Des Cours Très Particuliers, E05

BÊTA PUBLIQUE

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Elle avait découvert que ce lieu avait une particularité parmi tant d'autres. Les seuls téléphones capables de recevoir ou d'émettre étaient ceux de Fernand Dernau. Elle ne connaissait même pas l'existence d'une telle technologie mais ne doutait pas qu'elle était très onéreuse, comme beaucoup des possessions de cet homme qui aimait tant faire étalage de ses richesses.

Cela faisait deux jours qu'elle ne dormait plus en pensant à ce qu'il faisait subir à sa fille. La chose qui la terrorisait le plus était que, peut-être, Mégane était en train de prendre plaisir à ce qu'elle vivait. Ce n'était pas le plaisir qui la dérangeait mais celui qui le procurait.

Mégane était jeune et expérimentée. Elle pouvait se laisser emporter dans ce tourbillon de vice qui était en œuvre dans la vie de cet homme. Elle repensa alors à celle qui lui avait parlé de ce professeur et de ce qu'elle était devenue ensuite.

Elle secoua la tête pour oublier cela. Victoire avait tenté de tricher avec le contrat et la suite des événements en avait été la conséquence. Dernau était un pervers mais qui avait une sorte de sens de l'honneur et il ne se reniait jamais, pas qu'il ne mentait.

Elle était tellement concentrée sur ses sombres pensées qu'elle n'entendit même pas la porte s'ouvrir ni l'homme s'approcher d'elle. Elle ne réalisa sa présence que quand il posa sa main sur sa bouche.

Elle tenta de pousser un cri étouffé alors que l'autre main commençait à descendre vers sa poitrine. Son cœur se mit à battre la chamade alors que la main de cet inconnu cherchait à défaire son chemisier. Comment pouvait-elle se retrouver ainsi dans cette situation?

L'immeuble était sécurisé et elle avait fermé la porte de l'appartement derrière elle. Comment cet homme avait pu rentrer alors? La réponse lui vint comme une évidence.

Ne pleure pas ma petite caille, fit la voix de Dernau à son oreille. On va juste s'amuser un peu! »

Bien entendu qu'il s'agissait de lui. Elle lui avait donné la clé de cet appartement comme de tous les lieux où elle travaillait et elle le savait capable de la géolocaliser en permanence grâce au téléphone qu'il lui avait donné.

Il gardait sa main plaquée sur sa bouche en dépit du fait qu'il savait qu'elle ne crierait pas. Elle se demanda alors s'il ne faisait pas ça dans la crainte qu'elle ne voulut parler de Mégane.

En tout cas, il était toujours aussi agile et il avait réussi à ouvrir son chemisier. Elle portait un petit soutien-gorge qui retenait son 85A, loin d'être aussi généreux que celui de sa fille.

Cependant cela ne sembla le déranger et il se mit à jouer avec ses petits tétons qui ne tardèrent pas à se dresser. Cela faisait trois ans qu'elle était sa chose et son corps s'était adapté à ses caresses si efficaces.

Avant de le rencontrer, Paola ne se sentait pas particulièrement frustré sexuellement. Son mari n'était pas un grand amateur des caresses et autres préliminaires mais il était quand même très doux. Il était aussi très peu aventureux et n'utilisait que très peu de de position autre que les classiques.

Dans sa vie d'avant son mariage, elle avait eu quelques petits amis mais avec lesquels elle n'était pas allée très loin. Depuis qu'elle avait commencé cette étrange relation contractuelle, elle avait découvert sans cesse de nouvelles situations et s'était souvent sentie comme une débutante en dépit de son âge. Et certains des chemins qu'il lui avait fait découvrir avaient été de véritables révélations pour elle, lui procurant autant de plaisir que de honte.

Il continua à caresser sa poitrine alors que sa langue se baladait sur son cou. Elle avait fermé les yeux à moitié alors qu'elle sentait toutes ces sensations remonter en elle.

Il aimait la prendre ainsi, dans des lieux improbables à des moments impromptus. Il était totalement imprévisible et ne s'interdisait rien avec elle. Elle était obligée de reconnaître que ce comportement avait un côté excitant sur elle.

Il acheva de lui ôter son chemisier et fit tomber le petit soutien-gorge. Elle se retrouvait torse nu dans cette immense pièce vide avec le risque de voir le client de rentrer à un moment donné.

Il retira dans la main de sa bouche. Elle ne prononça aucune parole alors qu'elle sentait sa main descendre le long de son corps. Elle avait oublié jusqu'à sa fille. Il remonta sa jupe, lui retira son string et la conduit à se pencher en avant. Elle s'avança jusqu'à atteindre un mur sur lequel elle posa les mains bien à plat. Alors qu'elle se cambrait encore plus, elle sentit ses mains qui écartaient ses fesses.

Elle ferma les yeux alors qu'elle sentait son sexe qui s'insinuait dans sa raie culière. Avant de le rencontrer, elle n'avait jamais été sodomisée et n'avait même jamais imaginé autoriser un homme à lui à lui faire une telle chose.

La première fois qu'il l'avait prise par derrière, elle avait crié. Son anus avait résisté à cette pénétration contre-nature mais, ensuite, quand le membre avait été en elle et avait commencé à aller et venir, d'étranges sensation s'étaient propagé en elle. Cette partie de son corps qu'elle pensait insensible s'était mise à s'affoler en lui envoyant des messages qu'elle n'avait jamais oubliés depuis.

Elle aimait se faire enculer. Elle avait compris cela très rapidement. L'acte la dégoûtait au plus haut point mais quand elle sentait ainsi ses entrailles envahies par le membre d'un homme puissant, elle se perdait tout contrôle et devenait comme possédée.

Elle aimait tellement cela qu'elle avait même tenté, à un moment donné, de convaincre son mari de le pratiquer mais ce dernier s'était montré très conventionnel, comme à son habitude, et, de toute manière, leur vie sexuelle était réduite à sa plus simple expression. Il avait trouvé sa proposition totalement ridicule.

On n'est pas des adolescents et encore moins une bande de dépravés, lui avait-il lancé alors qu'elle avait abordé le sujet de la manière la plus vague possible. »

Elle n'avait plus jamais mis le sujet sur la table. Après tout, elle faisait beaucoup plus souvent l'amour avec Dernau qu'avec son mari et le professeur n'avait aucun problème à la prendre par le cul.

Il ne la sodomisait cependant pas bien souvent et, surtout, pas autant qu'elle l'aurait voulu. Il savait que c'était aussi un jeu de sa part. Il donnait aux femmes ce qu'elles voulaient mais seulement quand il le décidait. C'est un jeu pervers qui étrangement porter ses fruits. L'idée de devoir supplier ou se commettre dans certaines perversités pour obtenir ce qu'on voulait allait à l'encontre de la femme indépendante qu'elle voulait être. Etrangement, elle adorait.

Elle se cambra au maximum pour adopter une position non seulement plus confortable mais aussi plus cambrée qui lui permettrait de s'enfoncer encore plus profondément en elle. Elle voulait encore accentuer les effets de la sodomie. Quand il la prenait ainsi, elle oubliait tout ce qu'elle était et tout ce qu'il y avait autour d'elle.

Il s'était redressé et avait emprisonné ses seins entre ses mains. Il donnait de grands coups de reins. Elle gardait un anus relativement élastique vu qu'il ne pratiquait pas cette position quotidiennement mais il s'était cependant adapté. Dernau pouvait ainsi la posséder sans grande difficulté et pouvait faire preuve de puissance.

L'endroit n'était pas adapté pour un tel coït mais ils étaient seuls. Elle se mit à pousser des cris affirmatifs alors que le membre allait et venait dans ses entrailles.

Ah, ma petite enculée, lança-t-il volontairement vulgaire. Tu aimes quand je t'enfonce mon sexe au fond du cul comme ça! Tu veux que je continue?

Oui!!! répondit-elle sans se soucier des convenances. Encule-moi! Baise-moi comme tu sais si bien le faire! »

Elle ne pouvait le voir mais elle devinait parfaitement le sourire satisfait qui s'affichait sur son visage alors qu'elle se révélait dans toute sa perversité.

CHAPITRE 5

Leur coït dura presque une heure durant laquelle il ne fit que la sodomiser. Même pour elle qui était habituée à ces relations à rallonge, il finit par devenir presque douloureux et elle savait qu'elle aurait du mal à s'asseoir durant quelques jours. Cela n'avait aucune importance car elle avait même perdu le compte de ses orgasmes durant cette heure passée. Quand il éjacula en elle, elle s'effondra sur le sol, trempée de sueur, les jambes tremblantes et les yeux à moitié révulsés. Elle affichait cependant aussi une expression ravie en dépit de son épuisement.

Lui aussi était quand même très fatigué. Il était resté debout au milieu de cette pièce, déployant de l'énergie phénoménale, pendant une heure. Quand il la sodomisait, il se montrait brutal, presque animal car il savait qu'elle adorait ça. Ce plaisir n'était pas tant sensoriel que psychologique. Il y avait dans la muqueuse intestinale très peu de récepteurs sensitifs capables de propager le plaisir. C'étaient la posture et la notion d'être prise comme une chienne qui faisaient naitre le plaisir chez cette femme. En fait, elle avait une psychologie un peu étrange. Certaines humiliations la terrassaient alors que d'autres la faisaient monter au ciel. C'était pour cette ambiguïté qu'il aimait tant la posséder.

Il finit par s'asseoir contre le mur à un moins d'un mètre d'elle. Sa chemise qu'il n'avait pas enlevée était trempée de sueur et il dut même prendre de longues minutes pour retrouver son souffle.

Paola mit de longues minutes à retrouver ses esprits et d'oublier tout ce qu'elle avait ressenti durant l'heure précédente. A ce moment-là, son instinct de mère se réveilla enfin.

Que lui as-tu fait? Souffla-t-elle alors qu'elle tentait de se relever.

Rien que tu ne sauras maintenant, répondit-il sans lui demander la moindre précision. Elle est à moi. Ce que je lui fait ne concerne qu'elle et moi.

Salaud, lui lança-t-elle alors. Ce n'est qu'une enfant. »

Il éclata de rire devant le ridicule de ses insultes et il lui fallut un long moment avant de retrouver le contrôle.

Ce n'était déjà plus une enfant quand j'ai commencé à lui donner des cours, précisa-t-il. Notre vierge avait déjà sucé des bites, tu le savais? Et le pire c'est qu'elle était prête à écarter les cuisses pour n'importe qui du moment qu'il lui montrait un petit peu de sentiment même factice. »

Elle le dévisagea alors, essayant de réaliser s'il se moquait d'elle mais il y avait une chose qu'elle savait de lui. Il ne mentait jamais même quand il menait ses jeux pervers. C'était ça qui le rendait aussi tellement insupportable. Il lisait au plus profond des êtres et devinait toute leur nature honteuse. Il la révélait ensuite sans aucune dissimulation. Parfois cette vérité était dure à encaisser.

Je me demande si elle aime se faire enculer, elle aussi? Balança-t-il alors qu'elle restait prostrée après ses dernières affirmations. A ton avis? Tel mère, telle fille?

Tais-toi! »

Elle se redressa alors et voulut se jeter sur lui pour le griffer ou le frapper mais il la regarda de son regard brun si calme. Elle réalisa l'absurdité de la situation. Elle était nue ou quasiment et venait de hurler son plaisir pendant plus d'une heure. Elle avait aussi accepté d'envoyer sa fille chez lui en connaissance de cause et savait aussi que ce week-end n'était que le premier d'une longue série.

De toute manière, reprit-il. Quoi que je lui fasse, ce n'est plus à toi de décider mais à elle. Aussi longtemps qu'elle acceptera les termes du contrat, tu ne pourras plus rien faire.

Et moi? demanda-t-elle avec un cœur qui battait bien trop vite. Le contrat n'est plus valable puisque tu as Mégane.

Le contrat stipulait les deux et si une seule se retira alors le contrat est rompu. Ton petit cul est toujours à moi! »

Elle baissa les yeux et se mordit un peu les lèvres. Elle tentait de jouer la mascarade de la déception alors qu'en réalité son cœur explosait de satisfaction.

CHAPITRE 6

Une heure. Alexandra n'avait passé qu'une heure avec Fernand Derna mais, pourtant, Carla pouvait jurer que sa fille était transformée.

Elle était rentrée étrangement calme de ce premier cours et n'avait voulu aucunement en parler comme si cela la dérangeait. Elle allait ensuite lui avouer, quelques heures plus tard, qu'en réalité, elle n'avait gardé que des souvenirs très vagues de cette séance, un peu comme dans un rêve. Cette révélation avait été à double tranchant car c'était la première fois depuis longtemps qu'alexandra se livrait un peu à elle.

La suite du week-end fut du même tonneau. Sa fille s'était calmée, passait plus de temps que d'habitude loin de son téléphone et, chose incroyable deux jours auparavant, avait pris ses livres pour travailler des leçons qui n'étaient même pas sujette à une interrogation proche.

Il lui semblait retrouver, sous certains traits, la jeune Alexandra si agréable et studieuse. Cette jeune fille qui jusqu'à ses quatorze ans ne lui avait créée aucun problème.

Elle réalisa que Dernau n'était certainement pas un menteur et qu'il tiendrait ses promesses. Ce qui voulait dire qu'elle aussi du coup devrait tenir les siennes.

CHAPITRE 7

Mégane ne fut pas surprise de se réveiller seule. C'était la seconde nuit qu'elle partageait avec Fernand Dernau et la seconde fois qu'elle se réveillait sans lui. Il semblait être du genre à ne jamais faire la grasse matinée ce qui le différenciait totalement d'elle qui aimait dormir tard.

Elle resta alors à somnoler tranquillement dans ses draps de satin tellement agréables. Elle continue toujours à penser aux sensations contradictoires qu'elle avait ressenties depuis vendredi. Peur, plaisir, douleur, humiliation et encore plaisir. Un bien étrange cocktail pour une jeune femme totalement innocente de ce genre de choses.

On tapa à la porte aux alentours de dix heures. Mégane était toujours couchée mais elle ne dormait plus et se doutait bien qu'il s'agissait du petit déjeuner. Elle laissa donc la servante entrer.

Il s'agissait à nouveau de Sophie et la jeune lycéenne l'accueillit avec un sourire radieux. La jeune femme le lui rendit mais elle sentit une certaine retenue.

Mégane se rendit compte alors qu'elle était nue et pris soin de s'enrouler un drap autour de la poitrine avant de se redresser. Fernand Dernau l'avait obligée à s'exhiber à plusieurs reprises lors du week-end mais elle gardait quand même sa pudeur.

Sophie posa le plateau sur le lit comme elle l'avait fait la veille mais, cette fois-ci, elle ne sortit pas et demeura ainsi droite en face du lit alors que Mégane se penchait sur le plateau. La jeune femme ne savait pas comment réagir.

Devait elle congédier Sophie? Le problème étant qu'elle ne l'avait jamais fait avec personne même pas avec les employés de ses parents. Ils n'avaient pas de serviteurs à proprement parler mais il leur arrivait d'embaucher certains extras et il y avait les femmes de ménage et autres jardiniers mais elle n'avait jamais eu de comportement directif avec eux. L'autorité réelle était détenue par ses parents.

Elle commença donc à manger tout en jetant de temps en temps un regard rapide à l'intention fausse servante qui restait bien droite. Il y avait une sorte de gêne dans son comportement comme si elle voulait aborder un sujet sans savoir comment faire.

En dépit de ça, Mégane continuait à manger. Elle était affamée comme jamais dans sa vie. Elle réalisait que faire l'amour éveillait son appétit. Elle termina donc tout le contenu du plateau. Quand elle eut fini. Sophie s'approcha à nouveau et fit mine de prendre le plateau. Elle s'arrêta cependant au milieu de son mouvement.

Je suis désolée d'être restée ainsi, dit-elle alors. J'ai reçu certaines consignes pour ce soir.

Pour ce soir?

Savez-vous ce qui vous attend ce soir?

Ce soir? répéta bêtement Mégane qui tentait en même temps de réfléchir.

Il ne vous l'a pas directement n'est-ce pas? Continua Sophie sans montrer le moindre agacement. Ce soir il va vous sodomiser. »

Mégane, horrifiée, porta la main devant sa bouche pour retenir un cri. Sodomie, ce mot était tellement étranger à son vocabulaire. Elle fit alors le lien avec la phrase qu'il lui avait lâché dans la nuit en lui parlant de sa dernière virginité.

Je ne peux pas, commença-t-elle. Pas ça!

Vous savez ce qui a été dit, insista Sophie. Tout refus conduira à une punition jusqu'à ce que vous acceptiez. Le week-end est trop avancé maintenant. Il n'y a plus de marche en arrière possible. »

Mégane demeura accroupie sur le lit à écouter ce discours qui lui paraissait irréel. Il voulait posséder son anus. Il voulait l'enculer. Ça ne se fait pas. Pas avec une femme bien.

Non! S'entêta-t-elle. Non! Il peut bien me donner des autant de fessées qu'il veut mais je ne...

Il y a d'autres punitions possibles. Certaines vous ferons regretter ses coups, croyez-moi. »

Il n'y avait aucune animosité dans la voix de Sophie et son regard trahissait au contraire une réelle tristesse.

Il vous a déjà...?

J'ai déjà été enculée, répondit Sophie, mais ce n'est pas pareil. J'étais volontaire. Je connais quelqu'un qui elle était comme vous et qui a subi la punition avant de supplier qu'il la prenne comme il le voulait.

Comment avez-vous pu?

Comment avez-vous pu accepter vous? Il suffisait de dire non. Vous avez à deux reprises l'occasion de tout arrêter durant ce week-end et vous avez dit deux fois. A un moment donné, il faut tout assumer. Julie l'a compris mais un peu tard. Demain, vous retrouverez le droit au choix mais pas aujourd'hui. »

Mégane éclata en sanglots. Elle dissimula son visage sous le tissu drap sans se soucier, qu'ainsi, elle ne cachait plus sa poitrine.

Sophie posa alors le plateau par terre et s'assit à côté de la jeune fille. Elle posa sa main sur son épaule dans un geste qui se voulait réconfortant.

Il y a des parties chez lui qui sont dégoûtantes, reconnut la fausse servante. Il fait des choses qui vous donne l'envie parfois de le frapper et qui vous font le haïr. Vous savez, cela fait dix ans que je suis avec lui. Notre contrat est caduc depuis longtemps et, pourtant, je continue. Il a fixé certaines règles avec moi et il s'y tient. La plupart, je les déteste mais je continue quand même. Il y a un que je ne sais quoi avec lui. Quand on reste dans les conditions qu'il a fixées, il ne s'arrête pas et ne dépasse jamais les limites mais ne recule pas non plus. »

Mégane ne répondit pas à ce long monologue. De toute manière, il paraissait évident que Sophie n'attendait pas de réponse. Elle resta encore une minute, la main posée sur son épaule à tenter de la réconforter puis glissa sa main dans la poche de sa robe. Elle en sortit un petit flacon.

Une première sodomie c'est toujours douloureux, expliqua-t-elle, mais il est des moyens de la rendre plus supportable. Cette pommade, par exemple, peut lubrifier votre anus et contient aussi un anesthésique léger. Vous aurez une impression étrange mais elle permettra une meilleure pénétration et de réduire la douleur. Il faut vous vous en enduire l'anus une heure avant la pénétration. »

Mégane releva la tête et regarda le flacon de ses yeux rougis. Allait-elle accepter ça? Allait-elle se rendre immédiatement sans résistance?

Le monde de Fernand Dernau était vraiment corrompu. Un mélange constant où l'on balançait entre bonheur et horreur.

Je ne pourrai pas seule, dit-elle un peu timide.

Fernand m'a dit qu'il arriverait à vingt heures. Si vous voulez, à dix-neuf heures trente, je viendrais et vous induirais la pommade. »

Mégane hocha la tête puis retourna pleurer dans le drap. Sophie se leva, ramassa le plateau puis sortit sans rien rajouter de plus.

Mégane leva la tête et vit qu'il était onze heures et se dit qu'il ne lui restait plus que neuf heures à attendre. Elle s'allongea dans le lit et continua à pleurer.

CHAPITRE 8

Fernand Dernau avait laissé Paola allongée, quasiment nue dans l'appartement. Leur dernier coït avait été tellement brutal, tellement énergique qu'il n'avait pas l'envie de remettre le couvert. Même lui avait ses limites.