Brigitte

BÊTA PUBLIQUE

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C'est sur ces paroles que Brigitte est apparue, venue de nulle part, et s'est assise sur la banquette qu'occupait déjà Valérie. J'avais les deux filles devant moi. Nous nous sommes regardés tous les trois sans dire un mot. Brigitte affichait un sourire enjoué, comme une gamine qui a réussi son mauvais coup. Elle a rompu le silence :

- Bonjour, Valérie. Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vue. Je suis une bonne copine de ce monsieur, tu sais. J'espère que je ne dérange pas.

- Pas le moins du monde, Brigitte, a répondu Valérie sans se démonter. Tu le connais? Wow! Et toi, qu'est-ce que tu deviens depuis l'an passé? Travailles-tu encore pour...?

Les deux se sont mises à papoter comme les deux meilleures amies du monde. Mon saisissement me réduisait au rôle de spectateur d'une film dont le scénario m'échappait complètement.

Je ne pus m'empêcher de les comparer : Valérie : racée, bronzée, svelte, très à l'aise dans sa peau ; et Brigitte, beaucoup plus terne, rondelette, presque livide. Les deux me lançaient des oeillades de temps à autre.

À un moment donné, Valérie m'a fait un clin d'oeil plein de promesses:

- C'est le temps d'aller chez toi, tu ne crois pas?

J'ai vu là une stratégie pour larguer Brigitte, mais je savais que cette dernière ne lâcherait pas si facilement prise, à moins d'un coup d'audace.

- On invite Brigitte peut-être? ai-je demandé. Nous pourrions avoir du plaisir tous les trois. Et, Brigitte, tu ne peux rien me refuser, n'est-ce pas?

Je m'attendais à une retraite précipitée de Brigitte, mais elle l'a à peine esquissée que Valérie s'en est mêlée : oui, viens donc! À ça, je ne m'attendais pas. Encore une fois, mes plans foiraient.

Une fois au lit, Brigitte paraissait gênée au plus haut point. Il a fallu qu'on se mette à deux pour lui tirer un sourire figé, et même nos caresses concertées n'ont pas réussi à l'allumer vraiment. Je les ai satisfaites l'une et l'autre plusieurs fois durant la nuit.

Peu à peu, l'attitude de Brigitte a changé. Les voir maintenant s'embrasser à pleine bouche m'a regaillardi.

Brigitte n'est pas restée pour prendre le petit-déjeuner. Valérie et moi avons trinqué avec un espresso et un croissant. La seule chose attristante était que Valérie partait le lendemain pour un stage à l'étranger : notre histoire aura été aussi courte qu'intense. Nous nous sommes dit adieu en faisant la bête à deux dos une ultime fois.

* * * * *

Je savais que je n'en avais pas fini avec Brigitte. On apprend par l'expérience.

Le soir même, j'ai donc sonné à sa porte. J'avais pris soin d'appeler avant.

Ce que je ne lui avais pas dit au téléphone, c'est que je ne viendrais pas seul. Robert, mon bon copain depuis le temps de l'université, était sur mes talons.

Avant même les présentations d'usage, j'ai embrassé Brigitte langoureusement. Celle-ci jetait des coups d'oeil au-dessus de mon épaule, les yeux gros comme des trente-sous. Que faisait là cet inconnu?

J'ai cédé ma place à Robert qui a pris une Brigitte estomaquée dans ses bras. En s'embrassant, Robert y mettait visiblement plus d'enthousiasme que Brigitte.

J'ai demandé à notre hôte de nous préparer un verre. Elle nous a apporté des biêres tandis que nous nous mettions à l'aise au salon.

Les préliminaires ont été brefs, sinon inexistants. Robert et moi nous sommes relayés auprès de la demoiselle. Le sommet de cette nuit torride a consisté en une double pénétration, une nouvelle expérience pour Brigitte. Ç'a été très excitant, bien que je pense que Brigitte manquait un peu d'entrain. La fatigue, probablement.

Finalement, Robert nous a dit que sa femme s'inquièterait peut-être et qu'il ferait mieux de partir. Je m'apprêtais à l'imiter, mais comme Brigitte ne faisait rien pour me retenir, je me suis ravisé et suis resté avec elle. Je lui ai demandé de me faire une pipe, mais finalement ça n'a mené à rien, car j'étais trop crevé. Je suis parti sans un mot.

* * * * *

Est-ce que je me sentais coupable de faire souffrir intentionnellement cette fille? Je n'ai pas de réponse claire à offrir. Je me découvrais une envie de cruauté toute neuve et je l'assouvissais sur l'objet à ma disposition à ce moment-là. Mais, justement, pourquoi à ce moment-là, puisque c'est avec elle que ces envies m'étaient venues? C'était l'oeuf ou la poule, en somme.

Et je ne la retenais pas, bien au contraire :

- Si tu n'aimes pas notre relation, tu sais...

Elle ne réagissait jamais à ce genre de propos. La conversation déviait sur autre chose. Elle ne voulait vraiment pas me lâcher. Cela me sidérait de voir ce qu'elle pouvait endurer.

Tant qu'à s'amuser à loisir, j'expérimentais des choses que je n'aurais jamais osé demander avec une autre fille.

* * * * *

- La corde à mon poignet droit est trop serrée : je me sens engourdie, m'a-t-elle dit.

Elle était étendue sur le ventre. Ses bras et ses jambes écartés formaient un X sur le lit. Je finissais de l'attacher.

C'était la deuxième fois que nous faisions ce genre de petit jeu. Elle n'avait pas trop détesté la première expérience. J'avais joué avec son corps tout à mon aise, l'embrassant, la tétant, lui faisant un cunnilingus méthodique. Je lui avais fait l'amour avec fureur et ses réactions avaient été bruyantes. Bien vite, j'avais bandé à nouveau. Je l'avais réattachée sur le ventre et avais imité Marlon Brando dans Le dernier tango...

Mais pour cette deuxième expérience, j'entendais bien repousser les limites un peu plus loin. Le contexte que j'avais choisi était sensiblement différent : j'avais loué une chambre de motel, un lieu un peu sordide situé entre une station-service et un magasin de pièces automobiles. L'éclairage au néon jetait une lumière froide dans la chambre anonyme.

J'ai déposé mon sac sur la chaise. Brigitte est entrée à ma suite, s'est assise sur le lit. Elle avait une mine résignée, un petit sourire pâle. Elle ne savait rien de mes intentions et ne cherchait plus à les savoir à l'avance. Elle est passée à la toilette pour se rafraîchir.

Je me suis senti tout à coup mal de lui faire subir ce qui allait suivre. J'ai balayé mes scrupules.

Elle sortait de la toilette quand j'ai exhibé les cordes. Elle a compris tout de suite qu'on renouvelait l'expérience. Elle s'est déshabillée et s'est couchée.

- Toi, chéri, tu gardes tes vêtements?

- Sur le ventre! ai-je ordonné sans lui répondre.

Je l'ai attachée consciencieusement. Je l'ai bâillonnée. Elle m'a fait des yeux affolés lorsque j'ai sorti un trépied et une caméra de mon sac. Elle tentait de me dire quelque chose, mais je ne lui ai pas porté attention. Je lui ai mis un bandeau sur les yeux. Elle s'agitait.

- Chérie, je suis à toi dans un instant...

J'ai ouvert la porte d'entrée.

- Salut, Michel. Tu peux entrer.

Michel ne s'est pas fait prier. Il attendait depuis quelques minutes déjà, m'a-t-il dit.

C'est un ami de fraîche date, je l'ai rencontré au gym. Un gars en forme, bien barraqué. Le genre de gars qui aime avoir du fun. Nous avons fraternisé un peu.

Il a regardé Brigitte et a poussé une ou deux compliments. Brigitte qui avait écouté jusque là sans bouger, se tortillait violemment.

J'ai installé la caméra. Michel s'est débarrassé de ses vêtements, s'est assis sur le bord du lit et a posé sa main sur une fesse de Brigitte. Celle-ci a frémi.

* * * * *

Un peu plus tard, dans l'auto, il y avait un silence de mort entre nous deux. Ce n'était plus pareil : je sentais que quelque chose s'était brisé en Brigitte.

Je revoyais la scène que nous venions de vivre tous les trois. Michel à genou, placé entre les jambes de Brigitte qui ne bougeait plus. Il s'est caressé. Il a eu un début d'érection. La caméra tournait : je croquais toute la scène sur l'écran-témoin.

Michel s'est incliné vers Brigitte. Il a glissé son sexe entre les fesses de Brigitte, comme une saucisse dans un pain à hot-dog. Quelques aller et retours et son sexe est devenu énorme. Il était vraiment mieux amenché que moi.

- Détends-toi, Brigitte, a-t-il dit en s'alignant sur le vagin de ma blonde. Si tu es relaxe, tout va aller plus facilement.

Il l'a pénétrée profondément. À partir de ce moment, Brigitte n'a plus bougé. Michel l'a sodomisée, puis c'est dans la bouche qu'il s'est déchargée.

- C'est bon, Michel! Merci. Je m'occupe du reste.

Il a repris ses affaires et s'est éclipsé.

J'ai retiré le bâillon et le bandeau. Elle a craché. Je l'ai détachée. Elle était agitée d'un tremblement nerveux. J'ai cru un instant qu'elle allait claquer. Je l'ai prise dans mes bras. De longues minutes ont passé avant qu'elle ne reprenne un peu de calme. Alors elle m'a repoussé, puis m'est sauté dessus en m'assénant une avalanche de coups de poing.

- Crétin! Épais! T'es un salaud!...

Elle n'avait plus la même voix : une voix plus grave, plus profonde.

Elle a sauté hors du lit, s'est emparée de la caméra, en a extrait la cassette, puis s'est précipitée dans la toilette pour la lancer dans le bol et tirer la chaîne.

- J'ai compris ton message! m'a-t-elle lancé en enfilant sa jupe. En quelques secondes, elle était rhabillée et claquait la porte.

C'est la dernière fois que nous nous sommes parlé.

* * * * *

Je l'ai revue une fois. J'étais attablé à la terrasse d'un café. J'ai immédiatement reconnu sa voix minuscule dans mon dos. Elle s'approchait sur le trottoir. Je me suis retourné. Elle m'est apparue plus belle qu'avant, plus mince, plus soignée d'apparence, plus féminine. Elle était en compagnie de Valérie. Je les ai fixée du regard, elles m'ont vu. Elles ont détourné les yeux et sont passées tout droit, main dans la main. J'allais les appeler et dire quelque chose. Les mots me sont restés en travers de la gorge.

- Deux belles femmes, tout de même, ai-je soupiré pour moi-même.

Je n'étais, déjà à cette époque, plus tout à fait le même gars. Je m'étais tranquilisé. J'avais une copine depuis deux ans. J'étais fidèle et je faisais moins de conneries. Moins : une de temps en temps, tout de même...

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2 Commentaires
misterbonemisterboneil y a plus de 13 ans
Bravo

Très bonne histoire.

Bien menée, bien écrite, subtile, réaliste.

Très bon travail, j'ai hâte de vous relire.

spheres_intimesspheres_intimesil y a plus de 13 ans
Je recommence...

Je sais pas si mon précédent commentaire est passé, mais j'aime beaucoup cette histoire. On comprend que Brigitte soit allé voir du coté des filles.

En tout cas j'aime bien cette histoire un peu cruelle mais aussi un peu drôle. J'aurais presque aimé qu'elle aime ça. :)

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