A La Recherche De La Disparue 2/2

Informations sur Récit
Elsa prend de gros risques pour retrouver sa sœur.
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Partie 2 de la série de 3 pièces

Actualisé 06/13/2023
Créé 12/13/2022
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Elsa mit un certain temps à comprendre ce qui lui arrivait. Elle sentait la fraîcheur sur son corps tout en étant irradiée par une agréable chaleur.

Ouvrant les yeux, elle mit quelques secondes à émerger avant de se rendre compte que le drap avait été complètement repoussé et que Fabienne faisait courir sa bouche sur son corps et plus particulièrement sur sa poitrine. Tout en la butinant, elle avait glissé sa main sur son mont de vénus qu'elle caressait avec douceur.

Elle resta immobile trouvant cela agréable lorsque, tournant la tête, son regard accrocha l'heure du réveil. 11h05...

D'un seul coup elle se rappela son rendez-vous avec John. Même si elle serait bien restée au lit plus longtemps avec son amie, elle devait aussi être devant le club dans moins d'une heure.

- Je vais devoir te laisser, dit Elsa

- Comment ça? tu viens de te réveiller, restes avec moi!

- Je ne peux pas j'ai un rendez-vous

Fabienne tiqua en entendant ça.

- un rendez-vous amoureux?

- non!! je dois retrouver John pour que l'on parle d'Angélique.

- Je viens avec toi

Elsa sourit

- je crois que c'est mieux que j'y aille seule. Mais je te raconterais.

Voyant qu'elle ne la fera pas changer d'avis, elle remonta à son niveau et lui déposa un petit baiser sur la bouche comme pour lui montrer ce qu'elle allait manquer.

- Je peux te demander quelque chose? demanda Elsa

- Oui, bien sur

- Entre toi et ma sœur?

- Il ne s'est rien passé. Même si j'avais un peu le béguin pour elle je ne l'intéressais pas. Il n'y en avait que pour ce Milou.

- Elle ne sait pas ce qu'elle ratait, dit en rigolant Elsa.

La jeune femme quitta le lit sous le regard gourmand de son amie qui l'admira alors qu'elle était nue.

Elle enfila son survêtement et son t-shirt et descendit dans l'appartement de sa sœur pour prendre une douche et trouver des vêtements plus adaptés pour aller manger.

Elle resta longuement sous l'eau et une fois bien propre, elle se mit à fouiller dans l'armoire de la chambre. Elle voulait des vêtements mettant sa féminité en valeur sans pour autant être vulgaire. Elle opta pour une petite robe d'été lui allant au-dessus des genoux mais dont le dos nu ne lui permettait pas de mettre de soutien-gorge.

Elle ne savait pas pourquoi mais ce rendez-vous la mettait dans tous ses états.

Lorsque à midi, elle se gara sur le parking du club, elle fut contente de constater que l'homme était déjà là. Elle le trouva très élégant avec son pantalon à pince et son polo qui laissait deviner une musculature assez impressionnante.

En l'apercevant, il lui fit un grand sourire la laissant venir à lui.

- Tu es ravissante, lui dit-il

- Merci, tu n'es pas mal non plus.

- J'ai réservé dans un petit resto juste à coté, on peut laisser les voitures ici.

John avait raison, moins de cinq minutes plus tard ils rentraient dans un petit établissement plein de charme. Le patron, pensant avoir affaire à des amoureux, les plaça dans un coin de la salle, à un endroit ou ils n'allaient pas être gêné pas les vas et viens des serveurs.

- tu sais que tu as fait sensation hier

- Ah bon!! répondit faussement Elsa, qui avait bien remarqué que son corps avait été apprécié

- Je ne veux pas que tu croies que je te drague mais tu es de loin la plus belle du club

- Merci, répondit la jeune femme heureuse du compliment

- Tu bois un apéro?

- Pourquoi pas

C'est avec un petit peu d'alcool que commença le repas qui fut rapidement très décontracté. Pour accompagner le repas, John commanda une bouteille de vin et n'hésita pas à remplir assez souvent le verre de la jeune femme.

Elsa qui ne buvait pas souvent, commença à se sentir bien même si elle essayait de se raisonner pour pouvoir reprendre la voiture après. Mais l'alcool aidant, elle trouvait l'homme de plus en plus sympa et eut envie de se confier à lui.

- toi qui travailles au club depuis longtemps, tu connais tout le monde?

- tu sais, le soir je reste derrière mon comptoir et je ne vois personne.

- les clients qui viennent payer?

- c'est vrai... tiens, je vois que ton verre est vide..

John se demanda ou voulait en venir la fille. Il comprit qu'elle essayait de lui soutirer des infos mais ayant bu un peu, elle était plutôt maladroite.

Du coup, il décida de mener son enquête

- tu sais, je suis ton ami et si tu as besoin d'aide, je suis là.

Il avait pris sa voix la plus charmeuse en regardant la jeune femme droit dans les yeux. Elsa se sentit en confiance et ne put s'empêcher de dire.

- Je cherche un certain Milou, il a des renseignements pour moi.

Le noir faillit s'étouffer en entendant son nom. Il essaya de ne rien montrer et demanda.

- Pourquoi tu le recherches?

- C'était le copain de ma sœur

- Ta sœur? mais ça ne répond pas à ma question

- Elle a disparu

John commença à paniquer. Des filles, il en avait fait disparaître plusieurs et ne put s'empêcher de demander.

- Mais tu en as parlé à la police.

- Ils s'en foutent. Vu que je ne pouvais pas prouver qu'il lui était arrivé quelque chose, ils n'ont même pas fait d'enquête sérieuse.

L'homme se rassura un peu. Si la fille recherchait seule sa sœur, elle ne pouvait pas être trop dangereuse.

- et comment s'appelle-elle?

- Angélique

John eut du mal à croire qu'elle pouvait être sa sœur car la ressemblance n'était pas flagrante. Certes, elles étaient très belles toutes les deux, mais Elsa avait un petit quelque chose de plus qui la rendait irrésistible.

Il lui fallut tout de même un peu de temps pour digérer l'information. Vu son expérience, il était habitué aux imprévus, aussi, d'une voix maîtrisée, il lui répondit.

- Je la connais très bien, c'est une fille gentille. Tu peux compter sur moi. Je vais tout faire pour t'aider à la retrouver.

La jeune femme pensa que l'homme était sincère et eut d'un seul coup un poids en moins sur l'estomac. C'est vrai que Fabienne était là, mais elle ne lui était pas d'une grande aide pour retrouver Angélique.

Maintenant, avec l'aide de John, Elsa savait qu'elle allait avancer vite.

- Merci, dit-elle les larmes aux yeux. Je veux la retrouver, j'ai peur pour elle

- Ne t'inquiètes pas, je connais du monde et on aura très vite des nouvelles de ta sœur

- Mais tu n'en parles à personne..

- Pour qui tu me prends...

Le reste du repas fut presque joyeux. Elsa but plus que de raison, soulagée de ne plus être seule. Elle ne résista même pas lorsque l'homme la fit monter dans sa voiture, et encore moins lorsqu'il se mit à la caresser sur le siège passager.

- On va chez moi, lui glissa-t-il a l'oreille

- Heu oui

Elsa avait un peu trop bu mais était encore suffisamment lucide pour savoir que l'homme lui plaisait

Ce dernier habitait dans un appartement complètement dépersonnalisé pas très loin du club. Pas une photo ou un bibelot, uniquement des meubles indispensables. En rentrant chez lui on avait l'impression de rentrer dans une chambre d'hôtel. Il faut dire que ce n'était pas la première fois qu'il y emmenait une femme du club et il voulait rester le plus discret possible.

Elsa n'avait plus vraiment le contrôle de son corps. L'homme, voyant qu'elle était amoindrie par l'alcool, ne la laissait pas trop libre de ses actes. Par le bras il la mena dans sa chambre et sans lui laisser vraiment le choix, il commença à la déshabiller.

La jeune femme avait la tête qui tournait mais se sentait bien entre les mains de l'homme. Pas un moment elle ne pensa à se rebeller alors qu'il lui enlevait sa robe.

Lorsqu'elle fut nue, l'homme la caressa un instant, profitant de ce corps magnifique puis l'allongea sur le lit. Elsa, docile, obéit et se positionna sur le dos, les cuisses repliées et légèrement ouvertes.

Où était passée l'ancienne Elsa qui même en ayant bu un peu, ne se serait pas laissé faire.

John se déshabilla à son tour, dévoilant un corps musclé. La jeune femme en le voyant pensa à une statue d'ébène mais ce qui l'impressionna le plus, c'était son sexe qui même au repos avait déjà une taille impressionnante.

Elle ferma les yeux lorsque l'homme grimpa sur le lit. Elle crut qu'il allait la pénétrer mais elle se trompait. Il se positionna plus bas dans le lit et écarta doucement les lèvres de sa chatte.

Elsa sentit le désir monter en elle alors qu'il ne l'avait pas encore vraiment touchée. Elle était tellement excitée qu'elle en était devenue très réceptive.

Elle poussa un long feulement lorsque la langue de l'homme vient glisser lentement sur la fente de son sexe pour s'attarder ensuite sur le petit bouton d'amour. Tout en la léchant, l'homme lui introduisit un doigt dans son petit trou, lui faisant un peu mal.

John avait aimé baiser à de nombreuses reprises Angélique qui était une très belle femme. Mais ça n'avait rien à voir avec ce corps qui était d'une gamme au-dessus.

Il remonta dans le lit pour se positionner sur elle qui avait machinalement écarté les cuisses en grand. Même un peu ivre elle savait se donner pour l'amour.

Le noir trouva rapidement le chemin de sa vulve qui était complètement détrempée. Il avait une érection comme jamais il n'en avait eu tellement cette femme l'excitait.

Lentement, il pénétra sa chatte, qui, peu habituée à de telles dimensions, enveloppa bien son membre.

Elsa, en sentant cette queue bien plus grosse que la moyenne s'enfoncer en elle, ouvrit grand la bouche et gémit de bonheur. C'était la première fois qu'un membre aussi épais pénétrait son intimité. Ce fut sensationnel et elle se mit à jouir presque immédiatement.

L'homme en voyant comment la jeune femme réagissait, se mit à faire de lent va et vient, appréciant ce corps qui s'offrait sans compter alors qu'il venait juste de commencer à la baiser. Décidément ils avaient tiré le gros lot mais il avait peur de la réaction de son patron en apprenant que c'était la sœur d'Angélique.

Il se dit qu'il fallait en profiter car il avait de grandes chances que bientôt il ne puisse plus prendre son pied avec cette petite pute. Il connaissait le vieux et ce dernier ne voudrait surtout pas prendre le moindre risque.

Il se mit à accélérer la cadence petit à petit, provoquant chez Elsa des petits cris de jouissance. Transportée par le plaisir, elle ne se rendait plus compte de la réalité. Sa vulve était magique et jamais encore, John n'avait trouvé une femme qui lui faisait prendre autant son pied.

Elle ne mit pas très longtemps à avoir un orgasme violent, se cambrant alors que John était encore loin d'éjaculer.

Il eut envie de la retourner et de forcer son petit cul tellement elle l'excitait. Lorsqu'il retira son sexe, Elsa poussa un petit gémissement de mécontentement mais ce fut de courte durée. Elle fut tout excitée en sentant les mains puissantes de l'homme retourner son corps pour le mettre sur le ventre.

Elle n'avait pas suffisamment de force pour se mettre à quatre pattes mais cela ne gênait pas le noir.

Il se coucha sur elle et d'une main guida sa queue jusqu'à la petite rondelle. Positionnant son gland contre l'œillet, il se mit à pousser, faisant gémir un peu la jeune femme.

Quel cul, tout était vraiment parfait et l'homme se régalait. Elsa eut vraiment mal lorsque l'énorme sexe du black élargit son anus pour s'enfoncer en elle. Ça n'avait rien à voir avec la sodomie qu'elle avait subie au club. Là, il la déchirait sans fioritures et malgré la douleur elle aima ça.

L'homme était tellement excité qu'il se mit à l'enculer comme un forcené, ne cherchant plus à lui donner du plaisir mais juste à en prendre. Elle était vraiment trop bonne et il adorait le contact doux de sa peau sur la sienne.

Cette fois, il ne put pas se retenir et, poussant un cri, il s'enfonça le plus possible pour se déverser en elle.

Elsa sentit les jets chauds inonder ses boyaux et jamais elle n'avait autant apprécié de se faire démonter.

Elle se rendit compte que la sodomie l'avait dessaoulé et que même si elle avait mal au cul, elle se sentait beaucoup mieux.

L'homme se retira de son fondement et vint rouler à coté d'elle, la libérant de son poids.

- Tu sais que tu es le meilleur des coups que je n'ai jamais tirés, se contenta-t-il de dire

Elsa fut heureuse d'entendre ces mots même si elle ne savait pas trop comment les interpréter.

Elle se retourna lentement pour se mettre sur le dos. Elle avait mal à l'anus mais savait que la douleur allait finir par passer.

Elle pensa alors à sa sœur et posa une question qui surprit l'homme.

- Tu crois que ma sœur va bien?

John mit quelques secondes avant de répondre.

- On la retrouvera et je suis sur qu'elle va bien.

- Merci

Le noir se leva alors et alla prendre une douche. Il avait l'obsession de la propreté et pouvait se laver jusqu'à 5 ou 6 fois dans la journée.

Elsa resta allongée en se demandant où Angélique pouvait être. Elle sentit des larmes monter à ses yeux et essaya de chasser les idées noires qui étaient en train de l'envahir.

Lorsque John revint de la salle de bain, il s'allongea à coté d'elle. Elsa décida de le remercier à sa façon et commença par lui caresser le membre qui était pour l'instant un peu mou. La douceur de sa main eut vite raison du repos de la bête qui se mit à prendre rapidement du volume.

La jeune femme se plia pour venir embrasser le gland pour le plus grand plaisir de l'homme. Après y avoir posé ses lèvres, elle fit glisser très lentement sa bouche le long de la hampe mettant l'homme dans tous ses états.

Elsa aima voir le sexe retrouver toute sa splendeur et lorsqu'elle estima qu'il était à point, elle vint se placer à cheval sur l'homme et lentement s'empala sur le membre.

Ce dernier disparut lentement, absorbé par la chatte détrempée de la fille qui gémissait de bonheur tout en glissant sur le pal.

John lui saisit les seins qu'il malaxa alors que la fille commençait à onduler du bassin pour se donner encore plus de plaisir. L'homme était aux anges car il aimait la façon dont elle glissait sur sa queue. Elle montait et descendait sur le membre durci, bougeant avec une lenteur presque exaspérante si le plaisir qu'elle procurait n'avait pas été aussi puissant.

Elle avait fermé les yeux et laissait son corps se mouvoir sans que son cerveau ne le dirige.

S'en fut trop pour l'homme qui finit par prendre le contrôle et plaquant la femme contre lui, il la fit rouler avec lui pour se retrouver dessus.

Là, elle n'eut plus son mot à dire et il la prit à grands coups de reins, histoire de la punir de l'avoir trop excité.

Elsa eut un orgasme très fort, pratiquement en même temps que l'homme qui se déversa longtemps en elle. Le couple resta enlacé de longues minutes avant de recommencer à bouger.

Il ne devait pas être plus de seize heures et Elsa pensait rester encore un peu avec son amant lorsque ce dernier lui dit.

- Je vais te raccompagner à ta voiture.

- Quoi? mais tu ne prends pas avant 21h00?

- Oui mais je viens d'avoir une idée pour ta sœur et je connais une personne qui peut peut-être nous aider.

- On va le voir maintenant?

L'homme lui sourit puis dit.

- Il s'agit d'une personne travaillant pour la police et je ne pense pas qu'il accepte que j'aille le voir avec quelqu'un.

- Et je ne peux pas t'attendre ici?

- Je ne suis pas sûr de repasser dans mon appartement. Rentres chez toi et attends de mes nouvelles. Si tu peux juste me donner ton numéro de téléphone.

Elsa n'hésita pas une seconde et lui donna son portable. Elle avait confiance en l'homme et savait que grâce à lui, elle allait retrouver Angélique.

En revenant à sa voiture, Elsa pensa à Fabienne et se sentit coupable. Il n'y avait pourtant rien de sérieux entre elles et pourtant, en couchant avec John, elle avait l'impression de l'avoir trahie.

Elle se traita d'idiote en se disant qu'au club elle avait couché avec des inconnus mais bizarrement ça n'était pas tout à fait pareil.

Ne voulant pas avoir à se justifier, la jeune femme retourna dans l'appartement de sa sœur en garant sa voiture assez loin et en espérant ne pas la croiser. Elle n'avait qu'une hâte, c'était d'avoir des nouvelles de John, qu'elles soient positives ou négatives.

Elle trouva le temps long et elle n'eut même pas faim lorsque l'heure du souper arriva. On frappa à sa porte plusieurs fois mais elle préféra ne pas répondre.

***

Dans le bureau du patron du Pythagore, les trois hommes s'étaient à nouveau réunis. Le vieux paraissait soucieux même si John avait essayé de le rassurer.

- On ne peut pas laisser cette épée de Damocles au-dessus de nos têtes.

- On ne risque rien patron, surtout qu'elle croit que je suis de son coté.

- Il ne faut pas traîner et tant pis si on perd de l'argent

Ils avaient mis au point un plan pour se débarrasser de cette épine plantée dans leurs pieds et maintenant, c'était à John de jouer. Il ne ferait rien avant le lendemain, histoire de la faire mijoter mais pour la première fois depuis qu'il travaillait au club, il avait un peu les boules de s'en prendre à une fille.

Le problème est que si ses patrons tombaient, lui tombait aussi car il était mouillé dans leurs affaires jusqu'au cou.

***

À plusieurs reprises dans la soirée, Fabienne était venue frapper à la porte, sûrement inquiète pour son amie. Elsa n'avait pas le cœur de lui parler, ne voulant pas lui avouer son après midi avec John.

Elle essaya de dormir mais sans y parvenir et vers deux heures du matin, elle avait toujours les yeux grands ouverts.

S'asseyant sur le lit, elle décida d'aller au club. Ce dernier allait fermer dans moins de 4 heures mais elle était trop énervée pour s'endormir.

Étrangement, rien que l'idée de montrer son corps l'excitait. Elle n'arrivait pas à chasser de son esprit les regards qui l'avaient fixé lorsqu'elle avait traversé la salle lors de son premier passage. Elle avait découvert son côté exhibitionniste et avait envie d'y retourner.

Elle alla prendre des vêtements dans l'armoire de sa sœur et se retrouva avec une minijupe très courte et un t-shirt un peu transparent à fines bretelles.

Elle ne mit aucun sous-vêtement, sachant que de toute manière elle allait tout enlever lorsqu'elle serait au Pythagore.

Il était 02h30 lorsqu'elle franchit la porte rouge du club. Assis sur une chaise, à moitié endormi, Francis faisait un semblant de filtrage.

Elle lui présenta son badge qu'il ne regarda même pas. Il n'avait sûrement qu'une hâte, c'était d'aller se coucher.

Dans le vestiaire, plusieurs femmes étaient en train de se rhabiller. Pour elles la soirée était finie. Elles ne lui dirent même pas bonjour mais cela ne vexa pas la jeune fille.

Tout en se déshabillant, elle se rendit compte qu'elle avait hâte d'être dans la grande salle pour montrer de nouveau son corps. Décidément, elle s'était découvert un côté exhibitionniste qu'elle ne se connaissait pas.

Lorsqu'elle franchit la porte la menant dans la salle, elle fut un peu déçue de constater qu'il ne restait plus qu'une quinzaine de clients. Il faut dire que l'on était en semaine et que la nuit était bien avancée. Il n'y avait plus que deux femmes nues dont une, assise à une table, était en train de discuter avec deux hommes tout en buvant un verre. L'autre avait dû renoncer à se vendre ce soir car elle était installée au bar en train de discuter avec une serveuse.

Elsa s'en moqua et marcha lentement entre les tables, attirant l'attention des quelques clients qui restaient. Elle fut heureuse de constater qu'ils regardaient tous son corps, se sachant maintenant désirable.

Un homme d'une quarantaine d'années lui fit un petit signe et elle alla naturellement vers lui.

- Bonjour, je voulais vous dire que je vous trouvais magnifique, lui dit-il lorsqu'elle se trouva à son niveau.

- Merci.... Vous voulez qu'on aille prendre un box?

- Non désolé, je n'ai pas les moyens de le faire avec vous et là je vais rentrer chez moi.

Elsa le trouvait plutôt mignon et sans savoir pourquoi, lui dit.

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