Dépravation Finale - La Chienne

BÊTA PUBLIQUE

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— J'allais t'appeler pour compléter l'entretien, mais les boutons de mon chemisier sont en train de se faire la malle.

— C'est-à-dire?

— Ben, il y a un qui est parti et deux autres dont le fil ne tient plus... qu'à un fil. Tu n'aurais pas du fil et une aiguille?

— Je regarde

J'espérais, sinon la suite passerait bien plus pour une proposition douteuse.

— Ouais, j'ai une aiguille et un peu de fil, il est noir, ça ira?

— Amène.

Je voulais qu'il n'y ait aucune ambiguïté. Je me dépoitraillais suffisamment pour que mes nichons soient sur le point de jaillir à l'air libre. Sandra devait bien se douter de quelque chose en entrant dans mon bureau. Ce que le manque total de surprise sur son visage confirma.

— Ton chemisier comprime trop ta poitrine, pas étonnant que les boutons sautent! déclara-t-elle en me voyant.

Je notai qu'elle me tutoyait. Notre discussion, en vérité mon manège de la veille qu'elle avait tourné à son avantage ne lui avait pas échappé, elle en tirait les conséquences. J'aimais être dans cette position.

— Avec la chaleur, je ne mets pas de soutif, mais dans ce cas mes nichons se balancent dans tous les sens dès que je marche d'un pas décidé. Alors, je porte des chemisiers un peu étroits pour les retenir, répondis-je en usant volontairement d'un langage direct et de mots crus.

— Des chemisiers dont les boutons sautent comme des bouchons de champagne.

— Mes nichons ne produisent pas cet alcool. C'est dommage.

— Ils ne sont pas aussi enivrants?

— Ah, pour ça il faut gouter, dis-je en espérant la piquer.

Sandra me lança un sourire coquin. J'étais sur la bonne voie.

— Comment on procède pour...? demanda-t-elle. Tu as le bouton manquant?

— Non. Je peux ôter le chemisier pour que tu utilises le premier bouton.

— Tu ne veux pas le faire toi-même?

— Je suis nulle, et le mieux pour que les boutons tombent en face des trous serait encore de le faire sur moi.

— Tu n'as pas peur que je te pique? Et puis, je risque de te toucher les se...

— Oh, je ne suis pas si fragile! Mais c'est comme tu veux...

— Je préfère quand même que tu enlèves le chemisier.

J'obéis. Je lui tournai le dos pour me débarrasser prestement du chemisier. Mes nichons jaillirent de plaisir. Je protégeais ma poitrine de mon bras gauche, ce qui n'était guère efficace et je tenais le vêtement à recoudre de la main droite en me retournant vers Sandra. Elle ne se sentit pas gênée de me mater, tout en constatant que je tardais à lui tendre mon vêtement, car il pendait au bout de ma main droite et trainait sur le sol.

— Ton bras ne cache pas grand-chose, me dit-elle dans un sourire. Tes seins sont trop volumineux.

Elle se courba dessus, sur ma poitrine presque nue, pour saisir mon vêtement. Je respirai l'odeur de ses longs cheveux bruns magnifiquement ondulés. J'eus envie de l'attirer à moi, de presser sa bouche contre mes seins. J'avais envie de faire une bêtise, j'étais prête à me livrer à elle. Pieds et poings liés, et ce n'était pas une image, vraiment pas.

Elle me confirma qu'elle allait utiliser le bouton du col en remplacement du bouton perdu, mais je ne l'écoutais pas. Je profitais du plaisir d'être à moitié nue devant elle et d'avoir rempli une partie de mon objectif. Sandra ne me perdait pas de vue. Entre deux passages de l'aiguille, elle me jetait un œil, car nous discutions du poste d'assistante dont je ne lui cachais plus qu'elle était plus que ma favorite. Elle était assez douée en couture, et je voyais approcher le moment où tous ces fichus boutons seraient recousus sans que j'aie progressé vers mon objectif. Je m'étais même écartée de ma voie. C'est elle qui m'y ramena.

— Excuse-moi d'être indiscrète, car je le suis sûrement, mais comme ça me concerne, je me permets la question... alors, voilà, hier, tu m'as clairement montré que tu ne portais pas de culotte. Je me suis et je me pose toujours la question : pourquoi?

Elle venait de m'asséner un direct au ventre en me devançant. Elle y avait libéré une nuée de papillons qui voletaient dans tous les sens. Je voyais des étoiles. Je ne m'attendais pas à cette question. Comment y répondre? Par la vérité.

— J'avais le désir soudain de partager un secret intime avec toi. Un secret érotique. Me montrer à toi.

— Comme aujourd'hui?

— D'une certaine manière, oui.

— Puis-je savoir pourquoi.

— Je t'ai choisi pour me seconder et me remplacer... mais aussi, je voudrais que nous soyons proches.

— Oh, merci! Je veux dire... pour le poste. Je m'en doutais à t'entendre, mais je suis ravie que tu le confirmes, vraiment. Mais aussi pour notre proximité. J'espère qu'il n'y a pas de lien entre les deux, n'est-ce pas?

Je ne pouvais pas à lui avouer mon entourloupe, pas plus que mon véritable objectif.

— Non, non. Simplement, je connais une jeune femme. Une jeune femme avec qui j'ai une relation, disons un peu spéciale. Et cette relation va m'amener à m'absenter. Et quand je serai là, j'aurais peut-être la tête ailleurs, finis-je péniblement.

— Je vois, dit Sandra en souriant. Mais ce que je ne vois pas, c'est la réponse à mes questions : hier, tu m'as clairement mis ta vulve sous le nez, et aujourd'hui, tu es là, dépoitraillée devant moi...

Soudain, par son insistance, je compris qu'elle avait compris que je n'osais pas et qu'elle me poussait à cracher le morceau.

— J'aimerais que tu fasses partie de cette relation, de la relation que j'ai avec cette femme, avouai-je en baissant la tête.

— Un triolisme féminin? ironisa Sandra.

— Je sais que ça a l'air bizarre. Mais ce n'est pas exactement ça, même pas vraiment. J'aimerais que tu rencontres Madame Amélie...

Je n'eus pas lâché "Madame" que je le regrettais aussitôt.

— Fichtre, Madame, c'est ta souteneuse?

Son ton était mi-sérieux, mi-ironique. Il indiquait qu'elle espérait un démenti, et une explication convaincante. J'étais coincée, il me fallait fournir cette explication. Je lui racontais donc le désir qu'Antoine et moi avions eu de coaching sexuel avorté auprès d'Amélie, désir que j'avais conservé intact. Mais qui s'était transformé sous l'autorité de Madame Amélie pour devenir plus directif. Elle exigeait que je me place sous la houlette d'une référente.

— Et tu m'as choisie comme assistante pour cela! s'indigna Sandra.

Je protestai vivement :

— Oui et non. J'aurais eu besoin d'une assistante à cause de mes absences futures, mentis-je.

Puis je tentai d'être conciliante.

— Mais c'est vrai que j'y ai vu une opportunité, terminai-je avec sincérité.

Elle resta silencieuse. J'en profitai pour enfoncer le clou.

— Je ne suis pas bisexuelle, pas naturellement en tout cas, mais il y a quelque chose en toi qui m'attire vraiment, comme chez Madame Amélie, dis-je en laissant tomber mon bras gauche, espérant qu'elle comprendrait ce geste comme le geste de soumission qu'il était.

— Il faut que je finisse de coudre tes boutons, répondit Sandra en me lançant un regard par en dessous.

J'étais désorientée.

— Dis-moi quelque chose! Touche mes nichons! Pique-les, mais fais quelque chose! Je t'en prie, la suppliai-je.

Du bout de l'aiguille, elle me donna un petit coup sec sur chaque sein. Une goutte de sang coula de chaque piqûre. Elle me fixa droit dans les yeux, un air sévère et dur dans le regard. Attentive. Sans lâcher son regard, je saisis mon sein droit, le pressai fortement et posai mes lèvres sur la petite marque qu'elle venait de m'infliger, puis je suçai mon sang. Je renouvelai mon geste sur mon sein gauche. Je lui présentai mes deux nichons sur la paume de mes mains en offrande, prêts à être marqués à sa guise. Dans mon regard, il n'y avait aucun défi. Juste de la soumission. Dans le sien, j'eus cru déceler de la satisfaction. Elle n'avait pas eu besoin de réfléchir longtemps pour accepter.

***

Madame Amélie nous reçut le lendemain soir.

Elle n'avait pas ouvert la porte que Madame s'adressa indirectement à Sandra.

— Eh bien, dis-moi Emy, est-ce que toutes tes employées sont aussi jolies que...?

— Sandra, Madame.

— Laisse tomber le "Madame", c'est bon pour Emy de s'adresser à moi ainsi! Appelle-moi simplement Amélie, Sandra et tu as quel âge?

— Vingt-six ans.

— Est-ce que notre chère Emy t'as mise au parfum, si je peux dire?

Je me sentais exclue, mais je devais apprendre à me tenir à ma place et à me taire tant que Madame ne me donnait pas la parole.

— Pour une petite partie, du moins je le pense.

— Bon, je te fais un résumé comme ça tu seras briefée complet... tu n'es pas du genre coincée, j'espère?

— Je ne crois pas. Mais ça dépend de...

— T'inquète. Emy m'a confié la direction de sa vie sexuelle, tout ça au sens large, mais strict, si on peut dire. Je dois m'assurer qu'elle jouisse, non pas quand son clito est titillé, mais que les situations qui l'y amènent soient jouissives et plus que cela si possible. Que je mette sa libido dans des situations "pas possibles", sens dessus dessous, appelle ça comme tu veux pourvu que ce soit l'éclate! Mais je dois prendre en compte la psychologie, les fantasmes, les désirs et les non-dits de notre amie. Et cela nécessite une présence constante et assidue, en plus d'être directive -- très --, contraignante, sévère, et humiliante.

J'observais le visage de Sandra. Elle écoutait Madame attentivement. Celle-ci me mettait à nue, ce n'était pas mon physique qu'elle dévoilait, c'étaient mes fantasmes, mes désirs, leurs besoins et leurs ardeurs. En quelques mots, Sandra en avait appris beaucoup plus sur moi qu'en deux années passées au magasin. En fait, elle connaissait pratiquement tout de mes fantaisies sexuelles. De mon besoin d'être dirigée. Cette exhibition forcée à laquelle je savais ne pouvoir échapper, qui aurait dû être humiliante, et qui l'était probablement, je la ressentais comme un préliminaire affolant.

— Qu'est-ce que je viens faire là-dedans? l'interrompit Sandra. J'ai bien compris qu'Emy voulait avoir une relation avec moi, une relation un peu inversée, où je serais la patronne et elle l'employée, mais...

— J'y viens, j'y viens. C'est un peu ce que tu as compris. Je veux que tu me représentes à la boutique. C'est-à-dire que tu t'assures qu'Emy exécute bien mes consignes. Car la coquine a tendance, parfois, à prendre certaines libertés. Je t'expliquerai. Donc, j'ai conçu certaines manières de la surveiller à distance par smartphone, par un collier, je te montrerai aussi, mais je veux une représentante sur place pour tenir la laisse serrée.

— Juste une garde-chiourme? s'exclama Sandra choquée.

— Non, bien entendu. C'est le minimum, quoique ce sera très amusant, tu verras. Le reste sera ta liberté personnelle et ton imagination, mais qui devra rester dans la ligne définie, ajouta Madame avec un grand sourire.

Tandis qu'elle s'adressait à Sandra, Madame me déshabillait. Je ne portais pas grand-chose, trois pièces essentiellement : chemisier, jupe et string. Je fus rapidement nue. Madame m'ordonna de me déchausser d'un simple geste de la main. Ainsi j'étais plus petite que les deux jeunes femmes. J'avais toujours ce sentiment de ne pas exister, de n'être qu'un jouet, une poupée dont deux filles s'apprêtaient à se divertir, qu'elles allaient manipuler, assoir, coucher, mettre à quatre pattes. Je ne comprenais pas pourquoi cette sensation ne m'excitait pas. Mon corps me faisait honte, mais pas d'une honte où l'humiliation et la dégradation auraient provoqué un désir de jouissance. Non, je me voyais moche à côté de ces deux femmes de trente ans ou moins, aux corps fermes et désirables, devant lesquelles mes mamelles tombantes me faisaient ressembler à une vache laitière pourvue de pis chargés. Mon ventre à la courbe arrondie, ma taille certes encore marquée, mais loin d'être aussi fine que celle de ces jeunes femmes, mes fesses dodues plus que charnues, tout comme mes cuisses et mes jambes à la musculature incertaine qui nécessitaient une aiguille aux talons de mes chaussures pour affiner ma silhouette, toute cette masse me faisait ressentir ma nudité ridicule. Les tolérants me voyaient comme une femme mature voluptueuse, les autres comme une ruine en construction, les salopiauds comme une truie cochonne. Je recrutais les derniers dans les deux premières catégories, seul mon ressenti changeait.

— N'est-elle pas appétissante? s'enthousiasma Madame en me commandant de pivoter sur moi-même en me tenant sur la pointe de mes pieds.

Elle me tenait d'une main, la lâchait et attrapait l'autre au fur et à mesure que je tournoyais comme une toupie.

— J'ai toujours apprécié les femmes bien en chair, je les trouve sensuelles! N'es-tu pas de mon avis, Sandra?

Sandra ne répondait pas, mais, d'après ce que j'entrapercevais, elle ne me quittait pas des yeux. Madame s'aperçut que ma tête tournait beaucoup plus que mon corps. Elle me reçut contre sa poitrine.

— Tu es complètement étourdie ma pauvre Emy, dit Madame en me soutenant. J'aime quand tu perds pied comme cela, incapable de quoi que ce soit sans moi!

Elle me dorlotait, tendrement. Non pas comme une amante, mais comme une poupée.

Je ne savais plus trop où j'étais. Je me grisais du parfum de Madame, de son odeur de femme, car elle ne se parfumait pas. Son odeur corporelle de femelle dominante m'enivrait et me rassurait. J'étais bien dans ses bras, je me sentais à ma place.

— Bien, Sandra, je vais t'apprendre à placer les piranhas sur Emy. C'est une part importante d'elle qui lui octroie plaisir, douleur, punition et récompense. Bien qu'elle ne s'en rende pas compte.

— C'est quoi, les piranhas? Des poissons? interrogea naïvement Sandra.

Je frissonnais. Puis je tremblais.

***

Madame saisit mon sein gauche, appuya fortement sur mon mamelon, et ouvrit la pince. Madame tira sur mon téton pour qu'il dépasse bien de l'ouverture aménagée dans le métal derrière les mâchoires. Elle relâcha la grande pince sur la chair. Aussitôt, je sentis la morsure impitoyable de cette grande gueule métallique. Je ne pus me retenir de crier. Madame aurait pu refermer la grande pince délicatement, elle avait lâché les mâchoires volontairement pour que je crie, le petit sourire sur son visage en était témoin. Madame tira encore sur la pointe du téton pour pour qu'il soit bien disponible aux mâchoires de la petite pince. Je grimaçai.

— Tu vois, c'est simple. Il ne faut pas hésiter! affirma Madame à Sandra. À toi, maintenant.

Sandra n'avait jamais fait cette manipulation. La première tentative fut un échec... qui me fit très mal, car la pince se referma sur mon téton. Je hurlai. D'autant qu'elle ne me la retira pas immédiatement, et que pour la retirer, au lieu d'ouvrir les mâchoires, elle tira sur la pince. Les larmes coulèrent sur mes joues. Cela fit rire Madame aux éclats.

Je dus subir l'apprentissage de la petite pince, bien plus horrible, car il refermait cruellement les deux petites mâchoires reliées aux grandes par les lamelles ressort sur la pointe du téton. Avant que les ressorts ne se tendent et allongent mon téton rajoutant à la douleur. Et l'entrainement qui impliquait de recommencer. Je souffrais, Madame m'encourageait à souffrir et à jouir de ma souffrance pour le bien de Sandra. Finalement celle-ci parvint à placer ces petits monstres sans coup férir. Madame décida qu'elle allait lui expliquer la suite, mais qu'avant elle me transformerait en femelle plateau. Je ne compris pas. Puis je compris.

Madame m'attacha les mains croisées dans le dos. Mes pouces tendus dépassaient et se faisaient face. Elle coinça un câble fin entre le gras de mes pouces et me recommanda de ne pas desserrer mes pouces. Puis elle installa un plateau dont elle plaqua un des bords contre mon ventre. Chacun des coins de ce bord fut relié par le câble se séparant en Y, le pied du Y étant tenu par mes pouces. L'autre bord, le bord éloigné de moi, fut relié aux pinces accrochées à mes tétons par deux courts câbles, provoquant la mise en tension de mes nichons. Madame posa deux verres et une flasque sur le plateau. Je dus apporter l'ensemble en marchant sur la pointe des pieds, prés du sofa dans lequel Madame et Sandra avaient pris place puis m'agenouiller face à elle sans rien faire tomber. « Ne relâche pas la pression entre tes pouces, ironisa Madame, sinon... »

Elle n'en dit pas plus, mais je compris que le plateau glisserait, tout tomberait et ma punition serait terrible. Les deux femmes m'observaient et guettaient mes réactions. D'abord Madame fit quelques commentaires sur la beauté de mes mamelles étirées de la sorte. Il est vrai que le poids et la longueur du plateau leur donnaient une forme et un aspect non seulement inhabituels, inattendus, mais presque excitants par leur côté grotesque. Bien qu'inesthétiques et disgracieuses, leurs outrances même les rendaient attirantes.

Je ne saurais dire laquelle des douleurs était la plus terrible, si la douleur dans mes seins ou celle dans mes mains était plus atroce, ou si l'une des deux l'emportait. Je craignais qu'une des pinces m'arrache un bout de chair. Je craignais de ne pouvoir tenir le câble entre mes pouces. Plus que tout, je craignais de décevoir Madame.

— Tu souffres, Emy? me demanda Madame en reposant son verre.

— Oh oui, Madame.

Elle remplit son verre, à ras bord.

— Écarte les cuisses, Emy. Ne renverse rien!

Mes fesses reposaient sur mes talons. Doucement, j'écartais les genoux en veillant à ne faire que de tout petits mouvements, tout en surveillant le liquide qui oscillait dangereusement dans le verre de Madame. Tout comme le plateau dont je parvenais tout juste à conserver l'équilibre. Je jetai des coups d'œil désespérés en direction des deux femmes qui s'amusaient visiblement de mon tourment.

— Continue, Emy, nous voulons voir ta chatte!

Le supplice devenait insupportable. Les larmes ruisselaient sur mes joues. Mes seins brulaient. Je ne sentais plus mes pouces, je n'étais plus sûre de tenir ce câble paraissant tellement fin qu'il pouvait glisser entre le gras de mes doigts trempés de sueur sans que je ne m'en rende compte. Madame me torturait sans me toucher. Un peu de liquide déborda du verre de Madame, mais elle ne fit aucune remarque. Enfin, mes genoux furent écartés, assez pour que mes cuisses forment un V étroit, laissant entrevoir ma vulve.

— C'est pas mal, pas mal du tout! Qu'en penses-tu Sandra?

— Elle pourrait faire beaucoup mieux, mais vu les circonstances, oui, c'est pas mal.

J'étais à bout. Je pleurais toutes les larmes de mon corps. Autant par la douleur que par la tension nerveuse que Madame m'avait imposée. Madame retira la flasque du plateau, puis elle saisit le verre.

— Ouvre la bouche!

J'obéis. Elle fit couler lentement l'alcool fort dans ma bouche jusqu'à vider le verre. Le breuvage me brula le gosier puis m'incendia tout le corps, et l'alcool ne tarda pas à m'embraser les sens. Madame lécha mes larmes. Je ne m'y attendais pas. Mes pouces lâchèrent le câble. Le plateau glissa, tirant sur mes nichons avant de finir sur mes cuisses. Madame m'embrassa alors que de l'alcool se trouvait encore sur ma langue. Je répondis à son baiser avec fougue. Elle décrocha le plateau. À ce moment, je me rendis compte que mes nichons semblaient tout à la fois avoir été transpercés par une épée, étirés comme de la pâte à modeler et broyés par une déchiqueteuse.

***

Il était tard, ou très tôt le matin.

Madame Amélie plaça le collier spécial autour de mon cou, elle en avait expliqué les possibilités de surveillance audio et vidéo ainsi que son verrouillage-déverrouilage à distance à Sandra après avoir installé les logiciels nécessaires sur son smartphone. Elle lui remit mon smartphone par lequel les deux femmes pouvaient me contrôler. Même en enlevant la batterie ou la carte SIM, je resterai à leur merci, mais mon intention n'était pas de tenter de leur échapper. Elles pouvaient m'appeler à tout moment, dans ce cas j'avais quinze secondes pour répondre avant qu'une alarme compromettante ne se déclenche et augmente peu à peu. Laquelle? Je l'ignorais, mais je n'avais pas intérêt à le découvrir. Elles pouvaient également prendre le contrôle total de mon smartphone à distance.