Wonders Ch. 01 : Alaska

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Aventure autour du monde après la découverte d'un manuscrit.
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Alaska :

Il y a de cela quelques semaines à peine après avoir reçu l'autorisation d'entrer dans les archives d'une bibliothèque en France et pris connaissance d'un document que j'avait tant souhaitais mettre la main dessus, je me retrouva à l'accueil face à une dame bienheureux de pouvoir enfin le découvrir en personne. Montrant ma carte indiquant mon autorisation de passage dans cette partie privée de la bibliothèque, elle m'emmena chaleureusement jusqu'au document désirer. M'indiquant que je pouvais notamment regarder les autres archives afin d'approfondir mes recherches, je la remercia pour son geste. À mon tour je lui exprima s'il était possible de prendre des photos de l'objet pour le documenter dans un cadre professionnel. Elle accepta volontiers sous la condition de ne pas faire de flash. Lorsqu'on arriva dans la salle prévue pour la documentation, elle me laissa seul après m'avoir donné des gants pour éviter de laisser des empreintes sur le manuscrit et m'indiqua comment sortir une fois avoir terminé.

Ne tardant pas a regarder les autres dossiers, je me concentra uniquement sur ma venue. Passant par l'allée LL3 signifiant clairement « Linguae, ligne 3 » je trouva après quelques petites minutes de recherches le fameux manuscrit. Placer dans une chemise pour éviter toute dégradation, je le récupéra et m'asseya sur l'une des tables pour le lire. Très vieux par son aspect, mais non daté, le texte était écrit dans une langue inconnue devenant indéchiffrable. Quelques mots plus ou moins similaires a de l'anglais pouvait être traduit par « Merveille planétaire » ou encore « Toute culture » et « Nombreuse trace [...] Alaska », mais cela était tout de ce qui pouvait être reconnu. Le manuscrit en lui-même était bref, écrit dans une encre noir avec quelque enluminure sur son contour. Bien qu'un peu embêter de ne pouvoir en comprendre plus, je trouvais le document tout de même jolie et plutôt bien conserver. Avant que je n'arrive ici, j'avais pris connaissance que de nombreux chercheurs, archéologue, ethnologue, etc. avait tout comme moi tenté son déchiffrage sans succès. Ce n'a été que depuis récemment que l'envie de me penché sur son étude après ma dernière découverte et que l'envie de pouvoir le voir avait attiré ma curiosité. Tout de même assez singulier par rapport à d'autres manuscrits, j'imaginais ce que c'est quelques mots pouvait amener à dire dans l'ensemble du texte. S'agissait-il d'une page d'un livre désormais perdu? ou bien d'une simple annotation d'un auteur anonyme, voir reconnu à son époque? Refermant la chemise, je me leva, remis l'objet a sa place initial et sortie. En chemin vers l'extérieur, je remercia la dame qui m'avait précédemment emmené aux archives, puis rentra cher moi.

À mon bureau, ordinateur allumé, j'écrivis un maximum d'informations sur ce que j'avais pu appréhender de cette note. La décrivant avec détail pour ma synthèse, je me pencha ensuite sur quelque recherche via internet. Rien n'était dit ou ne semblait faire trace et seul ce manuscrit était le dernier document recensé sur ce sujet. Revenant plusieurs fois sur les différents mots qui restaient très vague, la prononciation du mot Alaska écrit Alaskæ dans le texte semblé bien plus visible que le reste sûrement du a l'altération de l'encre qui s'était atténuer au fil du temps sur certaines parties. Je ne me questionnait pas trop sur cela, mais me demandai plutôt si mes collègues chercheurs n'avaient pas déjà essayé de chercher des réponses là-bas, et si t'elle était le cas, pourquoi ne pas avoir fait part de leur découverte? Il est vrai que l'Alaska est vaste et que trouver quelque chose d'importance semble compliquer spécialement lorsque nous ne savons pas quoi chercher. Sur ce point, cela m'amenait à me dire qu'ils n'avaient soit rien trouver ou soit qu'ils avaient disparu ou encore même qu'ils continuaient actuellement de trouver un quelconque indice. Dans tous les cas, rien n'avait fait surface et ce manuscrit allait être le début d'une longue enquête. Pendant de nombreux jours me mettant sérieusement sur son étude, j'essaya de réduire la zone de recherche au sein de la calotte glaciaire et le déchiffrer au maximum. Je me documenta sur les figures représentées dans les enluminures autour du texte, mais rien de concluant ne fut trouver me laissant penser que le document daté d'une époque antérieure. Un jour, tandis que j'étais focalisé sur ma synthèse, j'entendis quelqu'un toquer à la porte.

- Mr. Eaden?

Reconnaissant la voix de Mathilda la femme de ménage avec qui je m'entendais très bien, j'accourus à la porte pour ouvrir afin de savoir ce qu'elle désirer. Me retrouvant face à elle, je lui demanda ce qu'elle voulait.

- Ça ne dérange pas si je rentre chez vous? J'aimerais éviter de me faire entendre dans le couloir.

La laissant volontiers entrer n'étant après tout pas la première fois, je referma la porte en lui proposant d'aller dans le salon, ce qu'elle fit sans aucun doute. Me posant à ses côtés sur le second canapé elle prit parole tout d'abord étonner de voir la nouvelle décoration. En réalité j'avait juste bougé deux-trois buste et objet, mais Mathilda était une femme simple s'étonnant des petites choses. Revenant à un état un peu plus sérieux, elle me donna de ses nouvelles.

- Cet appartement est toujours un calvaire. J'ai beau faire le meilleur pour satisfaire tout le monde, personne n'est jamais content. Vous êtes bien le seul à respecter mon travail. Aujourd'hui même Madame Paulson m'a encore réprimander sur l'état de son palier. Je lui ai dit que ce n'était pas ma faute et que j'ai beau avoir nettoyé, son étage est une honte.

Mathilda babeler toujours un petit peu les mêmes choses, mais cela ne me déranger pas, car cela lui permettait de ne pas oublier ses propres pensées. Elle avait une peur terrible d'avoir l'alzheimer et je pouvait tout à fait la comprendre. Continuant ses propos, elle me fit savoir si j'étais au courant de la mort du voisin. Je lui répondis que pas du tout et fut fortement désolé pour lui. Je me disais bien ne pas l'avoir entendu depuis un bon moment passer au-devant de sa porte à se dire qu'il valait mieux ne pas oublier ses clés. C'était devenu une bonne connaissance, voir un ami qui restait très curieux sur mes études et lui et moi avons pu passer quelques bons moments. Il s'était fait âgé et j'espéra en écoutant Mathilda qu'il avait pu trouver sa place avec sa femme. Lui proposant d'ailleurs quoi que ce soit, elle refusa gentiment ne voulant pas me déranger plus que ça. La remerciant pour cette nouvelle forte triste, je lui fis savoir que j'allais partir prochainement en direction de l'Alaska pendant un temps encore indéterminé. Ne voulant pas qu'elle sonne inutilement chez moi, je préféra lui faire prendre connaissance de mon départ. Se levant pour signifier qu'elle en avait fini, je la suivis jusqu'à l'entrée et lui fit un au revoir, puis me remis à mon travail. Le jour d'après je commença à réserver mon billet pour le « grand froid » vers Cordova tout en préparant mes bagages.

Deux jours après arriver sur place avec un air plutôt fatigué à cause du décalage horaire je partit directement en direction d'un hôtel bagage a la main afin de me reposer. Entrant dans le bâtiment, je demanda à l'hôtesse une chambre assez confortable. Bienheureuse de voir un touriste elle me donna l'une des dernières clés disponible et me laissa monter à l'étage. Trouvant ma suite, je déposa mes affaires sans même les ranger directement et m'allongea un instant sur le lit. Une fois avoir retrouvé un peu de force durant cette micro pause, j'ouvrit ma valise et sortie le nécessaire. Faisant encore pleinement jour ici en Alaska étant partie le jour précédent dans la soirée depuis mon pays d'origine, je me décida de visiter un peu les lieux. Marchant ici et là sur le port et dans les magasins je discuta avec certains habitant très chaleureux et ouvert. Venant pour la première fois dans ce pays, j'étais content de trouver des personnes aimables. Une fois avoir finit mon tour, je retourna à l'hôtel et me concentra de nouveau sur mon étude. Passant 2 heures dessus la nuit avait déjà commencer a tomber et la faim commencer à se faire sentir. Me retrouvant dehors après être sortie, je partit en direction d'un restaurant et mangea sur place. Un peu plus tard je m'endormie sous la couette de ma chambre.

Au matin du jour suivant buvant un bon chocolat chaud dans la cafétéria pour me réchauffer par le froid qu'il faisait dehors, je rejoignis ensuite Anna une amie que j'avais appelée quelques jours avant mon départ. Traductrice de profession, son aide m'aurait été précieuse pour pouvoir être entendu et comprendre les Inuits lorsque j'irais faire leur connaissance. Se retrouvant devant l'office de tourisme elle laissa percevoir un grand sourire en me voyant. Lui serrant la main, elle prit parole.

- Bienvenue en Alaska! Tout en plaisantant. Tu as bien fait de te poser directement à Cordova, c'est une belle ville. Ça a dû être une chance pour toi d'avoir enfin pu voir le manuscrit. J'ai regardé les documents que tu m'as envoyés en chemin dans le bus sur mon ordinateur, mais je suis incapable de t'aider à ce niveau-là. J'ai cependant une idée d'ou chercher.

- Ça me fait plaisir de te voir Anna. Ça faisait un bon moment qu'on ne s'était pas vue.

Acquiesçant, elle m'annonça si j'étais prêt à partir. Montrant ma valise que j'avais prise avec moi, je lui déclara que tout était bon, puis monta dans le bus. Me suivant juste derrière, elle déclara au chauffeur qu'elle connaissait bien de nous amener au camp, ce qu'il fit le plus rapidement. Discutant avec elle durant le trajet elle me demanda si le trajet n'avait pas été trop dur. Je lui répondis que ça avait été long et que j'avais sommeillé pendant un moment. Ce n'était pas la première fois que je voyageais et bien au contraire, car mon travail m'amenait aux quatre coins du monde, mais j'avais toujours du mal avec certains changements d'horaire. Le vol en lui-même n'était pas déplaisant, juste fatiguant après être passé de la nuit au jour sans même n'y avoir fait attention. Rigolant plutôt amuser par mes propos, elle me dit que cela passera. Arrivant enfin après une bonne route, on sortie de l'engin et entra dans la grande tente faisant office de base d'opération et d'habitation. Composer de plusieurs compartiments t'elle qu'une pièce centrale faisant office de cuisine/salon et puis d'une chambre séparer, Anna me laissa savoir que je pouvais installer une couchette dans la salle principale. Acceptant n'ayant après tout pas le choix, elle me montra tout d'abord le générateur électrique à l'extérieur avant de faire mon lit. Mise sous bâche en cas d'intempérie et assez éloigné à cause du bruit bien que plus silencieuse que d'autre modèles de ce type, elle me montra son fonctionnement afin de faire fonctionner le chauffage, la machine à café, l'émetteur radio et la plaque de cuisson. Comprenant tout à fait, elle l'alluma par la même occasion puis on retourna sous la tente une foi l'explication terminer. Modulant un peu l'espace en déplaçant certaines affaires pour me faire de la place, elle déposa sur ma couchette un sac de couchage, un coussin et une bonne couverture. Satisfait, je me posa dessus alors qu'elle me signala que la wifi fonctionné grâce à une antenne qu'il y avait pas très loin. Rassurer de prendre conscience que je pourrais travailler sans problème, je papota avec elle.

- Sympa comme maison, c'est très spacieux. La charriant un peu alors que j'observa l'ensemble.

Se posant sur l'une des chaises pliable elle prit parole à son tour.

- C'est déjà mieux que rien, à force, on s'y fait. Il y a tout le nécessaire. D'ailleurs, si tu souhaites manger, il y a des vivres dans le placard. Se remémorant un souvenir, elle me le rappela. Tu te souviens de la baraque provisoire que j'avais en Afrique dans la savane? C'était pitoyable, mais on avait passé de bons moments. J'étais contente que tu sois venue avec moi. C'était sûrement l'une de mes pires missions, mais bon ça a été tout de même un plaisir de contribuer au projet. De plus, on avait une plutôt bonne équipe. Maintenant je me retrouve toute seule a passer les informations par radio.

- Ça va faire longtemps que tu es là?

- Oui, trois ans. Il me semble la première année que je suis arrivé ici t'avoir appelé pour te dire que j'étais sur une nouvelle mission.

- Possiblement. J'ai oublié à vrai dire. J'étais beaucoup occupé pendant un moment alors je ne sais plus si je t'ai eu.

Se préparant un café et ne me demandant pas sachant que je n'aimais pas ça, elle continua ses propos.

- Tu verras les Inuit sont très sympa. Mais avant cela, j'aimerais te montrer un endroit, car je pense qu'il peut y avoir une trace potentiel.

Enthousiaste, on continua de parler pendant un bon moment avant de manger. Faisant cuire des pâtes en remplissant sa poêle d'eau et la faisant cuire sur sa plaque, on le dégusta agréablement. Une fois qu'on eu terminer et avant d'aller dormir, on fit une partie de bataille. En éteignant les lumières, la tente était éclairée par la lueur de la lune a l'extérieur.

Le lendemain, Anna me montra par satellite l'endroit ou nous iront un peu après. Retraçant l'itinéraire sur son GPS portable de notre point de départ jusqu'au point d'arriver, j'observa qu'il y avait une bonne marche à faire avant d'atteindre notre but. Préparant un sac de marche pour chacun, elle y déposa de quoi dans le cas où nous en auront besoin puis montons dans sa voiture juste a coter de sa tente après avoir déposé nos sacs dedans. Nous emmenant jusqu'à un certain point ne pouvant pas aller plus loin en véhicule, on continua à pied. Passant entre les arbres des forêts d'Alaska pendant deux heures, on monta ensuite une montagne à partir d'une certaine hauteur jusqu'au moment où Anna se rendit compte qu'il ne s'agissait pas du bon chemin. S'étant douter tout du long après avoir franchi la première monter, on avait tout de même décider de continuer afin de s'assurer. Regardant le paysage, elle sortit ses jumelles pour retrouver la montagne qu'elle avait grimpée. Trouvant en scrutant l'horizon, elle me passa les jumelles en me pointant du doigt sa direction.

- Tu vois la montagne un peu incurvée là-bas? Il me semble bien que ça soit c'elle la. Je me disais bien que ça n'allait pas.

Ne lui en voulant certainement pas de nous avoir fait un détour, je compris sa frustration. Semblant après tout similaire a c'elle ou nous étions actuellement, on retourna le plus rapidement à la voiture. Entre temps, il avait commencé à faire nuit due aux courtes journées nous laissant l'unique choix de reporter la suite pour demain. Rentrant, je lui déclara sur la route qu'il valait mieux planifier convenablement nos prochaines sorties avant d'y aller. Acceptant, on décida donc le jour d'après de vérifier les coordonnées et analyser les cartes pour nous permettre de bien mettre en place notre expédition. Prenant compte de la position de cette fameuse montagne elle se rappela petit à petit de l'endroit exact. Me faisant savoir qu'elle l'avait vue il y a très longtemps elle avait oublier de prendre note de sa position ne lui trouvant pas d'importance au moment de sa mission. Comprenant, on partie dormir après avoir analysé au maximum le lieu tant convoité. Prenant comme le jour précédent la voiture pour nous avancer, on reprit un nouveau chemin. Marchant assez longtemps après avoir quitté notre véhicule, Anna reconnut cette fois-ci la route. Au bout d'un instant nous arrêtant, on se posa à un endroit pour pouvoir manger.. Récupérant des bâtons de bois pour faire un feu improvisé, Anna l'alluma avec son briquet. Faisant chauffer au-dessus nos boîtes de conserve, je lui donna une fourchette, puis engouffra son contenu. Ce n'était certainement pas la meilleure nourriture au monde, mais il fallait faire avec les moyens du bord. Après cela, on reprit notre route jusqu'à arriver à l'endroit. Joyeuse de retrouver ce fameux rocher qui était a demie engouffrer dans un renfoncement, elle me montra le dessin. Tournant autour, je remarqua une fresque presque effacée ne laissant apercevoir que très peu de chose. Étonner d'apercevoir une t'elle pierre dans cet endroit si reculée, je porta mon attention dessus. Remarquant certains détails, je distingua avec observation un jeune enfant de trois-quarts au trait Iñupiat dans un accoutrement typique de cette nation autochtone et levant son bras. Ne comprenant pas exactement en quoi cela faisait lien avec le manuscrit, je décida tout de même de le prendre en photo dans le cas où cela serait utile. Ne pouvant pas deviner le reste ayant complètement disparu, je me tourna vers Anna un peu pessimiste.

- Je ne sais quoi te dire. Peut-être que les Inuits auront quelques réponses. Dit-elle.

Revenant en arrière, j'annota les coordonnées de cette découverte. De retour au camp, je la remercia tout de même pour cette petite aventure. Me posant sur mon lit, je déposa mes fichiers photographiques sur mon ordinateur, puis les regarda pour tenter d'en comprendre leur sens. Supposant qu'il était entrain de prier, de saluer ou bien d'appeler quelqu'un d'après son geste, ceci me laissa penser à plusieurs significations. De plus, le visage qui ne laissait paraître aucune émotion ne donnait aucune indice son sur son expression faciale. Je nota tout de même dans ma synthèse un maximum d'informations tout comme avec le manuscrit :

« Fresque (Coord. 63.243936, -146.78191, rocher) : L'état de la fresque endommagée ne permet pas une grande visibilité de l'ensemble laissant des manques du a sa détérioration. Quelques fissures sur certaines parties. Époque incertaine. Au centre, apparaît un jeune garçon âgé entre 7-9 ans. Il a le bras gauche levé a 50°~. Sa tenue traditionnelle laisse présager un Inuit. Une partie du visage est cachée par sa parka, l'autre moitié visible. Pas d'émotion. Il se tient debout de trois-quarts marchant, la tête droite. Jambe endommager à partir des genoux. »

Une fois terminé, je continua de travailler sérieusement. Au bout d'un instant Anna qui avait fini d'écrire sur son journal de bord, s'approcha de moi pour voir mon avancement.

- Tu sais, je me demandais s'il ne valait pas mieux repousser la rencontre avec la tribu inuit. Je dois encore finir 2 - 3 choses ici, et puis j'imagine que tu aimerais continuer de rédiger convenablement ton document. Je voit que sa avance bien.

- Oh, non, non. Pas de souci. De toute manière, je ne suis pas partie d'ici demain. Tout en rigolant. Prends ton temps, cela ne me dérange pas, et puis je te remercie de te préoccuper de mon travail. C'est vrai que j'aurais besoin de bien mettre en place ma démarche avant d'aller les voir. De toute manière, tu dois encore appeler ton collègue afin d'être sûr que tout soit bon si je ne me trompe pas.

Acquiesçant, elle me remercia en retour en me faisant savoir qu'il s'appelait Amaruq et qu'elle attendait sa réponse. Un peu plus soulager de ma réponse, elle reprit parole.

- Demain, j'irai en ville acheter de la nourriture. Si tu veux rester, dit le moi.

Réfléchissant un moment, je lui répondis que je la suivrais. S'assurant de mon choix, elle déclara que cela me ferait perdre une journée de travail.

- Le voyage me prendra une bonne heure et je risquerai de prendre du temps. Tu sais très bien maintenant que les jours sont court ici.

- Tu n'as absolument pas besoin de t'en faire. Ce n'est pas un jour qui me fera du mal. La réconfortant et certain de mon choix.

Quelque temps après cet épisode, Anna était entrain de traduire depuis son émetteur radio une transmission datant de 1934 entre un explorateur français et un homme Iñupiat. Lui demandant de quoi il s'agissait, elle me répondit qu'il était question d'une mission ethnographique d'un bateau baptisé le Pourquoi pas? Quatrième du nom. Ayant reçu, il a de cela trois mois cette archive, elle ne l'avait jusque-là pas encore écouté pour plusieurs raisons. Son centre d'archivage qui avait souhaité avoir une restitution traduite des informations enregistrées, elle se mit à appréhender les propos des deux personnes. Étant une assez longue cassette elle fit tout d'abord une première écoute.