Le Club - Partie 38

Informations sur Récit
l'épilogue des aventures du club.
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Partie 38 de la série de 38 pièces

Actualisé 02/07/2022
Créé 08/15/2009
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Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, un groupe d'hommes riches et puissants a fondé un club très secret avec pour objectifs d'écraser toute la région sous leurs bottes et de soumettre de jeunes femmes innocentes à leur bon plaisir.

Les membres du club :

David Angel, 35 ans, riche homme d'affaire blasé qui débarque dans la région. Son arrivée semble être l'élément fondateur du club.

Le juge de Saint Servier, 65 ans, juge puissant, il est surtout l'homme politique le plus influent de toute la région. C'est surtout le produit d'une éducation chrétienne stricte qui l'a frustrée pendant toute sa vie et dont il s'est totalement libéré grâce au club.

Guillermo Diaz, 45 ans, c'est un ancien émigré espagnol devenu millionnaire en fondant des sociétés spécialisées dans les services. Il a décidé de diversifier ses affaires en achetant un bar plus que particulier où il fait travailler ses victimes.

Guillaume Uron, 29 ans, c'est un riche héritier aux tendances psychopathes. Il a participé à la ruine de Sabato Orso, l'un des hommes les plus puissants de la ville et s'est notamment emparé d'Excelsior, son hôtel de luxe. Il est aussi le propriétaire d'un bar à pute.

Jean Laroquette, 58 ans, directeur de l'école Oscar Bono, c'est le responsable de l'académie où sont scolarisés tous les enfants de la haute société de Lilleland mais aussi un pervers de la pire espèce.

Antonin Marius, 41 ans, commissaire de police, c'est le chef de la police de Lilleland qui cache un pourri de la pire espèce sous des allures d'homme intègre.

Les victimes du club :

Amandine Blenon, 37 ans, c'est la femme d'un notable reconnu qui s'est compromis dans de sales affaires d'escroqueries. Abandonnée par son mari et ses amis, elle est tombée entre les griffes d'Angel qui s'est emparé de tous ses biens et s'est installé chez elle, la transformant en esclave entraînant sa fille Laura, 18 ans, avec elle.

Christine Veron, 31 ans, éducatrice spécialisée dans un centre d'hébergement pour sans abri, victime d'un chantage de la part d'Angel, elle se retrouve obligée de céder à tous ses désirs.

Jennifer Guillot, 19 ans, jeune marginale du centre. Angel provoque sa chute et la transforme en esclave afin de piéger Anne-Marie Leo, 25 ans, assistante sociale dans ce même centre.

Sandrine Forci, 40 ans, bourgeoise, voisine d'Angel, elle a eu le malheur de défier ce dernier qui s'est vengé en la contraignant de devenir son esclave pour éviter la ruine de sa famille.

Madeleine et Sarah Bonnet, 19 ans et 18 ans, lycéennes, manipulées toutes les deux par le juge avec l'aide d'un voyou nommé Jérôme (par la suite assassiné par le juge), elles sont désormais les esclaves sexuelles du vieillard lubrique.

Théodora Lupa, 40 ans, commerçante et femme politique, elle a dû tout accepter du juge pour éviter de se retrouver condamner à une longue peine de prison au Mexique.

Muriel et Sandra Guri, 20 ans, serveuses. Filles d'un homme d'affaire, elles doivent désormais se plier à la volonté de Diaz pour rembourser les dettes de son père.

Delphine Rugol, 27 ans, fonctionnaire. Elle a perdu une énorme somme d'argent en jouant avec Diaz qui désormais l'oblige à travailler dans son bar en extra et en profite pour abuser d'elle quand il le désire.

Caroline Georges, 32 ans, ingénieure et responsable de projet au conseil régional. Diaz a découvert qu'elle est en réalité un imposteur et il se sert de ce secret pour la faire chanter.

Harmony Vega, 22 ans, ancienne responsable d'accueil d'hôtel, Uron l'a jetée à la rue et contrainte à finir par travailler comme prostituée dans son bar pour survivre.

Angelica Rubicosa, 23 ans, superviseuse à l'hôtel Excelsior. Pour sauver sa situation, cette jeune femme a d'abord dû se vendre à Diaz avant de devenir l'esclave d'Uron.

Bella Cathy, 32 ans, Lieutenant -- colonel de l'armée. Uron a découvert un secret dans son passé et réussit à soumettre cette femme forte.

Sonia Ordoz, 20 ans, étudiante, fille d'un riche notable prise en train de tricher à un examen important, elle est devenue l'esclave de Laroquette pour ne pas être déshéritée par son père.

Anita Fuentes, 26 ans, professeure, réfugiée politique, Laroquette a réussi à compromettre ses chances d'obtenir un permis de séjour et désormais elle est obligée de se plier à sa volonté sous peine d'être expulsée dans son pays d'origine où elle est condamnée à mort par la dictature.

Morgane Bastier, 18 ans, lycéenne, Laroquette lui fait subir un lavage de cerveau pour en faire sa parfaite petite esclave.

Amanda-Jean Carpenter, 30 ans, policière interrégionale, victime d'un chantage de la part de Marius qui tient sa sœur Olivia, 22 ans, en otage qui l'oblige à se plier aux désirs de Diaz.

Anna Belknap, 28 ans, experte scientifique de la police de Lilleland, et Serena Southerlyn, 34 ans, procureure, Marius a découvert qu'elles avaient envoyés un innocent à la mort et se sert de ce secret pour abuser d'elles à chaque fois qu'il le désire.

Gwendoline Blouse, 18 ans, sans profession, Marine Ospins, assistante sociale, 24 ans, et Savannah Elliott, 26 ans, Médecin urgentiste, trois jeunes filles qui ont subi les foudres du « Club » en tentant de faire chanter Christine Veron.

LES ENNEMIS DU CLUBS :

Thierry Diomandé, 41 ans, détective privé, père d'Opale Opaline, victime décédée d'Angel, c'est aussi un ancien policier qui a connu une guerre larvée vieille de 10 ans.

Thomas Serfati, 40 ans, appelé aussi le « frère », considéré comme un anti-héros à Lilleland, il a naguère combattu son frère, l'ancien chef de la pègre de la région dans une lutte qui s'est terminé dans le sang. Aujourd'hui, il revient à Lilleland pour aider son ami Thierry à venger sa fille.

L'unité de traque des criminels dangereux, c'est l'équipe d'Amanda-Jean Carpenter composée notamment de William Fossett, Jason Pantkin, Emily Proctor, Shemar Morgan et Spencer Gubler. Ils ont décidé de sauver leur amie en se lançant dans une enquête illégale sur les exactions du « Club ».

CHAPITRE 1

Thomas entra dans le bureau de Thierry et trouva ce dernier en train de ranger ses affaires.

- Alors on est plein déménagement, monsieur le futur commissaire principal? Sourit-il.

Le détective privé se contenta de hausser les épaules.

- Tu sais, ce n'était pas mon idée mais William Fossett et le nouveau maire ont estimé qu'il fallait quelqu'un de totalement extérieur au système pour réorganiser totalement la police locale maintenant que la quasi-totalité de ses responsables se retrouvaient soient morts soient derrière les barreaux.

- C'est une sacrée mission. Tu vas devoir t'entourer d'hommes honnêtes et de confiance ce qui est une denrée rare dans la police de Lilleland.

- Je sais mais les hommes de l'unité TCD ont décidé de rester quelques temps histoire de m'aider à composer mon équipe de commissaires aptes à me seconder.

- L'unité de TCD? Dans sa totalité?

- Oui. Emily Proctor hésite encore un peu si c'est à elle que tu penses. Il semblerait qu'elle attende d'avoir ton avis avant de prendre sa décision définitive et elle m'a demandé où tu logeais. Je lui ai donné le numéro de ta chambre à l'Albion hôtel en lui disant qu'elle pouvait s'y rendre aujourd'hui.

- Tout en sachant que je comptais passer toute la journée à régler des affaires urgentes.

Thierry répondit d'un petit sourire en coin qui en disait beaucoup. Thomas se dit alors qu'il ferait finalement un excellent commissaire : il était doué en manipulations. Il avait envoyé Emily à la rencontre de la seule personne qui pouvait détruire ses illusions encore plus efficacement que Thomas lui-même.

- Alors tu comptes vraiment partir à nouveau? Reprit Thierry.

- Oui. Il est grand temps pour moi de retourner dans le monde des fantômes pour de bon.

- Tu ne comptes même pas prendre une place au sein du nouveau réseau? J'avais supposé qu'Henryk avait conditionné toute l'aide qu'il nous avait apporté à des retours d'ascenseurs conséquents.

- Le réseau n'a certainement pas besoin d'un vieil assassin sur le retour. Non, si Henryk nous a fourni tous ces renseignements avant de sauver Martina des pattes de Ryan c'est parce qu'il pensait qu'il fallait éliminer Ryan à tout prix et aussi parce qu'une personne proche de lui a fortement insisté.

- Une personne proche de lui?

- Oui mais je ne veux pas en rajouter plus. Je vais te laisser le découvrir par toi-même car cette personne est venue avec moi.

La porte s'ouvrit alors et Marie-Pierre Pomi entra, ramenant Thierry dix ans en arrière et à des souvenirs qui n'étaient pas tous agréables.

CHAPITRE 2

Thomas avait pris congé, laissant Thierry seul avec Marie-Pierre.

- Cela faisait longtemps Thierry, osa finalement la jeune femme.

- 10 ans environ, rétorqua le nouveau commissaire. Je m'en souviens très bien puisque la dernière fois que nous nous sommes vu nous avons failli nous entretuer.

Un ange passa.

- Je sais que tu dois avoir du mal à appréhender que je puisses être différente de la veuve noire que as connu lors de la guerre des deux frères et il faut avouer que de bien des manières je reste proche de cette tueuse à sang froid. Ryan pourrait en témoigner s'il avait survécu à notre dernière rencontre.

- Charmant.

- Je ne vais pas m'excuser d'être ce que je suis car je ne n'ai pas choisi ; d'autres l'ont fait pour moi. Je me contente de vivre avec ces choix et de tenter d'être la moins pire possible.

Thierry voulut relancer cette joute verbale mais une petite voix lui intima de se taire. Au fond, Marie-Pierre n'était pas bien différente de lui ou de Thomas : une survivante qui tentait de se reconstruire en dépit des fantômes de son passé. Il restait cependant une question en suspend.

- Pourquoi es-tu ici?

- Tu sais quand les médecins du réseau m'ont récupérée, je ne valais pas mieux qu'un légume sur pattes. Il a leur fallu bien de la patience pour réussir à obtenir une réaction positive de la bête qui avait été Marie-Pierre Pomi. Ensuite le mécanisme de retour à la vie est à la fois simple et complexe. Complexe dans son cheminement médical mais simple dans son raisonnement psychologique : la malade doit trouver la force de vouloir se reconstruire. Cette force elle doit la puiser dans une raison de vivre. En vérité bien peu d'entre nous avaient encore des liens avec leur passé ou avec le monde réel tant les monstres de Paul Moreno connaissaient leur travail ; moi j'en avais un. Durant tout le traitement qui a fait de moi la femme que je suis maintenant je me suis accrochée à un souvenir : celui du visage d'un homme. Cet homme qui en dépit de celle que j'étais devenue avait su entrevoir la fille que j'avais été, qui avait su m'aimer avant de me désirer et qui avait tout tenté pour me préserver même quand je ne n'avais que sa mort en tête. Je pense que tu as compris que je parlais de toi.

Thierry avait écouté incrédule ce long discours. Il ne pouvait nier qu'il était touchant mais gardait toujours en mémoire que la même femme lui en avait tenu un semblable 10 ans auparavant... quelques secondes avant de tenter de l'étrangler avec son porte-jarretelles. Marie-Pierre sentit ses doutes et ne sembla pas s'en formaliser.

- Si j'ai accepté cette mission en dépit des doutes d'Henryk, c'est uniquement dans l'espoir de te retrouver. Durant tout le voyage qui me ramenait vers Lilleland, je n'avais pas une seul pensée pour Ryan ni pour la vengeance que je pourrais assouvir : il n'y avait que toi qui comptait. Je n'en veux plus vraiment à Thomas et je n'ai rien à reprocher à Martina qui est tout autant une victime de l'organisation du loup que moi mais leur sort m'indiffère. Le tien par contre...

Elle se tut enfin et le fixa, attendant visiblement une réaction de sa part, en vain. Elle baissa les yeux visiblement déçue. Un rejet lui serait apparu plus positif que cette apathie et pour la première depuis qu'elle avait endossé l'uniforme noir des commandos d'Henryk, elle eut envie de pleurer.

- Très bien, accepta-t-elle résignée. Quoi qu'il en soit, nous serons amenés à nous revoir. Nous ne ferons pas la même erreur que le réseau en abandonnant Lilleland aux loups. Je vais rester quelques temps ici pour permettre l'installation d'une antenne permanente.

Elle le salua et fit demi-tour en direction de la sortie.

- Attends! Lâcha-t-il alors qu'elle arrivait à la porte. Il m'arrive parfois de retourner me balader prés de l'étang de Baring mais je n'ai plus jamais loué de barque. Il faut dire que seul ce n'est pas la même chose. Est-ce...

- J'en serais heureuse, fit-elle et elle crut que ce cœur qu'elle croyait mort depuis longtemps allait exploser.

CHAPITRE 3

Christine retrouvait son bureau du foyer social avec une drôle d'impression. Elle avait abandonné tout idée de liberté le jour où elle s'était livrée pieds et poings liés à David Angel en échange de la disparition des preuves accusant son père mais à présent Angel était mort et elle n'était plus retenue par aucune chaîne. Pourtant elle savait qu'elle ne serait plus jamais la même après tous les supplices que ce démon lui avait fait subir durant plus d'un an. Elle avait été son esclave mais aussi celle de ses complices et même celle d'autres femmes parfois tellement jeunes qu'elles auraient pu être ses filles. Son statut social restait précaire puisqu'une bonne partie de sa fortune était désormais bloquée par la justice parce qu'associée aux affaires frauduleuses de ce connard d'Angel. Quant à sa vie sentimentale, c'était un vrai champ de ruine. Elle ne pensait même plus à l'espèce d'ordure qu'elle avait un jour appelé son mari et dont elle ne voulait plus entendre parler mais elle avait également perdu celle qu'elle avait crue être son vrai premier grand amour. Sitôt libérée, Sandrine pour laquelle elle avait bravée la colère d'Angel s'était empressée de courir rejoindre sa larve de mari la laissant seule avec ses nouveaux penchants lesbiens désormais totalement assumés et donc inassouvis. Son avenir était donc bien sombre et elle aurait pu comme Anne-Marie accepter la proposition des autorités et rejoindre la structure psychiatrique spécialement montée pour apporter son soutien aux victimes du « club » mais elle s'y était refusée. Elle avait été une victime trop longtemps et voulait reprendre sa vie en main.

Ce fut sur cette dernière pensée que l'on tapa à sa porte.

- Entrez, fit-elle.

La porte s'ouvrit timidement pour laisser entrer Marine Ospins, venue déposer un document. Christine considéra un instant l'assistante sociale qu'elle n'avait plus revu depuis le jour où elle avait appris qu'elle était à la fois le cerveau du chantage monté à son encontre et la maîtresse de son mari. Entretemps, Marine était devenue l'esclave de Guillermo Diaz et avait connu un enfer au moins aussi terrible que Christine et son corps en portait toujours les stigmates bien visibles. Il était d'ailleurs assez incroyable que cette petite dinde n'ait pas accepté le soutien psychologique alors qu'il était plus que visible qu'il suffisait lui souffler dessus pour la faire s'écrouler. Cette dernière remarque fit germer une idée totalement insensée dans l'esprit de la directrice du foyer et les paroles qu'elle prononça alors la surprirent elle-même.

- Mademoiselle Osprins, attendez donc!

La main de Marine se crispa sur la poignée de la porte.

- Fermez cette porte, rajouta Christine. Nous avons à parler de choses sérieuses.

Aussi incroyable que cela pouvait paraître, Marine obéit aux ordres alors qu'elle avait parfaitement conscience que se faisant, elle s'enfermait avec une personne qui ne pouvait que lui vouloir du mal. Christine qui avait du mal à réaliser ce qu'elle s'apprêtait à faire se leva et s'approchait de la jeune femme.

- Tu crois que j'ai oublié ce que tu m'as fait, fit-elle. A cause de ton chantage sordide, j'ai du me vendre à cette bande de salauds et j'ai tout perdu.

C'était un mensonge, bien entendu, puisqu'elle était déjà l'esclave de David Angel quand Marine et ses complices étaient entrés en jeu mais elle noircissait le tableau pour renforcer son ascendant sur cette petite biche égarée. Marine sembla se recroqueviller sur elle-même et Christine en tira une joie quasi-orgasmique. « En attendant mieux, se dit-elle ».

Elle attrapa sa subalterne par la nuque et la poussa vers le bureau ; ce même bureau où Angel l'avait violée la première fois. Marine se cogna le ventre contre le rebord en contreplaqué mais en victime habituée des pratiques sadiques de Guillermo Diaz, elle ne réagit même pas à un si petit choc. Elle portait une petite robe en polyester noir qui se terminait plusieurs centimètres en dessous de ses genoux que Christine trouva affreuse. « Nous allons rapidement te faire retrouver tes belles tenues sexys, pensa-t-elle ». Elle réussit cependant à retrousser cette longue robe pour révéler sa culotte en soie blanche tout aussi peu excitante ; décidemment Marine semblait avoir renoncé au plaisir de la chair. Malheureusement pour elle, Christine avait fait le choix inverse. Elle baissa cette culotte sans intérêt jusque sur ses chevilles pour admirer sa croupe si admirable et elle s'en voulut de n'avoir jamais remarqué la beauté de sa jeune collaboratrice.

- Si j'avais su plus tôt, dit-elle à haute voix, ce n'est pas Octavio qui t'aurait fait passée à la casserole mais bien moi. Enfin, il n'est jamais trop tard pour bien faire.

Elle frappa alors violemment sur les fesses de la jeune femme. La claque résonna brutalement dans la pièce et Marine réagit par réflexe en écartant les cuisses ce qui contenta Christine qui ne connaissait que trop bien cette réaction pour l'avoir pratiquée elle-même un nombre incalculable de fois. Elle s'agenouilla alors entre ces cuisses désormais offertes et tendit la langue vers l'ante d'amour de la jeune femme qui releva la tête quand elle sentit son clitoris titillé par une masseuse experte.

- Ne bouge pas petite salope! Grogna Christine, imitant ainsi les tortionnaires qui l'avaient martyrisée pendant tant de temps. Comment veux-tu que je fasse du bon boulot? Je pourrais t'arracher le clito.

Marine écarquilla les yeux devant cette menace à peine voilée et elle reprit immédiatement sa position initiale. Christine se choquait elle-même et se demandait si elle serait capable de passer aux actes si jamais sa victime se montrait trop rétive. « Dans l'état où je me trouve, se dit-elle, je pense que je pourrais bien lui arracher la moitié de la tête sans en ressentir le moindre remord ». Cette pensée l'enivra et l'effraya à la fois. Elle recommença son massage labial et la pauvre Marine commença à y répondre à son corps défendant. Bientôt la langue de Christine fut inondée des sécrétions vaginales de sa subalterne qui se mit à pousser des petits gémissements pathétiques qui comblèrent la directrice. Marine finit par se plier en deux, indiquant qu'elle venait de succomber à un orgasme incontrôlé et Christine jugea que ce petit jeu avait assez duré. Elle se releva et expédia une nouvelle grande claque sur les fesses de sa victime.

- Debout pétasse! Ordonna-t-elle. Il est temps de me remercier pour le plaisir que je viens de te donner.

Les yeux pleins de larmes, Marine obtempéra quand même alors que Christine prenait sa place, s'allongeant sur le dos en soulevant sa jupe et écartant les cuisses. Comme elle ne portait pas de culotte, Marine se retrouva donc directement le visage en contact avec sa vulve finement taillée. La jeune fille qui malheureusement pour n'avait plus aucune réticence à ces jeux lesbiens commença alors ses caresses. Elle se mit à mordiller doucement le clitoris de Christine qui se tendit vers le ciel sous l'effet de l'excitation. Avec sa langue, Marine complétait le travail de ses dents et, complètement emportée, se servait de ses mains pour activer les parties charnues du vagin de la femme qui semblait décidée à la ramener à sa condition d'esclave. Christine écarquilla les yeux et se mit à gémir d'une plaisir qu'elle ne connaissait pas. Jamais aucune de ses partenaires n'avait montré un tel talent ni un tel zèle et elle connut le plus fabuleux des orgasmes de sa courte carrière de lesbienne, elle sut alors qu'elle ne laisserait pas s'échapper une aussi bonne amante même si elle devait l'enchaîner au pied de son lit. Elle jouit alors et inonda le visage de sa jeune partenaire de sa cyprine. Conditionnée par son séjour dans la « tour aux délices », Marine se mit alors à laper les sécrétions de la directrice. Cette dernière se mit alors à lui flatter le haut du crâne comme elle l'aurait fait avec un petit chien.