Confinement Bis Ch. 05

Informations sur Récit
un trio se dessine.
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Partie 4 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/14/2023
Créé 03/24/2023
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Quatre mois déjà

Il avait fallu plusieurs jours pour qu'Anne-ka se familiarise avec le couple de jeunes femmes.

Ce soir, jouant comme des ados, elles se jettent des oreillers à la figure, les filles rient, s'esclaffent, crient. La bataille dure un petit quart d'heure puis énervées et fourbues elles tombent comme des masses sur le lit en bataille. Elles récupèrent tranquillement avant de se mettre au lit. Or quand Emma invite les filles à remettre les oreillers en place pour se coucher, Julie râle. Elle aime que les choses soient rangées à leur place et elle ne pourrait s'endormir dans le capharnaüm qu'est maintenant la chambre. La bataille de polochon a provoqué un tumulte invraisemblable.

« On dort mais avant tout il faut ranger la chambre » dit-elle à Anne-ka et Emma. Elles s'y mettent tous les trois. Tous les objets sont rapidement remis à leur place quand Julie brandit le harnais d'une main glorieuse. « Tu penses la même chose que moi? » s'exclame Julie en regardant Emma.

« Oui, oui » lui répond Emma en regardant Anne-Ka. Tout en s'emparant du tube de crème elle demande à la parisienne de se positionner à quatre pattes sur le lit. « Aller ma belle, on va s'occuper de toi... ou plutôt de ton ptit trou » rit elle comme une folle. La dernière fois qu'ils ont fait l'amour ensemble, les filles ont entendues Anne-ka leur dire qu'elle était vierge de ce côté-là et les deux comparses, à l'unisson lui ont promis que cela ne durerait pas. La prochaine fois elles s'occuperaient de la déniaiser.

« Dépêche-toi de te mettre en position » insiste Emma en lui donnant une clique sur les fesses. Anne-ka a beaucoup d'appréhension, cependant elle se rend car elle a retenu une leçon depuis un mois qu'elle occupe la couche des deux filles, elle pouvait s'exprimer, râler, mais il est malvenu de ne pas lui obéir. Elle a tenté une seule fois de se rebeller, grand mal lui a pris. Elle ne voulait pas manger Julie, se refusant à plonger sa langue entre les lippes de sa cousine, alors qu'Emma derrière elle la limait consciencieusement. Mécontente Emma l'avait claquée gentiment puis s'était arrêté furieuse alors qu'Anne-ka ne cédait pas. Elle l'avait alors ceinturé et lui avait admonestée une raclée. En pleur la parisienne s'était finalement résolu à faire plaisir à sa cousine et Emma l'avait récompensé par trois orgasmes tonitruants.

La vision du petit cul d'Anne-Ka est paradisiaque. Au fond d'elle Emma ne peut s'empêcher de le comparer à celui de Julie, Il est indéniable que le postérieur de sa copine est plus rond mais les deux se valent largement. Emma prend une noisette de crème sur le bout de son majeur et l'approcha de la rosette. Elle fut pourtant arrêtée dans son geste.

« Qu'est-ce que tu fais Emma? »

« Faut que je te lubrifie l'anus p'tite gourde! »

« Fais doucement s'il te plait »

Pour toute réponse, Virginie enfonça sans ménagement son doigt à travers le sphincter de la parisienne.

« Ouch!!! Aie tu me fais mal »

« Arrête donc de te plaindre »

Comme si elle avait fait ça toute sa vie, la grande s'emploie à napper d'un geste circulaire et précis les parois intimes se sa belle. Très vite, elle retire sa main, et après avoir répandu de la crème sur deux de ses doigts, elle fait pénétrer et nappe le fondement. Dans un geste sans douceur, elle y parvient. Cette fois, Anne-ka proteste plus vivement : « Aie putain, Aie!!! Tu m'fais mal, bordel, arrête! »

D'un mouvement ample du bassin, elle tente de se soustraire à la manipulation de son rectum. Agacée, Emma réplique en accompagnant le geste de la parisienne : « Mais laisse-toi faire, bon sang. Tu vas voir quand Julie va te mettre la queue, ce sera une autre paire de manche! »

« Quoi!!! je croyais que c'était toi qui s'occuperais de moi » râle-t-elle. Même si elle est partagée avec Julie, elle n'a pas le choix, il va de soi qu'elle aime Emma et s'accorde avec sa cousine uniquement parce que c'est la volonté de la grande.

« Il y a un problème, » ironise Emma.

« Non » maugrée Anne-ka

Après quelques allez retours, Emma fait signe à Julie d'approcher, et de sa main libre flatte amplement le vit et lui répand du lait gras autour en oubliant pas le gland. « À toi de jouer ma belle » dit-elle avant de l'embrasser goulument.

Anne-ka se retourne et semble affolée par les dimensions du phallus :

« Bon Dieu, il ne va jamais rentrer!!! » s'exclame t'elle en regardant affolée Julie.

« Mais si, ne soit pas sotte! ta cousine le prend sans aucun problème » lui répond Emma.

D'une caresse sur la fesse, Emma fit approcher sa dulcinée de sa cousine : « Décontracte toi mon chat, elle va commencer. »

Julie darde la bite sur la rosette de Sylvie, et entreprend de la pénétrer, mais sous ce premier assaut, elle se cabre en protestant. Sa cousine lui maintient alors les hanches d'une main et tente à nouveau son intromission. Cette fois, elle se montre plus ferme.

« Aaaah...ahhhmmmf! » Sous sa poussée, le sphincter lâche et cette fois le gland rentre : « AArrrggg putain noonnn. J'ai mal putain arrête... non » Sous l'effet d'une douleur lancinante, Anne-ka a les jambes qui tremble. Elle tente d'éjecter l'intrus par des mouvements désordonnés du bassin mais Emma incite son amour à continuer par une pression sur les fesses et lui dit « Je compte sur toi pour y aller franchement ma puce! Elle doit se rappeler de sa première sodomie »

« Aannnnnnn....Aaaahhhannn! ». Souffle Julie. Après avoir forcé encore quelques secondes, Julie se retrouve entubé jusqu'à la garde. « Bon Dieu que c'est bon » s'exclame-t-elle. Les intestins palpitent de façon délicieuse lui prodiguant des sensations merveilleuses dans son vagin, le gode ceinture ayant une deuxième bite fichée dans le con du porteur, toutes les actions de Julie se répercutent immédiatement. « Oh putain qu'elle est étroite »

« Laisse là un peu s'habituer à ta présence Julie »

La nouvelle enculée ne cesse de se plaindre, soufflant de manière irrégulière et bruyante pour évacuer la douleur : « Ooohhh aiiiieeee, putain retire toi, j'en peux pluuuu. »

Emma se penche à l'oreille de son amie et lui murmure : « Tu peux y aller maintenant... comme elle ne cesse de râler, vas-y franchement... que ça lui serve de leçon! »

Julie ne se fit pas prier deux fois, après avoir savouré un dernier instant la longueur de la pénétration, elle commence de puissants mouvements du pubis, secouant sans vergogne l'arrière train de sa cousine. Elle se vautre sur son dos et glisse deux mains à la rencontre des seins. Bien accroché aux mamelles, elle se redresse ensuite pour pouvoir pousser plus fortement. Si Emma apprécie le spectacle en accompagnant les mouvements d'une main posée sur les fesses de sa belle, la parisienne de son côté proteste vertement contre un si dur traitement : « Aaaah salope, arrête... ouch... p'tain, aaaaa. »

« Haaaan mmmmfff Haaaannnn aaahaannn. » A la vitesse où Julie se démène, excitée au plus haut point, ravie d'enculer sa cousine aussi rudement, sa fraise et son point G sollicités à chaque aller-retour, le dénouement ne va pas être long à venir. « Haan pfouiiiiii! Ouii aaheeeenn...mmmmf » continue-t-elle à savourer en poussant le gland au plus profond du rectum.

Cette fois, quelques soupirs de plaisir s'échappent de la bouche d'Anne-ka : « Mmmmff...ooohhh... ooohhh »

Crispée, pour éviter de jouir précocement, Julie ressort doucement le jouet pour ne garder que le bout du gland introduit, et sadique, d'un mouvement rapide et violent, elle s'enfourne ensuite jusqu'à la garde. La brutalité de cette dernière intromission arrache à sa partenaire un cri puissant d'autant plus que Julie arrache presque la poitrine de sa cousine. Une complainte à mi-chemin entre le plaisir et la douleur s'en suit, puis Emma pose sa main sur le clito sorti et le frotte énergiquement.: « Allez jouis ma belle enculée »

« Aaaaaaaaaaaaaaaahhhh » hurle Anne-ka surprise par la puissance de l'orgasme. La boule lancinante qui étreint son ventre depuis une minutes s'est déplacée pour remonter vers sa poitrine, l'oppresse et sort enfin comme un boulet de canon tandis que son sphincter se contracte spasmodiquement sur la queue encore en elle. Son plaisir déclenche immédiatement la jouissance de Julie.

Emma se tourne alors vers son amie, l'embrasse avec fougue puis lui dit :« Félicitations ma chérie, tu étais merveilleuse...Je dois dire que tu l'as bien baisée » Julie se retire alors, essoufflée elle s'allonge sur le lit.

« C'était bon ma belle!!! » dit Emma à Anne-ka récupérant doucement de l'extase. « Tu t'occupes de moi maintenant » dit-elle en s'asseyant sur le lit, appuyée contre le mur et écartant ses jambes. « J'aimerai bien aussi avoir mon petit cadeau... tu m'as excité petite salope »

***

Dans le clos...

Aujourd'hui Olivier et Emma décident de se rendre dans le jardin. Avec cette belle journée d'Hivers en perspective ils veulent avancer dans la préparation du terrain. Il n'y a pas de vent, le ciel est dégagé et malgré une température encore frisquette tout porte à croire que la matinée sera agréable. Les deux acolytes ont besoin de s'aérer et l'activité est un excellent moyen d'oublier le confinement. Cette période est en effet très difficile à supporter. Au début tout le monde avait l'impression de passer des vacances un peu spéciales certes, mais un temps où chacun pouvait faire une pause et reprendre son activité là où il l'a laissé. Quatre mois ne semblent pas insurmontables. Or maintenant il faut trouver une nouvelle motivation pour tenir. Confinés depuis quatre mois aujourd'hui, les actualités ne semblent pas prévoir un assouplissement des mesures strictes. En villégiature dans un petit hameau quasiment désert, ils ont déjà la chance de sortir de la maison sans être contrôlés comme en ville, se promener dans les sentiers proches et même aller au lac à travers le bois. Cependant si l'exercice leur fait du bien, psychologiquement cette période de confinement affecte, éprouve chacun à des degrés différents dans la façon de se comporter, irritation, solitude, et plus profondément comme pour Hortense, dans l'approche de la vie en général, la découverte de son épanouissement avec son frère. Rien n'est plus important pour elle que de vivre avec Olivier, elle éprouve un amour tellement fort pour son frangin que lui seul, ses désirs priment sur tout. Elle ne sait pas encore les concessions qu'elle devra faire, les choix, les renoncements, cependant elle n'envisage plus sa vie intime sans lui, elle est prête à le suivre quelque soient les conséquences.

Et justement ce matin deux personnes parlent d'elle.

Alors qu'Emma et Oliv font une pause, assis sur le banc de pierre, ils boivent une citronnade, la grande regarde son ami pensif.

« A quoi tu penses Oliv? » lui dit elle « Il y a quelque chose qui te perturbe, je le vois bien »

« mmmm.... Oui » lui répond Oliv sorti de sa rêverie.

« Je parie que cela concerne Hortense. Dis-moi tout. Tu sais que je suis toujours là pour toi. Je peux certainement t'aider »

Plusieurs fois, ils ont eu des discussions ensemble au sujet d'Hortense, la femme qu'elle est, sa libido, ses désirs secrets. Emma fut d'abord captivée par la personnalité cachée de la belle brune, puis elle a voulu tout savoirs sur ses désirs, ses préférences sexuelles, ses réticences et tout cela sans éveiller la curiosité d'Oliv sur ses propres motivations. Elle a habilement suggéré ensuite à son ami des jeux qu'il pourrait essayer avec sa sœur, ceux-ci recueillant à chaque fois une réception joyeuse d'Hortense bien qu'ils devenaient toujours plus déviants. Il n'y a eu aucun refus de sa part, seulement de faibles objections éliminées rapidement par Olivier. La brune ressortait toujours heureuse et reconnaissante de ces jeux tandis qu'Olivier prenait son pied et affirmait sa personnalité. Il devenait de jours en jours plus confiant dans cette nouvelle position de dominant. Il adorait ce pouvoir cependant comme il aime profondément sa sœur, il a peur de l'effrayer avec des demandes toujours plus transgressives. Emma a bien compris ce dilemme. Perverse, elle sait comment contourner les différentes peurs de son ami. Aujourd'hui encore elle le rassure, le conforte dans son comportement avec sa sœur. Il ne doit surtout pas changer et même il est temps de passer du souhait aux ordres. Elle lui réexplique patiemment comment sa sœur est réceptive à la fermeté, pourquoi elle adore lui obéir, et plus important, lui dit combien il l'avait vu extatique lors de tous les jeux et heureuse de lui faire plaisir. La soirée d'anniversaire étant un exemple flagrant. De plus, pour convaincre Oliv du bienfondé de ses arguments elle sort ; « si tu n'agis pas de la sorte, Hortense pensera que tu ne l'aimes pas suffisamment, si tu ne dépasses pas tes appréhensions elle pensera que vivre avec toi conduira à l'échec. Elle a transgressé le tabou de l'inceste pour toi, ce n'est pas rien. »

Quand ils rentrent manger ce midi Olivier est rassuré. Il est convaincu de devoir accentuer son emprise sur sa Sœur. Emma quant à elle ne peut que se satisfaire du désir d'Oliv d'autant plus qu'elle est certaine qu'Hortense sera réceptive.

En effet, la grande a plusieurs fois recueilli les confidences de la maitresse de maison. Comme amie de longue date de son frère Hortense lui demande conseil. Emma l'a toujours écouté avec empathie, sans la juger, lui disant d'être elle-même et puis au fur et à mesure, calculatrice, elle suggère, soumet, conseille la meilleure attitude à prendre afin de conforter son amour pour Oliv. Et puis hier, face à une Hortense torturée, douteuse, une femme peu sure des choix à faire, Emma lui rappelle le chemin qu'elle a parcouru jusqu'à maintenant, la révélation de ses découvertes, le plaisir qu'elle prend dans les jeux avec son frère. Et puis, machiavélique la grande insinue qu'Oliv ne prendra peut-être pas le risque d'habiter avec elle s'il n'est pas absolument convaincu de son amour. Le tabou de l'inceste n'est pas à considérer avec légèreté, il n'y a pas de retour.

« Je l'aime comme une folle tu sais, je ne peux plus me passer de lui. Quand il a évoqué que l'on pourrait vivre ensemble mon cœur s'est emballé. J'ai déjà pensé à changer de travail, alors s'il devait reconsidérer sa position je crois que je m'effondrerai. » lui dit Hortense

« Oui je le sais, mais ce n'est pas moi que tu dois convaincre » acquiesce Emma.

« Tu as raison... et tu me conseillerais quoi? »

« Tu me prends de court » répond Emma avec précaution. Elle n'abat pas ses cartes tout de suite. « Peut-être un signe fort de ta part » continue t'elle prudente.

« Ah... tu crois qu'il aimerait que j'aie un tatouage intime? J'y ai pensé tu sais»

« Ce n'est pas une mauvaise idée... oui pourquoi pas... un tatouage qui t'impliques » convient-elle. « Mais avant cela tu pourrais essayer quelque chose de moins permanent qui te permettrait de faire marche arrière si tu n'y trouves pas ton plaisir »

« Oui tu as raison... j'ai beaucoup pensé à ce que tu m'as dit au sujet du collier et de moi, c'est difficile de prendre une décision.... Mais c'est vrai, je dois faire quelque chose.... Peut-être que je pourrais mettre le collier de temps en temps pour lui suggérer que je suis profondément amoureuse de lui. Tu en penses quoi? » Elle parlait du collier comme elle aurait pu évoquer une chainette autour de sa cheville, il est plutôt mignon, une bande de 1cm de cuir avec comme fermoir un petit mousqueton. Elle se mentait à elle-même, elle connait bien la valeur symbolique de ce tour de cou. Pendant son anniversaire elle l'a porté pour la première fois et cela lui envoyait une myriade d'étoiles dans le cerveau, abasourdie par l'effet elle fut incapable de bouger, de réagir, tout son esprit converge vers ce bijou ; Une révélation. En fait, la vraie raison pour laquelle elle ne s'est pas précipitée le matin pour le mettre, est qu'elle doute de vouloir l'enlever. Il lui renvoie l'image de femme obéissante, soumise. Et puis une autre impression se superpose à cette dernière, elle-même obligée d'obéir à son frère, contrainte à se soumettre à ses exigences, abandonnant tout contrôle, toute fierté, acceptant la punition comme une nécessité, une vilaine petite fille éduquée sévèrement ; le mot dressage surgit comme un flash et cette évocation illumine ses yeux de papillons. « Oh mon dieu » Seulement elle n'assume pas encore ces obsessions, elle est honteuse d'avoir toutes ces pensées, a peur d'effrayer Olivier, inquiète qu'il puisse la repousser.

« Pourquoi pas » répond Emma. « Oui, c'est une bonne idée, en plus tu peux le retirer quand tu veux... et tu te ferais plaisir. Il me semble que lorsque je te l'ai mis à ton anniversaire tes yeux se sont éclairés et tu étais parcouru de frissons. Ton corps parle pour toi » continue t'elle souriante. « Et puis si vous y trouvez tous les deux beaucoup de plaisir, tu pourras le porter de temps en temps en journée afin de diversifier vos jeux.... Je suis certaine que cette idée t'excite... tu me surprends tout le temps, sacrée coquine. » ajoute t'elle

Aussi lorsqu'elle rentre avec Olivier pour trouver le repas prêt, elle sourit intérieurement. En parlant avec les deux frères et sœur elle oriente la relation. Elles les aiment tous les deux, néanmoins le confinement a révélé son côté obscur, son plaisir de dominer. Manipuler Hortense et Oliv devient une obligation afin de servir ses desseins et devenir un acteur obligatoire dans les jeux pervers du frère et de la sœur. Avec Anne-ka l'amusement est présent cependant pour l'instant elle préfère l'inclure dans des jeux softs avec Julie et se consacrer totalement sur Oliv et Hortense. Avec eux elle pense accéder à des sommets de dépravation. Elle espère même un confinement encore plus long pour instaurer graduellement ses idées diaboliques.

Les rouages se mettent en place, elle frissonne de plaisir.

***

Un chemin balisé

Les deux frères et sœur viennent d'arriver dans la chambre. Ils ont joué tous les cinq au Monopoly, la soirée était parfaite. Olivier a perdu et Hortense n'a pas manqué de le chambrer. Aussi maintenant à force de se titiller verbalement, s'émoustiller, ils se retrouvent allongés sur le lit, Olivier au-dessus de sa sœur emprisonnant ses poignets au-dessus de sa tête d'une main et l'autre la chatouillant. Et puis graduellement la tension monte. « Oh le petit frère a du mal à maitriser sa frangine » nargue Hortense en se cabrant. Cela fait plusieurs soirs qu'ils font l'amour avec passion, tendresse ou encore fougue et précipitation mais ils n'ont pas fait de jeux coquins depuis son anniversaire. Cela lui manque. Aussi elle le provoque ouvertement : « mon doudou n'est pas suffisamment fort pour dominer sa grande sœur »

La discussion de ce matin avec Emma revient à l'esprit d'Olivier. Sa sœur partiellement immobilisée, son parfum envoutant, son sourire, son air espiègle et ses paroles..., tout concours à ce qu'il envisage d'autres jeux. « Ma sœur est joueuse ce soir » commente t'il. « Et si le gentil petit frère montre ce qu'il peut faire! » renchérit-il. Réfléchissant à toute vitesse il élabore un plan, la relâche et la met au défi. « Et si on descendait à la grange! »

« Je voudrais bien voir ça!» ironise-t-elle. « Par contre il fait froid là-bas ce soir »

« Oh, ne t'inquiète pas, je ne voudrais pas que ma sœur attrape froid » réplique-t-il taquin. « Tiens met çà, il est vieux mais il est très chaud » lui dit-il en lui lançant un de ses anciens sweat « non, non, je veux que tu le portes sans rien en dessous. Tu vas aimer sa douceur.... Et tiens prends aussi ce pantalon de survêtement, il t'ira à merveille ... Non, retire ton slip, savoir ton joli popotin nu dans mon jogging m'amuse beaucoup! »

« Je peux mettre une écharpe tout de même? »

« Oui, çà tu peux » lui accorde Olivier.

Hortense se dirige alors vers l'armoire, sort un foulard en laine et sans que son frère ne s'en aperçoive prend le collier qu'elle fixe discrètement sur son cou en le cachant par l'écharpe. C'est plus fort qu'elle, il faut qu'elle porte ce tour de cou, dissimulé il est tout de même un signe de transgression et cela l'excite.