Dépravation Finale - La Chienne

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Suite de Régénération dégénérée et Dégénérescence régénérée.
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Résumé

En compagnie de son mari Antoine, une femme mature Emy, dirigeante d'un magasin de beauté, découvre une part d'elle-même auprès d'une domina, Madame Amélie. Antoine trouve que les choses vont trop loin, car elles menacent sa situation professionnelle. Il convainc Emy qu'ils doivent cesser ces jeux. Mais Emy prend conscience qu'elle ne peut se priver d'une part d'elle après une rencontre/confrontation avec un type un peu spécial, Bertrand et sa compagne Margot.


Je n'ai pas pu parler. Je n'ai pas pu exprimer notre abandon à Madame Amélie.

Lorsque je me suis retrouvée face à elle, trop d'images, trop de désirs m'ont assailli. J'étais sur le point d'exprimer notre renoncement, mais j'ai compris que cet abandon n'aurait servi qu'à satisfaire le besoin de sécurité d'Antoine. Mais qu'il me priverait de la jouissance, de cet orgasme quasi extatique mis en évidence de manière indubitable par la vidéo réalisée par Bertrand. Bertrand, cet escogriffe à l'allure d'épouvantail inquiétant et fascinant, dont les mains aux longs doigts maigres m'avaient fait basculer dans cette exaltation sexuelle débridée captée par la vidéo.

J'avais besoin de cette vie!

Alors?

Alors, j'ai avoué. L'aveu est si proche de la confession! Madame a souri. Car j'étais à peine dans le salon que je lui ai dit d'emblée :

— Madame, j'ai un aveu à vous faire.

— Bien Emy, je t'écoute.

Elle a fait un geste, simple. Je me suis agenouillée face à elle, comme lors de notre premier entretien. Elle est restée debout, me toisant. Elle a oscillé de la tête, pour m'inciter à parler.

— Eh bien, vas-y, je t'écoute!

J'étais impressionnée. Je n'ai pas su comment commencer. Elle était toujours impressionnante, de beauté, comme de prestance. En plus de son maintient naturel, elle était habillée tout cuir rouge, pantalon moulant et veste fermée, bottines hauts talons à lacets qui m'intimidaient et laissaient penser qu'elle s'apprêtait à recevoir et donc que mon temps était compté.

— Mon mari, Toni, a décidé d'arrêter, mais...

J'ai laissé un blanc involontaire, hésitant sur la formulation.

— Mais..., m'a relancé Madame agacée.

— Mais, je voudrais continuer notre relation. Sans qu'Antoine le sache!

— C'est-à-dire que tu voudrais développer ta vie sexuelle de couple, en solitaire?

Elle a ri, mais sans exagération, les lèvres closes.

— Je sais, cela paraît étrange. Mais Antoine craint pour sa réputation et sa position sociale à cause de Margot et personnes dans son genre.

Je n'évoquai pas le fait qu'Amélie semblait, elle aussi, être redevable et en position de faiblesse vis-à-vis de Margot.

— Et pas toi?

— Eh bien... non, je veux dire, si bien sûr! Mais pas de la même manière.

— Explique! a exigé Madame visiblement courroucée par mes atermoiements.

— Je veux dire par là que je n'ai pas envie que tout le monde sache ce que je fais, que des gens aient une opinion sur moi sans rien comprendre. Mais je me moque de ce que pense Margot par exemple. La différence, enfin je crois, est que tant que ça reste dans le cercle de personnes pouvant comprendre, ça ne me dérange pas.

— Et c'est tout? Tu es sûre?

— Non, il y a aussi le fait que je jouis. Parfois très fort, et dans des circonstances... je dirais inattendues.

— Mais encore?

— Il y a... l'épouvantail.

— L'épouvantail?

— Oui, c'est comme ça que je surnomme Bertrand.

— Ah, c'est pas mal vu! Et? Il t'a un peu... "secoué", il me semble.

— Il est venu au magasin. Ce type me débecte. Et pourtant il me fascine, il m'attire autant qu'il me repousse. Et il a des mains... que je ne sais pas qualifier! Mais elles m'ont fait jouir, comme une folle!

— Il est assez doué, oui! Bon, viens-en au fait maintenant.

— Je ne veux pas laisser passer de telles occasions.

Prise d'audace, j'ai ajouté une condition.

— J'aimerais juste... je souhaiterais que notre relation ne me laisse pas de marques, pour que mon mari n'ait aucun doute...

— Et donc tu veux que je continue à te coacher pour te faire vivre de belles "aventures" mais sans qu'il y ait de conséquences, a ironisé Madame.

Elle a mis une emphase exagérée presque moqueuse sur le mot "aventures". Je me suis sentie ridicule.

— Oui, Madame, me suis-je contentée de répondre.

Elle a laissé retomber le silence. Sa manière de me préparer à me dicter ses conditions. Après tout, je lui présentais ma reddition, elle savait très bien qu'elle pouvait et devait m'imposer sa volonté. Je savais très bien qu'elle le ferait. Et au fond de moi je savais que je serais déçue si elle ne le faisait pas.

Elle a commencé à me tourner autour, comme une féline autour de sa proie. Elle ne disait pas un mot, se contentant de m'observer. J'a été tentée de tourner la tête pour suivre son mouvement, je savais que je devais n'en rien faire. Elle a pris la parole alors qu'elle était dans mon dos. J'ai failli me retourner.

— Tu es exigeante, bien trop exigeante. Je ne m'engage à rien. Si tes... "aventures" (elle laissa un long silence) te laissent des traces, elles t'en laisseront. De toute façon, tu es là pour ça! Pour que ces expériences te marquent! Ne le nie pas!

Elle s'est tue. Elle m'a fait face. Elle m'a soulevé le menton pour me fixer les yeux dans les yeux.

— C'est à prendre ou à laisser, a-t-elle affirmé sans sourciller.

Ne pouvant baisser la tête, j'ai baissé les yeux. Je n'avais pas compris qu'elle attendait une réponse sur l'instant.

— Alors? J'attends...

— Je prends, je veux dire... j'accepte vos conditions, Madame.

Cet acte de soumission m'a fait frissonner. Comme une petite récompense après l'accomplissement d'une épreuve délicate, une douceur sucrée après l'effort. Mais si effort il y avait, il se trouvait dans l'aveu, pas dans l'acceptation. Pourtant je savais qu'il m'engageait sur une voie douloureuse, celle qui marquerait mon statut sur mon corps et dans mon âme. Moralement et physiquement.

— Bien, voilà le premier point réglé. Tu as ton smartphone?

Je l'ai sorti de mon sac à main et je le lui ai tendu.

— J'installerai une appli sécurisée "signal messager" qui nous permettra de communiquer en visio. De plus, j'en mettrai une autre avec laquelle je pourrai allumer ton smartphone à distance.

— Mais...

— Mais quoi?

— Rien. Désolée.

— Ainsi tu pourras prouver que tu te conformes aux instructions que je te donne. Le collier n'est pas toujours indiqué en tous lieux! Et surtout, il ne permet pas de tout voir!

Son sourire avait quelque chose de bizarre. Presque malsain ou démoniaque. J'ai frissonné, ce n'était pas de peur, mais le plaisir que ce tremblement m'a procuré ressemblait à une ivresse procurée par la crainte.

— Et enfin, a-t-elle commencé avant de stopper un instant comme si elle réfléchissait. Enfin, il te faudra une référente dans ta boutique.

— Comment ça? ai-je demandé inquiète.

— C'est pourtant simple! cria-t-elle sur un ton excédé.

Il m'était impossible de savoir si elle jouait l'énervement ou si elle était réellement en colère. À nouveau, j'ai tremblé, ma vessie s'est rappelée à moi. J'ai cru que je ne pourrais pas me retenir. C'était enivrant.

— Une référente! Une fille de ta boutique qui me représentera, qui sera comme moi, mes yeux, mes oreilles, à qui tu devras obéir et tout rapporter comme si c'était moi. C'est pas compliqué quand même...

— Mais, mais, comment vais-je la trouver?

— Ben, tu te dé-broui-illes! Ah, et je veux que tu me la présentes dans les trois jours. Sinon, j'annule tout!

Un délicieux sentiment mélange d'anxiété, d'angoisse et d'excitation m'a envahi. Comment arriver à avouer ma véritable nature à une de mes employées?

***

J'ai commencé par rassurer Antoine : « Oui, j'ai rencontré Amélie. Oui, je lui ai bien dit que nous arrêtions. Non, je ne suis pas trop déçue. Enfin, si un peu quand même, et toi? Un peu aussi... Ça ne nous empêchera pas de pratiquer quelques jeux un peu déviants... bien entendu! Bonne nuit, mon chéri. Bisous. »

Je n'ai pas dormi. Comment trouver LA fille? En premier lieu, il me faut accepter de m'ouvrir totalement à l'une de mes employées, de lui exhiber non seulement mon corps mais aussi mes fantasmes, ma sexualité, et comble du comble de les réaliser sous sa direction, sur mon lieu de travail, dans ma vie de tous les jours et jusqu'à une limite que j'ignore. Dis simplement, de lui être totalement soumise. Bref, Madame m'oblige à franchir le seuil que craignait Antoine. Mais ceci n'est pas le pire. Le pire est comment trouver cette fille, car je ne peux pas interroger les employées une à une : je dois trouver celle qui convient du premier coup. Au risque de me trouver découverte et humiliée par une bégueule, ou bien une qui me ferait chanter ou pire une fille qui taperait un scandale du genre harcèlement sexuel.

À vrai dire, je n'ai aucune idée de la manière qui me permettra de repérer une telle fille, à supposer qu'elle existe et qu'elle travaille à la boutique. Si elle existe quelque part, je pourrais l'embaucher, mais en trois jours, cela me semble irréalisable. Un moment, j'ai envisagé de faire appel à Bertrand, peut-être une des filles qu'il connaissait pourrait-elle faire l'affaire? J'y ai renoncé, je ne voulais pas dépendre de lui en plus de dépendre d'une fille inconnue.

Au bout de la nuit, il me vient l'idée de faire comme dans les grosses boites qui font passer des évaluations individuelles annuelles pour attribuer les augmentations au mérite. Je pourrais prétexter le besoin de promouvoir une assistante, prévoyant de m'absenter régulièrement. Ce qui justifiera par avance mes futures escapades chez Madame Amélie : une pierre, deux coups! C'est un magasin de beauté, et pour l'entretien, je porterai une tenue un peu provocante et certaines questions pourront être légèrement "tendancieuses". Ainsi, je pourrai jauger les filles sur leurs réponses et la manière dont elles me materont.

Le matin venu, mon cœur bat la chamade. Ma vulve, oserais-je dire qu'une envie incessante de me masturber me taraude l'esprit?

***

Je me suis habillée dans un style engoncé et contrainte, trop près du corps pour mon âge. Un poil pétasse, un gros poil même. Un excès qui me fera remarquer, mais j'assume. Un chemisier blanc serré, pas transparent, mais translucide. Et compressant ma poitrine, il a une forte tendance à bailler entre les boutons dont les deux premiers sont timidement laissés détachés. Il n'y a aucun doute, je ne porte pas de soutif, mais on ne distingue que des rondeurs dans les entrebâillements. Ma jupe noire est aussi serrée, moule-cul. Pas trop courte, environ cinq centimètres au-dessus du genou, elle est fendue sur le côté droit et remonte facilement sur mes cuisses dès que je m'assieds. C'est supposé faciliter le croisement des jambes et à l'inverse le décroisement, ce dont je ne me priverai pas durant l'entretien. Je me suis imprégnée de l'esprit Basic Instinct. J'oscille entre les deux côtés de la frontière de la vulgarité. C'est la première fois de ma vie que je touche sciemment à cette limite, et j'ai l'intention d'en jouer et d'en profiter.

J'ai informé les filles de mon intention de promouvoir une assistante après un entretien préliminaire de sélection. Je commence immédiatement en débutant par la première des quatre vendeuses dans l'ordre alphabétique, c'est donc Armelle. Elle me paraît jeune et naïve. Nous nous asseyons face à face, pour éviter la distance et la séparation du bureau. C'est ce que je prétends. Évidemment, je veux qu'elle me voie entièrement, mais je veux également voir toutes ses réactions de son corps. Mon avant-bras droit s'appuie sur le bureau pour prendre quelques notes.

Après les aspects techniques concernant la gestion et la direction, je passe aux questions concernant plus précisément le commandement, comme donner des ordres, réprimander ; je flirte avec l'aspect punitif et légèrement humiliant. Je ne veux pas la braquer si je sens qu'elle ne répond pas à mes attentes, d'autant que je n'ai, moi-même, jamais rien pratiqué de la sorte avec mes employées. Cela peut donc la surprendre. Elle croise les jambes, croise les bras sur sa poitrine. Elle est dans une attitude protectrice et défensive. J'arrête là sur le sujet. Je passe rapidement sur les quelques questions concernant les clientes, pour que toutes les filles aient un questionnaire identique, notamment le cas où une cliente aurait une demande de parfum envoutant, questions manifestement à but érotico-sexuel. Mais je n'insiste pas, Armelle n'est pas celle qu'il me faut.

La suivante Béatrice m'indique qu'elle n'est pas intéressée par le poste. Elle m'explique qu'elle ne compte pas s'éterniser dans le magasin, car elle passe des diplômes de chimiste. Ce boulot de vendeuse n'est qu'un job temporaire. Je la remercie de sa franchise, et regrette intérieurement qu'elle n'ait pas passé l'entretien. Elle avait un "je-ne-sais-quoi" qui me plaisait bien. Sa détermination m'aurait probablement convenu.

Vient ensuite Sandra. Elle a un diplôme de gestion, donc l'aspect technique est vite expédié. Sandra passe pour une "pénible" un peu revêche d'après les rumeurs, rumeurs transmises par les bruits de couloirs, émises surtout à partir de bruits de chiottes et qu'il m'arrive de capter par hasard. Elle se tient à l'écart des trois autres. Cela me plait, car je pense qu'elle n'ira pas colporter mes petits secrets. Je tente une approche franche en croisant et décroisant les jambes qui provoque un retroussage de ma jupe. Son regard bleu acier ne fuit pas, et l'expression de son visage à l'ovale agréable n'est pas offusquée par ma jupe remontée à mi-cuisses. Je me sens devenir moite. Prise d'une impulsion, je me lève : « il fait chaud, tu ne trouves pas? » et j'ouvre la fenêtre. Tandis que je lui tourne le dos, je défais un bouton, puis ne pouvant résister, j'en dégrafe un second, créant un décolleté sans équivoque à mon chemisier.

Je retourne m'assoir. Sans croiser les jambes, pour que le regard de Sandra ne soit pas accaparé par un autre attrait que celui que je viens de créer. Effectivement, elle remarque mon chemisier qui bâille sous la pression de mon poitrail. Je me penche légèrement vers l'avant pour accentuer la vue plongeante. J'ai bien à l'esprit que je viens de franchir la fine limite de la vulgarité, et de plus d'un pas. Je me comporte comme une vraie pouffiasse, mais je sens l'excitation monter en moi plutôt que de ressentir de la honte pour mon comportement. Ou non. Je me dis qu'elle doit me voir telle que je suis, telle qu'elle me verra sous le commandement de Madame. Et l'excitation monte d'un cran supplémentaire. J'espère que Sandra sera la bonne, mais je suis en train de fantasmer.

Je lui pose les questions concernant le commandement. Je suis un peu plus directe qu'avec Armelle. Peut-elle réprimander? Oui, sans problème. Être humiliante? Elle ne sait pas si je cherche une qualité ou un défaut, mais elle répond franchement. Ça lui arrive, ça lui arrive d'être cassante. On la trouve pénible et revêche à cause de cela. Elle peut être humiliante, oui, elle peut l'être parfois. Je ne peux m'empêcher de sourire. Elle le voit, je ne sais pas comment elle interprète ma réaction. Je commence à être aux anges. Des anges démoniaques, mais des anges tout de même. Je ne réfléchis pas quand je lui demande si elle pourrait punir. La question la surprend. « Comment cela? » s'étonne-t-elle. J'ai conscience d'avoir été trop vite, trop loin. Je ne sais pas comment m'en sortir. Tant pis, je prends sur moi : « Imagine, je fais une faute. Pourtant, je suis la patronne. Mais je t'ai délégué la responsabilité, et sous ta responsabilité, j'ai fauté. Une faute grave. Pourrais-tu me punir? »

Elle réfléchit. Son regard me scrute. J'ouvre les cuisses. Une fraction de seconde, elles le sont même exagérément, ouvertes. Plus qu'une fraction de seconde dans mon esprit. On pourrait dire sans être outrancier qu'elles sont écartées, presque écartelées. Je me sens obscène, mais d'une obscénité excitante. Car cette fraction de seconde ne doit pas laisser place au moindre de doute, je ne porte pas de culotte, ni de string. Rien. Je suis une pouffiasse exhibitionniste. Ma vulve est nue. Pendant cette fraction de seconde, mon sexe lui est offert, humide, trempé. Plus que cela, ouvert. Cette fraction de seconde dure plus qu'une éternité, car je m'en délecte. J'en jouis. J'espère, je souhaite que Sandra éprouve quelque pensée, quelque sentiment, peut-être une émotion différente au goût dépravé qui donne envie d'en avoir plus, d'en savoir plus, de me dépouiller plus. Puis je recroise les cuisses, sans empressement. La réponse tombe : « Je pense que oui, si c'est mérité, je pourrais vous punir. »

Je jouis. Une petite jouissance, mais un frisson me parcourt à l'idée d'être punie par cette jeune fille, qui pourrait presque être ma fille. Un instant d'égarement, et mon esprit m'imagine déjà étendue en travers de ses cuisses dénudées pour sentir la volupté de sa chair. Elle abaisse ma jupe, lentement, jusque sur mes chevilles, révélant mon postérieur nu et opulent. D'une main ferme et d'une voix autoritaire, elle m'annonce que j'ai fauté, lourdement fauté. Madame a ordonné que je sois fessée, devant mes employées. J'ai honte, mais qu'est-ce que c'est bon! Mes fesses rougissent avant même d'avoir reçu leur première claque. Mon cœur bat comme un fou, il déraille. La chaleur des cuisses de Sandra chauffe ma chatte. Je mouille...

Alors j'insiste, tant pis. « Tu pourrais me punir ou... tu me puniras? » Elle hésite, elle réfléchit, mais je suis certaine à présent qu'elle a compris. La réponse fuse : « Je vous punirais! » La garce est subtile, elle joue avec moi. Je ne sais pas dire si c'est un futur volontaire ou bien un conditionnel hésitant, hélas. Mais cette ambiguïté même me prouve qu'elle veut rester maîtresse du jeu et m'excite d'autant plus.

Je n'ose pas aller plus loin, lui demander comment elle me punirait... ou plutôt, me punira. Je déglutis péniblement, ce sera elle ou personne. Il n'y a plus de doute, ni dans mon esprit, ni dans mon ventre, et mon sexe a voté. Nos regards sont rivés l'un à l'autre. Pour me détacher d'elle, j'enchaine et la questionne sur le parfum envoutant et ses connotations sexuelles, ce qui ne lui pose aucun problème. Elle devient volubile, le contraire m'aurait étonné. Elle me détaille ses propres gouts. Je clos l'entretien en lui disant que je la reverrai probablement. Elle se lève. Elle passe sa main dans ses longs cheveux bruns en me souriant avec une certaine complicité. Je remarque sa langue sur ses lèvres charnues. À vrai dire, je ne prêtais guère attention à son aspect physique jusqu'à aujourd'hui, mais soudain je vois une jeune femme au charme fou.

La dernière fille, Violaine, s'est fait excuser. L'entretien avec Sandra a duré bien trop longtemps. Elle a dû partir récupérer sa gamine à la crèche avant sa fermeture. Je dis que je la recevrai le lendemain matin, mais mon choix est fait.

***

Le plus dur est de faire semblant. Pas de simuler, ça je sais faire. Non, faire semblant. Lorsque j'ai reçu Violaine, j'ai fait semblant de m'intéresser aux questions que je lui posais, et encore plus semblant d'être passionnée par les réponses qu'elle fournissait. Je serais bien incapable d'en citer une seule. Ma seule pensée était, comment me débrouiller pour amener Sandra à rencontrer Madame Amélie. Pour cela, je devais d'abord la faire entrer dans mon intimité.

Je décidais que j'avais été assez explicite lors de notre entretien et que Sandra avait capté le message, l'avait compris et surtout était prête à l'accepter. C'était un pari, mais je devais me lancer. J'allais user d'un stratagème éculé, mais alors tellement usé que mon but ne pouvait être qu'évident.

J'arrachais le troisième bouton de mon chemisier et me débrouillais pour défaire très nettement le fil du quatrième et un peu celui du cinquième -- tant qu'à faire! Je dissimulais le troisième bouton, et j'appelais Sandra par le téléphone de la ligne intérieure.