Le Club - Partie 38

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

- Bonne petite, fit-elle. Bonne petite. Dis-moi, j'ai lu une chose intéressante dans ton dossier, tu es pacsée maintenant avec une certaine Savannah Eliott. Qui est-ce?

- Une amie d'université. Elle est médecin à l'hôpital central.

- C'est le médecin qui a participé à ton chantage, c'est ça?

- Oui mais notre PACS n'est qu'une mascarade voulu par Diaz et il va rapidement être annulé.

- Oh non, moi je pense qu'au contraire, il va perdurer et que vous aller former l'un des plus beau couple lesbien de l'histoire de Lilleland, ma belle. J'ai bien envie de faire la connaissance de ton amie Savannah ou plus exactement de sa chatte toute chaude.

CHAPITRE 4

Sophie se tenait recroquevillée en position fœtale dans sa petite cellule capitonnée. Dans sa blouse blanche, elle paraissait encore plus petite qu'elle ne l'était en réalité et surtout son teint était d'une pâleur cadavérique.

Effaré, Thomas observait sa nièce au travers l'ouverture de la porte de la cellule. Il se tourna vers le médecin en chef de l'unité de soutien psychologique.

- Comment va-t-elle?

- Difficile à dire avec les veuves noires, répondit le médecin.

Thomas savait qu'il s'agissait d'un expert envoyé spécialement par Henryk afin de s'occuper des victimes de Ryan ainsi que la dizaine de jeunes élèves de l'académie Oscar Bono transformées par Laroquette.

- Y-a-t-il un espoir? Redemanda-t-il.

- Il y a toujours un espoir même très mince. Cependant en ce qui concerne votre nièce, nous pouvons être optimistes. La réaction de rébellion dont elle a fait preuve à l'encontre de son « maître » montre qu'elle n'est pas totalement perdue dans les limbes. Je peux cependant vous affirmer plusieurs choses : le chemin sera long et vous devrez en faire partie pour qu'elle ait une chance.

- Je comprends. Je ne ferais pas deux fois la même erreur. Est-ce que je peux la voir?

- Bien entendu mais n'espérez pas grand-chose. Elle est dans une période où la disparition de son « maître » est bien plus importante que le reste de son existence, elle ne vous entendra même pas.

Thomas hocha la tête et tira sur la poignée de la porte pour pénétrer dans l'environnement aseptisé qui était devenu l'univers de Sophie. Il s'assit à moins d'un mètre de sa nièce qui ne bougea même pas un cil à cette intrusion. Il resta plusieurs minutes à fixer le corps recroquevillés de cette enfant qui aurait pu être sa fille s'il avait été un homme plus tôt puis posa sa main sur son épaule sans obtenir plus de réaction. Une main froide enserra son cœur et une irrépressible envie de fuite s'empara de lui mais il trouva la force de rester.

- Je sais, lâcha-t-il. Je sais que tu ne me connais même pas. Je ne suis qu'un étranger qui n'a pas été là quand tu as vraiment eu besoin de lui.

Il marqua un temps d'arrêt comme s'il cherchait ses mots.

- Mais ça va changer, reprit-il. Désormais, je serais toujours là. Quoi qu'il t'arrive, quelque soit les souffrances que tu aies à endurer, nous souffrirons ensemble. Tu ne seras plus jamais seule.

Ce beau discours n'obtint aucune réaction et Thomas resta quelques minutes la main posée sur l'épaule de sa nièce puis trouva la force de lui lâcher un pâle sourire avant de se retourner. A ce moment, Sophie d'un mouvement rapide lui attrapa le poignet.

- Jamais...seule..., balbutia-t-elle avant de retourner à son état semi-comatique.

Thomas se toucha le poignet comme s'il venait d'être frappé par la grâce.

Il sortit de la cellule où le médecin l'attendait.

- Fabuleusement encourageant, déclara le médecin. Jamais une veuve noire n'avait réagi de cette façon et je peux vous dire que les trois autres victimes de Ryan sont aussi murées dans leur monde que les anciennes victimes de l'organisation du loup. Votre nièce est exceptionnelle.

- Elle l'a toujours été. Par contre, je compte l'emmener loin d'ici. Est-ce que vous possédez d'autres unités de soutien ailleurs dans le monde?

- Bien entendu mais elles ne sont pas nombreuses, vous n'aurez pas un choix énorme de destination.

- Peu importe. N'importe où sauf ici.

- Alors c'est ça, une nouvelle fois « le frère » s'enfuit comme un lâche.

Le médecin hoqueta devant cette remarque volontairement insultante mais Thomas ne fut même pas choqué car il avait parfaitement reconnu la personne qui l'avait énoncé. Il se retourna pour voir Constanta Molanta qui le fixait de son regard vert si dur. Voilà une confrontation dont il se serait bien passé.

CHAPITRE 5

Le général à la retraite Cathy entra dans le grand bureau impersonnel aux murs blancs et fut surpris de découvrir que la personne avec qui il avait rendez-vous était une jeune fille qui devait avoir une vingtaine d'années.

- Mademoiselle Leo? Demanda-t-il incrédule.

- Exactement, général, répondit la jeune fille assise dans le grand fauteuil en cuir noir. Veuillez vous assoir.

Le général hésita une seconde et vint s'assoir en face de cette jeune femme.

- Veuillez excuser cette décoration spartiate, occupa la Elodie. Je viens seulement d'acheter ce bureau. J'ai dû céder les précédents suite à une malencontreuse affaire...

- En fait cela ne me concerne pas, mademoiselle, la coupa le général. Si je suis là c'est parce que vous m'avez dit que vous aviez des renseignements sur la disparition de ma fille.

- En fait vous vous trompez, cette affaire vous concerne puisqu'il s'agit de la mort de mon frère et que c'est lui qui voulait que je vous convoque. Vous le connaissiez, je crois. Il s'appelait Guillaume Uron.

- Uron? J'ai bien connu son père, un homme bien. C'était le vôtre aussi alors?

- Il semblerait. Par contre quant au fait que ce soit un homme bien, je réserverais encore mon jugement. Bon, passons. Avant de mourir, mon frère m'a laissé une lettre à votre intention en me faisant promettre de ne pas la lire. Je ne sais donc rien de ce qu'elle contient. De plus, je dois me retirer avant que vous ne la lisiez.

Le général Cathy dévisagea Elodie Leo, interrogateur, mais cette dernière se contenta de hausser les épaules.

- J'ai déjà appris de nombreuses choses sur mon frère et je sais qu'il n'était pas un « homme bien ». J'aime à me convaincre qu'il m'a aimé et qu'il veut me préserver même après sa mort.

Sur ses paroles, elle se leva et quitta le bureau, laissant le général Cathy, héros national, seul. Ce dernier ouvrit la lettre.

« Cher général Cathy, je me présente je suis Guillaume Uron. Je ne sais pas si vous vous rappelez de moi puisque la dernière fois que vous m'avez vu je n'avais qu'une quinzaine d'années et vous aviez bien d'autres chats à fouetter. Souvenez-vous : vous étiez venus à la demande de mon père pour étouffer ce que vous appeliez alors une « bien sale affaire ». Moi, j'aurais appelé cela un meurtre, d'autant plus horrible qu'il s'agissait du meurtre de ma mère par mon père. Je sais que vous agissiez sur ordre du cercle des notables et ils ont tous amèrement payé pour cela mais vous aviez votre libre arbitre et vous étiez quand même le garant de l'autorité. Grâce à vous mon père a pu continuer ses exactions pendant des années et les victimes furent nombreuses. Vous méritez donc une punition à la hauteur de vos crimes. A cause de vous, mon père a pris ma mère alors j'ai décidé de frapper votre famille : j'ai pris votre fille. Rassurez-vous, Elle est encore vivante, du moins au moment où j'écris ce mot. Pour la suite je ne puis jurer de rien puisque je ne serais plus de ce monde et que je viens de la vendre. Je ne vous en dis pas plus, à vous de retrouver sa piste et de suivre la trace de Bella comme le ferait le petit poucet de ses quignons de pains laissé sur le chemin du retour. Et je souhaite que chaque jour passé à chercher votre fille soit une souffrance atroce, en souvenir de Rosanna Uron dont le seul crime fut d'avoir épousé le mauvais homme. »

Le général Cathy resta figé pendant de longues secondes devant ce papier ; son esprit semblait incapable de comprendre ce qu'il venait de lire. Puis soudainement sa rage se déversa. Il roula le papier en boule et le jeta au travers de la pièce avant de prendre sa chaise à bout de bras et de la briser sur le sol. Il hurlait et insultait Dieu, Uron, les notables ainsi que son propre nom.

CHAPITRE 6

Constanta et Thomas se posèrent dans une petite pièce de la clinique privée où ils s'étaient croisés. En dépit des années passées, la tension était palpable.

- Je présume que les félicitations sont de rigueur, madame le maire, complimenta Thomas.

- A vaincre sans périls, on triomphe sans gloire, répondit Constanta en faisant allusion à sa victoire triomphale aux élections municipales suite aux désistements successifs de ses deux adversaires principaux.

- On pourra dire de nombreuses choses sur votre campagne mais certainement pas qu'elle fut sans périls.

- Sans doute. Il faut dire que votre héritage aura été dur à porter. Avez-vous seulement idée de l'état de la ville après votre fuite? De ce que nous avons dû assumer?

- Constanta! Je sais qu'il est dur d'avoir à porter le fardeau d'un tel carnage et je le supporte tous les jours. Je suis « le frère » rappelez-vous.

- Non, justement vous n'en avez aucune idée. Depuis des années, vous vous cachez et vous ne comprenez pas les réalités de Lilleland. Je viens de remporter une victoire sans partage et pourtant je sais que je ne peux compter sur le soutien de plus d'un tiers de la population. Je veux parler des habitants des quartiers périphériques, les anciens habitants de « la cour des miracles », essentiellement, mais aussi les nouvelles couches sociales défavorisées. Le taux de participation dans ces quartiers fut de moins de 30%. Cet état de fait convenait parfaitement à Andretti et aux notables et même ils l'encourageaient mais l'une des conséquences des exactions du « club » est que désormais les notables appartiennent au passé et que leurs pratiques ne sont plus d'actualités. Cela veut dire que Lilleland peut entrer dans une nouvelle phase de son histoire et je veux l'y aider. Je ne veux pas exclure les classes les moins favorisées, je veux relancer le projet du « centre paradis », les réinstaller dans le cœur de la ville et réduire les inégalités sociales et cela est redevenu possible avec la chute des notables.

- C'est un programme fabuleusement ambitieux. Vous allez vous heurter à des oppositions dans votre camp également.

- Je saurais les circonvenir si je réussis à construire un pôle de gauche vraiment puissant avec un socle d'électeurs solide. La réserve est tellement importante qu'il pourrait faire basculer toutes les élections. Nous avons deux échéances essentielles : la première est l'élection législative des quartiers périphériques dans trois semaines afin de remplacer Jorge Ramos, disparu dans des circonstances tragiques, mais la principale est le renouvellement du conseil régional dans trois mois afin de remplacer de Saint Servier et ses sbires. Le parti de droite est tellement affaibli que l'occasion est trop belle de nous emparer de ce bastion. Nous pourrions alors installer ce parti de gauche autour de deux personnalités solides et reconnues que les abstentionnistes suivraient naturellement.

- A qui avez-vous pensé?

- Pour le siège de député, j'ai pensé à Benoît Lamartine. J'ai eu l'occasion de discuter longuement avec lui durant le temps où il assurait ma protection, c'est un homme très intelligent et il représente une véritable autorité dans les quartiers périphériques. C'est genre d'homme dont nous avons besoin pour renouveler un univers politique affreusement sclérosé. Je sais que son passé de truand peut faire peur mais son casier est vierge et les électeurs de ces quartiers suivront plus l'un des leurs qu'un politicard bien habillé.

- Je vois et vous pensez que j'ai suffisamment d'influence sur Lamartine pour le convaincre.

- Pas du tout, j'ai déjà convaincu Lamartine. Il sera candidat et je suis certaine qu'il sera élu puisque dans ce quartier le taux de participation habituel ne dépassait pas les 40%.

- Alors pourquoi me parler de tout ça?

- Mais parce que je veux que vous preniez la tête de la liste de gauche qui se lancera à l'assaut du conseil régional tout simplement.

Thomas resta bouche bée devant la requête de la juge.

- Constanta, je ...

- Assez, Thomas! Assez de simagrées! Parlons clairement! Je ne vous aime pas et vous le savez très bien. Je vous en voudrai toujours pour la mort de Corentin même si au fond de moi je sais que son départ était inéluctable. Je vous haïssais encore plus, le jour où vous êtes entré dans mon bureau pour obtenir de moi ces maudits mandats qui ont conduit à cette nuit des longs couteaux de sinistre mémoire pourtant je les ai signés. Pourquoi? Parce que c'était juste? Non mais parce que vous les vouliez tout simplement. Vous êtes un chef même si vous refusez de l'admettre. Corentin, Christophe et bien d'autres vous ont tous suivis jusqu'à la mort uniquement parce qu'ils sentaient cette force en vous. Même Paul vous enviait cette qualité alors ne la reniez pas. L'élection régionale va se gagner ou se perdre en deux endroits : les quartiers périphériques et Fortlud qui sont deux citadelles à prendre suite aux derniers événements. Or vous êtes une figure dans ces deux endroits. Vous n'avez pas le droit de nous abandonner une nouvelle fois comme vous l'avez fait il y a dix ans.

- C'est...

- Savez-vous pourquoi je suis ici? Je venais rendre visite à une amie : Caroline Georges. C'était une femme jeune et brillante qui avait tout l'avenir devant elle maintenant, elle est à peine capable d'articuler trois mots et sursaute au moindre bruit. La brute qui se nommait Diaz la totalement détruite. Cette clinique est pleine de jeunes filles comme elle, les filles de notables totalement transformée par ce maudit programme de conditionnement, héritage posthume et pervers du docteur Shu, ainsi que d'autres victimes du « club » qui ont accepté d'être aidé. Je n'ose imaginer ce que vont devenir celles qui ont refusé le soutien psychologique : à nouveau victimes ou, pire, d'autres tortionnaires. Je songe à demander à Diomandé de créer une unité spéciale pour les surveiller, au cas où. Serez-vous prêt à assumer la responsabilité d'un nouveau cycle de violence?

Thomas se dit que cette femme était décidemment devenue bien trop forte au petit jeu de la rhétorique et il baissa les bras.

- Très bien, concéda-t-il. Cependant, je ne suis pas le seul décideur. Je dois en parler à Martina. si elle décide que cette ville est trop néfaste pour elle, nous partirons, bien commun ou pas.

CHAPITRE 7

Sonia ramassa son sac et quitta sa chambre sans aucun regret tant les souvenir qu'elle avait dans cet endroit étaient affreux. Elle traversa la cour d'une académie Oscar Bono déserte pour rejoindre l'arrêt de bus le plus proche. La totalité des autres élèves du dortoir étaient désormais logées dans de belles cellules capitonnées d'un asile de fou dans le cadre d'un soi-disant soutien psychologique. Contrairement à elles, Sonia et Anita Fuentes avaient eu le droit de refuser cette option puisqu'elles n'avaient pas subi le lavage de cerveau spécial Laroquette. Si Anita bénéficiait d'un programme de suivi psychologique tout en logeant chez sa soit disant belle-sœur, Danielle Ramos, celle-là même qui avait provoquée sa déchéance, Sonia avait elle refusé toute aide et se retrouvait du coup dans la situation la plus précaire qui était. Même sans la fermeture de l'académie à cause des exactions commise en son sein, sa famille n'avait de toute manière ni les moyens ni l'envie de continuer à payer la fin de ses études depuis qu'une source bien informée avait révélée à la presse qu'elle était à l'origine des fuites qui avait conduit son père à la faillite et au bord de la prison. Pour les mêmes raisons, elle ne pouvait plus rentrer chez elle et elle se retrouvait donc devant l'arrêt de bus avec juste assez d'argent pour se payer un ticket en direction d'une autre ville. Quitter Lilleland lui semblait la seule solution pour redonner enfin une bonne direction à sa vie mais l'optimisme n'était pas de mise.

A cette heure précoce de la matinée, les bus se faisaient rares et elle prenait son mal patience quand une grande limousine noire s'arrêta devant elle. La portière arrière s'ouvrit alors sur un homme d'une cinquantaine d'années au teint basané typique des hommes du golfe persique et vêtu d'une grande djellaba grise.

- Sonia Ordoz? Demanda l'homme avec son accent arabe.

- Oui, répondit Sonia, surprise que cet inconnu la connaisse. A qui ai-je l'honneur?

- Je me nomme Abdul Al-Fehdman, j'étais en affaire avec le sieur Laroquette.

- John Laroquette est mort.

- Je viens de l'apprendre et c'est affreux. Et je me demande ce que je vais bien pouvoir faire des 500 000 dollars que je devais lui remettre. Ouff!! Comme il est inconfortable de parler ainsi. Ne voulez-vous pas monter? Nous serons plus à l'aise pour en parler, confortablement installés sur mes sièges en cuir.

L'expérience avait enseigné à Sonia de ne surtout pas faire confiance aux hommes trop souriants mais la seule évocation de la somme d'un demi-million troubla tous ses sens et elle finit par se laisser emporter et grimpa dans la grande limousine. Abdul lui tendit alors une flasque de champagne et la voiture démarra.

- Alors Sonia, fit l'arabe. Quel âge avez-vous?

- 23 ans, répondit la jeune fille. Mais vous parliez d'un demi-million.

- 23? Fabuleux! Oui, 500 000 dollars, tout à fait. Et tu as fait des études?

- Oui en sciences. Mais quel service devait vous rendre le directeur en échange d'une telle somme? Je pourrais peut-être le remplacer.

- Les sciences? Ce sont les plus complexes en fait. Tu dois être très intelligente.

- J'avais de bonnes notes, confirma Sonia que ces compliments commençaient à griser. Mais Ce service que devait vous rendre Laroquette?

- Ce n'était pas un service à rendre. Il devait me vendre une marchandise très précieuse.

- Une marchandise? Quelle marchandise?

- Mais toi, tout simplement. Une belle petite prostituée blanche de 23 ans très bien instruite. J'ai payé d'avance et je compte bien prendre livraison de ma marchandise.

Sonia se mit à trembler et elle réalisa que l'arabe s'était approché tout prés d'elle. Elle voulut sortir de la voiture mais les portières avaient toutes été verrouillées. Abdul profita du fait qu'elle lui tournait le dos pour s'assoir sur elle et ainsi la piéger sous son poids. Il fit glisser les brettelles de sa robe sur ses avants bras découvrant ses seins qui s'écrasèrent sur le cuir des sièges. Sonia se débattait de toutes ses forces mais dans cette position, elle n'arrivait pas à trouver de prise pour se libérer de l'étau qu'exerçait sur elle cet inconnu qui semblait bien décidé à la ramener en enfer. Abdul sortit des menottes des replis de sa djellaba et d'un geste habile réussit à lier la jeune fille. Les menottes étaient tellement serrées qu'elles entaillèrent les chairs de ses poignets. Sonia ainsi emprisonnée, Abdul put s'intéresser à la partie inférieure de son corps et il tirebouchonna sa robe jusqu'au niveau de ses hanches. Il prit quelques secondes pour admirer ses belles fesses mises en valeur par son string en satin blanc puis il se glissa entre ses cuisses. Libérée de ce poids, Sonia tenta de se rebeller mais il ne lui en laissa pas le temps et s'allongea de tout son long sur son dos en tirant sur sa queue de cheval et en prenant position pour la posséder totalement. D'un coup de rein brusque, il la pénétra totalement de tout son long. Par réflexe conditionné, elle écarta encore plus les cuisses et se détendit encore plus pour rendre ce viol moins douloureux mais elle ne pouvait supporter le fait de devoir à nouveau supporter cet horrible calvaire. Abdul accueillit cette réaction comme un encouragement et se déchaîna encore plus en accélérant le rythme de ses coups de reins. Sonia enfonça alors son visage dans le cuir du siège pour étouffer ses pleurs, retrouvant ainsi une habitude qu'elle ne connaissait que trop bien.