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Assouvie, elle étala comme pour une crème de jour, le produit visqueux sur ses paupières, ses joues ses lèvres, recueillant de sa langue reconnaissante les dernières gouttes sur leur sexes s'amollissant enfin. La brave Laïka, fourrait tour à tour dans sa gueule brûlante, le sexe de ses nouveaux maitres qui caressaient attendris la petite chienne docile.
Treize heures.... Aurélie qui reprenait le travail dans une heure, se rhabilla et avec ce qui restait de sperme frais sur son visage, elle lissa ses cheveux.
Vetcko lui proposa de revenir Samedi soir, il organisait une petite fête privée et serait ravi de la "présenter" à ses amis, il y aurait aussi des dames, précisa-t-il avec son sourire métallique... Il la gratifia d'un impeccable baise-main, et elle ne put s'empêcher de s'imaginer les ancêtres de ce voyou aux manières aristocratiques, qui entraient probablement à cheval dans les églises Orthodoxes de Béssarabie... Aurélie promit, et descendit l'escalier les jambes un peu flageolantes. Une fois dehors, arpentant la rue d'un pas apaisé, elle respira à fond, et sourit avec la certitude de ce qu'il adviendrait de son Samedi soir... Les passants dévisagèrent éberlués cette jolie femme d'allure plutôt chic, marchant un peu les jambes écartées, le sac ballant en bout de bride et qui émit trois aboiements sonores et joyeux.
Aurélie imitait rudement bien Laïka.
Ce qui avait toujours eu le don de faire rire son père aux éclats.
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