Baby-sitting

BÊTA PUBLIQUE

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Elle fit prendre sa place à Karine, mais fit passer le gode entre mes jambes avant de s'agenouiller devant moi et de prendre en bouche tour à tour ces deux phallus. Karine bougeait lascivement, et je sentais son gland me caresser les testicules. En même temps, elle m'embrassait dans le cou en me disant que j'étais belle et qu'elle avait envie de moi... De son coté, Ghislaine faisait tout ce qui était en son pouvoir, et Dieu sait qu'il était grand, pour faire monter mon excitation!

Tant et si bien que je finis par dire "Prends-moi" à Karine qui n'attendait que ça pour se dégager un instant. Ghislaine enduisit de gel la pointe du gode qu'elle guida ensuite au bord de mon orifice.

J'avais eu tort de craindre que Karine agisse avec brutalité. Au contraire, elle s'enfonça en moi avec douceur, tout en me tenant fermement par les hanches. Le souffle court, je me regardai à nouveau dans le miroir : j'étais là, jambes tendues et écartées, et à nouveau, je profitais du spectacle de ma sodomisation.

Cette position me permettait de voir encore plus distinctivement que tout à l'heure les détails de la scène : Karine ne portait plus que ses longs gants, ses cuissardes blanches, son porte-jarretelles de cuir noir... et ce sexe de latex qui me procurait des sensations dans tout le ventre! Je trouvais qu'il se dégageait d'elle une puissance érotique considérable.

Je voyais ses seins fièrement dressés. Parfois, elle pliait un peu les genoux et lorsqu'elle se relevait, elle leur faisait caresser mon dos nu. De temps en temps, sa main droite délaissait ma hanche pour saisir ma queue et me masturber... Je haletais.

Au moment où elle s'enfonça à fond en moi, je me contractai malgré moi. Dans le mouvement, le gode faillit sortir de son vagin. Elle poussa un cri de surprise et se plaqua brutalement contre mon dos. C'est ainsi que nous parvînmes ensemble à l'orgasme...

Je me sentais épuisé de plaisir! Nous défîmes lentement notre étreinte. Je me rallongeai sur le grand matelas et observai Ghislaine : elle masturbait maintenant frénétiquement Karine avec le gode et lui disait :

A ton tour de connaître deux orgasmes successifs sans même avoir le temps de reprendre ton souffle!

La seule réponse de Karine fut un long gémissement de plaisir...

18

Nous allâmes tous les trois sous la douche, histoire de nous remettre de nos émotions. Je ne me trompais pas en pensant que cela donnerait lieu à de nouveaux débordements! Effectivement, les filles commencèrent tout de suite à se chamailler pour savonner ma verge qui se raidissait sous leurs caresses. A mon tour, je me collais dans le dos de Karine pour lui savonner la poitrine. Sa peau était encore plus douce sous la mousse blanche. Au fur et à mesure que mes mains la caressaient, je sentais la pointe de ses seins se durcir. Elle se cambrait, mais veillait à ce que ses fesses restent toujours plaquées sur mon sexe qui retrouvait son allant.

Elle décida ensuite de m'épiler les aisselles à la crème dépilatoire et me fit lever les bras. Elle se chargea du coté gauche tandis qu'elle laissa à Ghislaine le soin de s'occuper du coté droit. Quand l'opération fut terminée, elle fit volontairement tomber la savonnette et demanda à Ghislaine de la ramasser. La perche qui m'était tendue était bien trop belle, et lorsque celle-ci se baissa pour s'exécuter, je m'empressais de lui mettre ma queue entre les jambes. Elle rigola en se rejetant en arrière, me gratifiant ainsi d'une caresse très agréable...

En sortant de la salle de bains, nous tombâmes d'accord sur le fait de manger pour reprendre des forces. Comme il était près de minuit, les deux filles décidèrent de nous faire livrer une pizza plutôt que de chercher un restaurant. C'est Karine qui sortit la première de la salle de bains après avoir enfilé un long déshabillé rouge à l'aspect satiné :

Je passe la commande et on s'occupe de redonner à Sam un visage plus féminin, car démaquillé et avec les cheveux lavés mais pas encore secs, il fait un peu désordre, non?

OK, mais avant de s'occuper de Sam, si on fouillait dans tous tes placards pour se rhabiller? Tu permets?

D'accord! Venez avec moi dans la chambre...

La pièce était spacieuse et le mur opposé à la tête de lit était entièrement recouvert d'un immense placard à portes coulissantes, celle du milieu formant un grand miroir. Notre hôtesse nous en expliqua l'agencement :

Il y a trois penderies, et chacune a un style bien précis : les deux latérales contiennent les vêtements "classiques" que je peux mettre n'importe quand et celle du milieu, c'est pour tous les vêtements un peu sexy. C'est dedans que je range notamment mes cuirs et mes fourrures que je qualifierai de "civilisées". Tout mon attirail "hard", par exemple la mini que tu avais tout à l'heure, Sam, mais aussi des habits en latex, c'est dans la pièce où on était tout à l'heure, celle que j'appelle le baisodrome! Si ça vous dit... Et là, vous voyez, à chaque fois, il y a une partie qui fait commode pour y stocker les sous-vêtements ou ranger les bottes et les cuissardes bien à plat.

Ce qu'il y a au milieu me branche bien, moi... Dis, c'est bien foutu, ton système, c'est vrai!

Tout en disant cela, Ghislaine écarta un à un les différents cintres : elle avait repéré une combinaison en cuir et voulait l'examiner de près. Elle n'était pas doublée et tellement fine qu'elle en semblait presque élastique, comme une seconde peau. Karine venait de raccrocher le téléphone et l'exhorta à la passer telle quelle, sans remettre de sous-vêtements. Ghislaine ne se fit pas prier et l'enfila aussitôt : la fermeture éclair démarrait très bas, au niveau du pubis. Karine la saisit doucement, tout en s'arrangeant pour que Ghislaine sente nettement la caresse de sa main sur son ventre. Elle arrêta le zip avant que le cuir n'enferme les deux globes des seins. Le cuir la moulait merveilleusement, soulignant la beauté sculpturale de son corps. Elle compléta la tenue en enfilant dessous une paire de bottes noires à talons aiguilles.

Pendant qu'elle se chaussait, je découvris sur un cintre une robe sans manche, en cuir bien entendu, noire elle aussi. Le bas était orné d'un ourlet de fourrure de la même couleur, très douce au toucher. L'arrière de cette robe s'arrêtait en dessous des omoplates. Mais si le devant paressait plus sage, semblant couvrir "juste ce qu'il faut" une poitrine féminine, je constatai en la plaquant sur moi qu'elle ne descendait qu'à mi-cuisses!

Dis, Karine, si ça c'est "civilisé", qu'est-ce que ça doit être quand c'est sexy!!!

Tu veux l'essayer, Sam? Vas-y! Je pense que tu devrais rentrer dedans sans problème.

Oh oui, je veux. Pas qu'un peu même. Mais il faudrait que je me refasse pousser les seins!

Oh, j'ai une idée... Tu ne crois pas si bien dire, tiens! Ne bouges pas, j'ai un truc super.

Elle fouilla l'un des tiroirs de la commode et se redressa l'air triomphant. Elle tenait dans les mains deux faux seins en latex.

Tiens, prends ça. Si tu préfères, j'ai aussi carrément le soutif garni, mais c'est le modèle "King Size", je te préviens. Je le fais porter d'habitude aux mecs qui ne se tiennent plus dès qu'ils voient une paire de gros nibards. Tu sais, c'est pour les mater, et ça, ça leur rabaisse le caquet, je t'assure... Mais j'ai pas l'impression que ça te branche, toi, je me trompe?

Non, pas du tout, je préfère la qualité à la quantité! ... Eh, mais dis-moi, ça a l'air super, ton truc! On fait comment pour les fixer? C'est adhésif?

Oui, ça adhère tout seul à ta poitrine. Tu sais, il y a longtemps que je ne les avais pas ressortis. J'avais presque oublié qu'ils étaient dans ce tiroir! La preuve, c'est que je n'ai pas pensé plus tôt à te les proposer. J'ai vécu un temps avec un garçon qui acceptait parfois de se la jouer transformiste, mais seulement pour pimenter notre vie sexuelle. On avait trouvé ça dans un sex-shop, et ça marchait bien : il ne pouvait pas danser le twist avec, bien sûr, mais tant qu'il bougeait "normalement", ça tenait en place sans soutif!

Elle poussa un long soupir et reprit :

Enfin, c'est le passé tout ça... C'est terminé maintenant.

C'était lui? Je veux dire, tout à l'heure, quand on a parlé toutes les trois.

Oui, c'était lui... Tiens, vas-y, tu vas pouvoir mettre cette robe comme on la mettrait Ghislaine et moi, je veux dire sans rien dessous.

Alors là, merci, Karine, vraiment, c'est génial. Merci.

De rien, Sam, de rien.

Elle m'aida à fixer les deux globes de latex sur ma poitrine. Quand ils furent en place, elle fit courir dessus le bout de ses doigts avant d'en agacer les pointes avec sa langue tendue. Je ne pouvais bien sûr pas ressentir directement le contact de sa langue, mais une émotion trouble m'envahissait.

Je levai les bras pour enfiler la robe : elle était entièrement doublée, et je fis volontairement durer la caresse de la soie sur ma peau, depuis mon torse jusqu'au bas-ventre. Deux fines lanières de cuir la maintenaient sur mes épaules, tandis qu'une fermeture éclair qui démarrait à la naissance de la raie des fesses la faisait mouler mes hanches.

J'étais aux anges, et mon sexe récupéra à nouveau la rigidité qu'il perdait régulièrement par moments... Ghislaine me tendit une paire de cuissardes blanches. C'étaient en fait des genouillères en cuir mat, de forme cavalière avec une fente d'aisance sur la partie supérieure arrière de la tige. Elles étaient entièrement doublées en peau, sauf justement la partie au-dessus du genou qui était doublée en fourrure, blanche elle aussi.

Tiens, mets ça. Ca ira très bien avec ta robe!

Karine sortit son nécessaire à maquillage et troqua son déshabillé contre l'ensemble et les bottes blanches que Ghislaine portait en arrivant. Décidément, il n'y avait pas qu'à moi que la mini-jupe et le blouson rouges faisaient de l'effet! Tout en travaillant à me redonner un visage le plus féminin possible, Ghislaine regardait Karine enfiler ses vêtements à même la peau. Une fois habillée, elle me tendit un slip rouge et noir afin de "dissimuler un peu ce renflement peu féminin". L'expression nous fit rire tous les trois, et j'acceptai de l'enfiler. La partie arrière était en vrai satin, tandis que le devant était entièrement constitué de dentelle finement travaillée. Le slip était vraiment sexy et à défaut de dissimuler mon érection, il la "canalisait" un peu en plaquant ma verge contre mon ventre!

Dès que les deux filles eurent fini de me remaquiller, je me regardai dans le miroir : une dizaine de centimètre de peau nue était visible entre le blanc des cuissardes et l'ourlet de fourrure noire de ma robe. Heureusement, Ghislaine m'avait épilé les jambes vingt quatre heures plus tôt! Mes deux faux seins faisaient parfaitement illusion, surtout dans la mesure où le haut de la robe masquait en partie la ligne de démarcation entre le latex et ma peau. Quant à mon visage, j'avais encore un peu de mal à le reconnaître sous la perruque et le maquillage.

Comment me trouves-tu?

Très féminine, si c'est à ça que tu penses!

Oui, c'est ce que je me demandais. Merci.

19

Moins de trois minutes après le livreur de pizza sonna à l'interphone. Il devait avoir entre vingt et vingt cinq ans, et son prénom (Eric) était inscrit en lettres blanches sur sa combinaison de tissu rouge. Ghislaine et moi étions installés sur le canapé du salon. Nous entendîmes Karine lui dire :

Suivez-moi, s'il vous plaît, c'est par ici.

Pas de problème, je vous suis... où vous voulez! Oui, oui, où vous voulez...

Et bien vous, vous ne manquez pas d'air, au moins!

Ben non, pourquoi?

Je ne sais pas, moi... Vous avez une petite copine, je suppose?

Oui, mais ça ne m'empêche pas d'être prêt à vous suivre... où vous voulez...

Ah ben d'accord!

Ce n'était pas un grand brun bronzé athlétique ou autre cliché du séducteur type, mais il se voulait sûr de son charme et semblait n'avoir aucun complexe!

En posant le carton à pizza et la bouteille de rosé sur la table, il nous dévisagea Ghislaine et moi de pied en cap, puis il balaya la pièce du regard en s'attardant sur les jupes en cuir et les paires de bottes posées au bout du canapé. Avant de sortir, il se retourna vers Karine et lui dit avec un clin d'œil largement appuyé:

Surtout, si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à faire appel à moi. Je m'appelle Eric. ... De quoi que ce soit, d'accord?

J'ai compris, merci. ... Au revoir!

Karine le raccompagna et nous dit en revenant :

Vous voyez. Qu'est-ce que je vous avais dit? C'est tous les mêmes, les mecs!

Bah, tu sais, il est jeune, pas trop mal, et il a envie de tester son charme, c'est tout...

Ce n'est pas que ça, Ghislaine. Il est comme tous les autres, il se laisse guider par sa queue, c'est tout! Il suffit qu'il voie une nana habillée un tant soit peu sexy pour avoir envie de la sauter.

C'est à ce genre de mecs que tu fais vivre ce dont on parlait tout à l'heure?

Oui, Sam, exactement. Avec ces mecs-là, je n'ai qu'un mot à dire et ils viennent ici. Après, je peux faire ce que je veux d'eux, ils sont prêts à n'importe quoi dans l'espoir de me baiser. Mais en fait, c'est moi qui mène la danse. Et au final, c'est moi qui les baise!

Je ne suis pas d'accord avec toi, Karine. Tu généralises beaucoup trop. Tous les mecs ne sont pas des salauds, il en existe quand même quelques-uns uns de biens!

Tout en parlant, nous nous étions mis à table et avions attaqué la pizza. Pendant le repas, nous parlâmes de choses et d'autres, de musique et de cinéma notamment. Puis, à propos d'un film, la conversation revint sur ce sujet. Elle montait toute seule en pression et finit par dire :

Tiens, et bien tu sais quoi? On se demandait à l'instant que manger pour le dessert, vous allez voir!

Elle décrocha le téléphone et commanda un pot de crème glacée. Elle termina en précisant qu'Eric nous avait déjà livré une pizza une demi-heure avant, et que puisqu'il savait où se rendre, autant que ce soit lui qui soit chargé de cette commande. Karine, attends, je ne sais pas pour Ghislaine, mais moi, je n'ai pas envie de partouzer.

Jusqu'à maintenant, ça n'a pas eu l'air de te gêner... Et puis qui te parle de partouze? Je veux juste, ... je VAIS juste vous montrer qu'un mec ne réfléchit plus dès qu'il bande. La tension de la bite doit leur déconnecter les neurones, ah, ah, ah!!!

Je suis comme Sam, je n'ai pas envie de me foutre à poil devant lui, on est d'accord?

Oui, oui, pas de problème. La seule chose que je vous demande, c'est de vous embrasser et de vous caresser un peu toutes les deux, pas plus. On est OK, vous restez habillées, ça vous va?

OK, ça va pour moi!

Ca va pour moi aussi.

Karine descendit un peu le zip du spencer de cuir rouge qui dévoilait maintenant à moitié ses seins. Elle ne portait pas de bas, mais elle enfila devant nous un string en dentelle blanche. La jupe était toujours aussi courte et aussi excitante. Même si j'étais totalement subjugué par Ghislaine, je dois reconnaître que je trouvais cette brunette vraiment très sexy, "très bandante" disent les hommes dans ces cas-là.

Un quart d'heure plus tard, Eric était à la porte. Quand il pénétra dans le salon derrière Karine, son regard était littéralement vissé sur les fesses moulées par le cuir rouge. Pour ma part, j'étais assis un peu en biais dans le canapé à la droite de Ghislaine, les genoux bien serrés, ma main plaquée sur son entrejambe. Elle avait posé sa main gauche sur mon sein et son bras droit enserrait mon épaule.

Devant ce spectacle, il s'immobilisa, la bouche ouverte. A coté de lui, Karine riait sous cape, attendant de voir la suite de sa réaction.

Vous...

Quoi, nous?

Vous êtes lesbiennes? Je veux dire, toutes les trois?

Disons que nous sommes... ouvertes à toutes les expériences! Quoi, ça vous choque?

Non, enfin, oui... Enfin, je ne sais pas, mais... Il manque forcément quelque chose, ... je veux dire...

Karine bichait littéralement devant le malaise qui s'était emparé du jeune homme. Elle alla ranger la glace dans le congélateur, la paya et repartit à l'attaque de plus belle :

Vous voulez dire qu'une femme ne peut pas monter au septième ciel si il n'y a pas un mec pour lui tenir l'échelle et la faire grimper?

C'est pas ça, mais... Il me semble que...

Mais quoi? Que quoi? Une femme ne peut pas parvenir à l'orgasme sans être pénétrée par le sacro-saint phallus d'un homme? C'est ça? Tiens, pour voir, demandez à votre petite amie ce qu'elle en pense, vous risquez d'être surpris, moi je vous le dis! Vous savez, mon petit Eric, une amie de ma mère avait l'habitude de dire "On est bien mieux toute seule qu'avec un homme : au moins, comme ça, on sait quand il faut commencer et quand il faut s'arrêter"! Qu'est-ce que vous pensez de cela, hein?

Mais c'est pas pareil, là, vous n'êtes pas toute seule.

C'est finement observé, mon cher, je dois le reconnaître! Mais une femme sait comment réagit une autre femme. Elle a la même sensibilité, vous comprenez? Alors, de temps en temps, ça fait du bien.

Elle me regarda droit dans les yeux et reprit:

Je sais qu'il existe des hommes qui font attention à tout ça, qui savent être à l'écoute de l'autre, mais c'est plutôt rare.

Je ne suis pas d'accord avec vous...

Ah oui, vous n'êtes pas comme ça vous, peut-être? Vous êtes toujours attentionné, vous, hein? C'est sûr, vous l'êtes tellement qu'il y a une heure vous m'avez dit droit dans les yeux que le fait d'avoir une copine ne vous empêcherait pas de me suivre "où je voulais"!!!

Pour se redonner une contenance, il posa son casque sur une chaise. Un instant déstabilisé, il réussit malgré tout à retomber sur ses pieds :

Ca n'a rien à voir. C'est juste que ... j'admire toutes les belles choses qui sont sur terre!

"La chose" vous remercie!

Ce n'est pas ce que je voulais dire, je suis sûr que vous avez très bien compris...

Ce que je comprends surtout, c'est que vous ne pensez qu'avec votre queue.

N'importe quoi!

Ah oui? Même sans vous voir, j'ai senti le poids de votre regard sur mes fesses il y a deux minutes. Quand vous êtes venu tout à l'heure pour la pizza, j'ai vu, on a vu toutes les trois comment vous nous matiez! Je suis sûre que vous avez raconté ça à vos copains livreurs en rentrant, quelque chose du genre "Putain les mecs, vous auriez du voir ça, trois canons, hyper sexy, je suis sûr qu'elles doivent être bonnes!". Peut-être même que vous vous êtes branlé en y repensant.

Bon, ça suffit. Là, vous pétez un plomb, je me tire, moi.

Ben voyons, c'est trop facile! Arrêtez votre cinéma, Monsieur le macho! Je suis prête à parier que vous bandez, oui, là, maintenant, et que ça vous excite d'imaginer que vous auriez pu vous faire trois nanas d'un seul coup, surtout des bi-! Ca vous plairait de penser que vous leur avez offert sur un plateau "ce qui leur manque forcément", n'est-ce pas?

Tout en finissant sa tirade, elle s'était rapprochée de nous. Elle s'assit à califourchon sur moi et colla sa bouche contre la mienne. Je lui caressai la poitrine. Elle fit onduler son bassin d'avant en arrière en se frottant lascivement contre le bas de ma robe. Dans le mouvement, elle avait un peu retroussé la minijupe et dévoilait à moitié le string de dentelle blanc aux yeux exorbités d'Eric. Je regardai dans sa direction : il n'avait pas bougé. Karine s'en aperçut aussi et tourna sa tête vers lui.

Allez, je suis sûre que vous en mourrez d'envie : branlez-vous! Je vous interdis de nous toucher, mais je vous autorise à vous soulager.

Il restait toujours immobile, comme sonné. Néanmoins, on pouvait voir très distinctement que sa combinaison de tissu rouge était déformée au niveau du ventre!

Karine se releva et porta une nouvelle estocade : lentement, elle fit descendre entièrement la fermeture éclair de son blouson, et redressa fièrement sa poitrine. Il fit un pas en avant, mais elle l'arrêta d'une voix cassante :