Baby-sitting

BÊTA PUBLIQUE

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SamBotte
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Elle revint bientôt et me rendit les trois pièces de lingerie. Pendant ce temps, Ghislaine prit discrètement sa carte bleue dans "mon" sac à main et se rendit à la caisse. Je retournai m'enfermer dans la cabine pour remettre le slip et le porte-jarretelles, bien que ne portant pas de bas!

Avant de rejoindre Ghislaine, je saisis un body bleu et noir en velours polyamide sur un portant. Elle interrompit sa conversation avec la jeune femme pour me demander :

C'est quoi, ça?

Ca, c'est pour toi, je te l'offre.

C'est gentil, merci beaucoup, Sam.

Elle déposa un baiser sur ma joue, en s'arrangeant pour atteindre du coin de la bouche la commissure de mes lèvres. Je sortis son porte-monnaie (car le mien était resté dans la poche du blouson qu'elle portait) et tendis l'argent à la vendeuse. En me rendant la monnaie, elle me déclara après un temps d'hésitation :

Je disais à votre amie que j'aimais beaucoup votre tenue. Vous avez de très belles bottes!

Merci, mais les vôtres ne sont pas mal non plus. Quelle est votre pointure?

39, pourquoi?

Vous voudriez les essayer?

Oh oui, j'aurais beaucoup aimé, mais, là, je ne peux vraiment pas, c'est dommage! ... Oui, dommage, je regrette! Enfin, en tous cas, merci, c'est gentil de votre part.

Ghislaine se serra contre moi en me prenant le bras et intervint alors dans la discussion :

Et ce soir par exemple, vous pourriez? Ca vous dirait? Vous finissez à quelle heure? Enfin, je dis ça, mais c'est juste parce que vous aviez l'air déçue, ... je ne voudrais pas vous imposer quoi que ce soit...

Vraiment, c'est trop, merci! Le magasin ferme à 20 heures, mais moi, je finis plus tôt. Si vous voulez, repassez ici vers 18H30. J'accepte votre proposition.

D'accord, on fait comme ça alors. Je m'appelle Ghislaine, et voici mon amie, Samantha.

Moi, c'est Karine. Alors, à tout à l'heure et vivement 18H30!!!

Ghislaine saisit la pochette en plastique contenant nos emplettes et me prit la main pour sortir du magasin. J'étais un peu surpris, mais cela ne me déplaisait pas. A peine arrivés à l'angle de la boutique, elle me dit :

Je suis sûre qu'elle est de la pelouse!

Que quoi?

Qu'elle est homo! Je ne peux pas te dire comment je le sais, mais j'en mettrais ma main à couper. Et puis tu as remarqué, elle a dit "la personne avec qui je vis" et non pas "mon petit ami"!

Ca ne veut rien dire.

Si, si j'en suis sûre. Je ne sais pas pourquoi, mais elle m'excite, cette fille, pas toi? Elle a l'air toute gentille comme ça, mais je suis certaine que c'est une vraie panthère!

Je croyais que tu n'avais pas de fantasmes homo.

Non, j'en ai pas, mais d'abord, c'est toi qui as commencé à lui proposer d'essayer tes bottes, enfin, MES bottes! Et puis, tu as vraiment une très très mauvaise influence sur moi, tu me pervertis complètement, mais quand j'ai cru sentir qu'elle aimait les filles, je me suis mis à penser que ça pourrait être, disons, intéressant, qu'on passe une soirée toi, moi et elle!

Mais si elle est de la pelouse, comme tu dis, elle aura senti que je ne suis pas une vraie nana, c'est pas possible autrement!

Peut être que si. Ou alors peut être qu'elle n'a fait attention qu'à moi. Je ne sais pas quoi te répondre, Sam, je ne sais pas. En tous cas, je te jure que ça m'excite beaucoup! Arrête de toujours te poser des questions, profite, ma chérie, profite! Aujourd'hui, tu es une femme, tu portes des bottes, du cuir, de la lingerie. C'est ce que tu aimes, non? Alors moi, je me fous complètement du reste, de savoir si je deviens homo, bi ou n'importe quoi ... tu me fais mouiller, et j'aime ça. Là, voilà, c'est dit, tu me fais même devenir vulgaire. Alors on rentre vite à la maison, et on fait l'amour toutes les deux, point!

Un quart d'heure plus tard, nous étions à nouveau chez elle, toujours aussi excités.

Je veux enfiler le body que tu m'as offert et te voir en sous-vêtements!

Changes toi, je me déshabille.

Elle fit voler son sweat et je rattrapai son pantalon de cuir au vol. J'enfouis ma tête dedans pour renifler jusqu'à quel point les émotions que nous avions vécues au centre commercial lui avaient fait de l'effet. Je léchai avec volupté la doublure de soie.

Qu'est ce que tu fais?

Je lèche les marques de ton désir.

Elle s'approcha de moi, encore nue, le body à la main. Je la saisis par la taille, coinçant le pantalon entre nos deux corps, et l'embrassai.

Pendant que j'ôtai ma jupe et mon chemisier, elle enfila la lingerie et alla chausser ses bottes bleues nuit à talons métalliques. Je vis à son regard que je la faisais autant mouiller qu'elle me faisait bander! Une nouvelle fois, nous fîmes l'amour. Je dois dire honnêtement que cela ne m'était jamais arrivé auparavant. La plastique parfaite de cette femme associée au fait qu'elle me faisait vivre mes fantasmes les plus fous me donnait une énergie dont je ne revenais pas moi-même!

Pendant que mon sexe allait et venait dans son ventre, elle m'avoua que depuis qu'elle avait parlé avec Karine à la caisse, elle fantasmait sur le déroulement de la soirée:

J'imagine sa tête quand elle découvrira ta verge sous le cuir de ta jupe! Si ça se trouve, ça lui fera autant d'effet que ça m'en a fait!

Peut-être au contraire que ça la dégouttera!

Peut-être que ça sera une partie d'enfer!

Je ne te savais pas lubrique à ce point.

Moi non plus, mais c'est de ta faute, c'est toi qui me rends comme ça.

11

Nous décidâmes de manger et de nous reposer avant d'aller retrouver Karine.

Au réveil, Ghislaine finit par me raconter qu'elle avait eu jadis une expérience saphique qui lui laissait encore aujourd'hui un souvenir troublant :

Ce matin, je t'ai dit que je n'avais pas de fantasmes ou de désirs homo. En fait, ce n'est qu'à moitié vrai. Quand je faisais mes études, ma meilleure amie était en formation pour devenir esthéticienne. Nous avions toutes les deux dix neuf ans. Un jour, elle me proposa d'aller dans son studio pour lui servir de modèle pour ses "travaux pratiques". Elle avait pu emprunter du matériel à son école et voulait l'essayer. Elle me fit d'abord un soin du visage, me maquilla soigneusement et de manière beaucoup plus complète que je ne le faisais habituellement, puis me proposa de m'épiler les aisselles. J'enlevai donc mon pull et me retrouvai en soutif devant elle. Ensuite, elle me demanda d'enlever mon jean pour me faire une "jambe complète". Elle acheva l'opération en enduisant mes jambes d'une lotion adoucissante. Elle procéda avec beaucoup de douceur, de sensualité, même. Je n'étais pas vraiment gênée, après tout, nous étions entre filles et nous nous connaissions depuis trois ans. Là où je marquai un temps d'arrêt, c'est quand elle me dit qu'elle pourrait terminer son TP en me faisant "un maillot" beaucoup plus facilement si j'enlevais ma petite culotte. Elle me dit que, pour que je me sente moins mal à l'aise, elle pouvait elle-même enlever sa jupe en jean et son corsage. Avant que j'aie pu répondre quoi que ce soit, elle se retrouva en sous-vêtements devant moi. Je l'avais toujours trouvé très belle, elle était aussi grande et mince que moi, mais je me souviens que j'enviais sa poitrine plus "avantageuse" que la mienne.

Ghislaine, je ne comprends pas pourquoi tu fais un complexe comme ça sur tes seins! Je te jure que je les adore tels qu'ils sont.

Sam, je t'en prie, laisse-moi finir. Elle était donc là devant moi, et nous nous regardions. Je pense que je devais les fixer du regard, ses seins, car elle dégrafa son soutien-gorge, ses yeux bleus toujours plantés dans les miens, puis elle fit glisser à terre son mini slip satiné. Totalement nue, elle s'approcha alors de moi et acheva de me déshabiller. Je restai sans voix, comme paralysée. Elle, très naturelle, exécuta son épilation maillot, puis se recula d'un pas comme pour contempler son œuvre. "Tu vois, tout s'est très bien passé, n'est ce pas?" me demanda-t'elle. Je bredouillai un "oui, merci". Elle m'aida à me relever puis me dit "Allons, Ghis', détends-toi" et m'attira contre elle. Malgré moi, je sentis saillir la pointe de mes tétons quand son corps se colla contre le mien. Elle m'embrassa dans le cou, puis ses lèvres remontèrent petit à petit, très lentement, pour finir sur ma bouche. Ses mains commencèrent à caresser mon dos, mes fesses et ma poitrine, pendant que sa langue s'insinuait entre mes dents. Elle était tellement douce que je me détendis peu à peu, jusqu'à répondre timidement à ses caresses. Elle déplia alors le canapé clic-clac qui nous avait servi de cabine d'esthéticienne et me prit par la main pour que je m'allonge. Oh Sam, c'était il y a dix ans, et je m'en souviens tellement fort! Je me souviens qu'elle s'était couchée sur moi et qu'elle frottait son pubis contre le mien.

Sa main descendit machinalement jusqu'à son entrejambe. Je me masturbai doucement moi aussi.

Elle reprit :

Nos deux toisons se mêlaient, la blonde et la rousse. Elle avait réussi à lever mes inhibitions, et je me laissais aller au plaisir qui nous envahissait toutes les deux. Nous avons joui ensemble, au même moment, je sais que ça paraît fou, mais c'est vrai, c'est comme ça! J'avais déjà eu des petits amis, mais ils faisaient tous une fixation sur la pénétration, les plus attentionnés savaient à peine me procurer un plaisir clitoridien. Jo-Ann, elle, m'a fait monter au ciel quatre fois cette après-midi là, juste avec sa bouche et ses mains! Je sens presque encore sa langue titiller mon clitoris. Elle avait écarté mes jambes et les avait fait passer sur ses épaules. Ensuite, moi aussi, je lui ai donné du plaisir: j'ai fait jouer son clito sous mes doigts, j'ai planté mon majeur au plus profond de son intimité. Ca y était, je me lâchais : je l'ai embrassé à pleine bouche, j'ai retiré mon doigt et nous l'avons léché ensemble pendant qu'elle introduisait son propre doigt en moi. Hum, quelle après midi!

Et vous l'avez refait après?

Juste une fois. Elle a pris un autre appart avec un copain et on n'en a plus reparlé. Mais nous nous voyons toujours, plus ou moins régulièrement. Tiens, en y repensant, je crois que c'est elle qui m'a donné l'amour du cuir, car je me rappelle qu'elle avait une jupe noire, longue et ample en agneau plongé, un peu comme la blanche que tu portais hier soir. Elle valait à l'époque une petite fortune, c'est son père qui lui avait offert pour ses dix-huit ans. Alors, pour mes vingt ans, je me suis offert mon jean en cuir noir et dès que j'ai commencé à travailler, j'ai craqué sur ma première jupe en cuir, la blanche justement. Par contre, pour les bottes et les talons hauts, c'est plutôt moi qui lui ai appris à en porter quotidiennement! Au départ, elle préférait les escarpins avec 4 ou 5 centimètres de talons au maximum.

D'après ce que j'ai vu, c'est la hauteur minimale pour toi, non?

Tu as raison, c'est vrai que j'adore les talons hauts.

Elle poussa un gros soupir et dit en repensant à ce qu'elle venait de me confier :

Ah là là, Sam, ce que c'est que la nostalgie quand on s'y met, hein?

Elle se leva la première sans me laisser le temps de répondre et nous prîmes une douche ensemble. Elle me remaquilla très minutieusement car elle voulait que je fasse totalement illusion. Je la suivis dans la lingerie et lui demandai :

Bon, alors, on s'habille comment?

Pour les sous-vêtements, pas d'hésitation, on met ceux qu'on a achetés ce matin. Pour le reste, on fait dans le sexy, ça te dit?

Elle éclata soudain de rire en regardant la pendule :

Allez, allez, on active, tu as mis trop de temps à te maquiller!

Que veux-tu, il y avait beaucoup de travail.

Ne le dis pas sur ce ton malheureux, tu me plais beaucoup... Alors, on fait dans le sexy ou pas???

Oh oui, sans hésitation! Alors tu mets ta mini rouge et les bottes blanches, OK?

Si tu veux. Tu mets quoi, toi?

Si tu me le permets, ta jupe blanche. Et les bottes noires, celles avec la chaînette aux talons.

Une lueur d'émotion passa dans ses yeux verts, et elle me dit avec douceur :

Oui, Sam, je te le permets. Mais si tu veux me faire encore plus plaisir, prends plutôt les bleues avec le talon métal, elles te rendent encore plus sexy.

12

Une demi-heure plus tard, nous attendions Karine au café situé en face du magasin de lingerie. Ghislaine portait son superbe maxi-manteau de fourrure. Pour ma part, lové dans le manteau de cuir gris, je prenais un plaisir extrême à marcher perché sur les onze centimètres de mes talons métalliques. La doublure en satin de ma longue jupe en cuir crissait doucement sur mes bas à chacun de mes mouvements. Jamais de ma vie je ne m'étais autant senti femme...

Plusieurs mecs nous dévisagèrent avec ... intérêt, ce qui provoquait après coup à chaque fois une crise de fou rire à Ghislaine. Le bouquet eu lieu lorsque Karine nous rejoignit à la terrasse, quand un homme d'une quarantaine d'année percuta la poussette d'une mère de famille en se retournant pour nous mater!

Elle s'assit à nos cotés et commanda un café. Elle nous remercia d'être venus et nous quittâmes rapidement le bar. Nous la suivîmes en voiture jusqu'à chez elle. Elle nous fit asseoir dans son canapé et s'assit sur un pouf après nous avoir servi un apéritif. Elle en vint rapidement au but de notre rencontre.

Dites-moi, les filles, elles appartiennent à qui finalement, ces bottes?

Les blanches sont en fait à moi, mais les bleues qu'elle a aux pieds sont à Samantha.

En énonçant ce gros mensonge (qui soit dit en passant me flatta énormément), Ghislaine pencha sa tête sur mon épaule, comme pour annoncer d'entrée de jeu la couleur à notre hôtesse.

Et vous faites souvent des ... échanges comme ça?

Pas toujours, mais ces temps-ci, ça nous arrive pas mal!

En tous cas, c'est vrai que les deux paires sont très belles.

Alors vous voulez les essayer maintenant?

Oui, je veux bien. Merci Ghislaine, c'est bien Ghislaine, n'est-ce pas?

Ghislaine se pencha un peu pour faire glisser le zip tout le long de son mollet. Karine la regardait faire. Elle prit la botte qui lui était tendue, caressa le cuir en s'extasiant sur la qualité et la finition.

Elles sont vraiment très très belles. Et la finesse de la fermeture éclair, c'est dingue, je croyais que c'étaient des cavalières! Je vous... On peut se tutoyer, ça ne vous gène pas?

Pas du tout.

OK, et bien je TE félicite, tu as vraiment bon goût, Ghislaine.

Elle la reposa à terre et remonta un peu sa longue jupe en daim pour ôter à son tour ce qui se révélèrent être des cuissardes! Dans la mesure où elles étaient faites dans un cuir mat et très souple et où les talons (d'une demi-douzaine de centimètres environ tout de même) avaient un aspect "civilisé", rien ne laissait présager cette (très agréable à mes yeux) surprise. Elle les tendit à Ghislaine et enfila aussitôt les bottes blanches. Ghislaine fit de même avec les cuissardes, remonta la fermeture qui courait sur la moitié de la hauteur de son mollet et étira sa jambe pour tendre le fourreau de cuir qui la gainait maintenant jusqu'à mi-cuisses. Un petit lacet, noir lui aussi, terminait la tige, mais plus pour l'aspect décoratif que pour ajuster la botte. Lorsqu'elle se releva du canapé, je ne pus retenir un "Waow" d'admiration. Voir les jambes (superbes) de cette grande jeune femme moulées par les cuissardes et couronnées par la minijupe rouge était un spectacle extrêmement excitant, et mon bas ventre me le fit savoir aussitôt! Mais surtout, cette femme avait en plus "a touch of class" comme disent les Britanniques qui fait que ce qui aurait fait vulgaire, pour ne pas dire pute, sur nombre de fille passait très bien sur Ghislaine. Karine se releva à son tour et me demanda :

Tu en dis quoi, toi, Samantha, à part "Waow"?

J'en reste sans voix.

Voulant maintenir l'équivoque sur ma vraie nature, j'avais répondu comme si j'avais été atteint d'une extinction de voix. Elle éclata de rire, prit Ghislaine par la taille et me dit :

Viens avec nous dans la chambre, j'ai une armoire avec une porte miroir. Nous aussi, on veut voir ce qu'on donne chaussées ainsi.

Revenus dans le salon, elle alluma la radio et nous continuâmes à siroter nos verres. Au bout de quelques temps, elle fit la moue devant la programmation musicale et choisit un disque de slows qu'elle posa sur la platine. Elle s'approcha face à nous, s'inclina cérémonieusement et nous demanda en essayant d'imiter la voix de Jean-Pierre Marielle :

Mesdemoiselles, l'une de vous deux accepterait-elle de danser avec moi?

Vas-y Sam.

Non, toi d'abord. J'irai après.

Votre amie a raison, Mademoiselle. Je ne peux en faire danser qu'une à la fois, mais, ne vous inquiétez pas les deux y auront droit.

Elle ne put garder son sérieux jusqu'à la fin de la phrase et éclata d'un rire clair.

Manifestement un peu tendue maintenant qu'elle se retrouvait au pied du mur, Ghislaine accepta cependant de danser avec Karine. Celle-ci mit son bras gauche dans le dos de Ghislaine pour la plaquer contre elle, tandis que sa main droite venait se poser juste à la jointure de l'ensemble de cuir rouge vif.

Au bout d'un court instant, je vis sa main descendre sur la fesse de Ghislaine tandis qu'elle enfouissait sa tête dans la chevelure rousse. Quand Karine posa ses lèvres dans son cou, elle ne réagit pas non plus. Je profitai un peu de ce spectacle qui m'excitait, puis me levai à la fin du morceau en leur disant :

Continuez, les filles, je passe au bar remplir les verres et je reviens tout de suite.

Comme je m'y attendais, Karine avait manifestement décidé de ne pas perdre de temps et les deux filles s'embrassaient langoureusement quand je revins dans la pièce. Elle avait baissé le zip du mini blouson de cuir rouge et caressait la poitrine de Ghislaine à travers son body. Repensant certainement à la conversation que nous avions eu avant de quitter son domicile, Ghislaine s'enhardissait de plus en plus et commençait à répondre à son tour aux caresses qui lui étaient prodiguées!

Je posai les verres sur la table basse et décidai de "rentrer dans la danse" à mon tour. Je voulais cependant retarder au maximum l'instant où Karine découvrirait que je n'étais pas vraiment une femme. Je me saisis donc de sa main qui caressait le cul de Ghislaine et la posai sur ma hanche en plaquant ma verge tendue dans la raie des fesses de Ghislaine. Je mis une main sur le sein que Karine avait laissé libre tandis que l'autre allait chercher le bassin de la jeune vendeuse. Sa réaction ne se fit pas attendre : elle tendit le cou pour avancer sa bouche à la rencontre de mes lèvres maquillées. J'avançai moi aussi la tête et sentis sa langue lécher mon rouge à lèvre avant de s'insinuer entre mes dents. Coincée entre nous deux, Ghislaine réussit cependant à entamer une ondulation de son bassin qui fit encore monter la tension d'un cran. Comme si cela n'était pas suffisant, elle retroussa complètement sa minijupe. Je sentais le cuir de ma jupe glisser sur son body, et ces sensations étaient répercutées directement sur mon érection. Karine se recula de trois pas, et ma main droite se retrouva sur le bassin de ma belle rousse incendiaire. Tout en disant à Ghislaine "Surtout, n'arrêtes pas!", elle fit glisser au sol sa longue jupe en daim, dévoilant un slip mauve rehaussé de dentelles. Lorsqu'elle se recolla contre Ghislaine, je tournai ma main de sorte que mes doigts se retrouvent emprisonnés dans l'entrejambe de Karine. Ma "geôlière" en sembla ravie.

Nous dansâmes un moment ainsi enlacé(e)s tou(te)s les trois, puis Ghislaine se dégagea de notre étreinte, me laissant face à face avec Karine. Je remis aussitôt ma main à la même place afin qu'elle ne sente pas directement mon érection. Ses mains glissèrent sur mes hanches et elle me demanda :

Qu'est ce que tu portes là-dessous? Des bas, des collants ou rien du tout?

A toi de le deviner...

Je pris sa bouche et mon majeur s'insinua par l'entrejambe de son petit slip. La moiteur que je sentis sous mon doigt confirma les suppositions faites par Ghislaine lorsque nous étions sortis du magasin : Karine était manifestement excitée par les caresses féminines --ou supposées telles.

SamBotte
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