Confinement Bis Ch. 02

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Julie cesse de respirer, concentrée sur le sexe en latex qui se fraie un passage dans son intimité. Elle se fige, repoussant la vague de chaleur. Emma bouge lentement les hanches et s'enfonce un peu plus.

Le regard triomphant de ses yeux plongés dans les siens est celui de l'Amazone prête à porter le coup de grâce. Julie s'immobilise, les nerfs tendus à se rompre. À l'intérieur de son ventre, ses muscles palpitent et se contractent, se resserrant aussi inexorablement sur le godemichet que les anneaux d'un serpent autour de sa proie. Elle ferme les yeux, brisant la vague qui cherche à la submerger.

Mais Emma, d'un souple mouvement du bassin, gagne quelques centimètres, allant plus loin en elle. Elle l'enlace dans une étreinte si étroite que sa belle ne peut plus lui échapper. Elle rassemble toute son énergie pour lui résister, fermer toutes les issues, repousser la protubérance qui glisse en elle. Mais son vagin, au lieu de le bloquer, semble animé d'une vie propre, se dilatant pour lui permettre d'aller plus loin. La sensation de perdre du terrain la fait paniquer. Emma s'en rend compte et, pour accélérer sa défaite, se jette sur la gorge nue, la couvre de baisers affamés, cherche la bouche. Une attaque sournoise qui arrache à sa chérie un hoquet désespéré. Le désir l'emporte, lubrifiant les parois, relâchant les muscles du vagin, ce qui permet à la panthère de s'enfoncer encore plus profondément. La lutte se poursuit, inégale, l'une usant de son expérience pour plier l'autre à ses caprices. Emma se montre impitoyable, sadique, profitant de chaque millimètre gagné pour se maintenir immobile, avant d'ouvrir d'autres brèches et briser d'autres défenses. Elle gagne encore du terrain, recule pour mieux repartir en avant, atteignant bientôt le centre même du plaisir.

Désespérée, Julie fait appel à ses dernières réserves mais elle est consciente que la bataille est bientôt perdue. Son vagin est devenu une rivière tumultueuse qui s'élargit et accueille le godemichet au plus profond de son être, l'aspirant avec un plaisir si intense qu'il en devient presque douloureux.

Elle n'est pas armée pour défier une sauvageonne, le combat est inégal, la défaite inéluctable.

D'ailleurs Emma hâte sa victoire en se plantant d'une seule détente jusqu'à la source. Elle se déhanche furieusement pour aller et venir dans le fourreau trempé, en sortant presque totalement pour s'enfoncer de nouveau jusqu'au fond du calice palpitant. Julie pousse un long gémissement de désespoir en contractant son vagin de manière répétée pour tenter de l'expulser, mais c'est l'effet inverse qui se produit. L'incessant va-et-vient du faux sexe qui la pourfend toute entière finit d'émouvoir ses sens d'une façon irrémédiable. Elle se met à perdre tout contrôle, trahie par son propre corps.

Alors, sans plus pouvoir se retenir, elle se met à onduler à son tour pour se porter au-devant de chaque assaut, balançant les reins au même rythme que sa nouvelle amie.

Ce plaisir coupable, qu'elle a si longuement refoulé, la submerge d'un coup, l'emportant avec la force destructrice d'un tsunami.

Pour la première fois de sa vie, Julie hurle de plaisir. Foudroyée par la violence de l'orgasme, elle demeure en état de choc, figée en vibrant de toutes les fibres de son être.

Mais elle n'est pas au bout de ses surprises.

Emma la retourne sur le ventre et, d'instinct, Julie se positionne à la perfection, fesses levées, jambes écartées. La chrysalide devient papillon. De bibliothécaire effacée elle se transforme comme par magie en une femelle assoiffée de luxure.

Emma croit défaillir en contemplant la cambrure exceptionnelle qui s'offre devant ses yeux. Alors que la croupe s'agite d'impatience, ses doigts entament un délicieux massage sur la raie des fesses, du sphincter au vagin, puis elle humidifie avec sa bouche toute cette anatomie pendant une trop courte minute. Julie sent soudain le bout du gode se présenter face à son orifice vaginal, elle en gémit.

L'heure n'est plus aux fioritures, elle le voudrait qu'elle ne pourrait s'y résoudre, Emma est dans un tel état d'excitation face à cette adorable garce lubrique qu'elle oublie toute retenue et libère toute sa fougue.

Ses mains se fixent alors sur les hanches et, d'un seul coup de rein, elle la pénètre vigoureusement, Julie laisse échapper un cri. N'en tenant pas compte Emma assure ensuite sa prise, elle agrippe les épaules et tel un bucheron elle investit sèchement la totalité du vagin pour s'abuter à l'entrée de l'utérus, Julie hurle comme une folle.

Rapidement cependant, les mains crochetées dans les draps, le corps en sueur sous les aller et retours toujours plus rapprochés elle remue de la croupe et geint en continu, « Suce-le ordonne sèchement Emma en insérant un doigt dans sa bouche. »

Totalement ivre du plaisir qui lui vrille le bas-ventre, Julie obtempère timidement dans un premier temps pour enfin ne plus savoir ce qu'elle fait, elle tête goulument ce mini sexe. Emma est ravie mais elle en veut plus, beaucoup plus. Ses plus bas instincts lui commandent de pervertir cette merveilleuse salope. Il lui faut la reddition pleine et entière, elle ne se contenterait pas d'une simple amante, pour que son plaisir soit totale elle la veut douce et docile autant qu'amoureuse et décomplexée. Pour elle il ne peut subsister de tabou.

Et l'heure est propice pour lui faire découvrir une pratique sexuelle choquante pour certains, interdite pour d'autre mais au combien source de plaisir quand elle est réalisée au bon moment.

Comme Julie lui a révélé qu'elle n'avait jamais pratiqué, elle trouvait cela impure, Emma ne peut la laisser ignorante du plaisir de la sodomie, passé la première fois ou la découverte présente quelques douleurs, elle est certaine qu'elle couinera sous son joug et atteindra un niveau de jouissance jamais égalée.

Elle accentue donc le rythme du pistonnage jusqu'à ce que sa chérie soit frappée par un orgasme éblouissant, puis profitant de ce tsunami elle dirige son doigt humide vers la rosette brunâtre. Elle la caresse, la titille pour enfin l'apprivoiser, la détendre et ensuite s'immiscer en son centre, masser le contour sous un accueil timide pour in fine investir la totalité de trois phalanges qui rentrent et sortent accompagnés de soupirs révélateurs.

Pour une femme qui n'est pas adepte de caresses anales ce premier pas est une surprenante révélation, un agréable cadeau.

L'orgasme a dégagé un plaisir si intense qu'elle accueille le doigt inquisiteur sans réticence cependant elle ne réalise pas de suite que le gode s'est retiré de son vagin pour remplacer l'annulaire, le bout effectue de lents mouvements d'aller et retour à l'entrée de son autre orifice, au bord de l'anus. Peu à peu son sphincter cède et lorsque le gland s'insère en dilatant l'anneau, Julie crie, surprise par la douleur foudroyante. « Tu es merveilleuse ma chérie » dit alors Emma rassurante. « Le plus dur est fait, maintenant tu vas découvrir un plaisir exceptionnel. Fais-moi confiance. »

Effleurant le dos, caressant les reins, massant la rondeur des fesses, Emma apaise sa chérie, puis s'accroche aux hanches voluptueuses et avec d'infinie précaution, une patience qu'Emma ne se serait pas cru capable, elle pousse inexorablement le faux sexe à l'intérieur du conduit. Le pubis enfin collé aux fesses de sa dulcinée elle marque une pause, laisse Julie reprendre une respiration normale et se penche sur elle, lui prend la main pour l'attirer vers son bouton d'amour. « Masturbe-toi ma belle lui dit-elle amoureusement, ça va t'aider crois moi. »

Emma se surprend, elle est douce et attentionnée. Mais cela ne dure pas, c'est le calme avant la tempête.

Tout aussi lentement la grande blonde se retire, fait une mini pause, entame ensuite des aller et retours langoureux, puis entendant maintenant des soupirs de volupté, la sauvageonne se réveille, accrochée solidement aux hanches, ses va et viens deviennent vigoureux, Julie souffle, râle. « aaaaah »

« Tu mouilles.... Et pas qu'un peu, dis-donc! allez prends ton pied ma cochonne » rajoute Emma, « en fait tu adores te faire enculer ma belle salope. »

Ces paroles enflamment encore plus la libido cachée de Julie, son besoin de jouissance s'accélère, imperceptiblement son bassin ondule et la grande le remarque. Un grand sourire aux lèvres, Emma se penche alors sur sa belle, lui mordille l'oreille, lui susurre « tu me l'avais caché vilaine fille » tout en épousant son corps, glissant ses mains sur les seins, les caressant, les pressant, serrant les bourgeons, « aaaaaaah » rugit Julie. Tirant les pointes sensibles en même temps elle continue à ondoyer sur le corps de sa belle faisant coulisser la bite avec des va et viens langoureux, « tu avais envie d'une bite dans ton petit trou... allez dis le moi!» « aaaaah » gémit Julia. « Allez, ne fais pas la timide, je sais maintenant que ma petite salope à moi aime baiser salement. Regarde comme ton cul m'aspire, une vrai ventouse »

Les paroles survoltent l'esprit de Julie, elles sont comme des étincelles qui allument un brasier.

« Dis à ta chérie ce que tu veux...petite vicieuse » renchérit Emma en lui claquant le cul d'une main experte. « aiiiie » crie Julie. la grande continue ses taquineries. Elle a trouvé un piment pour électriser sa belle. Elle ponctue les allez retour dans le vagin graisseux avec des cliques et parfois des coups cinglant pour encourager son amour à se laisser aller, à parler, à la supplier de continuer de la baiser.

« ouille... aaaaaaaah, oui, oui continue » s'exclame Julie. « Mais encore ma belle garce » insiste Emma. « dis-moi que tu aimes quand je te laboure ton trou du cul... allez lâche toi vilaine fille! » continue t'elle en frappant de plus en plus fort le cul de sa belle. « ooooh, ooooouuuui, n'arrête pas, aaaaah.... Je t'aime » hurle-t-elle. Emma sourit. Peu à peu, ses déhanchements prennent de d'amplitude, les deux mains accrochées solidement aux hanches de sa bien-aimée, les coups de boutoir s'amplifient, les hurlements de plaisir s'intensifie. « aaaaaaaaah » ne peut contrôler Juli. Hors d'elle, transcendée, elle trouve néanmoins la souplesse pour se redresser, quémande la bouche de son amante et par son regard implorant, encourage Emma à lui faire l'amour sauvagement.

Maintenant, l'intimité de Julie coule littéralement et son sexe est plus proche de la rivière que du ruisseau. La transgression de tabous, la position de soumise, ou le fait de brûler d'excitation brise toutes ces barrières, elle se lâche. « Oooooooooh oui va plus vite... aaaaaaah... plus fort! ooooooh... mon dieu je vais jouir. »

Elle n'est plus qu'une femme submergée par un désir brûlant.

Julie s'agite tellement, en proie à un délire animal, qu'Emma doit veiller à ne pas ressortir, s'appuyant de toutes ses forces sur sa partenaire. La timide bibliothécaire est une autre personne, elle se donne toute entière au plaisir, se goinfrant de jouissance, se vautrant dans un désir troublant, qui reste chevillé à son corps couvert de sueur.

Sentant l'apogée imminente, Emma redouble de sauvagerie, elle l'abreuve de mot sales, vulgaire « tu veux etre bourrée comme une grosse salope... ton trou du cul est merveilleux ma garce » tout en la forant avec de plusieurs coups secs, forçant toujours plus le boyau, ne sachant plus si les cris que sa belle émet sont de jouissance ou de douleur.... les deux sans doute. « Maintenant Julie... lâche toi! ... Jouis pour moi ma belle! » « aaaaaaaaaaaaaaahh. »

Emma ne reconnait pas sa chérie, elle est déchainée. Secouée par les formidables contorsions de sa volcanique amante, elle s'accroche à elle comme une naufragée à sa bouée, mais son instinct la pousse à lui marteler davantage les fesses, l'amenant plus loin dans son plaisir. N'y tenant plus, Julie bascule sur le côté, les yeux révulsés, sans cesser de trembler. Elle a le souffle coupé, exprimant son étonnement par des gémissements continus. Combien de fois Julie atteignit-elle l'orgasme? Elle est incapable de le dire mais, ce qu'elle sait, c'est qu'elle n'a jamais connu un tel plaisir.

Depuis ce jour Emma couve comme la prunelle de ses yeux ce joyau, elle a trouvé la femme qui la comble et l'apaise.

Présentations

Ce n'est pas la cousine de Julie qui pourrait la remplacer. D'ailleurs elle s'est rendu compte pendant le trajet que si elle fait plaisir à sa chérie en emmenant Anne-caroline avec eux, elle a de sérieux doute quant à son comportement lorsque celle-ci sera confinée depuis plusieurs jours.

Celle-ci est complétement différente de Julie. Elle est assez grande avec son mètre soixante-douze et aussi brune que sa cousine est blonde. Mais les différences ne s'arrêtent pas là. Cette jeune femme, on pourrait dire aussi cette adolescente car elle a tout du caractère d'une capricieuse qui ne sais pas ce qu'elle veut tout en critiquant ce qu'elle n'aime pas avec une facilité déconcertante de faire tourner "chèvre" toute personne essayant de l'aider ou la conseiller dans ses choix.

Cette jeune femme est une bombe à plusieurs titres.

Du point de vue de la paix sociale c'est une "emmerdeuse patentée" avec un je ne sais quoi qui irrite tout le monde. Elle arrive toujours à énerver les personnes qui l'entourent, et qui plus est, elle ne sait ni reconnaitre ses torts ni s'excuser. Autant dire que dans un lieu clos pendant une durée indéterminée on peut la comparer à une grenade dont on vient d'enlever la goupille.

En ce qui concerne son corps, tout à chacun reconnaitra sa beauté sans conteste possible. Avec sa plastique de rêve elle ensorcelle tous ceux qui la croisent.

Habillée d'une robe simple à fleurs, une robe sans rien de clinquant ou de particulièrement excitant et qui serait simplement jolie sur une autre femme, sur elle, cette robe devient une parure. Un décolleté, qui fait tout pour paraitre sage sans toutefois y parvenir, des globes de chair bronzé qu'il tente de contenir semblent lutter de toutes leurs forces pour s'échapper de son emprise. Quel que soit sa façon de s'habiller, elle est belle et elle le sait.

Cette fille pue simplement la beauté, le charme et la sensualité.

Avec sa chevelure de jais maintenue en natte, des yeux verts étincelants, un regard félin, un nez parfait et une bouche... Une bouche immense, sensuelle, une bouche qu'il convient de ne pas regarder longtemps pour ne pas avoir de pensées lubriques, cette fille est la tentation à l'état pure.

Si l'on ajoute une peau très mate, de longues jambes musclées, un ventre plat, des hanches rondes sans être larges, une taille étroite, des fesses compactes, des seins superbes, en poire, lourds mais fermes, dansant doucement au rythme de la respiration de sa propriétaire, des tétons énormes lorsqu'elle est excitée et bien sûr, avec un visage de madone, vous obtenez une créature démoniaque.

Le confinement ne sera pas simple!

« Voilà Julie ma compagne » énonce Emma en se retournant. « Ne reste pas là, viens les embrasser continue-t-elle... voici Oliveur, mon copain de "bac à sable" et Hortense sa mère-poule dit-elle en riant comme une folle!!! »

« Enchanté de faire ta connaissance Julie » dit olivier en se rapprochant d'elle.

« Moi aussi » répond Julie après l'avoir bisé chaleureusement.

« Je suis très contente que tu sois venue » s'exclame ensuite Hortense avant de l'embrasser avec le même plaisir.

« Merci Hor... Je peux vous appeler Hortense? »

« Mais bien sûr! quelle question tu es ici chez toi! ... et on se tutoie tous. »

« Merci Hortense, je suis ravie de vous connaitre enfin ... Emma ne tarit pas d'éloge à votre égard... Euh à ton égard! »

« Taratata » s'exclame Emma! .... « Ah oui je n'ai pas pu vous prévenir que nous serions trois! »

« Ce n'est pas grave Emma » lui dit Hortense.

« C'est Anne-caroline la cousine de Julie, elle est seule aussi je me suis dit que cela ne vous dérangerait pas qu'elle passe le confinement avec nous. »

« Bien sûr que non » confirme Hortense. « Tu as bien fait Emma »

Emma met de l'eau dans son vin en disant cela. En effet la parisienne, comme elle l'appelle, est arrivée la veille chez eux après avoir supplié Julie au téléphone de l'emmener. La grande ne l'aime pas spécialement, elle l'a toujours trouvé fière, hautaine et souvent dédaigneuse... pas franchement sa tasse de thé. Par contre pour sa chérie, Emma se doit de faire des efforts. Aussi elle ne veut en aucun cas montrer son inimitié face à ces deux amis, elle espère qu'Anne-caroline en retour saura se montrer agréable.

Sur ces entrefaites, olivier s'est rapproché d'Anne-caroline pour lui souhaiter la bienvenue. Il ne se précipite pas pour autant même si l'envie ne lui manque pas, cette fille est tellement jolie, il essaye de rester impassible en lui faisant une bise sur chaque joue.

Par contre sa sœur a tout de suite vu l'éclair dans les yeux de son frère, elle s'en amuse. Elle marche alors vers Anne-caroline pour l'embrasser et lui dire qu'elle sera bien ici, qu'elle est heureuse de l'accueillir. Anne-caroline est émue.

« Allez rentrons » dit alors Hortense en emmenant Anne-caroline, la main placée sur sa hanche. « Vous prendrez bien un petit café ou un jus de fruit avec un petit bout de gâteau » continue-t-elle en regardant les nouveaux venus. « Je vous ai préparé un quatre-quarts, le voyage vous a certainement creusé l'estomac!!! Laisse les valises là Julie, elles ne vont pas s'envoler » ajoute-t-elle en riant, « avec le monde dans les rues elles peuvent même passer la nuit sans problème.... Je blague bien sûr! on vous aidera à décharger la voiture après. »

Tout ce petit monde rentre donc dans la maison, Il s'installe dans le salon ou tout est prêt.

« Fais le service Oliv... Soit galant pour une fois!!! Tu ne vas pas échapper à tes devoirs » rajoute Hortense, « ce n'est pas parce que tu es entouré de quatre filles que tu seras le "pacha" » s'exclame t'elle en déclenchant des rires de l'assemblée. « Je me sens moins seule » continue-t-elle toujours aussi joueuse, « aux moins je sais qu'avec toi Emma, il ne fera plus tout ce qu'il veut. »

« C'est vrai oliveur!? Tu n'es pas serviable avec ta sœur » renchérit sa copine, « je vais devoir remédier à çà lui dit-elle en le taquinant! »

« Ooooh les filles!!! Vous ne perdez rien pour attendre. Là je suis pris à froid mais croyez-moi, vous aurez le retour » répond Olivier en servant le café.

L'atmosphère est conviviale, détendue, Anne-caroline et Julie se sentent intégrées, le début du confinement est prometteur.

Pendant que les filles continuent à papoter de tout et de rien, Olivier s'occupe de sa chambre. Comme il y a une invitée en plus, Hortense lui a demandé de débarrasser son antre, ce qui a bien fait rire les filles, pour qu'Anne-caroline puisse avoir son intimité en disposant d'une chambre. En s'adressant à Olivier elle lui dit en le taquinant qu'il trouvera bien une place sur le canapé. Elle rajoute enfin devant son air interrogatif, qu'elle lui laissera une place dans son grand lit si toutefois il met un pyjama et qu'il ne sent pas le vieux bouc!!! Evidemment cette dernière phrase provoque l'hilarité générale alors qu'Olivier se lève.

« Dis tout de suite que je ne me lave pas! Tu es une peste ma sœur! »

« N'oublie pas ton doudou » renchérit-elle, ce qui provoque l'hilarité de toutes les filles.

« Non meh... tu es déchainée! » répond-il hilare en montant les escaliers.

Au premier abord ce petit jeu innocent confirme la duplicité d'un frère et de sa sœur. Un peu comme les fondations d'une maison, Hortense impose l'humour et la joie comme base pour masquer les dégâts de ce terrible virus, tenter d'oublier ce confinement imposé et vivre ensemble dans la bonne humeur.

Evidemment les invités ne connaissent pas la passion qui anime le frère et la sœur. Hortense ne veut surtout pas la révéler ni suggérer quoique ce soit qui puisse ne serait-ce que leur mettre la puce à l'oreille.

La venue de Anne-ka est une aubaine. En effet, comme il n'y a que trois chambres avec dans chacune d'elles un lit de deux personnes, immédiatement Hortense a saisi l'occasion pour mettre Olivier dans son lit sans que pour cela il y ait une quelconque interprétation sexuelle. Elle est contente d'elle, excitée et rassurée aussi car elle n'a pas le souhait de renoncer à son frère, bien au contraire.