Wonders Ch. 01 : Alaska

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Plus tard dans la soirée, alors qu'on avait ri et bien bue pour nous réchauffer et faire passer le temps, on tarda à aller se coucher en racontant nos vies.

- Mathilda n'est pas mon type. Je l'apprécie certes, mais pas a se point. Sa reste une bonne personne agréable, et puis pauvre d'elle d'être maltraité par la moitié des résidents. Cela m'embête énormément pour elle. Elle a le courage de rester à sa place et je la respecte pour ça. Toi, j'imagine que tu dois bien avoir quelqu'un maintenant. Je n'y croirais pas si tu me disais que ce n'est pas le cas.

- Non, malheureusement. Mon travail ne plaît pas à beaucoup d'hommes.

- Attends-tu rigole, tu voyages partout dans le monde, tu es une femme superbe et puis tu es d'un grand sérieux. Si cela ne plaît pas à certains, j'aimerais m'excuser pour eux.

- Et bien merci, mais la vie de nomade ne plaît pas a beaucoup. Tu pourras m'en dire autant. Nous sommes des solitaires et il est difficile pour nous de trouver l'amour.

- Hmm, tu as bien raison.

Regardant l'heure, elle se leva en rangeant les affaires qu'on avait sorties puis parti dans sa chambre. Avant d'entrer dans sa pièce, je lui posa une question.

- Dit Anna, ça ne te dérange pas si je dors avec toi cette nuit? J'ai un peu du mal à dormir sur ma couchette à vrai dire. Je sais que ce n'est pas approprier, et je ne veux pas te forcer.

- Non, non, pas de problème, mais juste pour cette nuit. Demain, nous irons de toute façon chez les Inuits. Prenant en considération ma parole.

M'immisçant dans son lit sur son matelas au sol, je prit place à sa gauche. Éteignant la lumière a coté d'elle, Anna s'allongea à son tour sans rien dire. Se souhaitant chacun une bonne nuit, je pensa à la journée de demain, puis après un instant, j'imagina à moitié endormie dans mes rêves une scène érotique. Bien que là n'était pas le lieu, ni le moment, mon cerveau ne songea qu'à cette félicité et ne put se défaire des images me traversant l'esprit. Prit par mon emballement, je me tourna vers Anna qui était dos à moi en approchant mon visage d'elle emporter par mon envie. L'embrassant d'un air désireux à l'arrière de son cou elle se mit à rire légèrement amusé par mon baiser. Me demandant ce que je lui voulais, je lui indiqua ma réjouissance.

- Rien, ça me fait juste plaisir d'être avec toi.

Se prenant d'un petit soupir joyeux, elle essaya de se rendormir, mais je continua de parler.

- Ça ne t'est jamais arrivé de te demander si nous avions bien fait de nous séparer? Lui dis-je alors que je me retourna en regardant le plafond de la tente.

Ne disant rien pendant un moment, elle répliqua par la suite.

- Si tu veux parler de notre relation en Afrique, tu sais très bien pourquoi. Nos travails nous éloignaient chacun dans des directions différentes et ni toi, ni moi n'avons pu tenir dans ce genre d'intimité. De plus, cela n'a duré que deux ans. Je t'aime bien Eaden, vraiment, mais pour nous cela est impossible.

- Et si cela n'était pas vrai? Lui dis-je d'un ton sûr. Nous étions super, on s'aimait comme jamais et nous étions heureux. J'adorais être avec toi.

- Moi aussi, mais écoute Eaden. Je comprends que tu soit bourré, mais demain, nous avons une longue journée. Nous en avons déjà parlé lors de notre séparation. Cela n'est que du passé.

Immisçant mon bras jusqu'à son fessier, je le toucha en reprenant parole.

- Je suis sérieux Anna. Tu me manques...

Un peu surprise par mon geste, elle se tourna vers moi en me regardant et s'exclama.

- Eaden, je... Nous ne pouvons pas faire ça...

- Oh, nous avons fait bien pire. Démontrant mon sérieux alors que je m'emballais de plus en plus.

Caressant son torse, elle me regarda encore plus profondément comprenant mon extase puis s'écria en se soulevant jusqu'au bassin.

- Et merde, si c'est ce que tu veux alors fais toi plaisir.

Soulevant son haut elle me montra son buste que je n'avais pas vue depuis longtemps. Toujours garnie de la même forme que dans mes souvenirs : moyennement petit, assez haut et légèrement pointue, elle abaissa maintenant son bas en soulevant sa couette pour faciliter son enlèvement. Voyant tout son corps a nu, je sentis bouillir en moi une pulsion soudaine.

- Je ne veux pas que tu sois forcé, Anna. Je suis désolé si...

- Non, non, non. Ne crois pas que je fais cela contre mon gré. Je comprends ce que tu as voulu dire, et je pense que cela nous fera du bien. J'ai bu le même nombre de verre que toi, alors ne pense pas que je t'en voudrais.

Me déshabillant complètement à mon tour, on se remit correctement sous la couette en se câlinant le torse. Prenant ses seins, je lui indiqua que cela m'avait manqué de ne plus la voir ainsi. Répondant la même chose, je pris son cou entre mes mains, et on s'embrassa mutuellement sur la bouche. Attouchant mon pénis du bout de ses doigts, elle le prit ensuite complètement dans sa paume en l'avançant vers sa vulve. S'érigeant tenté par son approche, je me colla à elle en entourant mes bras autour de sa taille. Sentant mon sexe passer entre ses jambes sur le devant de son entrecuisse, il s'immisça doucement d'un simple pousser. Chacun extasiait par cette sensation nous traverser, on se prit d'un bouillonnement nous faisant frémir. Tenté par les désirs, on remua nos corps l'un contre l'autre de façon sensuelle. Pénétrant son dessous en un mouvement affectueux, je reconnus la chaleur de cet antre si savoureuse. À cette entrée, tandis qu'elle était entrain de me caresser le long du dos avec douceur et fantaisie Anna lâcha un petit son enthousiaste. Ramenant mon fessier en arrière, mon engin suivit le mouvement jusqu'à se retrouver au début de sa cavité comme précédemment, puis s'inséra une seconde fois au plus profond. Prenant un rythme régulier comme pousser par mon appétence, on s'extasia en symphonie. Bienheureux d'être réchauffé par le chauffage alors que dehors faisait un froid terrible à cette heure-ci, on se sentait actuellement agréablement bien dans cette position. L'embrassant plusieurs fois et elle en retour, je ressentais sa poitrine frottée mon torse de façon amusant. Lui chuchotant à l'oreille elle me fit un sourire.

- Ça faisait longtemps nous deux. Je n'ai pas oublié à quel point tu es délicieuse.

Me prenant a accélérer mes pénétrations réjouies de ma propre phrase, j'étais certain à cet instant que le fait d'avoir bu avait accru ma libido. Bien qu'aimant Anna, je n'avais pas autant ambitionné ce plaisir charnel de la même façon que nos ébats ayant eu en Afrique. Ce soir-là, prit par nos états on rêvasser d'une vie qui n'aurait jamais eu lieu et qui nous semblait bien trop lointaine. Le sentant à l'intérieur de moi, je supposer qu'Anna l'imaginer aussi. Caressant son visage, elle me regarda affectueusement avant de reprendre ses gémissements lorsque je bougeais mon bassin afin d'aduler son clitoris. Sa main, tendrement posée sur mon estomac, me faisait penser à ses câlins que j'avais tant apprécier. Ne pouvant plus nous arrêter maintenant que nous étions épris par notre chaleur corporelle, j'enfonça mon sexe savoureusement sous sa peau avec plus d'entrain. Prenant parole, je lui révéla mon souhait.

- Tu ne penses pas qu'on ferait mieux de revenir comme avant?

Ne répondant pas bien trop excité pour dire un seul mot, j'espéra qu'elle en pense de même. Ébloui par toute cette sensation, j'avais la sensation qu'on s'était retrouvée. En passant a plusieurs reprise d'avant en arrière dans cette si agréable fente des fantasme toujours plus grand faisait surface. Nous étions tellement entraînés par cet incroyable plaisir que je ne tarda pas bientôt à la prévenir en chuchotant que j'allais finir par décharger mon contenu. Enthousiasmait elle me serra encore plus fort faisant dégonfler mes testicules de façon la plus simple qui soit. Délaissant cette douce émission, s'ingurgitait à l'intérieur de son utérus, elle lâcha un dernier cri, puis m'embrassa. Me sentant bien mieux, comme si je venais de revivre, j'expulsa mon phallus en dehors avant de finir par m'assoupir. À la fois joyeux et fatiguer, mes yeux se ferma petit à petit après cet agréable moment. Anna elle aussi exténuer se coucha à mes côtés.

Tôt dans la matinée, je me réveilla en premier avec une petite gueule de bois. Ressentant de l'air frais en sortant du lit, je m'habilla le plus rapidement et partie déjeuner. À la seconde où je me posa pour manger, Anna déjà vêtue entra dans la pièce principale. Un peu embarrassé pour hier soir, j'essaya de m'excuser.

- Je suis désolé, Anna. Je sais que c'était très inapproprié, mais tu connais les raisons...

- Ne t'excuse pas Eaden, je comprends tout à fait. Nous étions bourrés et en manque de relation. Mais nous ne pouvons être ensemble. Je t'apprécie en tant que t'elle, et je ne veux pas gâcher notre amitié pour une histoire ancienne. Je suis certaine que tu trouveras quelqu'un. Tu es quelqu'un de génial Eaden et tu le sais très bien.

La remerciant pour son propos un peu embêter de mon comportement, on se promit de ne plus le refaire, car cela nous semblait puéril. Reprenant nos vies initiales comme si notre rapprochement n'avait jamais eu lieu on se mit en route le plus rapidement possible vers le village Iñupiat après avoir préparé nos affaires. Arrivant sur les lieux, on rencontra notre contact Amaruq un ethnologue au trait amérindien qui faisait des recherches sur sa propre civilisation. Connaissant Anna depuis un long moment, je lui sera la main ravie de le rencontrer. Joyeux de voir notre venue, un grand sourire le traversant de par en par pouvait être aperçu sur son visage. Étudiant depuis des années les Inuits, il nous amena tout d'abord dans sa demeure pour discuter de nos recherches. Entrant dans sa tente un peu à l'écart du village, il nous montra des documents sur son bureau.

- J'ai essayé de discuter auprès des Inuits de ce que tu m'as transmis comme informations. En parlant directement a Anna. Mais ils ne semblent pas voir de quoi je veux parler. Il semblerait qu'aucune expédition ne se soit déroulée au cours des dix dernières années en rapport avec votre manuscrit.

Tandis qu'il parlait, j'observais l'intérieur de son habitation remarquant un appareil photo, un talkie-walkie, plusieurs outils d'excursion dont certains pour faire un igloo, un émetteur-récepteur comme Anna et tout le reste. Se tournant vers moi, il continua son propos.

- Peut-être que l'excursion serait encore bien plus antérieure, mais dans tous les cas, ils n'ont vu personne d'autre que moi. C'est bien ce que vous cherchez, si je ne me trompe pas?

- Oui. En réalité, quelque chose me tracasse par rapport au manuscrit. Sachant que d'autres chercheurs l'avaient déjà eu en main et que l'un des seuls mots traduisible pointait vers ce pays même, j'ai supposé que certains d'entre nous avaient déjà tenté de découvrir quelque chose ici, mais je me pose actuellement beaucoup de questions sur cette affaire. S'ils sont venus ici qu'on t'ils découvert? Si t'elle est le cas pourquoi ne pas en avoir parlé? Et si non, ou sont-ils passaient ou bien pourquoi avoir arrêter?

Ne sachant quoi dire n'ayant aucunement les réponses, il comprit notre intérêt ou tout du moins plus spécifiquement mon intérêt.

- Anna et moi avons d'ailleurs trouver récemment une fresque sur un rocher. Nous ne savons pas si cela fait lien, mais le voici. Tout en lui montrant en même temps la photo sûr mon appareil, il se prit d'un petit sourcillement.

- Vous l'avez trouvé ici?

- Oui, pas loin de Hess Mountain coté sud.

- Hmm, ça ne me dit rien, mais j'imagine que les habitant sauront vous aider. J'ai beau avoir vécu des années en Alaska, je n'avais jamais vu cela. Cela ne va faire que trois semaines que je suis dans ce village. Je change d'habitude tous les 10 mois de place afin d'étudier les comportements des Inuits.

Comprenant, en ressortant, il nous amena vers nos habitations en s'exclamant de nouveau.

- Moi et Lihuén vous avons préparé des igloos à l'avance pour chacun. J'ai prévenu le village de votre présence alors ne soyez pas inquiets. Je leur ai aussi fait savoir que vous leur poseriez probablement des questions. Lihuén en particulier sera d'accord pour vous répondre. Je vais vous le présenter en chemin.

Le voyant un peu plus loin, on s'avança vers lui, puis le salua. Parlant dans sa langue d'origine Inuktitut, Anna me traduisit ce qu'il était entrain de dire et traduisait les miennes en retour. Fort sympathique d'après notre première interaction, il nous présenta Chena sa femme et Aput son fils unique. Tous deux un peu timide, mais arborant une profonde joie, on les quitta une fois avoir fait leur connaissance. Arrivant enfin a nos habitations durant ces quelques semaines, voir mois, Amaruq nous laissa prendre place et déposer nos affaires. Le remerciant pour son accueil, il repartit de son côté. Découvrant mon igloo, je pris mon aise en me posant confortablement à l'intérieur. Assez grand pour deux personnes, elle était agencée très simplement d'un lit surélevé, une lampe, un feu pour cuisinier et assez de place pour ranger mes affaires. Me reposant quelques minutes avant de retrouver Anna, je la trouva juste après entrain de parler avec Chena. Lui demandant de quoi ils étaient entrain de discuter, elle me répondit juste prendre note de leur mode de vie. Lihuén qui était à côté de sa femme, prit parole en même temps.

- Ça me fait plaisir de voir des étrangers, Amaruq m'a annoncé que vous avait des questions à nous poser. Me traduisit Anna

- Oui, mais ça ne sera pas pour tout de suite. J'aimerais d'abord prendre du temps pour voir vos coutumes. Répliquai-je en rigolant laissant ma collègue faire le reste.

Réjoui d'entendre cela, il nous présenta un petit peu le village laissant Chena retrouver son enfant. Comportant une bonne dizaine d'igloo tous de taille différentes en fonction des familles certains était relié entre eux par des systèmes de tunnel pour faciliter le passage de l'un à l'autre. Les autres Inuits nous saluant en chemin avec un grand sourire reprenaient ensuite le cours de leur vie. Un peu après notre tour et s'être séparé la nuit commença a tomber. Amaruq, ayant prévu une petite fête de bienvenue, nous invita dans l'igloo principal faisant office de salle pour les cérémonies. Un peu surpris par sa proposition, on se joignit à lui et entra à l'intérieur. Dedans un bon nombre de villageois dont Lihuén et sa famille étaient déjà entrain de préparer de la nourriture sur un feu. Bienheureux d'être accueilli de la sorte on dégusta tous ensemble un bon renne qu'avaient chassé les hommes de la tribu. Les femmes qui s'occupaient de découper les morceaux nous les distribuer ensuite. Grandement rassasié et lorsqu'on eu terminer les Inuits joua à des jeux traditionnels pour se renforcer. Les regardant faire assez amuser par ces passe-temps atypiques, je décida après quelques minutes d'aller dormir tandis que certains d'entre eux continuer de se divertir.

Le lendemain, parer a poser mes questions, je joignis Anna qui était entrain de jouer avec une petite fille. S'arrêtant en me voyant, je lui annonça avoir besoin de son aide.

- Tu peux venir avec moi? J'aimerais montrer à Lihuén le dessin afin de voir ce qu'il en pense.

Me suivant Anna l'appela lorsqu'on passa devant son igloo. Répondant alors qu'il était dedans, il nous laissa entrer.

- Venez, on sera mieux ici que dehors. Dit-il.

Le retrouvant seul alors que sa famille était autre part, il nous laissa prendre place. Sortant mon appareil pour lui montrer les photographies de la fresque, je me posa à ses côtés. Peu habituer au outil moderne, il fut un peu surpris par ce que je tenais entre mes mains. En regardant les images que je faisais défiler, Lihuén se prit d'une stupéfaction. Reconnaissant ce que j'étais entrain de lui montrer, Anna me répliqua ce qu'il me disait.

- Lihuén a déjà vu ce personnage. Son père lui racontait durant son enfance l'histoire de « L'enfant des neiges ». Il ne se rappelle plus de l'entièreté, mais se souviens qu'il s'agissait d'un garçon durant les temps anciens qui les avait guidé lors d'une tempête de neige sur les terres froide d'Amérique du Nord.

Déjà bienheureux de savoir qui il représentait, je lui demanda s'il savait pourquoi son bras était levé.

- Il demandait à mère nature de nous laisser en vie.

Un peu pessimiste mais prenant en compte son propos, je passa à une autre discussion. Le questionnant sur une possible expédition liée a un manuscrit indiquant l'Alaska comme un lieu important, il me répondit qu'il n'en savait rien. N'ayant vu aucun autre étranger depuis sa naissance, je me douta de sa réponse. Quand même assez embêter, je le remercia pour sa coopération et décida d'aller demander aux autres villageois afin d'avoir un maximum d'informations. Quittant sa demeure en compagnie d'Anna, on partit voir d'autres personnes. Après avoir fait le tour et ne recevant aucune indication pouvant me satisfaire par rapport à ce satané manuscrit, je n'arrivais toujours pas à comprendre vers quoi j'essayais de me diriger. Ayant cependant quelque explication sur « L'enfant des neige » seulement rare d'entre eux comme Lihuén avait entendu cette histoire. Principalement des personnes dans la 50-60 aines, je compris en généralité qu'il les avait amené sur ces terres pour y habiter, et qu'il cherchait quelque chose. Trouvant cela tout de même flou, mais déjà mieux que rien, je laissa Anna pour retourner dans mon igloo afin d'annoter tout ce qui avait pu être dit. Ne trouvant aucune trace sur Internet de « L'enfant des neiges » je pensa qu'il s'agissait d'une fable orale qui se racontait d'Inuit en inuit et qui malheureusement n'avait pas été préserver. Le mettant en lien avec le manuscrit nouvellement nommé grossièrement Manuscrit X-1, j'espéra qu'il y avait un rapport entre les deux. Passant quelque temps dessus concentrer dans mon travail, je tentais de faire sens, mais je n'avais pas assez d'information ou d'indices permettant une cohésion.

Deux jours, plus tard, entendant Lihuén m'appeler alors que j'étais encore dans mon igloo, je sortis pour voir ce qu'il me voulait. Le voyant juste a l'entrée, il se mit à me parler, mais ne comprenant pas ce qu'il disait, il me fit des signes. Paraissant vouloir me montrer quelque chose au vu de ce que je pouvais traduire et le constatant un peu empressé, je le suivis. M'amenant jusqu'à la tente d'Amaruq j'entra avec lui à l'intérieur sans savoir pourquoi exactement. Remarquant Anna, elle fut heureuse de me voir.

- Ah, Eaden. Viens par ici. Me regardant d'un air amusé, elle continua. Je suis désolé, j'ai demandé à Lihuén de venir te récupérer. Se prenant d'un petit rire.

Pointant du doigt son ordinateur en me faisant remarquer une carte satellite de la région elle me fit savoir qu'elle avait scanner l'entièreté de la zone afin qu'on puisse se préparer à faire des expéditions. Lui demandant dans quel but, elle supposa qu'il pouvait y avoir un indice dans le coin. Acceptant et trouvant l'idée bonne, je lui déclara si elle avait déjà préparé un itinéraire pour notre première sortie.

- Nous partirons vers ici en longeant le fleuve puis reviendrons en faisant le tour. Tout en indiquant les emplacements sur son écran. Cela ne nous prendra que 3 heures en luge.

Enthousiasmait, on sortie tous ensemble alors que Lihuén nous amena vers les traîneaux. Sifflant auprès d'une meute de chiens, il les attacha à nos véhicules tout en parlant.

- Lihuén souhaite venir avec nous et il veut que tu prennes place avec lui. Il s'occupera de conduire le traîneau.

Montons alors en sa compagnie, il fit avancer ses bêtes en avant. Anna faisant de même avec les siens nous suivit juste derrière tandis qu'Amaruq resta au village. Passant au peigne fin la zone en scrutant avec attention chaque endroit, on ne trouva rien de concluant. Revenant au village on annonça tout d'abord le fruit de notre sortie peu concluante a Amaruq puis partie chez Lihuén qui nous avait gentiment invités pour boire un coup. S'abreuvant en compagnie de sa famille qui était présent on discuta en même temps avec eux. Rigolant ensemble, Lihuén nous annonça après quelques minutes que Chena attendait un second enfant. Les félicitant, Anna et moi fut heureux pour cette merveilleuse nouvelle et leur espéra le meilleur.