Baby-sitting

BÊTA PUBLIQUE

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Mais si tu penses que tous les mecs sont des salauds, profite du moment présent avec les filles! Deviens exclusivement homo, et tu règles le problème. Elles, elles ne te lâcheront pas pour la première qui passe, si? Alors, pourquoi veux-tu les baiser comme si c'était toi le mec? Qu'est-ce que tu y gagnes?

Sam, Karine veut se venger à la fois des mecs et des nanas. Sans vouloir faire de psychologie de prisunic, je parierais que c'est d'une nana en particulier qui lui a piqué, comme elle dit, un mec en particulier. Je me trompe, Karine?

Non, tu as raison. ... En fait, je trouve assez drôle que ce soit toi qui me parle comme ça, Sam. Tu es quoi, toi? Une nana avec une queue, ça n'existe pas à l'état naturel, que je sache! En temps "normal", si j'ose dire, tu passes tes journées "en mec", non? Et pourtant ce soir, j'ai été la première à me laisser avoir par ton apparence, tu as bien tout fait pour te faire passer pour une nana, alors?

OK, OK, là tu marques un point. C'est vrai que je ne suis pas une vraie femme... Mais je veux, comment dire... Je veux vivre au maximum la part de féminité qui est en moi. Je veux faire l'amour comme si j'étais vraiment femme. Je veux porter de la lingerie, je veux sentir le contact si excitant du cuir sur ma peau, je veux marcher sur des talons aiguille... Ca ne gêne personne, non?

Et bien, je te dis la même chose que toi il y un instant, deviens travelo à temps complet et fais-toi défoncer le cul tous les soirs! Tu peux même te faire opérer, tu sais.

Non, tu ne comprends pas, je ne suis pas un travelo, un androgyne si tu veux, mais pas un trav. Je ne veux pas me faire baiser par un mec, je veux faire l'amour avec des femmes. Je veux jouir en elle, je veux "être" elles. Explique-lui, Ghislaine, toi, tu m'as compris.

Tu t'es très bien expliqué, Sam, Karine a peut-être juste besoin d'un peu de temps et de calme pour comprendre. Tu sais, Karine, Sam m'a dit hier soir un truc et je trouve que non seulement c'est légitime, mais qu'en plus, c'est joli. En tous cas, moi, ça m'a touché. Il m'a dit "On trouve normal, voire très érotique, qu'une fille pique la chemise de son mec après l'amour. Par contre, si le mec veut mettre la nuisette de sa copine, on dira tout de suite que c'est une tante, un pervers ou Dieu sait quoi". Je ne dis pas que tout le monde doit faire ça, mais si le mec en a envie, après tout! Je trouve que ça peut même être une belle preuve d'amour! Moi j'aime le voir avec mes vêtements!

Elle se tût un instant. Je la regardais, totalement subjugué. Décidément, cette fille était trop parfaite! Elle avait tout compris, elle admettait les choses tellement simplement! Elle reprit :

Et puis, honnêtement, tu ne l'as pas trouvé excitant?

Je dois admettre qu'en tous cas, ça a fait exploser mon scénario habituel. C'est vrai que je ne pouvais pas traiter Sam comme j'ai l'habitude de traiter les mecs. Je pouvais pas non plus le traiter comme une quelconque pétasse, et ... C'est vrai qu'il m'a fait mouiller. C'est vrai que d'habitude, je ne jouis pas comme ça quand un mec est ici. C'est vrai que lui ne fait pas les choses comme les autres. C'est vrai que quand il t'a enculé tout à l'heure, c'était tellement doux, tellement ...

Elle secoua la tête et se tût. Elle fit à nouveau rougir sa cigarette avant de l'écraser dans le cendrier. Ghislaine revint à la charge :

Ben, là justement, pourquoi quand ça a été ton tour, tu t'es brutalement empalée sur lui? Il avait commencé à être aussi doux avec toi qu'il l'a été avec moi.

Je ne sais pas, c'est peut être que je ne veux pas montrer mes faiblesses, c'est peut être que je veux tout le temps garder le contrôle, je ne sais pas moi! Oh, et puis merde! ...

En tous cas, ce qui est sûr, c'est que maintenant, même si tu voulais que je te prenne, en douceur ou non, je ne pourrais plus. Il y en a un qui est aux abonnés absents!

J'avais parlé avec des regrets dans la voix. Ghislaine s'en rendit compte :

Ce n'est pas grave, Sam, ce n'est pas ça qui va nous empêcher de nous amuser toutes les trois, "entre filles", n'est-ce pas Karine?

Oui, tu as raison, on va continuer à s'amuser... De toutes façons, ça ne sert à rien! ... Au départ, j'avais prévu quelque chose, mais bon, vous avez raison toutes les deux, et puis ce soir, là, maintenant, j'en ai marre de jouer ce rôle de la méchante, de la dominatrice! Alors voilà, j'avoue tout. Toi, Ghislaine, je voulais "te prendre comme une chienne", même --et surtout- si ça te faisait mal. C'était comme ça que j'y avais pensé. Et puis toi, Sam, j'avais décidé de t'enculer juste après, parce que tu m'as trompée quand on dansait, et que je voulais te rendre la monnaie de ta pièce, en quelque sorte. Et toi aussi, je voulais que tu le sentes passer! Oui, je sais, je sais, pas la peine d'en rajouter... Bref, je voudrais vous demander, ... maintenant, si je promets d'être douce comme vous deux tout à l'heure, vous voulez bien? Tu veux bien que je plante mon gode dans ton petit cul, dis, Samie?

Je restai un moment interloqué. Certes Karine me faisait maintenant presque pitié, elle avait tombé le masque et se révélait dans toute sa fragilité. Certes, quand le matin même, Ghislaine s'était plaqué contre mes fesses, la pensée de me faire prendre ainsi m'avait effleuré. Mais malgré tout mon désir d'être femme "jusqu'au bout", j'hésitais à faire confiance à Karine, j'hésitais encore à franchir le pas...

J'en étais là de mes réflexions quand j'entendis Ghislaine dire d'une voix que l'émotion rendait tremblante :

Attends, Karine. Ecoute ... je veux bien que tu me pénètres, mais alors face à face, pas "comme une chienne". J'accepte, à condition qu'on s'embrasse, qu'on soit tendres. Tu vois, j'ai envie de faire l'amour, mais je n'ai pas envie de baiser n'importe comment, sans aucun sentiment.

Elle marqua un temps d'arrêt, tout en levant sa main pour ne pas être interrompue.

Par contre, pour ce qui est de Sam, ... enfin, c'est elle qui décide, mais ... j'aurais bien aimé être la première à lui faire ça.

Sam... Qu'est-ce que tu en dis?

Je ... Excuse-moi, mais je préfère être honnête. J'aimerais mieux que ce soit Ghislaine. ... Ecoute, si tu veux, c'est toi qui me "prépares", mais c'est Ghislaine qui me prend.

Elle fut manifestement déçue, mais elle se reprit et son visage ne prit pas cet air dur que nous lui avions vu si souvent depuis le début de cette folle soirée. Son sourire était un peu crispé, mais il n'était pas agressif...

16

Ghislaine se tourna un peu sur le coté et sa bouche alla chercher celle de Karine. Celle-ci engagea avec douceur sa langue entre les lèvres qui lui étaient offertes : elle se laissait enfin aller à un peu de tendresse.

Je me levai et passai dans le salon prendre un verre de jus de fruits. Quand je revins dans la pièce, les deux filles s'embrassaient toujours.

Je défis complètement le zip qui maintenait ce qui me servait de jupe et enlevai aussi mon brésilien blanc, ne gardant que mon soutien-gorge rembourré artificiellement, mon porte-jarretelles, mes bas et les cuissardes.

Je m'allongeai derrière Karine. Je profitais de ce qu'elle s'était tournée sur le coté pour dégrafer son soutien-gorge en cuir noir et libérer sa poitrine. Je me mis à caresser ses seins pendant qu'elle continuait à embrasser Ghislaine. Elle poussa un soupir de contentement sans s'arrêter et frotta ses fesses contre mon bas-ventre qui resta cependant en l'occurrence non pas "de marbre", mais plutôt de "guimauve"!

C'est en sentant cette caresse contre les poils de mon pubis que j'eus l'idée de faire une surprise à Ghislaine : j'attendis que les deux filles reprennent leur souffle pour demander à Karine de me céder sa place un instant. Je m'allongeai sur le dos en serrant mes jambes, de telle sorte que mon pénis semblait avoir complètement disparu. Je demandai à Ghislaine de se coucher sur moi en retroussant sa mini-jupe de cuir afin que sa toison pubienne se retrouve en contact direct avec la mienne. Elle s'exécuta, tout en demandant :

Sam, mais qu'est-ce que...?

Ferme les yeux... Souviens-toi de Jo-Ann... Ghis'...

C'est qui, Jo-Ann?

C'est une fille qui a beaucoup compté pour Ghislaine, Karine, beaucoup compté...

Ma belle rousse comprit immédiatement ce que j'avais en tête, et elle se mit à frotter son pubis contre le mien en gémissant doucement.

Petit à petit, je sentais son excitation mouiller ma peau, car elle avait réussi à écarter ses grandes lèvres par les seuls mouvements de son bassin. De temps en temps, elle poussait de petits cris, sans doute quand son clitoris entrait trop directement en contact avec mon bas-ventre. J'avais accroché mes bras à ses épaules par-dessus son spencer de cuir rouge et l'encourageai à continuer ses mouvements.

Oh oui! Oh oui! Viens! Oui, viens...

A mon tour, je fermai les yeux. Je sentais ses cuissardes enserrer mes cuisses, ce qui maintenait mon sexe (qui retrouvait un embryon de vigueur) coincé entre mes jambes. Je sentais tout son corps collé au mien. Je respirais dans ses cheveux et gémissais aussi fort qu'elle. Je me sentais devenir femme avec elle, j'eus l'impression que la jouissance même qui montait en moi était à 100% féminine. Je "bandais mou", certes, mais une vague de plaisir me submergeait petit à petit, je perdais le contrôle, et pour une fois, j'acceptais de me laisser aller!

J'enfonçai ma langue autant que je pus dans sa bouche lorsqu'elle se mit à m'embrasser. Ma main droite se glissa sous son blouson pour caresser son dos, puis descendit une fois de plus vers cet aimant que constituaient ses fesses. En étirant mon bras, je réussis à atteindre l'extrémité de ses grandes lèvres : elle mouillait abondamment, et mon doigt inquisiteur lui arracha un gémissement plus sonore encore, sans toutefois que sa bouche ne se décolle de la mienne. Je ramenai ma main, et nous léchâmes ensemble mon majeur humide de son plaisir.

Karine intervint alors et insinua sa langue dans l'entrejambe de Ghislaine. Celle-ci s'immobilisa, et je fis alors bouger nos corps pour nous amener Ghislaine et moi au bout de notre plaisir!

Je poussai alors un vrai cri, moi qui avais plutôt d'habitude la jouissance silencieuse. Je n'avais pas éjaculé, ma verge était restée toute molle, mais j'avais atteint le septième ciel! Je frissonnai. Ghislaine laissa retomber sa tête sur mon épaule, anéantie elle aussi par l'intensité de notre orgasme.

Je la fis doucement basculer sur le dos, ses jambes toujours légèrement écartées, et fis signe à Karine que je lui cédai ma place. Elle s'allongea doucement sur Ghislaine qui n'avait pas encore tout à fait retrouvé son souffle. Je la vis coller sa bouche contre la sienne, lui caresser la poitrine au passage lorsqu'elle fit lentement descendre sa main vers son ventre. Elle décolla un peu son bassin, saisit le gode qui était planté en elle, et pénétra Ghislaine tout en douceur...

Je ne ratais pas une miette de ce spectacle et je sentais avec plaisir mon sexe retrouver petit à petit une rigueur prometteuse.

Ghislaine noua ses jambes autour des hanches de Karine qui allait et venait lentement en elle. Très vite, elle recommença à grimper aux rideaux. Les mouvements désordonnés que la jeune femme imprimait à son bassin avaient pour conséquence de bloquer par moment le gode de Karine, qui, soumise à ce traitement imprévu, ne tarda pas à pousser à son tour de grands cris de plaisir.

Je me rallongeai contre elles et passai ma main sous le cou de Ghislaine pour tourner sa bouche vers moi. Les cheveux commençaient à lui coller au front, mais je ne voulais pas lui laisser le temps de récupérer, je voulais la voir jouir à nouveau, encore et encore. Tout lui roulant un patin monumental, je réussis à faire glisser ma main jusqu'à ses reins. Une fois de plus, je promenais mon majeur dans sa raie intime. Elle reposa ses jambes sur le grand matelas et gémit "Oh non!", mais les deux petits globes de ses fesses se contractèrent malgré elle pour emprisonner mon doigt. Elle s'arc-bouta sur ses jambes et se remit à bouger, entraînant Karine dans ses mouvements. Celle-ci se redressa, prenant appui sur ses bras et recommença à besogner la jeune femme qui, vaincue, s'abandonna complètement à nous. Ma main droite joua avec ses seins que Karine avait découverts en se cambrant, tandis que la gauche continuait son ouvrage.

Au bout de quelques minutes, Ghislaine poussa à nouveau un grand cri en atteignant son cinquième orgasme de la soirée. Alors que ma langue titillait ses seins, elle me dit dans un souffle :

Je t'en supplie, Sam, je n'en peux plus ... Laissez-moi récupérer! Pitié!

Tout ce qu'on veut, c'est te faire jouir, Ghislaine. J'aime trop voir le plaisir noyer tes yeux verts, j'aime trop ton corps, et je veux le faire vibrer sans cesse...

Hûûûm! Tu y as réussi, je te jure! Je ne crois pas avoir pris mon pied autant de fois en si peu de temps. Merci à toutes les deux. Tu vois, Karine, c'était bien, non?

Oh oui, c'était bien! Moi aussi, je suis monté haut ce coup-ci!!!

Elle sourit en terminant sa phrase et se retira délicatement de son vagin. Ghislaine ferma les yeux.

Karine et moi regardions sa poitrine monter et descendre tandis qu'elle essayait de ralentir sa respiration.

En marchant à quatre pattes, elle contourna Ghislaine et s'approcha de moi :

Allez, Sam, on se fait un petit coup de 69, OK?

Elle s'allongea sur le dos et poursuivit :

Allez, viens sur moi et offres-moi ton petit cul!

Tu ne veux pas enlever ton gode?

Non, pas tout de suite. S'il te plaît! Suce-moi un peu!

C'est Ghislaine qui réussit à me convaincre :

Oh oui, Sam, fais-le. Juste un peu, Sam! Allez, fais-le... Pour me faire plaisir.

Je m'agenouillai au-dessus de Karine et pris le gode en bouche. J'y retrouvai le goût du jus d'amour de Ghislaine et fermai les yeux. Je sentais sa langue s'insinuer dans la raie de mes fesses et tourner autour de mon anus. Ghislaine m'encourageait de la voix tout en se caressant :

Vas-y Sam. Oui, comme ça... Oh! ... Ca m'excite!

L'excitation qui montait en moi me permit de passer outre mes préjugés et de saisir à pleine main le phallus artificiel. J'avais oublié qui j'étais, génétiquement parlant, et je m'adonnais là à un plaisir inconnu pour moi! Au bout de quelques minutes, Ghislaine me rejoignit et nous continuâmes à trois ce 69 peu ordinaire. Karine n'avait cependant pas perdu de vue son objectif : après avoir étalé du gel sur les pourtours de mon anus, elle avait réussi à introduire y son majeur, et elle le faisait bouger dedans pour bien me mettre en condition.

Je dois dire qu'elle y parvenait parfaitement et Ghislaine s'en rendit compte :

C'est bon, Karine, je crois qu'on peut y aller maintenant! Oh, attends, juste une seconde, moi aussi, j'ai une idée : Sam, si tu veux à nouveau "devenir moi", remets les bottes bleues... Et tiens, mets ma mini...

Pendant que je me changeais, que je retrouvais le sentiment de "devenir" Ghislaine, Karine se défit enfin du godemiché qui était planté en elle et le tendit à Ghislaine qui l'introduisit dans son propre vagin.

Guidé par Karine, je m'allongeai sur le matelas en tournant la tête vers le grand miroir.

17

Ghislaine se coucha sur moi en plaçant ses cuisses entre les miennes. Je sentis l'une de ses mains m'écarter les fesses et la vis se reculer pour appuyer ce sexe que je sentais soudain énorme à l'entrée de mon anus. J'avais peur d'avoir mal, peur de l'inconnu, et en même temps, j'étais maintenant sûr de vouloir la sentir au plus profond de moi.

Karine m'avait par ailleurs suffisamment chauffé pour que la pression exercée par Ghislaine fasse son effet : elle venait de me pénétrer et commença à bouger doucement. Ma respiration était courte, mais les gémissements que je poussais n'étaient dus qu'au plaisir de plus en plus intense qui m'envahissait au fur et à mesure que je me détendais. La douleur s'estompait petit à petit et ma verge redevenait dure.

Mon regard ne parvenait pas à se détacher du miroir : j'y voyais Ghislaine couchée sur moi, ses cuissardes qui me caressaient les cuisses au fil de ses mouvements. Je m'y voyais, je regardais mes bottes ainsi que la mini-jupe un peu retroussée par son phallus artificiel qui me plongeait dans les entrailles. J'y voyais aussi Karine qui se masturbait furieusement en se pinçant les seins avec sa main libre. Elle maintenait ses grandes lèvres écartées avec l'index et l'annulaire et son majeur s'activait sur son clitoris.

Ghislaine amplifiait ses va et vient en moi en soufflant mon prénom! Je sentais son souffle sur ma nuque. Je lui criais :

Oui, continues, prends-moi... Je vais venir!

Oh Sam! Je suis en toi. Je t'encule, moi... Oh mon Dieu! ... Tu la sens, dis, ça te fait quoi?

Je la sens bien, oui. Ca me fait... Oh oui! ... Ca me fait que je suis ta femme, continue!

Elle me parlait doucement, mais je devinais qu'elle avait énormément de mal à contenir son excitation. Son souffle à elle aussi s'accélérait notablement...

La tête rejetée en arrière, Karine avait complètement enfoncé son majeur dans son vagin et agitait frénétiquement sa main droite.

Le gode coulissait maintenant en moi sans la moindre difficulté, je connaissais une jouissance comme je n'en avais jamais connue auparavant. Je gardais les yeux toujours fixés sur la grande glace, ma gorge ne laissait plus passer que des gémissements de plaisir entrecoupés deux ou trois fois de "Je suis ta femme".

Ghislaine s'arc-bouta sur les genoux pour s'enfoncer en moi jusqu'à la garde. Je poussai un vrai cri.

C'est alors que, complètement prise au jeu, elle m'appela Jo-Ann et que j'atteins l'orgasme!

Elle s'écroula sur moi, et continua à se tromper de prénom :

Jo, ça va? Je ne t'ai pas fait mal?

Non, ça va. Et toi?

Hûûûm! C'était tellement bon... Oh oui, j'ai aimé!

Moi aussi, finalement, je dois reconnaître que j'ai aimé!

Et bien, tu es femme presque autant que nous deux maintenant! Finalement, c'est bien ce que tu voulais.

C'est Karine qui avait prononcé cette dernière phrase. Sa main reposait encore sur sa vulve et elle avait, comme Ghislaine et moi d'ailleurs, les cheveux collés au front.

Oui Karine, je crois bien que c'est ce que je voulais!

La main de Ghislaine dégagea doucement les cheveux de mon cou. Elle m'embrassa très tendrement en commençant à se retirer lentement de moi. Je bloquai ma respiration pendant toute l'opération. Quand elle se fut totalement dégagée, je me retournai sur le dos. Je lui tendis mes lèvres, m'accrochai à ses épaules et entourai mes cuisses autour de ses hanches. Je saisis sa queue pour la faire passer sous mes fesses et lui dévorai la bouche.

Puis je restai un instant immobile, profitant au maximum de ce moment particulier.

Karine s'allongea à ma droite en se collant à moi autant qu'elle le pouvait. Je gardai les yeux fermés et sentis sa bouche chercher la mienne. Sa main gantée caressait ma jambe tout autant que le cuir de mes bottes et de la mini-jupe rouge. Petit à petit, elle concentra ses caresses sur l'arrière de ma cuisse, essayant d'approcher au plus près mon anus. Je devinai assez vite ce qu'elle avait en tête...

Au bout de quelques minutes, "devinant que j'avais deviné", elle me souffla à l'oreille :

Sam, je t'en supplie, dis-moi oui...

Oui, Sam, je suis sûre qu'elle fera doucement et que ça te plaira. Vas-y. Laisses-toi faire...

Ghislaine se défit doucement de notre étreinte. Karine en profita pour embrasser ma fausse poitrine et promener sa langue sur mon ventre. Nous regardâmes tous deux Ghislaine s'allonger sur le dos, écarter ses cuisses fuselées et retirer de son vagin (en profitant de l'occasion pour se redonner un peu de plaisir) le sexe en latex. Elle me le tendit et me proposa de l'enfiler moi-même à Karine qui se laissa faire. Laissant Ghislaine mener les opérations, je me laissais guider. Elle me fit me tenir debout, jambes écartées et bras en appui sur la barre qui courait le long d'un des murs. Elle se colla contre mon dos, me caressa tout le devant du corps, partant du cou, s'attardant longuement sur le soutien-gorge, pour finalement descendre jusqu'à mon sexe qui avait retrouvé à présent toutes ses facultés.