Bienheureuse Agnès, Infirmière 01

BÊTA PUBLIQUE

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- '' Oui, on sait tout insista la Bernadette, on te suit à tour de rôle les uns ou les autres et on sait tout ce que tu fais... Tes parties de jambes en l'air à Lyon et pas qu'avec Charles... Et à plusieurs endroits en plus... Les séances des après-midis entiers dans les saunas de M....,

ou encore celui de V...., hein... Et les partouses ici et là avec les gens de la haute!... Hein, c'est pas vrai peut-être?

- '' Laisse Bernadette, laisse-nous maintenant, merci de ton aide... Vas te laver et te reposer un peu. '' La Bernadette sortit presqu'à regrets, en balançant à l'adresse d'Agnès.

- '' Sale garce! Tu sais ce que tu mériterais? Ce serait d'attraper la vérole!... '' Et elle cracha de côté en sortant.

Brigitte tenait dans sa main droite un petit carnet noir et rouge dont elle menaça un instant Agnès :

- '' Tu vois, mignonne, repris Brigitte d'un air méprisant et supérieur, on sait tout de toi depuis le mois d'avril tout est consigné au jour le jour dans ce petit carnet que ton mari recevra si tu ne te plie pas à ce que l'on te demande ''. Agnès esquissa un sourire un peu incrédule. Ce qui parut ne pas plaire à la Brigitte. Elle ouvrit le calepin au hasard et d'un air très supérieur :

- '' Tu ne me crois pas? Tu veux un exemple? Eh bien en voici un : entre la fin juin et la fin septembre, sur les trois mois d'été, tu es allée huit fois à l'hôtel '' Première Classe '' de M... Tu sais celui où l'on paie avec une carte, donc très discret, huit fois avec six hommes différents, à part un avec lequel tu es revenu deux fois, les autres étaient tous différents (Récit : '' Un été bien chaud ''). Tu sais comment on appelle une femme qui va dans un même hôtel avec des hommes différents?... Non?... Eh bien on appelle cela une putain... Voilà!... Ca te suffit?... Tu veux un autre exemple?... Un soir de la fin juillet après une réunion de travail à V..., tu as retrouvé un homme, sans doute un de tes collègues, un grand brun, dans les Bois d'Alix, en dessous de P... le M.... Après des préliminaires dans la voiture au cours desquels tu l'as sucé, il t'a prise en levrette sur le siège arrière de ta voiture. Tu lui as ensuite toi-même enlevé le préservatif pour qu'il te décharge sur les seins après que tu l'aies eu branlé. Tu l'as ensuite sucé de nouveau... Alors?... Il t'en faut d'autres? '' (Voir l'histoire : '' Le brun des Bois d'Alix")

Un silence gêné suivi le récit de la patronne. Agnès était abasourdie de tant de précisions et de détails. Elle eut été incapable de les fournir elle-même, mais le fait que ceux-ci lui soient rappelés, authentifiait le récit sans contestation possible... Et la Brigitte ajouta, l'air vainqueur et supérieur :

- '' Et pour être complète, j'ajouterai qu'à propos de la nuit dernière, tous ceux présents ici, les étudiants, le Françou, la Bernadette, Armand... Enfin tous quoi...! Témoigneront si besoin pas écrit pour ton mari!...

Agnès se sentait piégée, prise dans une nasse qui se refermait sur elle. Elle demanda timidement en levant les yeux vers la Brigitte qui, debout près d'elle la dominait de sa hauteur :

- '' Mais que dois-je faire, grand Dieu?... Que dois-je faire pour ce cauchemar s'arrête..., puis suppliante, elle ajouta : dite-le moi, je le ferai, je vous assure au je ferai tout ce vous me demanderez!... ''

- '' Mais c'est très simple, dit Brigitte en riant, il te suffit de voir Charles, de le raisonner, pour qu'il revienne avec sa femme!... Tu vois c'est simple... ''

- '' Mais c'est impossible ce que vous me demandez!, répondit Agnès, paniquée, je ne le vois plus depuis des mois! Et puis il ne m'écoutera pas! Il va m'envoyer paître! ''

- '' C'est ton problème, ce n'est pas le mien! Voyons nous sommes à la mi d'octobre, eh bien, s'il n'est pas revenu avec Solange à Noël, ton mari recevra un joli carnet et quelques manuscrits pour ses étrennes...! ''

- '' Mais vous voyez bien que c'est...'' voulu négocier Agnès.

- '' Suffit!, coupa Brigitte, tu as le contrat en main tu te débrouilles, hein! Je ne veux rien savoir! Tu as un peu plus de deux mois!... Deux mois, tu entends! Et maintenant, tu files... Et tu vas te faire baiser ailleurs! File, tu entends, j'ai assez vu pour aujourd'hui de salopes dans ton genre... Allez, tire-toi!...

- '' Avant de partir, je voudrais me laver un peu... demanda-t-elle timidement.

- '' Sûrement pas!, tonitrua Brigitte. Attrape tes nippes, reprend ta voiture et dégage sur le champ! '' Elle poussa les affaires dans les bras d'Agnès, lui arracha la couverture qui la recouvrait encore partiellement, et la regarda s'habiller avec un sourie mauvais au coin des lèvres. Agnès s'était mise à pleurer à chaudes larmes. Son désarroi était tel, qu'elle ne pouvait s'habiller correctement : mettant son slip à l'envers, ne parvenant pas à ré-agrafer son soutien gorge et enfilant sa robe derrière devant. L'habillage dura plusieurs minutes durant lesquelles, Agnès abasourdie, incapable de réfléchir s'interrogeait sur ce qui allait advenir de cette histoire...

Elle prit son sac d'infirmière qui était resté sur la table et sortit l'échine courbée, sans un mot et sans un regard en arrière. Il avait plu un bonne partie de la nuit et la boue qu'elle avait trouvée la veille lui paraissait encore plus gluante et collante... En fait elle ne faisait nullement attention où elle mettait les pieds qui s'enfonçaient dans la boue qui lui remplissait ses chaussures... Elle n'y prêtait que peu d'attention, la tête prise par cette histoire, ne sachant comment y faire face... De plus, elle se sentait sale et puante, l'odeur de la vinasse collait à ses affaires et rien que cela la mettait mal à l'aise dans sa peau et la rendait vulnérable.

Elle atteignit la voiture, et démarra aussi vite qu'elle le put. Au moment où elle faisait le demi-tour, elle vit surgir devant le nez de la voiture, le grand escogriffe rouquin, qui avait sorti son engin déjà fortement bandé et qui faisait mine de se branler, sous l'œil goguenard du Françou qui était resté à l'entrée de la grange... Sans répondre, elle tourna rapidement sous le porche et sortit sur le chemin.

Ouf!... Il lui semblait que le cauchemar était définitivement derrière elle. La montre du tableau de bord de la voiture indiquait 9h 40. On devait se demander ce qu'elle faisait. Pierre à qui elle n'avait pas laissé de mot hier soir devait être inquiet... Pourtant elle savait qu'avant midi, il n'alerterait personne. Cela lui était arrivé maintes fois de découcher et de ne rentrer qu'à midi, voire dans l'après-midi...

Elle redescendit le chemin à virages vers la Croix couverte... Quand elle serait là, se disait-elle, elle aviserait. Partant de ce carrefour, elle connaissait un petit chemin qui partait dans les vignes avec une petite fontaine. L'endroit était très tranquille. Elle y avait eu plusieurs rendez-vous du temps, où juste installée dans la région, elle retrouvait un jeune dentiste de V... qu'elle avait soigné à domicile pour une jambe cassée (Voir le récit : '' Soins particuliers à domicile '').

Sans y avoir ses habitudes, elle connaissait bien l'endroit et cela la rassurait. Quand elle fut à la Croix couverte, elle tourna dans le chemin. Rien n'avait changé depuis près de dix ans maintenant. Les murets de pierres sèches étaient toujours là, peut-être un peu plus effondrés... Elle aperçut bientôt les quelques arbres qui délimitaient le petit espace de la fontaine. Elle arriva et laissant sa voiture au milieu du chemin, il ne passe jamais personne ici, elle se précipita vers le trou en dessous de la fontaine. Il y avait de l'eau, de la belle eau fraiche. Elle se coucha à même le sol herbu, humide encore de la pluie de la nuit et trempa ses bras en entier dans l'eau claire... Elle s'inonda le visage, le cou, se mouilla les cheveux... Elle se remit brusquement sur pied, quitta rapidement sa robe qu'elle immergea dans l'eau, frottant au mieux les plus grosses tâches. Puis elle tordit le morceau d'étoffe léger et, après l'avoir tant bien que mal défroissé, alla l'étaler au fait d'un arbrisseau, au soleil du matin.

Puis elle quitta aussi prestement son soutien gorge et son slip. Elle s'accroupit un instant sous les arbres, et urina avec beaucoup de plaisir. Cependant la miction raviva ses douleurs. Ses trous lui faisaient. L'acidité de l'urine lui piquait les lèvres qu'elle écartait de ses mains le plus possible, pour éviter le contact direct du liquide chaud qui lui brûlait la vulve. Ensuite toujours accroupie, elle pencha la tête en avant pour observer son entrejambes. Sa fente était rougie, sans doute par les frottements des bites et des mains. Le fondement dont elle apercevait juste le bord antérieur était lui aussi très rouge et boursoufflé. Dans son examen, les lèvres de sa vulve lui semblaient très distendues tant elles étaient pendantes dans son entrecuisses et tant elles lui faisaient mal. Et puis le trou, surtout ce trou énorme dont elle avait si honte parfois et dont elle était si fière à d'autres moments... Le trou lui paraissait encore plus grand, plus immense que d'habitude... Même quelqu'un qui n'aurait rien su de la nuit qu'elle venait de passer, aurait pu deviner qu'elle s'était pris des bites à répétition!... L'image de la bite difforme du Françou, s'imposa encore à elle. Image omniprésente d'un vit d'exception qui malgré la situation lui avait fait tant de bien... L'image l'incitait à se branler. Elle passa un doigt sur son clito qui était déjà très tendu à la seule évocation du membre. Elle se caressa un bref instant... Non, malgré son envie, le cœur n'y était pas ce matin et puis surtout la vulve était trop sensible pour être de nouveau entreprise ...

Elle se releva et descendit dans la fontaine. Elle avait de l'eau jusqu'aux genoux ; l'eau était fraiche et cela lui fit du bien... Elle s'accroupit à demi, de façon à ce que la surface de l'eau vienne juste effleurer ses fesses ouvertes et elle s'aspergea la chatte et le derrière puis toute la fente... Elle s'introduisit un doigt dans le con pour bien le laver en profondeur, le cul aussi et elle se frotta toute la vulve, bien à fond... Enfin autant que la douleur lui permettait. Ensuite, elle descendit ses fesses dans l'eau presque complètement et urina encore un coup dans l'eau cette fois. Elle adorait pisser dans l'eau, c'était pour elle presqu'une jouissance, en tout cas un grand plaisir des sens... Elle se frotta aussi les jambes striées de coulures de vinasse et de foutre. Le torse et les seins aussi ; les épaules et tout le visage. Enfin, elle se revivait petit à petit, au fur et à mesure qu'elle se sentait propre de nouveau ...

Elle resta ainsi un long moment à demi assise dans la fontaine, cela lui remémora qu'elle procédait jadis exactement comme cela quand elle s'était fait baiser à plusieurs reprises par le jeune dentiste qui n'hésitait jamais à la couvrir de foutre dedans et sur elle...

Elle sortit enfin de l'eau, s'égoutta un peu en s'ébrouant comme un jeune chien, et sans le complexe de se cacher le moins du monde, elle alla jusqu'à sa voiture. En femme prévoyante et libérée, elle avait pris l'habitude d'avoir toujours dans son coffre de voiture, une petite étoffe enroulée comme un chiffon. En réalité ce petit rouleau constituait un change : un T-shirt qui emballait un slip propre et un soutien gorge. Certes l'un comme l'autre n'étaient pas tout neuf, le T-shirt était un peu passé, mais ils pouvaient rendre service. La preuve...

C'était pour elle une renaissance de se sentir propre sur elle et ''dans elle''. Elle se sentait revivre et prête à affronter toutes les difficultés et elle savait que dans les jours à venir, celles-là n'allaient pas manquer...

Sa robe n'était pas sèche, loin de là et, sans s'encombrer de toute pudibonderie, elle alla la décrocher et la tenant à bout de bras, elle se mit à courir comme une folle remontant un rang de vigne... La robe flottait telle une bannière au vent du matin et dans le soleil naissant. Agnès riait à gorge déployée, à la fois de se sentir propre et heureuse, et aussi du bonheur d'être une femme et pouvoir quand elle en avait envie d'être baisée et de faire l'amour. Elle avait conscience que ce tempérament de feu que lui avait donné la nature, sa nature, était un privilège et une richesse et parfois aussi, une source d'ennuis. A cet instant, elle plaignait les femmes qui ne pouvaient connaître cela, soit parce qu'elles se l'interdisaient, soit que pour d'autres, leur entourage par exemple, leur interdisaient cette liberté suprême...

Après deux ou trois courses dans les rangs de vignes, la robe n'était toujours pas sèche. Elle décida alors de reprendre sa voiture et tout en roulant de la tenir à l'extérieur par la fenêtre de la portière, au vent. Elle fit faire demi-tour au véhicule et repartit pour redescendre vers C..., par les petites routes où l'on croisait rarement quelqu'un à cette heure-là du matin et surtout que les vendanges étaient maintenant terminées.

Conduisant d'une main, elle tint la robe dété ainsi, au vent et à l'approche de L..., elle s'arrêta sur le bord de la route et descendant à peine de la voiture, enfila sa robe encore très humide. Certes, celle-ci était évidemment très froissée et encore largement tachée, mais peu importe elle était habillée pour traverser les villages.

Après une petite vingtaine de minutes, elle vit sa maison se profiler au bout de la descente. Elle atteignit l'entrée, tout était fermé. Sans doute Pierre était-il reparti à ses affaires. Elle prit ses clés dans sa voiture, ouvrit la porte. Personne. Un billet sur le petit meuble de l'entrée... Pierre avait griffonné sur une page de bloc :

- '' Je n'ai pas de nouvelles de toi depuis hier soir. Sans doute un appel d'urgence suivi d'un coup dur... A moins que ce soit un bon moment en perspective pour toi... Je t'embrasse. Appelle-moi...''. Agnès le connaissait trop pour ne pas déceler de l'inquiétude dans l'écriture et dans le choix des mots... Double inquiétude : qu'il soit arrivé quelque chose d'embêtant et de fâcheux pour elle, dans son métier et son travail ; inquiétude aussi qu'il soit arrivé quelque chose d'embêtant... pour lui, c'est-à-dire une belle rencontre,... pour elle!

Agnès décocha le téléphone à côté sur le petit meuble, composa un numéro. Il y eut plusieurs sonneries au bout du fil. Puis quelqu'un décocha.

- '' Pierre?'' fit Agnès

- '' Non, c'est son collègue. Pierre est en réunion...'', fit une voix d'homme.

- '' Je suis sa femme... Faites-lui dire que tout va bien! Merci... ''

- '' Que tout va bien?... D'accord, je vais lui dire. ''

- '' Merci, au revoir monsieur. '' Elle raccrocha.

Elle resta une petite minute pensive, la main sur le combiné qu'elle venait de reposer. Puis ouvrant un tiroir du petit meuble, elle en sortit un petit carnet. Le feuilleta et, lisant, elle composa un autre numéro. Deux sonneries, puis trois, puis quatre. Enfin quelqu'un décrocha.

-'' Allo, Charles?...'', fit Agnès.

Fin de l'histoire.

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  • COMMENTAIRES
2 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a environ 9 ans
Superbe !

Quelles magnifiques orgies !...

J'attends de voir les autres récits cité en référence.

Bravo

AnonymousAnonymeil y a plus de 11 ans

Belle histoire... Les descriptions des passages de sexe (et même des autres !) sont très intéressantes et documentées.

J'attends les autres récits dont vous parlez...

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