Billard A Trois. Bande!

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Aurélie, soubrette pour extra...
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Mirko7
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Dix heures, terrasse post coïtale avec le beau Fabien trente cinq ans, brun, un mètre quatre-vingt-cinq tatoué de partout -comme un mur de chiotte- qui, après son service, avait cajolé Aurélie bien comme il faut jusqu'à l'aube, le petit salaud. Au final, Nils avait raison, un barman c'est tout ce qu' il y a de plus facile à chopper et puis de tous les mecs dans le bar, ce sont eux les moins bourrés, une fois au lit ça fait la différence. Aurélie s'étira en souriant, sa robe déjà courte atteignit sa cote critique, ce qui ne manqua pas d'inquiéter son nouveau compagnon, bichette, qu'il est mignon. Il est vrai que sa culotte était jetée au fond de son sac, quant au soutien-gorge, elle n'en portait jamais.

En déposant les cafés et les croissants, le serveur gratifia les cuisses d'Aurèlie d'un hommage oculaire appuyé qu'elle accueillit volontiers. Elle devait vraiment avoir les yeux qui sentent le cul, comme ils disent...

-- Ca va, pas trop froid ? ironisa Fabien.

Elle se pencha pour lui faire un bisou, et lui glisser à l'oreille combien sa petite chatte était échauffée et irritée à cause de lui, le vilain! Il haussa les épaules et la traita de salope, en allumant une cigarette. Quelle classe. Un peu con ce Fabien, mais sa bite dure à l'ouvrage et performante sur la longueur, ça forçait le respect. Aurélie était très contente de sa soirée : bonne pioche!

Pourvu qu'il n'exige pas une petite pipe d'adieu dans les toilettes, là, maintenant, parce qu'elle sentait bien qu'elle ne pourrait pas... refuser. Elle ne lui avait encore rien dit d'elle -pas eu le temps- mais elle préféra lui laisser finir de dérouler la bio de son groupe de rock. En revanche, s'il ne se décide pas dans les 5 minutes, et bien elle proposera sa bouche dans les toilettes, promis. Elle le sentait tendu, embarrassé, soit il voulait disparaitre à jamais dans le soleil, soit il calculait le meilleur moment pour demander son numéro avec l'espoir d'en reprendre !? Même pas en rêve ! C'est elle qui prendrait le sien et qui appellerai en numéro masqué. Qu'est ce qu'il croyait, une pure salope d'accord, mais quand elle le choisissait... C'est du reste ce qu'elle s'évertuait à expliquer à ces Casanovas de la night qui se pensaient irrésistibles : pour une maman solo de deux enfants qui travaille, la fenêtre de tir pour faire des cochonneries est assez réduite, et ne représente qu'une ligne de plus sur sa to-do-list déjà bien remplie. Pour celui qui voulait pas comprendre, ce serait un one shot. C'est déjà pas mal, d'ailleurs cette année écoulée depuis le divorce avec Nils, prouvait à Aurélie que pour trouver des camarades de jeu, en quelque sorte elle n'avait qu'à se baisser. Bref, à 42 ans, gaulée comme elle était, la belle Aurélie dominait son sujet.

Et puis autant être fixée tout de suite, faisant le tour de la table elle l'empoigna par la crinière et l'embrassa à pleine bouche.

-- Ta petite catin va faire un petit pipi, elle attendra bien sagement que tu la rejoignes pour une belle pipe, j'aimerai bien un peu de lait chaud avec mon café, tu veux bien ? Il glissa sa grande main sous sa robe attrapa et serra une de ses fesses sans ménagement :

-- On va te fournir ce qu'il te faut, les toilettes sont à l'étage. Je serai à la salle de billard juste à coté.

-- D'ac, fit-elle, dis-toi que j'ai horreur d'attendre, tu as quatre minutes. Tic-tac-tic-tac-tic-tac, chantonna Aurélie en ondulant de la croupe en direction du bar. L'idée qu'il pouvait en profiter pour se tirer lui traversa l'esprit, mais eu égard à ses performances de la nuit, elle s'administra aussitôt une claque mentale pour cet assaut injustifié de manque d'estime de soi. Parvenue en haut de l'escalier, elle entendit Fabien saluer le patron avec familiarité, puis leur rire gras monta dans sa direction. Depuis les toilettes, elle percevait le bruit des boules de billard entrechoquées, et ne résista pas à l'envie de se caresser jusqu'à la lisière de la jouissance, mais pas davantage. Le volume de la musique avait augmenté de deux ou trois crans lui sembla-t-il, elle reconnut les premiers accords de Miss You des Stones qu'elle adorait, et poussa la porte. Toujours chic, sans lever les yeux de sa partie, Fabien demanda si elle s'était branlée ou quoi ? Putain, pensa Aurélie en retroussant sa robe jusqu'au nombril, ce qu'il pouvait être beau et con à la fois....Elle s'accouda sur la table de billard, les fesses cambrées à l'équerre :

-- Oui, et alors?

Il s'interrompit, contourna la table pour se placer derrière elle, et par petites touches de sa queue de billard à l'intérieur de ses cuisses, il effectua un réglage de l'écart qu'il souhaitait obtenir, puis, visiblement satisfait du résultat, il s'assit sur le bord de la table à coté d'elle.

Il flattait la croupe avec tendresse, la complimentait, la voix et la main caressantes, comme pour une petite chienne un peu fofolle recueillie sur le bord de la route. Pourquoi cette identification à une chienne en chaleur quémandant les caresses du maitre, la langue sortie et le ventre offert? Est-ce que ça lui rappelait Laika, la jolie Border Collie que son père adorait, et envers laquelle Aurélie avait presque pu nourrir de la jalousie étant enfant?

Le menton dans les paumes, les yeux mi-clos, comme bercée, elle se laissait faire tout en chantonnant. Des pas lourds dans l'escalier de bois résonnèrent, la main de Fabien enserra sa nuque et colla sa joue avec fermeté sur la suédine bleue du tapis de billard.

-- Tout doux Bijou, fit la voix de Fabien, tu es pile au bon endroit, c'est le bon moment, et ce Monsieur est juste celui qu'il faut.

Après tout, il lui était impossible de voir qui allait faire irruption dans la pièce, pour la trouver les reins à l'air, probablement l'homme qu'elle avait à peine entrevu en montant, celui avec qui Fabien avait ricané, le patron du bar. Fabien, étant lui complètement désinvolte sur une phase qui paraissait habituelle. Malgré l'appréhension, Aurélie s'en remit à son assurance sans protester, et se détendit, la main desserra son étreinte. Elle ne dominait plus rien du tout.

Instantanément, l'esprit d'Aurélie opéra la bascule, et se trouva projeté dans la sujétion et l'avilissement. Elle qui présentait toutes les caractéristiques d'une femelle Alpha, elle sentit dans la réalité de sa chair sous tension, resurgir des profondeurs inconscientes ses fantasmes récurrents de simple objet, d'accessoire sexuel du jeu des hommes. La série dans laquelle elle s'était jusqu'à présent attribuée le premier rôle, fiction dans laquelle son personnage se vautrait de lits en lits, recrutant ses collaborateurs avec la circonspection dominatrice d'une chasseuse de têtes, ou de queues en l'occurrence ; le temps du lancement de la saison 2 était venu. Pour la première fois, elle en aurait deux pour elle, deux sur elle, deux dans elle. La porte s'ouvrit, Chrissie Hynde chantait I Got You Babe, Aurélie ferma les yeux et se campa plus solidement sur ses appuis, écartant ses fesses à deux mains. Plaisir d'ouvrir, joie de recevoir...

Le tableau qui s'offrit à l'homme qui s'arrêta sur le seuil, fut celui d'une brunette cheveux courts, à demi allongée sur le billard, la robe relevée jusqu'aux hanches sur son cul de maman, tandis qu'à son coté, Fabien assis les jambes ballantes, allumait une cigarette. L'homme prit tout le temps nécessaire pour archiver cette image à jamais dans son disque dur, et Aurélie l'entendit allumer une cigarette à son tour. Elle comprit à ce geste inattendu dans une telle circonstance, ainsi qu'au au silence surréel qui s'installa, que ça allait être sa fête.

-- Elle va être gentille Vetcko, viens, je te présente, dit Fabien, rompant le silence. Avec lourdeur, l'homme s'approcha de coté, et introduit simplement son index et son majeur dans la bouche d'Aurélie. Depuis sa position, celle ci ne pouvait que l'entrevoir.

-- Bonjour princesse, dit-il d'une voix rauque de fumeur, lèche moi la main, s'il te plait. Subjuguée par cette voix de basse très douce, d'où sourdait comme une menace en cas d'insubordination, elle obéit, et léchouilla la main inconnue, lui témoignant ainsi, affection, soumission et reconnaissance pour l'intérêt qu'il lui portait, ainsi que pour son immédiate intelligence avec le projet d'atmosphère qu'elle espérait dans cette scène d'introduction. Elle redoutait plus que tout, la faute de gout, le ridicule qui aurait fait cesser son excitation : se connaissant, elle aurait mis les voiles illico.

-- Encore Princesse, l'encouragea Vetcko, c'est bien, encore, lèche, lèche, répétait il, voilàà c'est ça, écarte le bien ton cul, encore, on va s'en occuper plus tard, mais là, juste tu lèches bien toute la main, d'accord? Elle décela une pointe d'accent slave, et adora cette façon tranquille de lui expliquer le protocole à respecter, à la manière d'un médecin ou d'un dompteur, ça l'excita prodigieusement. Tout en léchant sa main, Aurélie malaxait ses fesses l'une contre l'autre, frottant les plis détrempés de sa chatte, tout de suite, elle mourait d'envie d'être prise, direct, mais devina sans peine qu'ils allaient d'abord vouloir jouer avec leur bête à plaisir. Fabien reprit sa partie de billard solo, alors Vetcko, avec des gestes lents, la saisit par les cheveux pour la relever face à lui.

-- Enlève ta robe.

Obéissance... nue, craintive, debout, face à lui avec ses seules bottines, Aurélie dévisagea l'homme pour la première fois, optant pour un silence humble. La soixantaine, un regard dur avec des yeux gris acier, une allure de voyou chic, Vetcko était carré et puissant. Il l'inspecta, scanna chaque partie de son corps, et de deux doigts en pince sur sa nuque, il plaça Aurélie comme un objet décoratif au centre de la pièce. Puis d'une pression sur les épaules, il la fit s'agenouiller sur le mauvais tapis. Les fesses sur les talons et les cuisses écartées. Ensuite, la femme objet se vit intimer l'ordre de croiser ses mains derrière la tête et d'attendre. Indifférent, Fabien était concentré sur son jeu. Aurélie ne pouvait détacher son regard de la présence terrible de Vetcko, il la possédait déjà, elle n'avait jamais ressenti une telle emprise vis à vis d'aucun homme, cette pensée fit ruisseler l'intérieur de son ventre.

Toujours avec calme, Vetcko se dirigea vers le billard, revint avec la boule blanche qu'il logea avec précaution dans sa bouche, alla s'assoir à califourchon sur une chaise à deux mètres en face d'elle. De la salive commençait à dégouliner sur son menton, mais Aurélie tint bravement la position tout en le fixant, les traits déformés par l'effort.

-- Tu aimes ça hein? demanda t-il avec une pointe de tristesse dans le ton.

Elle hocha la tête.

-- Tu as attendu longtemps pour ça, trop longtemps j'ai l'impression? De la bave se répandait à grands filets ininterrompus, souillant la poitrine et les cuisses d'Aurélie. La position de soumission et la boule qui déformait sa bouche lui étaient désormais insupportables, mais elle acquiesça à nouveau de la tête, risquant un clin d'œil. Le sourire du boss étincela, découvrant une impressionnante rangée de dents en or.

Il se leva, retira la boule de la bouche, la lui fit nettoyer avec la langue, l'essuya avec soin dans les cheveux de la femme à sa disposition, et lui redonna ses doigts à lécher. Alors pour le coup, avec la reconnaissance empressée d'un animal soulagé, le regard implorant, la belle Aurélie s'exécuta. Ce Vetcko lui plaisait décidément beaucoup.

Il se dirigea alors vers un placard, duquel il déplia un mini tablier blanc de serveuse qu'il lui demanda de ceindre, puis exigea qu'elle prépare deux doubles vodka, indiquant d'un ton las qu'elle trouverai le nécessaire derrière le bar. Fabien et lui, allèrent se poser dans les fauteuils clubs, d'où, l'ignorant totalement, ils devisèrent sur les derniers potins du monde de la nuit. Le tablier ne couvrait évidemment pas ses fesses ni ses seins qui débordaient de chaque côté. Elle se sentit ridicule, humiliée, cherchant quelle contenance serait la plus adaptée à cette situation. Son excitation ayant disparu, elle décida de s'appliquer consciencieusement à la commande, allant jusqu'à découper deux zestes de citron, disposa les verres sur un plateau de métal, y adjoignant pailles et touilleurs qu'elle déposa avec cérémonie sur la table basse devant eux. Absorbés qu'ils étaient dans leur conversation, les deux hommes ne prêtèrent aucune attention à la petite soubrette qui les servit à poil sous son tablier. Toujours mutique, les jambes légèrement écartées, celle-ci attendit debout, mains jointes dans le dos, de nouvelles consignes qui ne vinrent pas.

Désemparée, la soubrette Aurélie prit sur elle d'aller s'agenouiller aux pieds de Vetcko, et, s'enhardissant, posa son menton sur son genou.

Une chienne en mal de caresses n'eut pas fait mieux. Ou pire.

Avec un soin et une lenteur infinie, elle entreprit de dégrafer son ceinturon, de faire glisser son pantalon jusqu'à ses chevilles et manœuvra en sorte de libérer sa verge massive encore assoupie. Les deux hommes n'interrompirent pas un seul instant leur échange. Les règles du jeu tacitement édictées étaient désormais claires : elle acceptait la dépossession de tout ce qu'elle était, sa féminité, son humanité pour se livrer en esclave volontaire. Un statut complètement inédit et vertigineux, elle ne s'appartenait plus.

Toujours à genoux, Aurélie s'immisça entre les jambes ouvertes et décalotta le sexe de son maitre avec des trésors de douceur, elle lécha de bas en haut le pourtour du gland, humidifiant la zone avec sa salive. Lui caressant les cheveux, Vetcko poursuivait sa conversation avec Fabien. Pourtant, progressivement, sa queue s'érigea jusqu'à sa tension maximale. Mais qu'est-ce qui avait pu aller de travers dans sa vie, pour qu'Aurélie sourit avec fierté d'avoir réussi à réveiller de sa bouche la bite d'un vieux salaud, vautrée à poil comme une putain à ses pieds ? Elle chassa cette idée non inspirante, quoique, c'était peut-être bien ça le plaisir qui naissait de l'avilissement. Elle put commencer à l'engloutir pour entamer la succion sur la longueur de la hampe, avec des va-et-vient de la nuque très lents. Ce faisant, elle fixait Fabien dans les yeux. Elle put mesurer tout le mépris que cet homme encore jeune lui renvoyait. Elle lui avait accordé l'accès intégral à son intimité toute la nuit, ses cris de jouissance, tout ce qu'une femme réserve habituellement à l'homme qu'elle aime, et lui, il la refilait à un copain, comme il lui aurait offert une bière. Cette pensée sordide, qui suscita un dégoût profond, lui fit pourtant redoubler d'efforts sur sa fellation en cours. Délaissant sa queue, elle lappait maintenant à longs traits les bourses gonflées. Le téléphone de Vetcko tinta à ce moment, et un dialogue animé s'ensuivit, avec son comptable probablement. Il était question de bilan et d'un prochain contrôle fiscal. Aurélie s'assigna alors pour mission qu'il ne débande surtout pas, lui tournant le dos, elle emmancha en se tortillant sa longue verge en fond de vagin, faisant coulisser l'engin dans ses plis. Elle manqua de jouir au troisième aller-retour tant elle était plus qu'à point et tant ce pieu brûlant était dur au fond de son ventre. Fabien se déplia, alla remplir un verre à shooter de vodka qu'il lui fit boire cul- sec en lui tenant la tête, tandis qu'en souriant bêtement, Aurélie s'empalait sur la queue de Vetcko, à qui elle n'avait toujours pas adressé le moindre mot.

Elle ne buvait que très peu d'alcool, et lorsque le breuvage embrasa l'ensemble des molécules de son corps, toutes les digues de la raison cédèrent. Comme les râles obscènes de la femme compromettaient la tenue de l'entretien de Vetcko, toujours en ligne, il fit signe à Fabien de prendre le relais pour poursuivre son call.

Ce dernier la prit par la main, et d'une claque sèche sur le cul, il l'installa sur le canapé en face. Il se débraguetta, fourra son sexe bandé au fond de son palais sans plus bouger. Bien que cela lui fisse venir les larmes aux yeux, Aurélie savait ce qu'il aimait depuis cette nuit, elle pompa de toutes ses muqueuses buccales la colonne de chair en butée contre sa glotte. Au bord de l'explosion, il se retira brusquement. Le visage couvert de larmes et de salive mêlées, Aurélie la ventouse, réprima en hoquetant un haut-le-coeur. Contre toute attente Fabien, la guida avec tendresse à califourchon sur l'accoudoir molletonné du canapé en cuir. Il la couvrit de bisous dans le cou, sur les joues à la façon d'un amoureux, lui chuchotant à l'oreille combien il était fier d'elle, que son ami était vraiment ravi de voir comme elle se révélait une bonne petite putain éduquée, qu'il fallait qu'elle donne tout maintenant, parce qu' il avait confiance en elle. Farfouillant dans son sac à main, il exhiba sa culotte noire qu'il glissa à moitié entre ses lèvres.

-- Voila ma beauté, ça, c'est ton joujou, tu dois bien le garder pendant que tu caresses ton minou, c'est très important tu comprends, mon ami aime beaucoup ça. Aurélie hocha la tête en signe d'assentiment, au point où elle en était... Elle cala ses fesses et sa vulve en bord de l'accoudoir cylindrique capitonné, les reins cambrés, juchée sur ses bottines de chaque coté, elle fouilla ses lèvres pour décapuchonner le clitoris et le stimuler de ses doigts. Tout en ondulant du bassin d'avant en arrière, dans un élégant mouvement de trot enlevé, ses gémissements furent étouffés par le bâillon de sa culotte. Le contact agréable du cuir souple entre ses fesses et sur ses lèvres épousait les saccades exigeantes du ventre de la cavalière qui mouilla abondamment, lustrant de cyprine le boudin du divan.

Aurèlie offrit alors aux deux hommes qui la fixaient d'un même regard vitrifié par le vice, le spectacle de son premier orgasme, le corps agité de longs spasmes électriques, déchirant le silence de feulements rageurs et de ses gémissements assourdis par le bâillon de dentelle serré entre les dents. Épuisée par l'effort et la violente décharge de plaisir humide, elle s'affala les cuisses ouvertes dans le canapé. Elle ne souhaitait plus rien, mais savait que le temps de sa " prise en charge " à cent pour cent était maintenant sur le point de débuter.

Dans un état de semi conscience, elle les entendit se débarrasser de leur vêtements.

_ Cochonne , tu as salopé mon canapé, nettoie, s'il te plait! fit Vetcko, détachant chaque syllabe. Il se tenait nu devant elle, massif, le sexe dressé, il dégrafa posément sa montre.

._ Oui, pardon Vetcko, s'entendit elle répondre avec déférence, je vais le faire tout de suite, ajouta Aurélie avec servilité. Et aussitôt de se mettre à quatre pattes pour laper docilement son jus de femme répandu sur le cuir. La première fessée lui arracha un cri de surprise plus que de douleur. Vetcko l'avait appliquée très sèchement, mais pour sa corolle encore irradiée de plaisir, la sensation fut plus stimulante que douloureuse.

-- Oui, encore Vetcko, encore, se soumit Aurélie, le jeu lui plaisait, son cul était à lui maintenant, c'était simple après tout, il fallait juste coopérer. Le pouce appuyé sur son anus elle le sentit fouiller à deux doigts sa vulve trempée, Fabien avait reprit sa place face à elle pour qu'elle suce. Vetcko, de profil, avait appuyé fermement sa large main sur le creux de ses reins, accentuant sa cambrure, de l'autre, il fessait méthodiquement Aurélie par séries, intercalées avec des caresses ou des intromissions dans sa vulve. Chaque fessée provoquait des râles inarticulés, dus à la la présence du membre de Fabien qu'Aurèlie s'efforçait de conserver en bouche. Elle ne ressentait aucune douleur, juste le plaisir étrange d'être corrigée par l'homme qui dosait avec précision la punition initiatique de la putain qu'elle n'avait fait que surjouer jusqu'alors. L'ordre claqua :

-- Sur la table, maintenant!

Elle abandonna la pine luisante de Fabien, et se positionna sur le dos, les fesses en équilibre sur le rebord de la table de billard, tirant avec les mains sur ses cuisses relevées. Vetcko la rejoignit et la pénétra d'une seule poussée, sur un rythme rapide et puissant, la ramenant à lui par les épaules. Aurélie jouit une deuxième fois sous ses coups de butoirs, jappant de joie, comme Laika... Vetcko, impérial, retira son sexe sans avoir éjaculé et enduisit son anus avec les propres sécrétions vaginales de la femme, préparant l'anneau pour une sodomie en règle. Il présenta son gland à l'entrée de l'orifice, le dilata en douceur jusqu'à y introduire sa queue à mi course, puis il sonda cette pute occasionnelle jusqu'à la garde. Elle eut un long râle de bête, n'ayant jamais éprouvé aucune sensation qui se rapprocha de près ou de loin de l'intensité de celle ci. Vetcko entama des va-et-vient progressifs tandis qu'Aurélie frottait son clitoris pour mêler les deux stimulations. Son troisième orgasme fut tellurique, la terre et les cieux se déchirèrent, elle déchargea comme une possédée, le regard fou, invectivant ses nouveaux maîtres avec des injonctions ordurières qui les firent beaucoup rire. Ils remirent alors impitoyablement Aurélie à genoux au sol, et aspergèrent un à un de giclées de sperme son beau visage dévasté.

Mirko7
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