Valérie Ou La Petite Fiole Noire 04

Informations sur Récit
La desente aux enfers de Valérie.
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Partie 4 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/16/2023
Créé 04/29/2023
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Lundi Premier Mai

Le message qu'elle a reçu sur son portable deux jours après sa visite au sex-shop est sibyllin.

Message envoyé par un numéro inconnu. Elle ouvre. Une photo d'elle couchée, faisant le grand écart et offrant son intimité sans aucune pudeur.

'' Ce soir 20:00 au 45 rue des E..... ''

Elle s'affaisse sur son siège. Déjà vaincue. Cela ne cessera jamais.

Il est dix-huit heures. L'application sur son téléphone lui indique qu'il lui faudra presque une heure pour aller à ce lieu de rendez-vous. Elle a la pensée saugrenue qu'elle n'aura pas le temps de se préparer. Elle ne porte plus de culotte. Uniquement le Rosebud.

Ce qui excite son amant/maître est devenu une règle de vie. Sauf pendant sa période. D'après lui, une salope doit vivre cul nu, cuisses ouvertes et cul investi. Finis les câlins, elle a appris à respecter ces règles à grand renfort de gifles.

Chez elle ou au bureau, en famille ou en réunion, cul farci et jambes écartées.

Elle doit partir. C'est l'heure.

Malgré la circulation très dense, elle arrive à l'heure devant un pavillon minable d'un quartier minable. Elle gare son véhicule dans un parking pas loin du lieu de rendez-vous. Tags sur les murs, détritus sur les trottoirs, peintures écaillées, voiture cabossées. Cela sent la misère et le laisser aller. Des loubards la sifflent. Elle est rassurée quand elle reconnait sa silhouette devant le 47. Elle a dix minutes de retard. Elle lève les yeux vers lui pour s'excuser. La gifle est immédiate, brutale, violente. En pleine rue. Devant les jeunes.

- T'es en retard.

Baisser les yeux, accepter la gifle. Devant tous.

Les jeunes ahuris devant cette scène partent sans demander leur reste.

- Suis-moi.

Le jardin est une vaste décharge de pièces détachées de toutes sortes. L'herbe n'existe plus. L'entrée est sombre. Le couloir sent la cuisine exotique et l'urine. Des odeurs étrangères qui lui soulèvent le cœur. Il ouvre une porte. Une entrée plongée dans le noir. Un salon et une cuisine ouverte. Meubles bas de gamme, table et chaises bancales. Vieux canapé troué.

- Fous toi à poil....

- Quoi.. Mais!

Une autre gifle qui la fait pleurer

- A poil.... Ote ton rosebud.

Elle se déshabille devant lui les larmes aux yeux. Sa veste, le chemisier de dentelle, la jupe, et enfin le soutien-gorge. Il prend un tube de gel et s'approche d'elle. Elle retire en rougissant le plugg qui occupe son fondement.

Il étale une noix de crème sur ses deux doigts.

- Je vais être gentil avec toi... Laisse-moi faire.

Toute honte bue, elle le laisse la doigter et étaler l'onguent dans son vagin puis son anus. Deux doigts coulissent dans chacun des orifices.

- C'est mieux pour toi d'être excitée.

Elle se laisse investir ses trous.

Enfin il la libère?

- On monte

Le premier étage n'est qu'un vaste dortoir. Spacieux. Une commode contre un mur. Contre chaque mur deux lits superposés et au fond un lit à deux places. Au total dix couchages. Deux chevets. Une chaise dans un coin, un fauteuil dans un autre. La chambre est chichement éclairée par la lumière du jour passant par les interstices de l'unique fenêtre fermée. Il fait chaud. Très chaud.

Des vêtements partout, en vrac sur les lits ou accrochés aux montant des superposées. Une odeur prenante de sueur et de désinfectant. Des chaussures sous les lits. Des grands sacs de provisions remplis de divers éléments ménagers contre les murs. Cela ressemble à un dortoir d'ouvriers.

Ses yeux s'habituent à la pénombre. Elle n'ose rien dire. Elle a peur de deviner pourquoi elle est là.

- Vas t'assoir sur le lit.

Elle obéit avec l'envie irrépressible de serrer les jambes. Elle sait qu'au contraire elle doit les ouvrir. En grand. Offrir son sexe à la vue de son amant. Elle hésite une fraction de seconde. Reflex conditionné de pudeur qu'elle combat de son mieux. Epaules voutées, bras serrés sur ses seins, elle se sent misérable dans cette position. N'ose pas le regarder. Ce silence l'oppresse.

- Ti as mangé?

Surprise par la question.

- Ti as mangé quand?

- A... A midi...

- Tiens...

Il lui tend la petite fiole qu'elle connaît bien maintenant.

- Ti bois... Tout...

Elle le sent tendu, énervé, impatient. Elle sait de quoi il est capable. Elle boit la totalité du contenu et lui rend la fiole vide qu'il range dans la poche de son blouson. A la limite, elle préfère boire ce liquide sucré. Au moins, il l'aide à accepter.

- Couche-toi.... Ecarte bien tes jambes... Encore mieux.

Il s'approche d'elle prend un coussin qu'il glisse sous les fesse de la femme surélevant le bassin.

Elle est couchée, offerte et ouverte. Seins affaissés sur son torse mais bouts qui pointent.Un peu mal aux adducteurs à force de faire le grand écart .

Il ne fait pas attention à elle. Ouvre la commode. Elle ne voit pas ce qu'il fait. Elle se détend. Il se tourne vers elle. Elle lui sourit. C'est plus fort qu'elle. Il ouvre son sac, farfouille dedans, sort le portefeuille et prend les billets. Il la regarde.

- Pour aider les associations d'aide aux migrants.

Il la regarde longuement. Elle est vraiment belle. Grande, un corps mature sans êtres gros. Des seins magnifiques et une chevelure brune impressionnante. Une taille fine et des jambes interminables. Il va donner une perle à des cochons comme dit le proverbe.

- Ecarte mieux que ça. Je veux voir ta moule de pute...

Il s'assoit à côté d'elle et lui masse à nouveau le vagin avec du gel. Le lubrifiant pénètre dans son sexe. Le doigt épais de son amant caresse le clitoris. Il ajoute plusieurs fois du gel. Le doigt progresse lentement au fond de sa cavité intime et ressort doucement. Il recommence plusieurs fois ce manège. Puis descend vers l'anus. Elle comprend et essaye de se détendre. Ses trous sont visités, et préparés sans violence et elle ressent comme un bien être, contre sa volonté. Elle comprend que le produit commence à agir. Un début d'excitation la gagne.

Il se lève la laissant sur sa faim. On entend un brouhaha venant du salon au rez-de-chaussée. Plusieurs voix, des interjections d'étonnement.

- Ils ont trouvé tes frusques et ton jouet.

On frappe à la porte.

Elle a un mouvement de panique. Veut refermer ses jambes, cacher sa vulve. L'ordre claque.

- Ti restes ouverte putasse.

Impossible de désobéir. La porte s'ouvre sur un homme. Elle distingue mal la silhouette qui entre et se fige sur le pas de la porte. Habib le salue lui parle en arabe. L'homme regarde la femme. La palabre dure quelques minutes. Habib lui donne un sachet. L'homme s'approche du lit. Il déchire l'étui de la capote avec ses dents. Se couche sur elle. Relève son bassin pour libérer son sexe et le recouvrir de plastique. Il tient son sexe par une main et le positionne contre la chatte offerte. D'un coup de bassin, il l'embroche.

- Profite mon frère. Baise cette pute comme tu veux.

Le téléphone filme.

Quelques mouvements rapides de bassin. Un coup plus fort que les précédents et il se lève. Il se débarrasse de la capote qu'il jette à terre. Il remercie Habib.

Elle ne sait pas pourquoi elle sourit. Son sexe est humide et il y a le gel.

A peine quelques secondes de répit avant que la porte ne s'ouvre à nouveau. Un autre homme. Plus vieux. Plus gros. Arabe aussi. Même manège. En deux minutes c'est fini. La capote rejoint l'autre sur le sol.

Le troisième se branle devant elle avant d'enfiler la protection. Son sexe est gros, long. Elle le sent au fond de sa matrice. Il la besogne plus longtemps. En force. Le lit grince. Elle serre les dents. Il l'oblige à ouvrir la bouche. Il veut l'embrasser. L'envie la gagne, ses muqueuses libèrent le liquide.

Elle veut tourner la tête mais il la bloque et appui douloureusement sur les joues. Une grosse langue fouille son palais. Les coups de reins sont violents, la langue possessive. Il jouit dans un râle. La capote rejoint les deux autres. Elle coule sur le sol.

Moment de répit. Habib lui ouvre le sexe, vide une partie du tube de gel intime dans sa chatte. Elle pleure de honte. Mais aucune révolte. Incapable de la moindre révolte. Sentiment de fatalisme.

- Regarde-moi....

Elle tourne sa tête vers lui. Le regarde. Sourit. Il sait que ce sourire vient sous l'emprise de la fiole. Il s'en fout.

- Ti vas être bien gentille avec mes amis hein? ... Réponds...

- Oui....

Voix pâteuse, endormie...

- C'est bien... Ecarte les jambes... Mieux que ça... Ils vont tous te niquer à la chaîne. Ils vont bien te faire jouir. Tu vas prendre l'habitude et en redemander.

- J'ai soif...

Il lui donne à boire.

Et à nouveau une série de mecs, tous arabes tous différents, tous dans son vagin à la pistonner avec plus ou moins de frénésie. Les capotes jonchent le sol. Une douzaine qui laisse lentement couler sur le sol les semences. Les hommes ne se déshabillent même pas. Juste ouvrir le pantalon et le baisser avec le slip sous les fesses. On peut voir dans la pénombre les fesses brunes s'agiter. Les grosses mains aux ongles cassés malaxent les seins. Des bouches tètent, mordent ou lèchent les bouts érigés par l'excitation. Les ouvriers profitent au maximum de cette femme inaccessible. Elle a déjà jouit une fois. Impossible de se retenir. Le type sur elle a dit une phrase à Habib avant de rigoler et reprendre son pistonnage.

Un moment de répit.

Elle baigne dans une espèce de torpeur. Son vagin la brule un peu.

Habib s'approche. Il regarde le corps souillé. Elle a les yeux fermés. Des traces de larmes sur les joues et autour des yeux. Le vagin est rouge, légèrement ouvert. On distingue les plis intimes froissés. La fente est ouverte. Toujours aussi belle. Il filme en gros plan la chatte ouverte aux plis rougis, au milieu d'un tendre friselis de poils noirs.

Il lui pince un téton. Elle sursaute, le regarde. Elle ne semble pas le reconnaître.

- C'est pas fini.

Deux hommes à côté du lit. Habib leur dit quelque chose qu'elle ne comprend pas.

Les ouvriers la saisissent et la tournent à plat ventre. Ils mettent deux coussins sous le pubis. Les fesses sont surélevées. Des doigts enduisent de gel son anus.

Elle regarde son amant d'un regard désespéré.

- Pas ça. S'il te plaît pas ça. Je t'en supplie Habib. Pas par là.

- Inquiète toi pas. Y en a moins. J'espère que t'i as fait lavement avant de venir.

Oui elle l'avait fait. Comme d'habitude. Sans même se poser de questions. Par reflex. Elle le fait même quand son mari est avec elle alors que jamais il n'aurait demandé son œillet.

Les hommes présents admirent les fesses rebondies et encore fermes. Un beau cul avec des fossettes sous les globes charnus. Un homme sur elle. Elle sent qu'on ouvre son derrière et les poils rêches contre sa peau si douce. Puis un sexe dur à la recherche de l'entrée qu'il trouve.

Un mouvement de bassin.

Elle crie. Un long gémissement désespoir. Une main calleuse sur sa bouche bloque le cri. Et le pistonnage commence. Profond, de plus en plus violent. On lui ouvre les fesses pour aller encore plus loin. L'anus s'ouvre, se dilate, rougis.

Le téléphone filme.

Rapidement l'homme la libère. Pas longtemps. Un autre sur elle. Une autre bitte dans son cul. Une nouvelle douleur. Un nouveau cri de désespoir. Elle ne dit rien, ne tente rien pour y échapper. Elle les laisse la sodomiser. Son anus est régulièrement graissé. Toujours avec des capotes

Il y en aura sept. La douleur de son anus s'est calmée. Elle se rend compte qu'elle a jouit. Par le cul! Elle, cadre dirigeante, mère de famille, épouse comblée. Elle a jouit en se faisant enculer par un inconnu dans un dortoir sordide.

Des capotes pleines tout autour du lit.

Habib l'aide à se lever et à marcher. Elle tient à peine debout. Trop fatiguée.

Ils ne vont pas loin. Il l'assoit sur un chevet contre un mur après avoir mis un coussin contre son dos. Elle a mal au derrière. Un homme devant elle. La voix impérieuse d'Habib

- Ouvre la bouche... Allez ouvre!

Des mains calleuses qui ouvrent le pantalon et libère un sexe. On lui saisit le visage et la bite plonge dans sa bouche. On lui baise la bouche lui donnant des renvois. Le sexe se promène sur le visage laissant des traces humides.

- Ouvre bien la bouche salope!

Elle voit à peine le mec se branler frénétiquement et asperger son visage. Elle ne peut ni échapper ni reculer. Elle subit bouche ouverte.

Les bites se suivent la pilonnent la font vomir l'asperge. Elle est une poupée suceuse. Et le téléphone filme. Elle tient à peine debout. On lui tient le visage pour lui pistonner le palais.

Son visage, ses cheveux, sa poitrine sont couvert de liquide épais blanchâtre.

Quand c'est enfin fini, Habib étale le sperme.

- Lève-toi....

Elle ne peut pas. Trop fatiguée. Cassée au physique comme au moral.

Il la soulève par les aisselles.

- Tu pues la bite!

Il l'aide à marcher pour sortir du dortoir et descendre les marches. Tous les mecs sont là assis à boire du thé ou fumer en discutant à voix basse. Ils se taisent et la regardent intensément. Même dans leurs rêves les plus fous, jamais ils n'auraient pu baiser une nana de cette classe. Juste vêtue d'escarpin, les cheveux défaits collants de sperme, le visage maculé de traces luisantes figées. Elle se tient le ventre, légèrement courbée complétement démunie devant ses regards. Habib la tient sinon elle s'effondre.

Celui qui semble le chef, s'approche et donne à Habib un billet de dix euros. Elle est dévastée de comprendre qu'il vient de la louer pour 10 euros. Mais c'est encore pire.

Habib prend le sac à main de la femme, le fouille et donne les clefs de la voiture à un des ouvrier qui sort. Puis il prend le téléphone de la femme le manipule. Deux fois le bip de l'envoi de message. Puis il le remet dans le sac.

Devant tous, il la met à genoux puis à quatre pattes, prosternée devant lui. Il lui présente son pied

- Lèche. Montre leur ce que tu es...

Elle lèche doucement la chaussure.

- J'ai envoyé tes messages habituels à ton mari et tes enfants. Ils ne te dérangeront pas ce soir.

Des larmes silencieuses coulent au sol.

Il se baisse, lui relève la tête :

- Ouvre la bouche... Mieux que çà.

Il crache dans la bouche. Et elle avale sans rien dire.

- Tu restes avec eux cette nuit ma pute... Gratos. Ils vont bien s'occuper de toi.

Elle reste prosternée sans rien dire.

Le lendemain tôt il vient la chercher. Elle est couchée en chien de fusil dans un coin du salon. Tête échevelée, maquillage dévasté. Couverte de sperme et différentes matières. Un peu de merde entre les fesses. Et le derrière zébré de traces rouges.

Elle ne bouge pas, ne gémit pas, elle sent l'urine.

Il remercie le chef d'équipe qui l'aide à envelopper la femme dans une vieille couverture.

Il la porte sans difficulté. La voiture est dans la cour.

Elle fera la route dans le coffre.

Il la ramène chez elle.

Il s'en occupe pendant deux jours.

Elle se laisse faire sans rien dire.

Elle ne parle plus à part au téléphone à son mari ou ses enfants. Elle obéit à tout.

Elle est sa bonniche et son jouet sexuel. Il lui a mis un collier de chien et une laisse et le rosebud. Il la promène dans la maison ou le jardin ou elle doit faire ses besoins. Plus de maquillage. Plus de douche.

Deux jours à poursuivre son œuvre de sape sur la femme.

Il ne la baise plus. Uniquement de la soumission et de l'humiliation.

Se faire lécher le cul ; les pieds. Sucer les orteils un a un. Crachat qu'elle doit avaler.

Il la nourrit avec de la mie de pain imbibée d'urine.

A la moindre incartade des coups de ceinture.

Et malgré tout cela il la trouve belle et impériale. Tellement altière!

Par faiblesse ou gentillesse il lui fait encore boire les petites fioles noires qui la calment et la rendent docile sans être amorphe.

Jeudi 4 Mai

Il est en train de prendre son petit déjeuner pendant qu'elle le suce quand le message arrive.

- Allez ma pouffe on sort fais toi belle. Et n'oublie pas les lavements.

Il l'autorise enfin à prendre une longue douche et se maquiller. C'est comme une délivrance pour elle. Elle prend son temps pour savourer ces moments tant attendus. Cela lui redonne le moral.

Quand elle sort de la salle de bain, il ne peut s'empêcher de l'admirer. Il a une rare bouffée de sympathie pour elle. Elle est belle racée magnifique malgré le regard éteint et le visage fermé.

Sur son lit ses plus beaux sous-vêtements. Dentelles noires et bas auto-fixant assortis.

- Mets ça et maquille toi bien.... Tu baisses la tête devant moi... Et n'oublie pas ton rosebud.

Elle obéit sans révolte. Elle lui obéit et prend du plaisir à retrouver un semblant de vie et de féminité. Il l'admire en silence s'approche d'elle sent son parfum capiteux. Le même que le premier jour dans la voiture. Il lui met le collier.

Il lui tend la petite fiole noire qu'elle vide sans rien dire.

Dans la voiture personne ne parle. Elle n'ose pas demander où ils vont. Ils traversent des terrains vagues, des immeubles en cours de démolition ou de construction. Au-dessus d'eux des nœuds autoroutiers et des ponts. Le véhicule entre dans un terrain vague. Des monticules de cailloux , d'objets abandonnés. Au loin des lueurs ; au-dessus le bruit infernal de la circulation.

La voiture ralentit et stoppe entre des monticules de gravats.

Ils sortent de la voiture. Habib saisit Valérie par le bras pour l'aider à marcher dans les cailloux. Il la tient en laisse. Il fait sombre sous un ciel plombé. Petit à petit dans les lueurs de lampes tempêtes, on distingue des chariots de supermarché remplis de diverses choses. Des tentes ouvertes ou déchirées autour d'un grand feu de bois. Des personnes assises devant ce feu, silencieuses, immobiles. Sur la droite une montagne de divers objets, une décharge à ciel ouvert. La scène semble irréelle comme un décor de cinéma.

A leur approche les têtes se redressent, regards surpris puis intrigués. Des chiens aboient. Les hommes se lèvent et viennent lentement à leur rencontre. Ils sont nombreux et d'autres sortent des tentes. L'air se remplit d'effluves de saleté, de sueur, de relents de vomi ou d'alcool. Ils sont sales et leurs vêtements déchirés aussi. Des hommes de tous âges, abimés par leur clochardisation. Les chiens la reniflent et tournent autour d'eux..

Valérie n'ose comprendre ce qu'ils font ici. Les hommes la regardent fixement. Personne ne parle.

Ils forment un demi-cercle devant eux. L'odeur est difficile à supporter. Les visages et les mains sont noirs de crasse. Les ongles cassés, les peaux marquées.

Habib prend la parole :

- Salut les mecs. Comment trouvez-vous ma femme?

Personne ne répond.

- Elle vous plaît pas......

Toujours le silence.

- Attendez, je vi mieux vous la montrer...

Valérie a beau se débattre, elle ne peut rien faire contre la puissance de l'arabe qui lui relève la robe aux aisselles, puis la saisi par les bras pour l'exhiber à tous.

- S'il te plaît Habib pas çà pas çà...

- Alors les mecs elle vous plaît ou on repart?

Les hommes sont subjugués par cette femme dans cette lingerie.

Deux hommes s'approchent. Barbes de plusieurs jours, cheveux hirsutes, dents abimées. Haleines insupportables. Leurs mains se posent sur le corps de la femme qui crie. On lui touche les cheveux la cuisse, un sein.

- Vous pouvez y aller les mecs, je reste là... Mais vous l'abimez pas..

Habib lâche la femme qui est entourée de clodos qui la palpent. Elle tente de leur échapper de se défendre. Mais ne peut rien faire face à cette meute. Les mecs sont de plus en plus impatients. Ils se pressent contre elle. La saisissent par les bras et les jambes. La soulèvent.

- Habib! S'il te plaît Habib!!! Ne me laisse pas! Je t'en supplie!

Ils la portent à plusieurs, en la tenant par les membres. Ils l'entrainent vers le campement. La femme perd ses chaussures. Un clochard les ramasse et les serre contre lui comme un trésor.Les doigts de certains s'immiscent déjà dans les intimités offertes.

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