreint de dédain et de condescendance, se posa sur Leila, la dominant avec arrogance. Ses yeux bleus perçants semblaient transmettre un mépris silencieux, révélant ainsi sa supériorité et sa certitude d'être au-dessus d'elle. Ce regard hautain était comme un rappel constant de sa position de pouvoir et d'une volonté de domination inébranlable.

- Ne bouge pas! dit-il en saisissant à nouveau sa ceinture.

Une vague de terreur submergea Leila, dont les yeux sombres s'écarquillèrent d'effroi. Son visage d'ivoire, habituellement si serein, se crispa sous l'ombre de l'angoisse. Ses traits délicats trahissaient l'appréhension grandissante qui s'emparait d'elle. Ses cheveux d'ébène semblaient se hérisser, tels des fils électriques chargés d'énergie, tandis que sa peau semblait plus pâle encore sous la pression de l'anxiété. Elle se sentait vulnérable, comme une proie sur le point d'être capturée, et chaque fibre de son être était tendue, prête à réagir face à l'agression imminente.

Par réflexe, elle avait refermé ses cuisses mais l'homme lui intima l'ordre de s'ouvrir. C'est alors, que le cuir de la ceinture claqua sur le sexe offert. Leila referma ses cuisses en hurlant. Puis le coup suivant fouetta les seins nus. Le corps de Leila se recroquevilla sous l'étau de la douleur, comme si chaque fibre de son être était soumise à une intense tension. Les larmes perlèrent sur ses joues, trahissant à la fois la souffrance physique et les émotions tumultueuses qui l'envahissaient. La peur et la frustration se mêlaient en un tourbillon tourmenté au creux de son être. Elle se sentait dévastée, comme si son âme était en proie à une tempête sans fin. Son souffle haletant rythmait ses sanglots étouffés, tandis que ses mains crispées cherchaient instinctivement un soutien, un réconfort qui semblait hors de portée.