Le Club - Partie 32

BÊTA PUBLIQUE

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Ils se campèrent donc au milieu du dortoir et Laroquette tapa dans ses mains. Comme une seule femme, toutes les étudiantes adoptèrent la même posture obscène que Sonia. De Saint Servier commençait à vraiment apprécier le spectacle.

- Messieurs! Déclara Laroquette tout fier. Faîtes votre choix!

De Saint Servier commença à déambuler dans le couloir en admirant toutes ces jeunes croupes exposées. Finalement il stoppa devant un fessier frémissant et appétissant qu'il ne put se retenir de tâter. La jeune fille se déroba alors devant ce contact qui visiblement la répugnait.

- Marlène! Tonna le directeur Laroquette. Je pensais avoir été assez clair! Ce sont des amis très chers et vous devez vous comporter avec eux comme s'ils étaient moi. Reprends ta position et ne me déçois plus!

La jeune fille tourna un regard plein de désespoir en direction du vieillard que son esprit totalement sous influence prenait pour l'homme de ses rêves. Ce dernier garda une expression déterminée pour lui faire comprendre qu'elle n'avait aucune expiatoire et finit par gagner son petit duel psychologique : Marlène Lac reprit sa position cambrée en posant ses mains bien à plat contre la paroi du couloir offrant de plus belle son intimité et son fessier aux mains exploratoires du juge. Celui-ci ne se fit pas prier pour profiter de l'aubaine et commença à jouer avec les petites lèvres de la jeune étudiante de 18 ans. Il constata avec plaisir la fabuleuse élasticité de son vagin et la réactivité de son clitoris.

- Elle était encore pucelle quand je me suis emparé d'elle, expliqua Laroquette sachant que cela allait exciter l'appétit du juge. Depuis, elle a gagné en expérience mais j'ai conservé un orifice vierge en pensant à vous.

Le juge sourit, comprenant parfaitement où son complice voulait en venir et il fit glisser sa main vers la raie culière de la jeune fille. Il glissa ses doigts entre ses fesses et commença à évaser son œillet anal avec son annulaire. Marlène se cambra encore plus sous l'effet de la surprise et de la douleur mais elle ne fit aucune geste pour se dérober à nouveau. Le conditionnement fonctionnait à merveille et le juge se dit que Laroquette avait vraiment trouvé la recette miracle. Il plongea son doigt plus profondément dans l'anus de la jeune fille qui poussa un cri devant cette intromission nouvelle pour elle qui avait pourtant déjà connue bien des épreuves en quelques semaines. Le juge ajouta un second doigt afin d'écarter encore plus l'œillet de la jeune fille qui serra les dents pour ne pas crier. Ne tenant plus, le vieillard lubrique, fit tomber son pantalon sur ses chevilles et présenta son pénis à la naissance des fesses de Marlène.

- Marlène! Ordonna Laroquette. Ecarte les fesses! Le monsieur doit avoir le maximum d'espace pour t'enculer!

Presque contre sa volonté, les mains de la jeune fille se posèrent de chaque côté de ses globes fessiers pour les écarter le plus largement possible. Le juge eu alors une voie royale pour s'insinuer dans sa raie culière puis pour presser sur son œillet anal. Une nouvelle fois, il la sentit réticente mais elle ne fit aucun geste pour se retirer et il demeura quelques secondes dans cette position à profiter de son appréhension avant de perforer la dernière virginité qu'il restait à cette gamine qui était encore totalement naïve des choses du sexe un mois auparavant. Finalement, n'y tenant plus, il pénétra ce rectum si attirant et la poussée que cela entraîna la plaqua contre le mur du couloir. Le conduit anal était si étroit qu'il ne put introduire que le début de son gland à priori mais une telle résistance ne suffit pas à décourager un homme aussi déterminé et il insista. Par petites saccades successives, il fit avancer son pénis au sein de ses intestins. Chacun de ses coups de reins arrachait un hurlement de douleur à sa victime faussement consentante. Finalement, il atteint son but : sodomiser à fond la jeune étudiante. Il ne se contenta pas ce simple état de fait car à ce moment, il commença à donner de grand coups de rein pour entamer un mouvement de va et vient dans ce conduit intestinal qui lui enserrait le sexe d'une manière si grisante. Pour Marlène ce fut le début d'un nouveau supplice mais cela accentua encore la délectation de son tourmenteur qui redoubla d'effort.

- Morgan, déclara le juge en plein effort. Ne soyez pas gêné et profitez donc de ces chattes, elles sont nées pour ça!

L'esprit enfiévré par la scène à laquelle il assistait, le policier interrégional se jeta sur l'étudiante la plus proche. Il s'agissait d'une petite brune aux longs cheveux ondulés et aux yeux noisette qu'il fit se retourner et se mettre à genoux. La jeune fille fit une grimace de dégoût en comprenant ce qu'elle allait devoir faire mais finit par défaire la braguette de Morgan pour prendre son pénis en bouche. La langue de la jeune fille se montra cependant d'une habilité phénoménale car l'érection de Morgan déjà bien prononcée se renforça encore et ce dernier la saisit par les aisselles pour l'arracher du sol tel un fétu de paille. Il l'empala sur son pénis en la faisant se raccrocher à son cou puissant. La jeune fille fut transpercée de part en part par le sexe puissant du policier qui commença à la faire aller et venir verticalement tout en faisant bouger son bassin. Elle se mit à crier sous l'effet mêlé de la douleur et des émotions que son esprit perturbé assimilait à du plaisir.

La puissance ainsi déployée par le policier rendit Laroquette fou de jalousie. Il ne voulut pas être en reste et attrapa Ania Torra qui se trouvait juste à côté de lui et la plaça en levrette juste à côté du juge. Il n'attendit pas une seconde pour pénétrer cette jolie jeune fille à la croupe rondelette qui se mit immédiatement à ahaner sous ses coups de boutoirs déterminés.

De Saint Servier lui aussi avait jeté un regard en coin en direction de Morgan et semblait admiratif devant l'aisance de son protégé et cela augmenta encore son énergie. Il pistonna encore plus fort la jeune Marlène qui se plia carrément en deux sous l'effet de la douleur en se mit même à entonner des incantations pour supporter ce moment de douleur. En réalisant qu'il était en train de violer une petite grenouille de bénitier, le juge n'en put plus, il jouit envahissant ses entrailles de sa semence chaude dans un cri rauque auquel se mêlèrent les pleurs de la jeune fille. Il s'affala alors sur son dos et en profita pour relever son chemisier et jouer avec sa superbe poitrine. Alors qu'il déposait des baisers dans son cou tout en jouant habilement avec ses mamelons qui se montraient fabuleusement réactifs, il se dit que cette petite gamine représentait une fabuleuse affaire.

Dans le même temps, Marina Colvo, la proie de Morgan, découvrait des émotions qu'elle ne connaissait vraiment pas. Si elle n'était pas vierge en mettant les pieds dans cet antre de luxure, elle n'était pas non plus une spécialiste du sexe et la manière « physique » de Morgan semblait la désarçonner totalement. Elle agitait la tête de droite à gauche et d'avant en arrière en poussant des gémissements qui laissaient toujours penser qu'elle adorait le moment qu'elle vivait. Laroquette se retourna et goûta à cette scène en pensant au père de cette petite garce. Il connaissait bien André Colvo qu'il côtoyait dans le cadre de ses affaires politiques puisque ce dernier était en plus de sa profession de directeur du tour-opérator le plus puissant de la région, le président du parti d'extrême droite avec lequel de Saint Servier avait souvent dû pactiser pour obtenir une majorité stable. Cette raclure ferait certainement une crise cardiaque s'il apprenait que sa fille aînée et héritière s'envoyait en l'air avec des « négros » dans son dos et comme les caméras dissimulées dans les faux plafonds du couloir ne rataient aucune seconde de cette savoureuse petite « fiesta », il ne manquerait d'en être informé... le moment venu. Morgan fit preuve d'une endurance qui ne déçut pas le juge puisqu'il continua à besogner la malheureuse Marina pendant encore presque un quart d'heure. Il finit cependant par montrer des signes qui annonçaient qu'il était sur le point d'éjaculer et libéra la jeune fille qui s'écroula lourdement sur le sol, au bord de l'apoplexie. Morgan s'agenouilla et acheva de se masturber pour inonder son visage et le haut de son corps avec quatre jets abondants de sperme. Marina ne réagit même pas devant cette douche obscène tant elle était épuisée par le coït qu'elle venait de subir. Le juge s'approcha alors du policier qui réajustait son pantalon.

- Elle vous a plu cette petite? Demanda-t-il.

- Beaucoup, répondit Morgan en couvant Marina d'un regard concupiscent.

- Alors considérez qu'elle est à vous!

Morgan dévisagea le juge, l'air surpris.

- Suivez-moi! Nous allons vous expliquer. John! Allons dans votre bureau, voulez-vous!

Laroquette qui avait déversé toute sa frustration de ne pas être aussi jeune et aussi puissant que Morgan dans le vagin d'Ania depuis bien longtemps, hocha la tête et prit la direction de la sortie, laissant derrière lui son petit troupeau de jeunes filles totalement dociles.

CHAPITRE 4

Se servir de ses propres hommes comme de leurres pour amener Lorna à se découvrir n'était pas très glorieux mais dans ces circonstances, Marie-Pierre ne ressentait aucun remord. Depuis le coup de fil, elle n'avait plus qu'une idée en tête accomplir sa mission et Lorna constituait un obstacle à éliminer. L'ancienne policière, bien que prise au dépourvu, tenta de résister mais quand on était pris dans la toile d'une veuve noire il était trop tard. Une seule personne avait jamais échappé au piège tendu par Marie-Pierre depuis que Paul Moreno l'avait transformé en une femme fatale doublée d'une machine à tuer et Lorna Watts n'avait pas la carrure de Thierry Diomandé. Elle pensait qu'en reculant, elle réussirait à retrouver un peu liberté d'action pour reprendre l'initiative mais elle oubliait que l'arme la plus dangereuse de Marie-Pierre étaient jambes. Quand la distance fut suffisante, la veuve noire lui expédia un side-kick suivi d'un high-kick qui la toucha en pleine figure lui ouvrant la lèvre et lui cassant le nez. Lorna s'écroula sur le sol étendue pour le compte. Bien entendue, Marie-Pierre ne tira aucune satisfaction de sa victoire : seul comptait son objectif : retrouver Martina et ainsi espérer combler le seul homme qui occupait ses pensées.

Deux de ses hommes arrivèrent et se dépêchèrent de voir si leurs deux camarades agressés par Lorna respiraient encore. Marie-Pierre s'approcha pour demander de leur santé.

- Aldo est blessé mais il devrait s'en sortir, lui expliqua-t-on, mais cette garce a eu la peau de Manfred.

Marie-Pierre ne réussit pas à ressentir de la colère envers Lorna. Après tout, elle avait sciemment envoyé ses deux hommes au devant du danger.

- Où est notre cible? Questionna-t-elle en restant concentrée sur sa seule obsession.

- Tibor et Evans ont atteint la salle des commandes. Ils l'ont isolée mais il y a un problème.

- Lequel.

- Il semblerait qu'elle se soit retranchée dans une « panic room ».

Un panic room, bien entendu, elle savait que cet endroit recelait d'une pièce de ce genre afin que les résidents puissent s'y retrancher en derniers recours si les envahisseurs passaient toutes les autres défenses. D'après ses renseignements, elle était blindée comme un coffre-fort de banque fédérale et contenait suffisamment de réserves pour soutenir un siège de plusieurs mois. Ce qu'elle ne comprenait pas c'était pourquoi Lorna avait préféré les affronter plutôt que de s'y retrancher avec Martina ; elle avait sous-estimé l'audace de l'ancienne policière ou l'intelligence de Martina. Quoi qu'il en soit cela lui avait servi. Il restait qu'il allait falloir un armement digne d'une armée pour forcer l'entrée de cette «panic room ».

- Prévenez l'équipe 2, fit-elle. Qu'ils apportent les explosifs.

Son homme hocha la tête et elle sourit : celui qui l'avait envoyé aurait bientôt ce qu'il désirait tant.

CHAPITRE 5

Laroquette reconduisit donc ses invités dans son bureau où ils s'installèrent.

- Etes-vous satisfait? Demanda le directeur à l'intention du juge.

- Pleinement mon ami. Il est clair qu'elles sont prêtes.

- Prête pour quoi? S'enquit Morgan.

- Pour la destruction de leurs familles, répondit le juge. Ces jeunes filles n'ont pas été conditionnées seulement pour nous servir de petits jouets sexuels même si cela représente un complément plus que plaisant. Dans quelques jours, leur stage va officiellement se terminer et elles retourneront passer deux semaines au sein de leurs familles avant la reprise officielle de l'année scolaire. A cette occasion, nous leur auront fourni tout l'équipement du parfait petit espion. Ce sont toutes des filles de notables, c'est-à-dire les hommes les plus riches et influents de la région. Durant ces deux semaines, elles vont fouiller dans les affaires de leurs petits papas, forcer leur coffres forts, s'inviter à leur bureau à l'improviste et ainsi nous fournir une foule d'informations compromettantes. Cette pratique a déjà fonctionnée. La première jeune fille que nous avons croisée, Sonia, nous a permis de découvrir les malversions de son père et actuellement, une des « chérie » de Marius monte un dossier pour le faire tomber. Nous sommes aussi sur le point de ruiner un certain Bastier, riche promoteur immobilier dont la fille est « l'élève » de notre ami Laroquette depuis presque un an.

- Mais quel est le but de tout cela?

- Le pouvoir, mon ami! Le pouvoir!

- Les notables sont un contre-pouvoir que nous devons éliminer et tous ces hommes constituent le noyau dur des notables. Par ailleurs, nous voulons aussi nous attaquer à un homme en particuliers : Armando Andretti.

- Le maire de Lilleland.

- Oui. Je contrôle le conseil régional et à ce titre peu d'hommes politiques échappent à mon autorité. Le maire de Lilleland appartient à cette catégorie, il dispose d'une totale autonomie et Andretti constitue une opposition à mon autorité dans mon propre parti. Je dois donc l'abattre mais c'est un homme intelligent doublé d'une pourriture de la pire espèce.

- Un peu comme vous.

- Tout à fait. Donc il est redoutable. Depuis des années, il se maintient au pouvoir grâce à une popularité savamment maintenue par des médias qu'il contrôle et surtout grâce au soutien des notables qui tiennent le cordon de la bourse. Dans un peu plus d'un mois ce sont les élections municipales et nous voulons qu'il les perde au profit de notre candidat. Pour cela, nous allons d'abord lui faire perdre le soutien de ses chers amis les notables qui seront tous emportés par une vague de scandales juridico-financiers. Le temps presse et c'est pour ça que nous devions briser Ordoz en premier pour nous emparer de ses journaux afin d'organiser des campagnes de presse qui accélèreront les choses. Dans un second temps, nous détruiront la réputation d'Andretti.

- De quelle façon?

- Chaque chose en son temps, mon ami. Cette seconde étape doit attendre le bon moment. Si nous la déclenchons trop tôt, nous offriront la possibilité à Andretti de se retourner et je vous l'ai dit, il est intelligent.

- Vous avez parlé de m'offrir la jeune fille que j'ai baisée. Pourquoi?

- Une fois que la déchéance de leurs parents connue, ces jeunes filles n'auront plus leur place au sein de l'académie Oscar Bono. C'est une école très « select » réservée à l'élite de la ville et les petits notables, jaloux de la réussite des plus puissants n'attendront pas longtemps pour profiter de leur faiblesse pour tenter de se partager les restes de leur empire.

- J'ai déjà reçu quelques coups de téléphone bien intentionné de personnes informées de la mauvaise santé financière de papa Bastier, confirma Laroquette.

- En effet, ces jeunes filles n'auront surtout plus aucun intérêt pour nous en restant entre ces murs. Nous avons donc décidés de nous les partager. Laroquette conservera prés de lui celles qu'il préfère puis il nous vendra les autres aux enchères.

- Aux enchères. Comme du bétail?

- Exactement. Il faut bien faire de la place pour la nouvelle génération qui arrivera dans les prochains mois. Et si la belle Marina Colvo vous a plu, elle sera disponible à un bon prix, je suis sûr.

- Vous oubliez une chose, intervint Laroquette. Il s'agit d'une vente privée ; réservée uniquement aux membres du Club et votre ami n'en fait pas encore parti. Il n'a pas encore rempli toutes les conditions et il en est loin.

- Justement j'ai une solution pour régler ce problème. J'en ai discuté avec les autres membres. Il se trouve que notre plan possède une faille. Si Andretti est vulnérable actuellement c'est aussi parce que cette année les sondages le place en ballotage pour la première fois de sa carrière. Le parti de centre-gauche, d'ordinaire battu dès le premier tour, présente cette fois face à lui un candidat capable de le pousser au second tour et cela nous a arrangé dans un premier temps car cela a laissé un espace d'expression pour notre propre candidat mais si jamais Andretti devait être sorti du jeu, le premier favorisé devrait être ce candidat ou plutôt cette candidate. Je vous laisse deviner son nom.

- Constanta Molanta.

- Oui, il est sûr que depuis la malheureuse attaque de sa maison, elle est portée disparue mais son absence est à double tranchant car elle a aussi créé un élan de sympathie à son égard. Son élimination devient vitale désormais et c'est là que vous intervenez. C'est vous qui nous l'avez soustrait à nos hommes.

- Ce n'est pas aussi simple. En réalité, c'est Diomandé qui l'a sauvée et c'est aussi lui qui assure sa sécurité depuis. Personne au sein de l'unité de TCD ne savait où elle se trouvait.

- Alors arrangez-vous pour convaincre Diomandé de vous révéler le lieu où il la cache. J'ai négocié un accord avec les autres : si vous nous livrez Constanta Molanta de la même façon que vous l'avez fait avec Emily Proctor, nous sommes prêts à oublier la règle des trois esclaves et à vous introniser immédiatement au sein du club.

Le visage de Morgan s'éclaira alors et il tendit la main en direction du juge.

- Parfait, vous aurez Constanta Molanta.

CHAPITRE 6

Thierry Diomandé entra dans la petite chambre dans laquelle Constanta Molanta se reposait. La juge se retourna et sourit faiblement en voyant de détective privé.

- Comment allez-vous? Demanda Thierry. Vos conditions de logement ne sont pas trop difficiles.

- J'ai connu pire, mentit Constanta qui avait toujours vécu dans les beaux quartiers de Lilleland.

Thierry s'assit sur la petite chaise en osier qui se trouvait à moins d'un mètre du lit sur lequel Constanta était allongée. Cette dernière se redressa et s'assit sur le rebord pour lui faire face.

- Il n'est pas venu, demanda-t-elle froidement.

- Thomas avait des impératifs, répondit-il conscient de mentir aussi mal qu'elle.

- Ben voyons.

Il la revit alors plus jeune de 15 ans alors qu'elle prévoyait tous les détails de son mariage avec Corentin et il se dit que jamais la blessure de la mort de leur ami ne pourrait se refermer et qu'elle en ferait toujours porter la responsabilité sur le dos de Thomas. Il voulut ouvrir la bouche pour défendre les choix de son ami à cette époque mais ses mots moururent dans sa gorge. A quoi bon, le passé était le passé et il fallait l'assumer.

Il accueillit la sonnerie de son téléphone comme une libération. Il fut surpris de voir le nom de Morgan s'afficher.

- Allô, fit-il. Calmez-vous Morgan. Non, je ne peux pas vous révéler le lieu de la cachette et vous le savez. Je comprends alors retrouvons-nous tous dans un lieu neutre. La colline noire au nord de Lilleland demain soir.

Et Thierry, qui bien sûr n'avait aucunement connaissance de l'engagement que Morgan venait de prendre envers le juge de Saint Servier, raccrocha.

CHAPITRE 7