Valérie Ou La Petite Fiole Noire 05

Informations sur Récit
La descent aux enfers de Valèrie.
6.5k mots
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2

Partie 5 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/16/2023
Créé 04/29/2023
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Samedi 6 Mai

Elle a dormi plus de vingt-quatre heures. Elle se lève nue pour gagner la salle de bain de la chambre parentale et se soulage la vessie. Elle se sent en forme malgré les horreurs qu'elle a vécues. Elle frissonne de dégoût en se remémorant les clochards sur elle. La maison est silencieuse. Elle enfile son déshabillé et sort de la chambre.

Dans le salon plongé dans la pénombre, la grande télé dernier-cri est allumée. Son au minimum. Sur l'écran défilent des images pornographiques. Elle met quelques secondes à réaliser que c'est elle qui est le centre de ces gang-bangs.

Horrifiée et fascinée, elle voit ce qu'elle a subit mais elle se voit aussi jouir en extase. Toute son intimité est exposée crument. Ses trous visités et ouverts à tous ces sexes qui profitent d'elle. Il y a un mélange d'images fixes et de petits films. Dans les petits films, on l'entend distinctement jouir et prendre du plaisir. Elle se souvient vaguement de tout ce qu'elle voit. Un film la montre en train de se faire des lavements. Un autre la dilatation de son anus.

Son amant a fait un montage pornographique qui la montre consentante, participante et offerte à une meute d'hommes dont on ne voit jamais les visages. Juste des sexes qui la transpercent.

Elle est anéantie de honte et de peur. Mélange d'impuissance et de fatalisme.

Elle n'a pas vu Habib arriver. Il tient le collier et le rosebud.

Il est devant elle et instinctivement elle baisse les yeux. Et s'équipe sans qu'il le demande. Son anus s'ouvre sans aucune difficulté. Il ferme le collier autour du cou si fin.

- Bois...

- C'est quoi...

- Bois c'est mieux.

Elle tente une révolte et le regarde droit dans les yeux.

- Tu veux encore m'offrir?... A qui cette fois?

- Obéis s'il te plaît. Ne m'oblige pas à utiliser la force.

Elle sait bien que toute révolte est vaine, alors elle baisse les yeux et vide la petite fiole noire.

- Mets-toi nue...

Elle lui donne son déshabillé. Il recule vers la télé.

- Bonsoir Madame R...

Elle sursaute, la voix d'homme vient du fauteuil face à la télé.

Celui que préfère son mari. Le plus confortable.

Elle connaît cette voix sans pouvoir mettre un nom dessus. Mais quand il se lève et qu'elle le reconnaît, son monde déjà vacillant s'écroule autour d'elle. Habib se précipite pour l'empêcher de tomber, il l'assoit sur une chaise face à l'homme qui se rassoit et se carre confortablement dans le fauteuil.

Elle tremble pendant qu'il la détaille avec une gourmandise perverse. Elle est nue, avilie par le collier autour de son cou. Elle sent le rosebud dans son anus. Et elle ainsi devant ce porc qu'elle déteste.

- Avez-vous compris?...

La potion dans la fiole commence à faire son effet.

- Avez-vous compris ce qu'il va se passer madame R....

- Que voulez-vous? Pourquoi vous êtes là???

- Allons, madame, vous le savez parfaitement. Je souhaite avoir un entretien approfondi avec vous, rassurez-vous uniquement professionnel. Vous poser quelques questions sur vous savez quoi. Si vous répondez correctement et que notre échange est fructueux, tout ceci sera oublié et Habib se fera une joie de vous rendre ce... reportage .... Si non....

- Foutez le camp!!!

- Si tout se passe comme je le prévois, vous ne perdrez pas au change croyez-moi.... Je cherche juste à protéger ma société. Rien de plus. Ce ne sont que des affaires Madame, rien de plus. Coopérez et vous retournerez à votre vie de bonne épouse et bonne mère. Avec un meilleur poste. Croyez-moi, répondez à mes interrogations et tout se passera pour le mieux. Vous n'avez pas beaucoup de choix. Mais il vous appartient...

De longues secondes de silence avant qu'elle ne baisse la tête.

- Habib laissez-nous seuls je suis sûr que Madame R va collaborer pour un partenariat gagnant-gagnant. Une dernière précision madame, ne vous avisez pas de me mentir je sais déjà pas mal de chose.

Le produit fait son effet et Valérie comprend que toute révolte est vaine.

Presque deux heures, de questions, elle n'en peut plus et ne cache rien à ce type sans moralité, au physique répugnant et qu'elle déteste. Il est assis confortablement dans le fauteuil préféré de son mari et elle, honteuse d'être nue soumise devant lui, et de cette télé qui diffuse en boucle son avanie. Il savoure sa victoire et elle répond froidement aux questions bien précises. Elle voit les poils dépasser du col de la chemise, le gros ventre, les yeux globuleux derrière des lunettes à grosse monture d'écaille, les grosses lèvres adipeuses et ses mains couvertes de poils noirs. Elle comprend vite qu'il sait tout. Qu'il a tout manigancé et que le cheval de Troie est Habib. Qu'elle a été le maillon faible.

Enfin le fleuve de questions se tarit.

- Merci madame R... Je crois que nous avons fait le tour de la question non?

- Je vous ai tout dit...

- Je sais. Tout va bien se passer pour tout le monde. Habib va s'occuper de vous...

Mr. Aldjoubani passe un rapide coup de fil et quelques secondes plus tard Habib est à côté de la femme. L'homme se lève s'approche d'elle et très doucement lui enlève le collier de chien..

- Merci Madame. Vous n'avez plus besoin de ceci.

Les yeux brillent, l'haleine est chargée d'alcool.

- Habib aidez Madame R. à se vêtir s'il vous plaît.

Elle suit son amant sans révolte, dressée chimiquement. Dans le dressing, il prend la robe noire de soirée ainsi que les escarpins et son rang de perle.

- Voilà, tu mets ça salope. Tu te coiffes et tu te maquilles hyper classe. Tu gardes le god dans ton cul de pute.

Quand elle rejoint le salon, elle est resplendissante de beauté. Même Mr Aldjoubani est admiratif. Il savoure l'instant présent et sa vengeance. Ils voulaient lui prendre son entreprise, c'est lui qui va ramasser le tapis. Et cette salope en prime.

- Vous êtes magnifique Madame R. et ce rang de perles qu'elle merveille. Il vous va si bien. Un cadeau de votre époux je crois. Approchez-vous. N'ayez pas peur de moi. Ma femme me dit que vous avez la classe d'une Ava Gardner. J'adore cette actrice et c'est vrai que vous avez beaucoup d'elle. Quelle réussite, un mari dans un grand corps d'état, des enfants resplendissants et votre réussite professionnelle.

Elle attend debout devant lui assit dans ce profond fauteuil. Elle sent Habib derrière elle.

Mr Aldjoubani se lève la fixe droit dans les yeux. Un regard dur. Elle le voit déboucler sa ceinture de pantalon et ouvrir sa braguette.

- Je veux que tu me tailles une bonne pipe de pute. Comme sur le film.

Il se débarrasse de ses chaussures son pantalon et son caleçon avant de se rasseoir toujours vêtu de sa chemise sa cravate et sa veste. Chaussettes toujours aux pieds. Il a tout du gorille déguisé. Il expose devant la femme ses jambes noueuses couvertes de poil noires et une bitte épaisse émergeant d'une forêt de poils frisés noirs.

Au bord de la nausée, Valérie veut reculer mais Habib lui serre la nuque l'obligeant à se rapprocher et à se mettre à genoux entre les cuisses épaisses. Son visage est plaqué contre le sexe encore au repos. L'odeur est infecte, mélange de sueur, d'urine. Elle a envie de vomir. Habib serre plus fort la nuque

- Ouvre la bouche et bosse...

Elle obéit les larmes aux yeux. Prend le sexe en bouche et commence son travail de pipeuse. Les mains de Mr Aldjoubani ont pris la place de celles d'Habib. La tête est emprisonnée, elle ne peut pas reculer, uniquement avancer.

- Au taf! Vous allez bien me sucer Madame la directrice... Il paraît que vous avez fait beaucoup de progrès. Que vous mettez beaucoup de cœur à l'ouvrage.

Il l'aide à prendre le rythme, la bitte grossit, de plus en plus pour occuper tout le palais et le fond de la gorge. Elle a des envies de vomir. Son nez hume régulièrement l'odeur des poils du mâle.

- C'est bien Madame R... Mais vous pouvez faire encore mieux... Je vais vous aider.

D'un coup de bassin il enfonce son sexe au plus profond du palais et la bloque dans cette position.

Valérie a des renvois et ne peut plus respirer. Son corps s'agite pour échapper au supplice. Mais elle ne peut rien faire et s'étouffe lentement avant qu'il ne la libère enfin. De la salive coule le long de son menton. Elle a du mal à retrouver sa respiration.

- C'est bien Madame, maintenant occupez-vous de mes couilles... Séance léchouille et branle.

De guerre lasse, Valérie obéit et s'applique. Elle lèche et bouffe les grosses couilles velues.

- Vous avez raison Habib, Madame est une salope qui s'ignorait.

L'homme se lève se tourne et se penche en appui sur les deux bras du fauteuil.

- Aller chère Madame au travail... Vous êtes aussi une spécialiste de la feuille de rose d'après ce cher Habib. Léchez-moi le cul s'il vous plaît, c'est un de vos rôles non?

Valérie tourne un regard désespéré vers on amant.

- Grouille.

Elle a le gros cul poilu devant elle. Malgré le liquide qui la met de si bonne volonté, elle recule et refuse une telle humiliation. L'odeur est insupportable. Les poils sont collés de sueur. La poigne de fer d'Habib sur sa nuque l'oblige à ouvrir les fesses et coller son visage contre la raie. En léchant elle a plusieurs spasmes de vomissement. Elle ne peut ignorer les poils collés d'excréments. Sa langue titille l'anus fripé et fermé. L'homme se cambre bien pour que la femme puisse lécher au maximum son cul.

Puis il redresse et se tourne vers elle.

- Finissons-en.

La bitte fore à nouveau la bouche aux lèvres écarlates. Il lui tient la tête entres ses grosses mains et lui baise la bouche de plus en plus vite pour stopper au fond du palais et se déverser en elle à gros jets épais avant de la libérer. Le sperme honni va directement dans l'œsophage de la femme.

Valérie, assise sur le sol est groggy. L'homme se rhabille lentement.

- C'est bien Madame R. Vous avez honorez votre contrat. A moi de respecter le mien. C'est bientôt fini Chère Madame.

Il se penche vers elle et la débarrasse du rang de perles.

- Il ira mieux à ma femme. Merci pour le cadeau. Je pars. J'ai une multitude de choses à régler. Je vous laisse entre de bonnes mains. Ne craignez rien vous avez ma parole.

Habib raccompagne l'homme.

Elle entend des voix. Plusieurs.

Mr Aldjoubani revient accompagné d'Habib et de quatre hommes vêtus de costumes de ville. Elle est désespérée en comprenant ce qui va se passer.

- Je vous présente mes collaborateurs les plus fidèles. Ceux de la première heure. Ceux de toutes mes réussites. Ils m'ont aidé à monter tout cela... C'est normal que je les remercie.... Au revoir Madame R. Je vous reverrai bientôt. Pour le moment, j'ai beaucoup de travail pour que tout soit conforme à mes souhaits. Mes hommes ont des ordres stricts à votre sujet. Je vous laisse en leur compagnie.

Une fois seuls, un des hommes prend Valérie par le bras.

- On serra mieux dans ta chambre... Habib! Montre-nous la chambre.

Un autre vient devant la femme.

- Attendez les mecs. Pourquoi elle est habillée? Faut qu'elle assume son statut.

L'homme saisi le col à l'arrière de la robe et tire de chaque côté. La fermeture éclair lâche et la robe se déchire sur toute la longueur. Valérie est nue au milieu de ces hommes excités.

- Sacrée gazelle les mecs! T'as pas du t'embêter Habib. Y en a qui ont du pot! Elle a quoi dans le cul? Putain il y a les initiales du patron. Respect mec. Mais on a envie de tous les trous de cette pute. Voyons voir à quoi ça ressemble.

Valérie lâche un pet quand on la débarrasse de l'objet.

Nue et humiliée, elle est entrainée vers la chambre.

- Putain c'est un palais cette piaule! T'as dû bien te marrer Habib.

- Allez-y les mecs qu'on en finisse. Et n'oubliez pas ce que veut Mr Aldjoubani. Faites la jouir à fond toute la nuit pour la remercier de sa coopération. Je vous laisse j'ai encore à faire. Il y a tout ce qu'il vous faut sur le chevet. Pas de violence. Prenez votre pied avec cette pute mais aucune violence. Compris Aucune!

- T'inquiète mec.

Le type la jette sur le lit, les autres entourent la couche et se déshabillent lentement. Les corps sont musclés, virils, les caleçons cachent des beaux sexes. Les mecs nus montent sur le lit autour d'elle.

Un des types la doigte directement. Valérie regarde. Elle a envie, elle mouille. Toutes les barrières morales sont en train de tomber.

- Mais on dirait qu'elle aime ça la directrice des ressources humaines de chez B....

- On va faire de toi un vrai trous à bittes.

Le type qui la doigte lui écarte brutalement les jambes et lui ouvre le vagin.

- Regardez comme ça clapote là-dedans!

- Qui commence Messieurs? On n'a pas toute la nuit!

- Honneur au plus ancien alors. Notre vénéré chef.

- Merci Messieurs... J'ai envie de son cul... A sec...

Les hommes la disposent en levrette tandis que l'homme se branle avant d'enfiler une capote. Puis il se positionne à genoux devant les fesses offertes de la femme. Les hommes qui la tiennent ouvrent le cul pour dévoiler l'anus.

- C'est déjà ouvert les mecs!

Le mec crache avec précision sur l'œillet et positionne son gland. Il saisit Valérie aux hanches.

- A la tienne sale pute... Parait que même les clodos ont profité de ton cul.

Valérie gémi. L'homme s'est fiché en elle sur toute sa longueur.

- Ca entre comme dans du beurre.

Valérie serre les dents. Lhomme est vite au fond de ses entrailles.

- Ca fait que commencer ma pute... On va tous te visiter de fond en comble.

Quand il la libère enfin, un autre se couche sur le lit défait.

- Viens sur moi ma pute. Empale-toi sur Popaul

Elle obéis, enjambe le bassin puissant et s'assoit lentement sur le sexe dressé. Le torse est velu. Les pectoraux virils. Le mec la saisit à la taille. L'engin est au fond de son ventre.

- Fais le taf.

Elle ondule doucement sur le mandrin, qu'elle chevauche. Elle mouille.

- Cette pute aime çà les mecs! Donne-moi ta bouche.

Valérie se penche contre le torse viril. Le mec lui enlace le cou, plaque sa bouche contre celle de la femme et lui fouille le palais.

Un des mecs que la femme ne voit pas fait un clin d'œil aux autres. Il grimpe sur le lit à genoux entre les cuisses de la femme et positionne sa bite contre le cul offert.

Valérie comprend et tente de se redresser. Impossible.

- Tu ne bouges pas... Tu vas adorer sac à foutre.

Le mec derrière elle l'encule lentement. Les hommes ont du mal à trouver la bonne synchronisation.

- Putain! Je sens ta bite de l'autre côté.

- Moi aussi. A fond mec à fond!

La femme hurle sa jouissance.

- On essaye avec deux bittes dans chaque trou les mecs.

Les quatre hommes l'utilisent sans complexe, sans tabou, sans tendresse.

Elle n'est plus qu'une poupée de chair au service de leur jouissance. Un jouet qu'ils n'hésitent pas à utiliser sans retenue. Valérie malgré elle jouit. Plusieurs fois. Les hommes ont rempli leur contrat.

Les hommes sont partis. Repus, les bourses vides, les bittes au repos.

Habib regarde Valérie en chien de fusil. Immobile, elle respire lentement.

- Je vais t'aider, c'est bientôt fini.

Elle marche lentement. Il sait que les mecs l'ont dilatée. Elle doit quand même avoir mal. Tous les orifices sont ouverts. Avant de partir ils ont vidé les capotes sur le corps de la femme.

Habib la savonne doucement. Elle pleure contre son épaule. Il a de la peine pour elle mais c'est fait.

Il la couche et attend en rangeant le désordre.

Un gros sac poubelle de détritus divers.

Dimanche 7 mai

Il est presque minuit quand il reçoit le sms.

Il la lève et l'habille d'une robe et de baskets. Elle se laisse faire et attend sagement assise sur une chaise, le regard fixé sur une photo de sa famille. Sur un des guéridons du salon trônent le collier de chien et le rosebud. Habib les prend.

- On y va.

- Ou?

- Tu verras...

- Il a dit que c'était fini.

- Pas tout à fait? Ne crains rien.

- Je suis fatiguée... Fatiguée

Une limousine noire les attend devant la porte.

Habib prend les deux téléphones de Valérie et les formate. Il enlève les cartes SIM et les détruit. IL met le sac poubelle dans le coffre de la voiture. Habib ferme la maison. Puis le portail avant de s'asseoir à côté de la femme.

Il tend à Valérie une fiole noire un peu plus grande que les précédentes.

Elle boit sans révolte.

Elle s'endort rapidement.

Ils roulent en silence.

- C'est une belle femme Monsieur... Une très belle femme.

- Oui c'est vrai... Elle est magnifique et bonne à baiser aussi...

- Certainement Monsieur... Mais moi vous savez... Je ne vois que sa beauté... Et elle est très belle... Nous y serons dans cinq minutes Monsieur.

Valérie dort profondément, la tête sur l'épaule d'Habib.

La voiture franchit une grille et passe un contrôle. Les gardes ne disent rien.

La voiture stoppe sur le tarmac.

- Nous y sommes.

La porte arrière s'ouvre et deux hommes, sortent doucement la femme de la voiture. Aucun mot n'est prononcé. La porte du véhicule se referme. Habib voit Valérie disparaître dans la nuit. La voiture repart souplement.

- Auriez-vous la bonté de me conduire chez moi... Peut-être êtes-vous libre cette nuit.

- Oui Monsieur... Avec plaisir Monsieur...

La limousine s'éloigne et dans l'habitacle impossible d'entendre le bruit des réacteurs.

Habib à plat ventre sur son lit pense à Valérie. Il a fait ce qu'on attendait de lui et un gros paquet d'argent l'attend sur des comptes bancaires à l'étranger. Il n'a pas eu envie de rester seul.

Le corps lourd du chauffeur l'écrase et sa matraque épaisse et bien dure lui fore les reins avec brutalité. C'est vrai que ce mec est magnifiquement monté. Habib a mal, son dos, ses épaules, ses fesses, ses mollets sont couverts de zébrures rouges. Le chauffeur a su parfaitement se servir d'une cravache. Un vrai professionnel. Cadeau de Mr. Aldjoubani. Et depuis déjà plusieurs minutes, il démonte avec application les fesses du jeune homme.

- J'aime les petits beurs comme vous Monsieur. Bien tendres. Des vrais machos qui plaisent aux femmes. Qui savent les mettre à leurs pieds ; les transformer en salope. Mais pour moi, tu es qu'un petit cul bronzé à démolir. Je vais bien me marrer avec toi mon petit beur.

- Allez-y plus fort. Oui comme ça. ....

- Ne vous inquiétez pas Monsieur, nous avons toute la nuit devant nous.

Habib subit en pensant à Valérie dans cet avion dans la nuit.

Mardi 9 Mai

Habib a repris son service. Il marche à travers les couloirs de l'entreprise et sent l'agitation des dirigeants, leur anxiété, leur surprise. L'absence de Mme R interpelle tout le monde. Il note une réunion exceptionnelle du Comex.

Les secrétaires affolées courent d'un bureau de direction à un autre.

Il comprend qu'il y a une OPA en cours sur l'entreprise.

Impassible il fait son travail et s'apprête à lancer la deuxième bombe.

Un signal sur son téléphone.

Il appuie sur la touche prévue.

Des cris de stupéfaction, des mots incompréhensibles, des rires gênés.

Sur toutes les boites mail de la société, y compris la sienne, les photos et films pornos de Madame la directrice des ressources humaines et des relations d'entreprises. Annuaires de l'entreprise, personnel, relationnel, sociale. Ceux de la femme mais aussi ceux de sa famille. Des centaines de boites mail reçoivent le reportage pornographique.

Un bordel dans l'entreprise et dans le monde feutré des dirigeants.

Impossible à stopper.

Qui se répand comme une trainée de poudre sur tous les réseaux, professionnels et sociaux.

Le mari et les enfants ne sont pas épargnés.

M. Aldjoubani reçoit le mail et le reportage. Il appelle sa secrétaire.

- Myriam venez s'il vous plaît.

La secrétaire entre. Elle aussi a reçu le mail.

- Je vais avoir une journée difficile Myriam. Auriez-vous la bonté de me détendre un peu.

- Bien sûr Monsieur.

Elle connaît parfaitement son rôle. A genou entre les jambes de son patron elle extrait le membre déjà au garde-à-vous et l'embouche avec gourmandise.

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