Une Passion Inattendue Ch. 09

Informations sur Récit
Une passion inattendue.
6k mots
4.54
3.4k
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Récit n'a pas de balises

Partie 6 de la série de 8 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 05/17/2022
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L'ambiance est comme toujours, bon enfant. Il y a de tous les âges, des familles, des groupes de copains. Nous sommes arrivées tôt pour être tout devant, assise par terre à pique niquer comme tout le monde. Il fait chaud et nous sommes toutes les deux légèrement vêtue. Alice pour une fois en jupe et t-shirt des cowboys fringuants, et moi dans une robe blanche légère et évasée. La musique, en attendant l'avant-première met déjà bien l'ambiance et me donne envie de faire la fête.

- Est-ce que tu me fais confiance? Alice me demande en jouant à un jeu que nous avons fait si souvent

- Oui ma chérie, je te fais confiance. Quelle idée!

- Alors ferme les yeux, ouvre ta bouche et tire la langue

Je m'exécute. Je ne crois pas qu'elle va me mettre un piment rouge dans la bouche. Non c'est une petite pilule qu'elle me dit d'avaler avec le coca que j'ai. J'obéis bien entendu, je lui fais confiance.

- Qu'est-ce que tu m'a donné?

- Une pilule d'XTC!

- Quoi!!! Tu es folle? Là devant tout le monde!

- Mais oui, cela fait des années qu'on parle d'en prendre pour un concert, et voilà il faut bien commencer! Allez, tu m'as dit que tu me faisais confiance.

- Oui c'est vrai, je ris, mais quand même! Je hurle pour évacuer le stress!

- C'est mon deuxième cadeau pour tes futurs 30 ans!

- Et tu es certaine que c'est safe?

- Oui je l'ai essayé il y a un mois et c'est très safe, tu vas voir. Tu vas bientôt sentir ton cœur s'accélérer, mais cela ne dure pas. Après tu sens comme des vagues qui t'emportent, il ne faut pas les combattre, te laisser aller.

- Et après?

- Nous allons le découvrir toutes les deux, tu vas voir, je suis certaine que tu te souviendras longtemps de mon cadeau.

- Tu es folle! Et tu l'as fait toute seule? Tu as aimé?

- Seule 'est moins drôle, mais oui j'ai adoré, c'était tellement ... intéressant, mais je te laisse découvrir et vivre cela toutes les deux!

Alice me prend la main tandis que je sens effectivement mon cœur s'accélérer. Elle aussi a les yeux qui se dilatent mais son calme me rassure. Je me sens prise dans des turbulences, mais sans que cela m'inquiète, j'ai des caléidoscopes dans les yeux et je me demande si c'est le meilleur endroit pour vivre cela. Et c'est alors le moment où tel un avion sortant de l'orage, j'émerge dans un calme et une volupté incroyable. Je perçois tous les mouvements autour de moi avec une acuité inconnue, les émotions sont palpables, je les vois presque. Je suis dans un monde de sens et d'empathie. La musique rentre dans chacune des cellules de mon corps, pas de doute on va se faire une soirée de dingues. Je suis incroyablement bien.

Je me sens grave désinhibée. J'ai envie de danser nue, et il me faut tout mon contrôle pour ne pas le faire en public! Mon surmoi s'est évanoui avec ma conscience, je sens mon être et mon âme au bout de mes doigts. J'enlève ma brassière et ma culotte que je jette derrière moi sans regarder. Eclatée de rires Alice m'imite et nous entendons les sifflets de garçons non loin de là. Je me sens puissante comme jamais, toute puissante. Je hurle à Alice que je suis une Déesse et Alice m'approuve en riant, nous sommes déchaînées. Je sens une énergie folle m'envahir. Tout me semble pur et nouveau. J'accède à mes émotions sans filtre, tout est décuplé. Alice me regarde intensément, elle aussi éclatée et ouverte comme je ne l'ai jamais vue!

Et puis... Et puis... Tout ce qui nous entoure s'estompe dans un flou gaussien, même la musique que j'entends disparaît. A quelques centimètres de moi je ne vois plus que les yeux d'Alice, ses yeux ouverts sur son âme comme jamais, ses yeux qui me happent et me dévoilent toutes ses émotions. J'y vois le désir. J'y lis l'envie. J'y découvre le plus pur des diamants. Je suis foudroyée. Alice s'est arrêtée aussi de bouger, dans une intensité inouïe nous nous regardons comme si jamais nous ne nous étions vues! Et jamais nous ne nous étions vues ainsi. L'évidence se fait jour qui soulève mon cœur hors de ma poitrine et me coupe le souffle.

Je m'approche, je la prends, je l'embrasse comme jamais je n'ai embrassé. Je sens son corps vibrer contre le mien, en harmonie. Je sens un baiser où l'abandon est sans limite, Alice est à moi, je suis à elle. Le baiser dure si longtemps avant que nous ne nous reculions pour nous regarder effarées. Je n'ai pas envie de rire, juste d'exploser comme un ballon trop gonflé. Un seul son sort de ma bouche :

- Oh mon Dieu!

Je tiens Alice par les mains, puis je la touche partout, je la palpe, je la masse, je prends conscience de son corps autour de son âme si vibrante. Elle me rend la pareil, magnifique dans son sourire irrésistible, nous ne sommes que miroir l'une de l'autre, ébahies d'être là, de se découvrir ainsi. Je l'embrasse dans le cou, sous les oreilles, je frissonne de désir. J'ai envie d'elle comme jamais je n'ai eu envie de qui que ce soit. Et sans avoir la moindre idée de ce que signifie avoir envie d'elle. Je n'ai pas de mot, j'ai quitté l'univers qui nous abritait quelques minutes plus tôt. Mon cœur me fait mal tellement il explose en moi.

J'approche ma bouche de son oreille, et je prononce ces mots que jamais je ne pensais prononcer :

- Je t'aime, je t'aime, je t'aime. Je t'aime infiniment. Je suis toute à toi.

Elle m'embrasse violemment, en pleurant à chaude l'armes, me rendant tous ces mots d'amour entre deux hoquets, certaine que je suis la femme de sa vie, autant que je suis certaine que c'est la femme de ma vie. Je ne réalise pas à quel point c'est un bouleversement, je sais juste que mon cœur s'est déchiré, que j'ai accédé à des zones de mon inconscient bien verrouillées, qui viennent délivrer leur merveilleux secret.Je l'ai toujours aimée, il n'y a jamais eu qu'elle dans mon cœur, rendant impossible un quelconque désir pour une autre personne. Mon désir des femmes étant bien trop dangereux pour ce secret, il fallait que je les rejette toutes.

- Tu es ma Reine, tu es ma Déesse, tu es tout pour moi. Je ne veux plus exister sans toi.

Alice me comble par ces mots, elle pleure encore, me faisant pleurer d'émotion. Il ne s'agit pas de bonheur, nous comme bien au-delà. J'ai terriblement envie d'elle. Je coule comme jamais. Je lui dis, elle rit. Je prends sa main sous ma robe et ma mouille descend jusqu'à mes genoux. Elle prend ma main et n'est pas moins trempée sous sa jupe. Je résiste comme une folle pour ne pas remonter, mais je remonte quand même, toucher son abricot si tendre qui l'électrise. Nous n'avons rien à faire ici. Je lui prends la main, et nous quittons le stade en nous frayant un difficile passage.

Un signe sans doute, c'est une femme qui conduit le Uber qui nous ramène à la maison. Première fois que je tombe sur une femme. Première fois aussi que j'ai un tel coup de foudre qui m'assomme et pourtant je suis en pleine forme. Dans le taxi nous nous retenons, juste à nous dévorer du regard, à faire l'amour avec nos mains, à attendre et profiter de cet instant inouï et incompréhensible. J'ai juste eu l'esprit de mettre un mot à Yara lui demandant de nous préparer un champagne dans la chambre, d'aller dormir tout de suite dans la petite chambre de bonne et d'aller travailler demain, samedi, toute la journée pour ne revenir qu'à 20h. Malgré le bouleversement que je vis, je sais que cela ne va rien changer pour lui. Il es et reste mon esclave. Comme mon animal de compagnie.

Nos quelques vêtements sont sur le sol de l'ascenseur quand les portes s'ouvrent, nous sommes nues, enlacées, serrées, à ne pas pouvoir nous décoller d'un centimètre. Je me frotte contre elle, cherchant à m'imprégner le plus possible de sa peau si douce. La serrer est quelque chose d'incroyable, elle est un peu plus grande mais fluette, sentir ses seins contre les miens, ses fesses dans mes paumes, son cou gracile. Ce n'est que du bonheur. Nous allons dans ma chambre, je mets de la musique techno sur sonos, et nous sommes toutes les deux nues sur le grand lit, à nous embrasser partout, maladroitement tant nous sommes en désir de l'autre. Alice ne cesse de répéter des mots d'amour et de désir qui me remplissent. Je me sens reine et si puissante.

Caresser ses seins est une expérience nouvelle. Ils ne sont pas si petits, j'adore sentir leur poids, leur texture, leur forme. Les tétons sont comme des framboises, sur lesquelles j'appuie doucement, déclenchant rapidement des gémissements que j'étouffe de ma langue. Je les écrase de mes grosses mamelles tandis que ma main glisse à caresser son ventre. Non mais quel bonheur de caresser le ventre d'une femme, personne ne m'a jamais dit cela. Sentir les hanches qui pointent, le renflement du pubis à portée de doigt, la douce fermeté de ses abdominaux. Alice respire fort, elle ne cesse de prononcer mon prénom, prise comme moi dans une folie de désir. Je sens sa souffrance de ne pas trouver les mots, car nous sommes dans l'ineffable, seuls les regards peuvent parler.

Je me penche sur son sexe si doux ainsi exposé sans poil. Il est totalement discret, comme une jeune fille, pas ou peu de petites lèvres, des grandes qui sont gonflées mais sagement repliées. Je ne vois même pas son bouton d'amour, mais le flot qui sort de la cicatrice que forme son abricot est éloquent. Je me penche pour le sentir, le lécher, le laper. J'écarte doucement les grands rideaux, pour découvrir tous ses trésors. Je ne connais rien d'une femme sinon mes propres désirs. Mais Alice me guide. Je la bois encore, j'adore la boire, me sentir remplie d'elle. Je remonte doucement, ma bouche autour de son petit clitoris que je sens tendu comme un arc. Je l'embrasse doucement tandis que je pince doucement ses tétons. Les hurlements me font sursauter puis rire, Alice est traversée de convulsions, tout son corps fait des bons.

Je la laisse reprendre ses esprits, allongée contre elle. Quand elle ouvre ses yeux magnifiques, c'est pour me supplier de la garder, qu'elle ne veut vivre qu'avec moi, qu'elle m'aime à l'infini. Je l'aime tellement, elle ne peut pas imaginer. Je lui promets en l'embrassant partout, en lui disant qu'elle va venir s'installer à la maison dès demain, et que je ne veux plus qu'elle ne soit pas avec moi. Elle pleure, je la prends dans les bras.

Curieusement le désir purement sexuel s'estompe et cela devient encore plus beau. Je n'ai plus qu'un désir de tendresse, de protection, de possession. Alice est en miroir, et nous ne pouvons plus nous lâcher. Même pour aller faire pipi, je viens avec elle, je continue de la toucher. Se séparer même de quelques centimètres serait un arrachement. La pilule nous a ouvert sur une évidence et je sais très bien que ce n'est pas elle qui a créé le coup de foudre. Je ne suis pas lesbienne, simplement j'aime passionnément une femme. Je la désire tellement, jamais je n'ai désiré un homme finalement. Je les ai juste séduits.

Nous buvons le champagne l'une contre l'autre. Alors que nous nous connaissons depuis que nous sommes bébé, c'est comme si nous avions tout à nous redécouvrir, interpréter différemment tout ce que nous avons vécu ensemble, les échecs sentimentaux d'Alice, l'absence de sentiments amoureux chez moi. Alice est quand même plus perspicace que moi, cela fait longtemps qu'elle sait son attirance pour moi, sans jamais avoir manifesté quoi que ce soit, parce que je ne suis pas lesbienne et qu'elle ne sentait pas la réciproque. Je suis mortifiée de m'être rendue compte de rien. Alice rit et me dit que non, et même tout à l'heure je ne me suis rendue compte de rien. Devant mon incompréhension elle écarte les cuisses et me montre un petit tatouage sur sa grande lèvre droite que je n'ai pas vu. Un cœur avec mes initiales dedans!

- Oh My God!

Cette fois c'est moi qui fond en larme. Cela fait longtemps qu'elle sait qu'elle ne veut que moi et qu'elle préfère personne si moi je ne le désire pas. Je lui promets que si je la désire, et qu'il n'y a qu'elle que je peux aimer et que j'aimerais toute ma vie. Le champagne me fait du bien, j'ai besoin de sucre, les émotions sont dingues ce soir. Nous parlons et parlons encore, je revois ces derniers mois et toute son aide pour Yara, comme elle était toujours à mes côtés pour moi. Je comprends mieux maintenant. Mais alors Yara dans notre relation?

- Yara c'est ton esclave, non? Imagine que tu aies un chien et bien tu ne penserais pas à t'en séparer.

- Je n'y pensais pas, mais je me demandais si tout tu supporterais?

- Mais oui, je supporte tout de toi, et puis franchement ce n'est pas supporter, je l'aime beaucoup comme toi et cela me fait plaisir qu'il soit là. Si toi tu veux bien de moi.

- Pour la vie, je te veux pour la vie. Je t'interdis de changer d'avis ou même de baisser l'intensité de ton désir!

- Oh non Claire cela fait si longtemps que je t'attends.

Nous ne nous lassons pas de nous toucher et de nous caresser. Alice prend un plaisir dingue à toucher mes seins, des caresses comme je n'en ai jamais reçues, c'est ultra agréable. Elle me dit gênée qu'elle rêve de mes seins depuis notre adolescence, qu'ils la facinent. Elle me caresse le sexe aussi, il coule toujours mais curieusement je n'ai pas envie de jouir. Alice me dit que c'est normal, la pulsion sexuelle ne dure pas longtemps pour être remplacée par cette émotion palpable et si tendre et fusionnelle. Fusionnelles! Voilà ce que nous sommes. Nous l'avons toujours été sans que je mette le doigt dessus. Qu'est ce que je suis nulle quand même. Il me faut yara pour me découvrir dominante, et Alice pour me dévoiler l'amour de ma vie!

Je regarde sans me lasser son petit, tout petit tatouage, mais qui en dit si long. Je trouve cela dingue. Je la questionne, je veux tout savoir d'elle, ce qu'elle pensait quand elle était avec moi, comme elle a vécu ma relation avec Yara. Pourquoi l'avoir autant encouragée? Parce que cela m'épanouissais et qu'elle ne veut rien d'autre au monde. Elle n'était pas jalouse? Elle ne répond pas. Ce n'est pas du jeu. Je la pousse, pourquoi elle ne veut pas répondre?

Elle prend une coupe de champagne qu'elle boit cul sec. Son regard brille, elle est juste magnifique. Je lui dis, lui arrachant un gémissement. Elle me demande si je veux savoir. Je ne sais plus ce que je veux savoir, je me remplis de son corps magnifique ainsi à genoux sur le lit à ma regarder. Mais oui je veux savoir, je sens une tension chez elle. Pourtant on se dit tout, et elle m'a dit tellement. Et puis c'est une question anodine que de savoir si elle était jalouse de Yara.

- Oui je suis jalouse de Yara, je dois l'avouer.

- Mais alors pourquoi être aussi heureuse qu'il soit là, que cela ne te pose pas de problème? Tu sais tu es infiniment plus importante que lui.

- Oh merci, mais non ce n'est pas cela.

- Oui dis moi. Je suis d'un coup concentrée.

- Acceptes tu d'être ma Maîtresse et de me prendre pour ton esclave?

- Quoi?!? Mais Alice tu es la personne que j'admire le plus. Je suis d'un coup perdue

- Mon Amour, je ne voudrais vivre que par et pour toi, à chaque seconde de ma vie, je voudrais contribuer à ton bonheur à chaque instant, je voudrais me fondre en toi et que tu aies tous les droits sur moi. Tu ne te rends pas compte mais cela fait des années que ma vie ne tourne qu'autour de toi, et j'aimerais que cela soit qu'une esquisse.

- Oh ma chérie, ma chérie.

Je l'embrasse en la faisant basculer. Je la couvre de baiser, elle me demande si j'aimerais la contrôler à chaque instant, si j'aimerais lui imposer tout dans sa vie. Je suis faite pour diriger, je suis une Déesse comme je l'ai dit au stade tout à l'heure, et pour Alice je reste sa Déesse. Elle me dit qu'elle sait que c'est ainsi que nous serons les plus heureuses, les plus épanouies. Je ne me rends pas compte mais je suis une femme extrêmement dominante, que j'ai cela dans le sang, et elle a besoin de cela, de se sentir tenue, contrôlée, dirigée, qu'elle ne veut rien d'autre que me combler. Mais que si je ne veux pas, on peut oublier cette conversation.

Il ne me faut pas réfléchir, de toute façon là je suis en mode pleine conscience.

- Alice, je te veux pour être ma femme, ma femelle, ma chienne, mon esclave. Ma pute si j'en ai envie, ma salope car j'ai envie de faire de toi une vraie salope, la pire des putains. Je veux tout contrôler dans ta vie, chacun de tes gestes, chacune de tes émotions, je veux te contraindre que tu sentes à chaque instant que tu m'appartiens. Veux tu cette vie de souffrance, contrainte, bonheur, plaisir, amour surtout. Car quoiqu'il advienne plus jamais mon Amour pour toi ne faiblira. Tu es et tu restes la femme de ma vie.

Ouah, je ne m'attendais pas à dire cela. Je suis presque spectatrice de mes mots qui m'excitent prodigieusement. Alice se penche vers moi :

- Oui Maîtresse, je suis toute à Vous pour la vie. Je Vous aime plus que tout et je rêve de cette vie que Vous m'offrez, depuis si longtemps.

Nous pressons nos corps, nous caressant, nous palpant, nous chuchotant des mots d'amour à l'oreille. Ma capacité de tendresse est plus qu'épuisée mais j'en veux encore, je veux la pénétrer. Elle se lève pour se soulager, je lui interdis, provoquant chez elle un spasme de plaisir, elle doit se retenir, je lui dirai quand elle pourra y aller. Je lui dis que je ne veux plus qu'elle fasse quoique ce soit sans une autorisation explicite de ma part. Je suis épuisée, il est 4 heures du matin. C'est peut être bizarre et inappropriée, je lui rappelle le livre uniquely dominant, mais j'ai envie de la boire. Je me mets à ses pieds et je l'autorise à se vider la vessie. J'aime ainsi me sentir remplie d'elle. C'est tellement bon et excitant. Evidemment je lui rends la pareille, sans qu'elle n'ai son mot à dire. Epuisées nous nous endormons nues et remplies d'amour, remplies l'une de l'autre.

J'ouvre les yeux, j'ai à peine dormi le soleil n'est pas encore levé. Je repense à la folie de ces dernières heures. Je sais que je n'ai pas rêvé. Alice est à côté de moi, ses cheveux blonds sur l'oreiller. Elle est magnifique, nue, offerte. Son mont de vénus se découpe sur son ventre plat, comme un appel à l'amour. Je ne résiste pas, je caresse doucement son corps, elle grogne, elle s'offre. Je prends ses tétons entre mes dents, je serre un peu, arquant son joli corps. Je descends plus bas, j'ouvre ses jambes, distinguant à peine cette marque d'amour folle qu'elle a tatoué au creux de son intimité. Je lape son sexe qui s'ébroue, qui s'ouvre comme une fleur.

Je me redresse mes genoux autour de sa tête ; je pose mon sexe sur sa bouche si tendre et si docile. Je suis assise sur ma nouvelle esclave et j'expérimente mon premier cuni lesbien. Et je regrette d'avoir attendu si longtemps! C'est quelque chose de divin, d'inouï, comme je n'aurais jamais imaginé. Si fort et si tendre, si juste aussi. Nul besoin de la guider, elle sait ce qu'elle doit faire de sa langue, de ses lèvres, de ses dents aussi. Je veux faire durer le plaisir mais c'est impossible, la jouissance est puissante, je crie, je m'effondre. Sans un mot pour ma poupée, je me rallonge, je me rendors, encore remplie d'excitation.

Le soleil éclabousse la pièce. Je tâte le lit et découvre avec déception que Alice s'est déjà levée. Cela me contrarie. Pas longtemps, elle est certes levée mais à genoux du côté où je dors, les cuisses bien écartées, la tête baissée, à attendre que je me réveille. La pulsion d'adrénaline est intense. Elle est magnifique, ses seins ronds sont les plus beaux de la terre. Son sexe à peine visible, bien caché, comme une jeune fille pudique à déflorer. Ses cuisses bien musclées, très écartées en offrande. Elle sait déjà tout de ce que doit être une esclave. Je la fais approcher, je lui demande de s'offrir. Je mets ses cheveux derrière ses oreilles, je la gifle. Fort. Très fort.

Elle est surprise, perd son équilibre, me regarde inquiète de m'avoir déplue. A mon sourire elle se rassure, offre son visage aux prochaines gifles qui pleuvent, fort, chauffant ses joues, la faisant pleurer sans qu'elle ne quitte mon regard. Cela dure, je veux la briser à cet instant. Enfin elle explose en sanglots et se jette contre moi, implorant sa Maîtresse de la prendre encore et encore et de faire d'elle la putain qu'elle voudra. Ses sanglots sont déchirants, je la prends dans les bras, je la calme, je la câline, je lui dis les plus beaux mots d'amour que mon cœur ne pourra plus jamais dire car il n'y aura jamais qu'elle dans ce dernier. Son sourire, au milieu de son visage ravagé de larmes et de gifles est magnifique.

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