Confinement Bis Ch. 03

Informations sur Récit
Après 3 mois ensemble, une mise au point s'impose.
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Partie 2 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/14/2023
Créé 03/24/2023
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Vie ensemble, activités, répartition des tâches.

Les premières semaines passent à toute vitesse. Chacune et chacun prennent ses marques. La vie s'organise tout naturellement avec le petit déjeuner pris aux alentours de neuve heure.

Hortense est la première debout, habillée simplement d'une robe de chambre. Elle met un point d'honneur à toujours préparer le café et mettre sur la table, beurre, confiture, miel, jus d'orange, biscottes et pain. Evidemment ce dernier acheté en magasin a rapidement disparu pour être remplacé par celui que fabrique Julie. En effet depuis le premier confinement elle s'est essayé au pétrissage, au façonnage, elle a même poussé le vice à n'utiliser que du levain. Ainsi elle peut faire une miche de campagne de sept huit cent gramme avec de la farine de blé type soixante-cinq mélangée avec du seigle en proportion de dix à vingt pour cent afin d'avoir un pain de campagne, présenter un produit d'une agréable saveur et surtout un pain qui se conserve deux à trois jours sans que ses qualités ne soient affectées. Certes la cuisson dans la cuisinière n'a pas le rendu d'un four à sole, cependant il est tout de même très bon avec sa croute brunie et sa mie alvéolée. L'assistance est bluffée au début, surprise, mais maintenant ils l'appellent tous la boulangère et il est interdit pour elle que le pain vienne à manquer. De plus ses talents ont vite été mis à contribution pour qu'elle leur confectionne des pizzas, une brioche pour le dimanche et aussi de multiples petits gâteaux, ces gâteries qui émoustillent les papilles et rendent les soirées agréables.

Julie est d'ailleurs la seconde à descendre à la cuisine, fraichement lavée elle est habillée pour la journée. Suivent ensuite Emma et Olivier ou l'inverse, tous deux sortant du lit avec pour seul tenue un caleçon et un tee-shirt pour l'homme de la maison et pour son amie un slip tout juste couvert par une liquette ou une chemise de nuit pour le moins suggestive. Elle n'est pas provocatrice, elle est simplement naturelle.

Tout ce petit monde à presque terminé de déjeuner lorsqu'apparait enfin Anne-ka dans toute sa splendeur. Douchée, habillée, apprêtée comme une demoiselle se rendant à un rendez-vous galant, coiffée et maquillée avec ostentation. Au début l'assemblée l'avait charrié et notamment Emma se moquait d'elle avec ses airs de grande dame tout droit sortie d'un concours de beauté : « je te rappelle que l'on a prévu de travailler au jardin tous les trois avec oliveur, ton vernis à ongle ne va pas tenir ma chérie!!! » Evidemment ces remarques contrarient Anne-ka, cependant elle n'arrive pas à faire autrement et la plupart du temps elle doit se changer pour effectuer les activités de la journée

En effet, après deux semaines de vie en commun il avait été décidé que chacun devrait faire une tache particulière quotidiennement, d'une part afin d'assumer une vie en communauté avec toutes ses exigences, de s'occuper pour éviter de penser à ce confinement, et puis récemment de prévoir l'avenir.

Cela faisait maintenant trois mois qu'ils vivent reclus et les informations qu'ils entendent ne sont pas de nature à les rassurer. Si le virus continue à se propager aussi vite avec son cortège de contamination et de mort, jamais ils ne pourront vivre normalement dans un mois. Le vaccin, selon ce que la veille médicale relate, rencontre d'énormes problèmes d'élaboration et vraisemblablement ne sera disponible que dans trois quatre mois. Si l'on rajoute à ce délai quelques mois supplémentaire du à l'optimisme des médecins, l'acheminement du produit et les vagues de vaccination par tranche d'âge, il est presque sûr que le petit groupe doit se préparer à vivre ensemble encore six mois, voire beaucoup plus.

Le mois de novembre touche à sa fin aussi hier soir, après le repas, le groupe a discuté longuement suite aux informations et la mort dans l'âme il a été décidé de quelques mesures afin d'appréhender aux mieux leur séjour qui allait devoir se prolonger.

Le bois en premier lieu doit être leur préoccupation pour alimenter la cheminée du salon. Il faut faire des réserves pour les mois d'hivers, sous l'appentis il ne reste plus qu'un stère de bois et il leur en faut au moins quatre car la réserve de fioul pour le chauffage central est au plus bas.

Ensuite ils doivent cultiver quelques légumes au printemps prochain afin de parer à toute éventualité. Aussi pour l'instant le mieux est de préparer la terre, débroussailler et ensuite bécher le jardin afin que le terrain soit prêt pour février mars. Hortense a même suggéré de préparer des couches pour avancer les plantations car elles permettront de semer des graines plus tôt en saison.

Enfin il faut prévoir de faire un enclos dans la grange avec une sortie sur un parc dans le jardin. En septembre lors d'une sortie pour un ravitaillement, notamment de farines pour le pain, Emma et Julie avaient eu l'adresse d'un paysan qui vendait des poules. Pour les gâteaux Julie a besoin d'œufs et ceux-ci servent aussi de repas. Il est donc judicieux d'acquérir quatre cinq poules afin de se prémunir d'une pénurie. Ils en ont acheté 10 avec un coq, cela semble beaucoup cependant Hortense leur dit au téléphone qu'une bonne poule au pot ne se refuse pas. Il en reste huit avec le coq qu'ils doivent protéger contre le gel, dans cette région lorsque l'hivers arrive, les températures peuvent descendre très bas.

Généralement donc, Hortense s'occupe de l'intérieur et des repas, Julie est affectée à la réalisation quotidienne du pain, de la pâtisserie viennoiserie parfois, ou encore des différentes pates qu'elles soient brisées pour les quiches, sablées pour les tartes, ou encore à pain pour les pizzas. Pour tout ce qui est des menus travaux, du bricolage, Emma et olivier sont préposés à leur réalisation et lorsqu'ils demandent beaucoup de temps ils sollicitent Anne-ka. Elle n'est pas spécialement heureuse de les aider, seulement elle n'a pas toujours le choix. Il faut dire qu'elle n'aime pas faire la cuisine, laver la vaisselle se révèle une catastrophe et laver par terre demande une journée entière, Emma ne lui demande sa participation que pour l'aider elle et Olivier, et encore la plupart du temps elle la laisse procrastiner. Cependant lorsque la grande estime qu'elle doit les aider, il n'y a pas à discuter, elle ne lui laisse pas le choix, bon gré mal grés, elle doit les suivre.

Donc chacun et chacune a son lot de petits travaux à faire dans la journée et puis le repas du soir pris tout le monde peut regarder la télé ou se consacrer à son loisir préféré, ou encore, de temps en temps participer à un jeu tous ensemble.

Ce soir en rentrant Anne-ka est agressive. Elle s'est griffée en débroussaillant le jardin avec Olivier. Elle est d'humeur massacrante en regagnant la douche. Elle est particulièrement en colère et sa vindicte va contre Emma, tout le monde entend invectiver celle-ci de tous les mots d'oiseaux ce qui par ailleurs laisse la grande totalement indifférente. "cela lui passera" pense-t-elle, « la précieuse s'en remettra » dit-elle à Oliveur.

Tout le monde est habitué au sale caractère d'Anne-ka, personne ne la prend de face pour essayer de la calmer ou de lui faire entendre raison à part Emma qui n'entend pas que cette Parisienne hautaine et fière puisse chambouler l'harmonie de leur communauté. Plusieurs fois elle l'a remise à sa place, gentiment au début, puis plus fermement et pendant une semaine ou deux on ne l'entendait plus. Tout le monde est conscient que ces incidents ne sont pas définitivement réglés, le naturel revient toujours au galop.

La goutte d'eau.

Et justement ce soir, le repas pris, Hortense et Olivier sont assis dans les deux fauteuils qui se trouvent de part et d'autre du canapé ou Emma et Julie sont collées l'une contre l'autre. Ils regardent un film de Guillaume Canet. La publicité vient de couper la projection et ils reviennent sur les dernières mauvaises nouvelles vues ce soir aux informations. Ce n'est pas réjouissant car les hôpitaux sont saturés et on vient encore de franchir un cap avec dix mille nouveaux cas constatés par jours.

Soudain ils entendent à l'étage Anne-Ka crier puis dans la foulée elle descend quatre à quatre les escaliers pour enfin atterrir dans le salon entre la télé et le groupe. Tous sont médusés de la voir telle une furie, habillée d'un kimono japonais, cette veste courte serrée à la taille par une ceinture laisse apparaitre un shorty de nuit flottant. Elle est très sexy dans cette tenue cependant les convives ne voient qu'une harpie déchainée. Devant l'assemblée médusée elle harangue Hortense avec véhémence pour son incompétence ; elle a mis sa jupette blanche à laver or maintenant elle a changé de couleur, elle ne peut plus mettre sa jupe préférée, elle est "foutue".

Une colère indescriptible envahit Emma, aussi elle se lève brusquement telle une féline protégeant sa portée, se place devant la mégère et sans que celle-ci ne puisse s'attendre à une réaction aussi violente, lui balance un aller et retour cinglant. Anne-ka vacille. Totalement surprise elle aspire d'un coup tout l'air de la pièce.

Les trois spectateurs sont stupéfaits, interdits. Plus aucunes mouches ne semblent voler.

« Tu arrêtes? Tu vas te calmer immédiatement » lui dit Emma. « Que tu sois désagréable continuellement pour un oui, pour un non, passe encore, mais que tu puisses te permettre d'insulter Hortense, alors là, jamais je ne te le permettrais. »

Anne-Ka est paralysée, la foudre lui est tombée dessus et c'est sur un nuage que lui parvient les paroles d'Emma. Celle-ci lui débite toutes les rancœurs accumulées. « Tu dépasses les bornes » ajoute-t-elle. « Non seulement Hortense t'accueille chez elle avec toute sa gentillesse, elle s'est mise en quatre pour que la maison soit accueillante, elle ne dit jamais rien en réponse à tes soupirs, quand tu n'aimes pas ceci ou cela, elle ne te fait aucunes réflexions quand tu boudes tel ou tel produit sous prétexte qu'il n'est pas bio. Tu n'es pas chez toi "merde" à la fin... Et puis je te ferais remarquer que tu es là car tu as supplié ta cousine pour venir avec nous. C'est comme cela que tu nous récompenses!!! Tu n'es qu'une égoïste et une capricieuse. J'ai pris sur moi pour t'accepter, Julie m'avait demandé de faire un effort ce que j'ai fait pour elle, mais là ce n'est plus possible. Tu dois partir.

Un coup de tonnerre s'abat sur Anne-ka avec cette dernière phrase. Déstabilisée elle prend alors conscience de la situation. Radoucie, désemparée, elle essaye de se rattraper en voulant s'excuser auprès d'Hortense.

« Non Anne-Ka, c'est trop facile. Et puis demain tu vas recommencer ton cirque. Y en a marre de tes comédies, tu as vingt-quatre ans et pourtant tu réagis comme une gamine de douze ans. Une gamine gâtée pourrie qui fait tout pour mettre à bout la plus patiente d'entre nous. » répond Emma. « Tu es une peste » crie enfin la grande. Il y a dix ans si j'avais eu ton comportement, mon père se serait vite chargé de me rougir les fesses pour me remettre les idées en place. » Cela fait malheureusement echo à la parisienne, seulement Emma ne le sait pas. Elle est furieuse. Cependant les dernières paroles lancées dans le feu de l'action résonnent encore dans son esprit et ce type de punition lui donne des idées.

Oui, pense-t-elle, "la voire se tortiller en public sous une pluie de claque s'abattant sur les fesses me donne du baume au cœur. Cela la calmera et pour nous tous quelle agréable vengeance pour ce qu'elle nous a infligé depuis deux mois. Quelle ait honte ne sera que plus jouissif, elle s'en remettra!!!"

Sa décision est prise. Tout en jubilant intérieurement, elle met son plan à exécution et c'est d'une voix calme et froide qu'elle lui dit « Bon maintenant fais tes affaires, je t'emmène en ville prendre un bus ». Les paroles lancées réveillent totalement Anne-Ka.

« Noonn, tu ne peux pas faire ça! » Répond-elle affolée. En un éclair lui revient les images diffusées en boucle sur tous les journaux télévisés.

Il y a de cela quinze jours, tous assis dans le salon à regarder le journal, ils furent informés des terribles nouvelles. Dans tout le pays la pandémie s'accentuait. Il y avait déjà plus de cent mille morts, mais plus important, les hôpitaux étaient débordés, submergés par les nouveaux arrivants toujours plus nombreux et de plus beaucoup de spécialistes indiquaient qu'ils n'avaient pas encore trouvé le vaccin performant, le virus avait muté, de nouvelles souches étaient apparues avec un degré de propagation vertigineux et une dangerosité multipliée par cent. Le gouvernement avait donc décrété un confinement plus dur avec des sorties très règlementées. Les voyages de plus de trente kilomètres devait recevoir au préalable une accréditation et sortir pour faire des courses était assujetti à de nombreuses restrictions.

Elle se met à pleurer, et entre deux sanglots elle s'adresse à Hortense. « Excuse-moi pour mon comportement, je ne le referais plus, mais s'il te plait ne me met pas dehors .... Je t'en supplie Snif-Snif ... »

« Hortense ne viendra pas à ton secours » lui répond Emma ..... Comme c'est moi qui t'ai amené ici je vais réparer mon erreur. »

« Pitié Emma SNIF-SNIF, je ferais ce que tu voudras mais ne me jette pas SNIF-SNIF »

Elle se met à pleurer, et entre deux sanglots elle s'adresse à Hortense. « Excuse-moi pour mon comportement, je ne le referais plus, mais s'il te plait ne me met pas dehors .... Je t'en supplie Snif-Snif.» Emma fait semblant de réfléchir pendant quelques instants, laisse le silence pesant s'installer puis ouvre la bouche en parlant froidement « Ok ... mais ce ne sera pas sans conséquences si je te permets de rester! » Anne-Ka, encore surprise de la réponse ouvre grand les yeux. Elle recommence à espérer, toute son attention est reportée sur Emma.

« Tu es bien consciente d'avoir été infecte depuis deux mois? »

« Heu... Ouuui répond-elle d'une voix basse. Excuse-moi. »

« S'excuser ne sera pas une solution suffisante. Moi je pense qu'il faut que tu retiennes vraiment la leçon et pour cela rien de tel qu'une punition qui te fasse ressentir une telle honte que tu ne veuilles plus recommencer. »

« Tu veux dire quoi » demande avec appréhension Anne-ka.

« Tu mérites une punition à la hauteur de ton comportement inqualifiable.! » répond Emma

Assis dans les fauteuils, Julie, Hortense et Olivier se sont depuis longtemps redressés sur leur assise, ils sont toute ouïe. Ils ne connaissent pas encore ce que veut dire Emma mais en aucun cas ils ne voudraient louper la suite des événements. La tension est à son comble.

« Heuuuuu ..... » souffle Anne-ka

« Je n'ai pas compris ta réponse » relance Emma.

« Ouuui » marmonne la parisienne avec inquiétude.

« Et bien pour gagner ton droit de rester, comme tu agis comme une gamine de douze ans tu seras punie comme telle. »

« Comment cela » demande Anne-ka avec crainte. Avec son passé, elle voit tres bien ce que veut dire Emma, mais elle renonce à croire à cette possibilité. Rien que le fait d'y penser elle tremble.

« En clair tu subiras une fessée devant tout le monde. »

C'est véritablement une bombe qui explose dans le salon. Les trois spectateurs sont ébaubis quant à Anne-ka il est facile de voir sa peur, elle est blafarde. Tous ces souvenirs remontent à la surface. Incrédule au départ, elle devient vite horrifiée par le dilemme, elle est livide. Elle ne veut pas y croire, elle se dit qu'elle a mal entendu aussi, béatement elle s'adresse à Emma : « Tu ne veux pas dire que... »

« Si si » rétorque la grande. « Sois-je te donnes une fessée ici devant tout le monde, tu l'acceptes et tu seras pardonnée, sois je te raccompagne en ville immédiatement. »

« Tu ne peux pas faire ça » lance Anne-ka blanche comme un linge. « Je n'ai plus dix ans » continue-t-elle.

« Tu agis comme une gamine, ne t'attend pas à être considérée comme une adulte. » rétorque Emma. « Tu récoltes ce que tu as semé » renchérit elle « maintenant tu as le marché dans les mains, je ne reviendrais pas dessus... Si tu veux rester décide toi vite, ma patience a des limites. »

Fermement campée sur ses deux jambes face à Anne-ka, Emma est plus froide que jamais, en colère certes, mais d'un calme glaçant. Intérieurement elle jubile du pouvoir qu'elle a, de la peur qu'elle inspire.

Totalement déboussolée, sachant qu'elle n'a aucun endroit où aller et qu'elle ne veut pas risquer d'attraper le virus, elle regarde alors l'assemblée pour recueillir leurs avis mais celle-ci ne la soutient pas, les regards sont baissés. Aussi la mort dans l'âme, après un temps interminable de refflexion, elle répond. «Oui »

« Oui quoi? » insiste Emma vicieuse.

« Je veux rester » réponds timidement Anne-Ka.

« Ce n'est pas suffisant .... Tout le monde doit l'entendre de ta bouche, je mérite une fessée comme punition. »

« Euuuh »

« Alors ça vient... C'est toi qui décides!!! »

« Je... mérite... une fessée » dit alors Anne-ka dans le plus grand désarroi.

« Mais encore, précise » insiste Emma impitoyable. Je voudrais que tu dises « donne-moi la punition que je mérite s'il te plait Emma"

« Oh!!! » s'exclame Anne-ka complétement déstabilisée.

« Allez! » insiste vicieusement la grande.

« Donne-moi la punition que je mérite... S'il... te... plait... Emma. » murmure une Anne-ka déconfite

« Parfait, tu vois ce n'est pas difficile. » sourit-elle.

En même temps qu'Emma parle froidement elle tourne le deuxième fauteuil vers les spectateurs. « Maintenant tourne toi et penche-toi sur ce dossier. »

Comme une somnambule Anne-Ka se tourne donc et fait deux pas vers le fauteuil en essayant de mettre ses mains en protection. Mais c'est sans compter la promptitude d'Emma à retirer la ceinture du kimono, attraper les fins poignets, les mettre dans son dos pour enfin les attacher solidement ensemble. Anne-ka essaye de résister, en vain.

« Voilà maintenant on va être tranquille avec tes mains, et puisque le vin est tiré, il faut le boire. » dit alors Emma « Mais avant cela, une dernière chose essentielle » insiste-t-elle avec jouissance.

« Noonan, pas ça » s'exclame la parisienne humiliée.

Trop tard, en deux temps trois mouvements, vicieuse, Emma agrippe le Tanga des deux mains et d'un coup sec le descend aux mollets. La belle brune expose maintenant ses atours à la vue de tous. Et ce n'est pas Olivier assis à un mètre qui va se plaindre.

Rapidement positionnée sur la gauche, Emma tient maintenant de sa main gauche les poignets relevés en traction bloquant de facto la parisienne, le buste est penché sur le dossier, la grande a toute latitude de claquer les fesses. C'est ce qu'elle fait avec application.

La première frappe surprend, mais ne fait pas vraiment mal. Emma attend un peu pour la seconde, elle surprend Anne-ka. Les suivantes tombent fort, sans régularité et de plus en plus rapide. Anne-Ka finit par crier « AÏE, AÏE, AÏE, AÏE », Emma ralenti un peu la cadence, pour reprendre de plus belle. « AÏE, AÏE, AÏE, AÏE». Elle s'arrête. Puis reprend, encore plus fort, encore plus vite. Les fesses en feu, la Parisienne commence à gigoter et agiter les jambes, mais ça n'a pas d'effet, voire le contraire, la force et la rapidité des claques semble augmenter.

Emma administre une correction intense et soutenue. Elle distribue les claques en variant l'intensité, doucement au début puis de plus en plus fort ensuite elle claque le haut puis le bas, la fesse droite puis la fesse gauche pour ne pas faire de jalouse. Anne -Ka se tord maintenant dans tous les sens, elle râle de plus en plus fort, crie, pleure, supplie d'arrêter, mais aucune grâce n'est à attendre d'Emma qui prend de surcroit un plaisir jouissif à rougir ce joufflu. Cela fait maintenant plus de cinq minutes qu'Emma claque avec la régularité d'un métronome. La suppliciée suffoque sous la rudesse des coups quant aux spectateurs ils sont hypnotisés, ce derrière remuant dans tous les sens, cette croupe fabuleuse animée et colorée les fascinent. L'excitation est tellement forte qu'ils sont statufiés.