Le Club - Partie 32

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Le déchéance d'Emily Proctor.
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Partie 32 de la série de 38 pièces

Actualisé 02/07/2022
Créé 08/15/2009
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CHAPITRE 32

EMILY

Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, un groupe d'hommes riches et puissants a fondé un club très secret avec pour objectifs d'écraser toute la région sous leurs bottes et de soumettre de jeunes femmes innocentes à leur bon plaisir.

Les membres du club :

David Angel, 35 ans, riche homme d'affaire blasé qui débarque dans la région. Son arrivée semble être l'élément fondateur du club.

Le juge de Saint Servier, 65 ans, juge puissant, il est surtout l'homme politique le plus influent de toute la région. C'est surtout le produit d'une éducation chrétienne stricte qui l'a frustrée pendant toute sa vie et dont il s'est totalement libéré grâce au club.

Guillermo Diaz, 45 ans, c'est un ancien émigré espagnol devenu millionnaire en fondant des sociétés spécialisées dans les services. Il a décidé de diversifier ses affaires en achetant un bar plus que particulier où il fait travailler ses victimes.

Guillaume Uron, 29 ans, c'est un riche héritier aux tendances psychopathes. Il a participé à la ruine de Sabato Orso, l'un des hommes les plus puissants de la ville et s'est notamment emparé d'Excelsior, son hôtel de luxe. Il est aussi le propriétaire d'un bar à pute.

Jean Laroquette, 58 ans, directeur de l'école Oscar Bono, c'est le responsable de l'académie où sont scolarisés tous les enfants de la haute société de Lilleland mais aussi un pervers de la pire espèce.

Antonin Marius, 41 ans, commissaire de police, c'est le chef de la police de Lilleland qui cache un pourri de la pire espèce sous des allures d'homme intègre.

Les victimes du club :

Amandine Blenon, 37 ans, c'est la femme d'un notable reconnu qui s'est compromis dans de sales affaires d'escroqueries. Abandonnée par son mari et ses amis, elle est tombée entre les griffes d'Angel qui s'est emparé de tous ses biens et s'est installé chez elle, la transformant en esclave entraînant sa fille Laura, 18 ans, avec elle.

Christine Veron, 31 ans, éducatrice spécialisée dans un centre d'hébergement pour sans abri, victime d'un chantage de la part d'Angel, elle se retrouve obligée de céder à tous ses désirs.

Jennifer Guillot, 19 ans, jeune marginale du centre. Angel provoque sa chute et la transforme en esclave afin de piéger Anne-Marie Leo, 25 ans, assistante sociale dans ce même centre.

Sandrine Forci, 40 ans, bourgeoise, voisine d'Angel, elle a eu le malheur de défier ce dernier qui s'est vengé en la contraignant de devenir son esclave pour éviter la ruine de sa famille.

Madeleine et Sarah Bonnet, 19 ans et 18 ans, lycéennes, manipulées toutes les deux par le juge avec l'aide d'un voyou nommé Jérôme (par la suite assassiné par le juge), elles sont désormais les esclaves sexuelles du vieillard lubrique.

Théodora Lupa, 40 ans, commerçante et femme politique, elle a dû tout accepter du juge pour éviter de se retrouver condamner à une longue peine de prison au Mexique.

Muriel et Sandra Guri, 20 ans, serveuses. Filles d'un homme d'affaire, elles doivent désormais se plier à la volonté de Diaz pour rembourser les dettes de son père.

Delphine Rugol, 27 ans, fonctionnaire. Elle a perdu une énorme somme d'argent en jouant avec Diaz qui désormais l'oblige à travailler dans son bar en extra et en profite pour abuser d'elle quand il le désire.

Caroline Georges, 32 ans, ingénieure et responsable de projet au conseil régional. Diaz a découvert qu'elle est en réalité un imposteur et il se sert de ce secret pour la faire chanter.

Harmony Vega, 22 ans, ancienne responsable d'accueil d'hôtel, Uron l'a jetée à la rue et contrainte à finir par travailler comme prostituée dans son bar pour survivre.

Angelica Rubicosa, 23 ans, superviseuse à l'hôtel Excelsior. Pour sauver sa situation, cette jeune femme a d'abord dû se vendre à Diaz avant de devenir l'esclave d'Uron.

Bella Cathy, 32 ans, Lieutenant -- colonel de l'armée. Uron a découvert un secret dans son passé et réussit à soumettre cette femme forte.

Sonia Ordoz, 20 ans, étudiante, fille d'un riche notable prise en train de tricher à un examen important, elle est devenue l'esclave de Laroquette pour ne pas être déshéritée par son père.

Anita Fuentes, 26 ans, professeure, réfugiée politique, Laroquette a réussi à compromettre ses chances d'obtenir un permis de séjour et désormais elle est obligée de se plier à sa volonté sous peine d'être expulsée dans son pays d'origine où elle est condamnée à mort par la dictature.

Morgane Bastier, 18 ans, lycéenne, Laroquette lui fait subir un lavage de cerveau pour en faire sa parfaite petite esclave.

Amanda-Jean Carpenter, 30 ans, policière interrégionale, victime d'un chantage de la part de Marius qui tient sa sœur Olivia, 22 ans, en otage qui l'oblige à se plier aux désirs de Diaz.

Anna Belknap, 28 ans, experte scientifique de la police de Lilleland, et Serena Southerlyn, 34 ans, procureure, Marius a découvert qu'elles avaient envoyés un innocent à la mort et se sert de ce secret pour abuser d'elles à chaque fois qu'il le désire.

Gwendoline Blouse, 18 ans, sans profession, Marine Ospins, assistante sociale, 24 ans, et Savannah Elliott, 26 ans, Médecin urgentiste, trois jeunes filles qui ont subi les foudres du « Club » en tentant de faire chanter Christine Veron.

LES ENNEMIS DU CLUBS :

Thierry Diomandé, 41 ans, détective privé, père d'Opale Opaline, victime décédée d'Angel, c'est aussi un ancien policier qui a connu une guerre larvée vieille de 10 ans.

Thomas Serfati, 40 ans, appelé aussi le « frère », considéré comme un anti-héros à Lilleland, il a naguère combattu son frère, l'ancien chef de la pègre de la région dans une lutte qui s'est terminé dans le sang. Aujourd'hui, il revient à Lilleland pour aider son ami Thierry à venger sa fille.

L'unité de traque des criminels dangereux, c'est l'équipe d'Amanda-Jean Carpenter composée notamment de William Fossett, Jason Pantkin, Emily Proctor, Shemar Morgan et Spencer Gubler. Ils ont décidé de sauver leur amie en se lançant dans une enquête illégale sur les exactions du « Club ».

CHAPITRE 1

Serena prit une grande inspiration et tapa à la porte du bureau d'Antonin Marius.

- Entrez, fit la voix puissante du commissaire.

Toujours aussi nerveuse à l'idée de rencontrer cette pourriture, la procureure poussa la porte et entra.

Marius l'attendait assis derrière son grand bureau d'ébène, Anna Belknik, assise en face de lui dans sa blouse de technicienne qu'elle portait en permanence quand elle se trouvait au commissariat central. Serena ferma la porte derrière elle et s'avança pour aller prendre la place à côté d'Anna. Les deux femmes n'échangèrent aucun regard et restèrent silencieuses, attendant les consignes du commissaire.

- Anna, fit-il, tu as les résultats des tests que j'ai demandés?

- Oui, répondit la technicienne. Ils sont positifs. Les corps retrouvés dans le hangar incendiés ont été identifiés comme étant ceux des membres de l'unité de William Fossett. Il ne manque qu'Emily Proctor et bien entendu Shemar Morgan.

- Tu en es certaine?

- Tout à fait, j'ai pratiqué moi-même les prélèvements et les comparaisons génétiques à partir du fichier national des officiers de police. Il n'y a pas d'erreur possible. Pour être sure, j'ai également comparé les empreintes digitales et dentaires quand elles étaient identifiables et les résultats ont tous été positifs. La dernière victime a également été identifiée à partir du même fichier : il s'agit de l'inspecteur Hugo Galliano, porté disparu depuis presque deux mois suite à l'attentat perpétré contre le palais de justice.

Marius s'adossa contre son siège et poussa un soupir. Certes, il restait encore à retrouver le dénommé Serfati qui rendait nerveux la totalité de ses collègue du Club mais savoir que Fossett ne se mettrait plus jamais sur sa route constituait une véritable libération. Il chassa cependant rapidement Fossett de ses pensées pour se concentrer sur l'autre raison de cette rencontre et il se tourna vers Serena.

- Tu as monté le dossier que je souhaitais?

- Oui, confirma la procureure. Il est accablant et je ne connais pas un seul juge qui ne signera pas les mandats de dépôt à l'encontre de Michel Ordoz. Je ne sais pas comment vous avez eu ces preuves mais...

- Et tu n'as pas à le savoir, la coupa Marius. Ton boulot c'est d'exécuter mes ordres pas de poser des questions malvenues.

Serena afficha une expression choquée. En dépit du traitement de choc qu'elle subissait depuis plusieurs semaines, elle ne s'était toujours pas totalement faite à ce nouveau rôle d'esclave que Marius voulait lui faire endosser et il aimait la voir se plier à contrecœur à son diktat.

- Décidemment, tu ne comprends rien à rien, souffla-t-il. Il faut vraiment te répéter les choses mille fois pour que tu les acceptes. Debout!

Serena se crispa devant cet ordre, elle soupçonnait qu'il sous-tendait une sanction. Depuis qu'elle dû se soumettre à la volonté de ce salopard, elle était devenue la victime privilégiée de ses défoulements pervers. Elle se leva en fixant Marius du regard, craignant sa réaction.

- Enlève ta jupe, ordonna-t-il.

Elle se tendit devant cet ordre et elle hésita de longues secondes avant de s'exécuter à contrecœur. Elle fit glisser la jupe grise de son tailleur strict jusque au niveau de ses chevilles pour dévoiler un string en dentelle noire qu'elle était contrainte de porter en permanence. Tentant d'oublier sa gêne de se retrouver fesses nues, elle reporta son attention sur Marius. Cependant, elle ne se concentrait pas sur la bonne personne puisque dans son dos, Anna s'était redressée en s'emparant d'une cravache qui était cachée sous sa chaise. Serena tourna la tête une seconde trop tard pour voir la technicienne lever son instrument de torture en direction de son fessier. A sa grande stupeur, le cuir vint frapper sa fesse gauche et elle se retourna pour croiser le regard froid et déterminée de celle qu'elle avait un jour considérée comme une amie.

- Retourne-toi! Lui intima Marius, et penche-toi bien! La punition ne fait que commencer.

Marius la sentait hésitante mais il était aussi enchanté par la détermination affichée par la jeune technicienne. Depuis qu'il avait soumis Serena à sa volonté, il s'amusait de ces petits jeux de punitions croisées qui entretenaient l'animosité entre les deux femmes. En effet, chacune accusait l'autre d'être responsable de sa situation actuelle et en faisant alternativement l'une la tortionnaire de l'autre, ils les empêchaient de concentrer réellement leur haine envers le véritable responsable de leur déchéance : lui.

Serena se retourna vers lui et il eut le plaisir de lire la détresse dans son regard. Bien entendu, il se montra inflexible et elle finit par abandonner toute résistance et se pencha sur le bureau offrant ainsi ses fesses à la vindicte d'Anna. Cette dernière ne se fit pas prier pour faire abattre le feu de sa rage sur la seule personne contre qui elle pouvait se défouler. Au premier coup de cravache, la jeune procureure fit une grimace qui se transforma en un rictus de douleur au troisième. Au cinquième, elle se coucha sur le chêne du bureau et des larmes apparurent au coin de ses yeux. Marius profitait du spectacle de cette punition et d'ailleurs, il sentait monter en lui une excitation qu'il allait devoir assouvir.

Il se leva et fit le tour du bureau. Il attrapa le poignet d'Anna alors que celle-ci avait relevé le bras pour donner un nouveau coup. L'expression de colère qu'affichait la technicienne se mua immédiatement en peur dans l'attente de la décision de celui qui la tourmentait depuis de longs mois. Cependant, il semblait avoir décidé à ce que Serena soit la seule victime expiatoire de cette journée et il se contenta de repousser Anna pour prendre sa place dans le dos de la procureure. Il passa le revers de la main sur ses fesses marquées par le traitement et il la sentit frissonner de peur. Il écarta alors le fil de son string pour libérer sa raie culière et insinua son pénis entre ses deux globes fessiers si parfaits. Elle se redressa en comprenant qu'il se préparait à la sodomiser mais elle réagissait bien trop tard. Pour éviter qu'elle ne tente de se dérober au dernier moment, il pesa de tout son poids sur son dos pour l'obliger à retrouver sa position pliée en deux sur le bureau. Son gland pressa alors contre le sphincter de son anus et il en força l'entrée avec vigueur. Elle redressa la tête en criant. Ce n'était pas la première fois qu'il la sodomisait. Contrairement à Anna, il n'avait pas attendu bien longtemps avant de s'emparer de cette virginité de peur de se voir voler sa privauté comme cela était arrivé avec la technicienne. Cependant son canal rectal était loin d'être habitué à ce genre d'invasions barbares et il continuait à lui serrer le pénis d'une manière fabuleusement jouissive. Il fit coulisser doucement son sexe dans ses intestins, goûtant autant au plaisir du rapport en lui-même qu'à l'humiliante douleur qu'il induisait chez sa partenaire contrainte. Il finit par l'emmancher totalement et ses bourses se plaquèrent contre sa peau si douce. Il prit un instant de respiration avant de commencer à la pistonner. Les cris de la procureure redoublèrent alors d'intensité ; le sexe de son violeur allait et venait dans son rectum ressortant presque totalement pour se réenfoncer au plus profond de ses entrailles avec une énergie encore plus forte. Marius continua ce petit jeu pendant de longues minutes mêlant ses râles de plaisir aux cris et pleurs de Serena. Finalement, il se sentit au bord de la jouissance et décida de mettre Anna à contribution. Il se retira brutalement de l'anus de la procureure dans un « flop » presque comique pour plaquer son pénis contre la bouche de la jeune technicienne qui, par pur réflexe conditionné, ouvrit la bouche pour l'accueillir. Elle commença donc à sucer ce sexe en pleine érection et dut avaler le sperme qu'il lui déversa au fond de la bouche seulement quelques secondes plus tard. Le commissaire enserra sa tête entre ses mains pour l'empêcher de l'écarter et ainsi la contraindre à ingurgiter la totalité du liquide séminal. Quand il la libéra, elle prit une grande respiration entrecoupée de quinte de toux qui lui permirent de recracher quelques gouttes de spermes qui lui restaient accrochées à la gorge.

Comblé Marius retourna vers le siège de son bureau et s'y assis.

- Réservez votre soirée, mes petites, déclara-t-il. Ce soir, nous participons à une petite fête entre amis.

Anna releva la tête et afficha de nouveau son sourire mauvais. Sans rien dire, elle posa la main sur la fesse droite de Serena et cette dernière ferma les yeux en sentant ce contact en comprenant ce que cela signifiait : elle avait déjà eu l'occasion de voir la marque au fer rouge gravée sur la fesse droite de la jeune technicienne.

CHAPITRE 2

Lorna assista impuissante à l'entrée des hommes de Marie-Pierre dans l'enceinte de la villa. Elle avait espéré que le système de défense de cette forteresse résiste bien plus longtemps aux tentatives d'intrusion même d'hommes aussi expérimentés que les commandos du réseau. Elle soupira en se demandant ce qui pouvait expliquer une telle défaillance mais se rassura en se disant qu'au moins maintenant elle pouvait suivre l'évolution des envahisseurs.

Elle en avait dénombré 6 qui s'étaient séparés en 3 groupes de 2 afin de couvrir plus de surface. Elle comptait bien profiter de cet éparpillement des forces. A 2 contre 1, elle avait bien plus de chances qu'à une contre 6. Elle décida donc de quitter la salle des commandes pour prendre ses ennemis à revers. Elle s'empara d'un GPS directement relié à l'ordinateur central de la salle des commandes qui lui permettrait de suivre les mouvements de ses ennemis et d'ainsi conserver son avantage tactique.

Elle sortit de la salle et emprunta un escalier qui lui monter d'un étage. La villa était immense et représentait un véritable labyrinthe. Jusqu'à ce soir, vivre dans une telle maison lui avait parut ridicule mais maintenant elle en comprenait l'avantage. Jamais ses adversaires ne se seraient séparés si l'espace à couvrir n'avait pas été aussi vaste. Elle observa son GPS et vit que deux de ses adversaires se trouvaient à seulement trois mètres d'elle dans un couloir voisin. Elle se plaqua dans un renflement de la paroi afin de se rendre la plus invisible possible et attendit. Tant qu'ils restaient en mouvement, ils étaient bien plus vulnérables qu'elle. Elle entendit le bruit de leur pas ; ils étaient silencieux mais pas encore assez pour surprendre une femme aussi expérimentée qu'elle. Quand ils furent à seulement un mètre d'elle, elle sortit de sa cachette et ouvrit le feu. Ils furent totalement pris au dépourvu et les balles sorties de son arme munie d'un silencieux firent mouche. Ils s'écroulèrent lourdement sur le sol et Lorna se détendit une seconde...et ce fut une seconde de trop.

Elle ne sentit la troisième présence qu'une fois qu'elle fut sur elle. Elle se retourna pour parer le premier direct du droit de son agresseur mais elle prit quand même un coup de genoux dans le ventre qui lui coupa la respiration. Elle recula de deux pas pour s'offrir plus d'espace pour lutter et vit que son adversaire était une femme.

- Marie-Pierre, comprit-elle.

Marie-Pierre Pomi ne dit rien et continua à avancer froidement vers elle telle la veuve noire qu'elle était toujours au fond d'elle.

CHAPITRE 3

Le juge de Saint Servier aimait toutes ses petites visites à l'école Oscar Bono mais celle-ci promettait d'être la plus savoureuse de toutes. Le directeur Laroquette avait affirmé au téléphone que les petites étudiantes étaient désormais toutes parfaitement formées et n'attendaient plus que le bon vouloir des membres du Club.

- Vous êtes sûr de ce que vous affirmez, mon ami? Demanda-t-il. Elles sont toutes prêtes?

- Jugez-en par vous-même, fit Laroquette. Allons les voir.

- Très bien!

Le juge se leva mais Laroquette resta immobile en dévisageant Morgan assis à côté du juge.

- Un problème? S'étonna de Saint Servier. Monsieur Morgan est désormais l'un des nôtres comme vous le savez.

- C'est que ce n'est pas tout à fait vrai, réfuta Laroquette assez gêné. Il n'a pas encore rempli toutes les conditions pour devenir un membre à part entière du Club et donc...

- Alors disons qu'il est mon invité, s'énerva le juge.

Laroquette se crispa. Le juge était une personnalité influente et celui qui avait rendu possible son entrée au sein du club et la dernière chose qu'il souhaitait était bien de le froisser. Il décida donc d'accéder à sa requête même si voir ce noir sorti de nulle part obtenir sans aucun effort des privilèges qu'il avait dû suer sang et eau pour acquérir le rendait malade.

Les trois hommes rejoignirent donc le dortoir des jeunes étudiantes. Au moment où ils passèrent la porte principale, une sonnerie s'enclencha et il ne fallut qu'une minute pour voir toutes les portes des chambres s'ouvrir et une dizaine de jeunes filles s'aligner le long du mur du couloir. De Saint Servier reconnut sans problème la plus proche d'entre elle : Sonia Ordoz. Il avait déjà sauté plusieurs fois cette jeune salope qui était la plus ancienne des esclaves de Laroquette mais il fut attiré par un détail intéressant : la tenue vestimentaire de l'étudiante qui était visiblement aussi celle de toutes ses petites camarades. En plus de son collier de chien -- ustensile désormais banal chez les esclaves de Laroquette, elle portait une jupe écossaise très courte qui révélait la naissance de ses fesses visiblement nues en dessous ainsi qu'un chemisier blanc à manche courte qui lui laissait le nombril à l'air.

- Superbe uniforme, complimenta le juge. Excellente idée!

- N'est-ce pas, répondit fièrement le juge. Je voulais maintenir une certaine discipline et puis ainsi, elles sont bien plus... accessibles.

Il jeta un regard en direction de Sonia qui se figea avant de se retourner et de se cambrer outrageusement vers l'avant en écartant les jambes. Sa petite jupe se retroussa naturellement dévoilant toute son intimité à la vue des trois hommes. Laroquette ne se gêna pas pour glisser sa main entre ses cuisses ainsi offertes mais il ne s'attarda pas sur la jeune fille qui ne représentait aucunement une nouveauté pour ces hommes venus en quête de chair très fraîche.