Un Soir de Février

BÊTA PUBLIQUE

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Je réfléchis, j'hésite.

Devrais-je monter la voir? Est-ce déjà trop tard?

Je sais que je risque de le regretter si je ne le fais pas.

Après une dizaine de minutes, et mon érection redescendue, finalement je me lance.

Je me lève aussitôt, monte les escaliers et frappe discrètement à sa porte.

Pas de réponse, mais je vois un peu de lumière passer sous cette dernière.

« Eléna, je suis désolé », lui dis-je alors à travers la porte. « Est-ce que tu veux qu'on en discute? ». Un peu nulle comme accroche, mais j'improvise, et n'ai rien trouvé de mieux sur le moment.

Après quelques secondes, la porte s'ouvre.

Eléna me dévisage.

Elle m'attrape alors soudainement la main, et me fait rentrer dans la chambre.

Seule la petite lumière tamisée de la lampe de chevet nous éclaire. De nouveau, elle me regarde bien fixement, mais cette fois, je crois déceler un regard rempli de désir.

Elle m'embrasse alors langoureusement.

De nouveau, l'excitation revient au galop.

Les choses s'emballent vite. Eléna se met à frotter plusieurs fois sa main contre mon sexe, par dessus mon caleçon. Je me dis alors que j'ai eu la bonne idée de monter sans remettre mon pantalon.

Je ressens un très grand plaisir, je suis même presque à deux doigts de me finir dessus, comme un adolescent. C'est comme une sensation... nouvelle.

Nous continuons de nous embrasser.

Désinhibé, je commence alors à caresser ses seins, au-dessus de son pyjama. Je les sens bien fermes, et ses tétons sont tout durs.

Elle recule alors de quelques pas, puis en quelques gestes, enlève son haut, puis son bas.

Je la redécouvre alors nue.

Elle est très belle, et excitante.

De beaux seins petits et fermes, une croupe bien marquée et dessinée, et je remarque même un joli petit ticket de métro.

Je la contemple réellement de la tête aux pieds, l'air presque un peu benêt.

« Viens, on va le faire », me susurre-t-elle d'une voix suave.

En entendant ses mots, mon sang ne fait qu'un tour. J'enlève mon t-shirt et mon caleçon, laissant apparaître au grand jour mon érection.

Je suis tout dur, j'ai déjà le gland bien luisant, suintant.

Le fait de rencontrer un nouveau corps, c'est une sensation que j'avais oubliée depuis longtemps.

Je m'approche alors d'elle sans rien dire pour l'embrasser, et elle se met à me masturber.

Elle me branle divinement bien, langoureusement. Elle doit ressentir toute mon excitation.

Puis nous nous allongeons sur sa couverture encore tirée, je lui caresse les seins, elle me sert entre ses bras.

Ma main file ensuite le long de ses jambes, et je me mets à la doigter. Je lui caresse doucement le clitoris, elle pousse de petits gémissements en se cambrant légèrement.

Puis elle reprend ma bite entre ses doigts, je sens alors que du pré-sperme s'en échappe déjà un peu, tellement je suis excité.

Elle me regarde, je la regarde.

Je crois qu'on a compris tous les deux.

Elle a très envie que je la pénètre, et j'ai très envie de la pénétrer.

Là, tout de suite.

Mais après ces préliminaires courts, certes, mais intenses, elle se relève alors, pivote sur le lit, ouvre le tiroir de sa commode et attrape quelque chose, qu'elle me tend.

Une boîte de préservatifs.

« Tiens, mets un car je ne prends aucun moyen de contraception ».

Mettre un préservatif, là, maintenant, j'avoue que ça ne m'enchante guère.

Déjà ça fait longtemps que je n'en ai pas mis, et je sais que ça risque de casser un peu le truc.

Mais après tout, c'est normal, nous avons chacun nos vies, nos conjoints. Il faut rester prudent.

Je remarque d'ailleurs que la boîte ne contient plus qu'une seule capote, et je sais que je n'en ai pas d'autres sur moi.

Il va falloir que... disons... je fasse avec si c'est la seule qu'il reste.

Elle se rallonge tandis que j'enfile la capote, après m'être d'ailleurs tromper de sens une première fois, puis je me retourne, me mets au-dessus d'elle, et la pénètre.

Quelle jouissance.

Elle mouille tellement.

Sa chatte est toute lubrifiée, je n'ai aucun mal à rentrer.

Elle est plutôt ferme d'ailleurs, bien serrée, malgré ses 3 accouchements.

Je commence alors les mouvements de va-et-vient, et elle se met de nouveau à gémir doucement.

Les yeux fermés, elle oscille légèrement les hanches, ce qui renforce encore mes sensations pourtant atténuées par le préservatif.

Je me frotte alors contre elle, et lui saisis les mains.

Elle rouvre les yeux, en me lançant un regard ardent de désir, et sans dire un mot, met sa langue dans ma bouche.

De mon côté, alors que nous venons seulement de commencer depuis quelques minutes, je sens déjà que je vais avoir du mal à tenir.

Un nouveau corps, de nouvelles sensations, je ne suis pas habitué.

J'essaie de faire le vide en moi, de me calmer un peu, pour faire durer ce moment.

Surtout que je garde bien à l'esprit que nous n'avons potentiellement qu'une seule capote.

Je sens que je suis à la limite de finir, et en même temps j'ai la sensation qu'elle prend vraiment du plaisir.

Tout comme moi, cela doit être une première pour elle aussi.

Pour m'accorder quelques secondes de répit, je lui propose alors de changer de position.

Eléna redresse alors son buste en se mettant sur les coudes tandis que je me retire, mais j'attrape mal la capote et cette dernière m'échappe quelque peu.

J'essaie alors de la dérouler de nouveau immédiatement sur ma verge, mais elle s'enroule un peu sur elle-même en s'élargissant. Elle est toute poisseuse, et je n'arrive pas à la remettre correctement.

Mince.

Je demande alors à Eléna si elle en a d'autres.

Elle se relève alors complètement du lit, l'air un peu frustré. Elle cherche dans un placard, ouvre quelques tiroirs, ce qui me laisse admirer son beau fessier, bien dessiné par la pénombre de la pièce.

Elle se retourne alors vers moi et me balançant, « J'en ai pas d'autres, tu n'en as pas toi? ».

Elle a l'air agacée.

Elle prenait son pied, et j'ai tout interrompu.

Elle voit aussi que j'ai l'air vraiment désolé, quand je hoche la tête en guise de non.

Eléna vient alors se rasseoir à côté de moi.

S'écoulent quelques instants, puis je l'entends prendre une inspiration.

Elle m'attrape de nouveau la queue en faisant quelques hauts-en-bas avec sa main, tout en me disant :

« Ecoute, on va continuer sans. Fais juste bien attention de sortir avant de finir. Oublie pas, je ne prends pas la pilule ».

Puis elle me pousse sur le lit, et se met à me chevaucher.

Elle n'a même pas attendu que j'acquiesce ou réfute la décision.

Elle doit se douter que je suis un homme, très excité, et qu'à ce moment mon cerveau est quelque peu descendu dans mon entre-jambe.

Et puis quoi qu'il en soit, je n'allais pas dire non de toute façon.

Eléna fait des petits mouvements sur les côtés, tandis que je la tiens par les hanches.

La voir là, me chevaucher, je la trouve juste... sublime.

Et puis cette position me convient mieux, car j'arrive bien à me contrôler.

Je prends confiance, sans même penser un seul instant à ce que je suis en train de vivre : non seulement je trompe ma femme, mais en plus avec une de ses très bonnes amies.

Je suis concentré à la fois à me contenir, et sur le plaisir d'Eléna.

Finalement, au bout de quelques minutes, soudainement elle se redresse, se met la main tout entière par-dessus la bouche, et lève les yeux au ciel.

Elle se met à légèrement trembler, quasiment sans un bruit, qu'elle étouffe de sa main.

Elle est en train de jouir, mais difficile de complètement se lâcher quand on a trois jeunes enfants qui dorment à côté. J'en sais quelque chose !

Fier de moi, Eléna se cambre finalement vers ma poitrine, et m'enlace, sans rien dire.

Je recommence doucement à faire des mouvements de va-et-vient.

Elle me dit alors à l'oreille : « Je sais que nous apprécions tous les deux ce moment, et je ne veux pas te frustrer, mais n'oublie pas de sortir ».

Ce à quoi je réponds en acquiesçant d'un signe de la tête.

Nous changeons encore de position, cette fois-ci nous partons en levrette.

Ma peau claque bien sur ses fesses rebondies, même si j'essaie de rester discret.

Face à une telle cambrure de hanche, j'ai beaucoup plus de mal à me maîtriser.

J'ai soudainement envie de balancer toute la purée. Ma capacité à rester lucide est en chute libre.

Je commence de nouveau à me lâcher, et la rupture est proche.

Je lui demande alors encore de changer de position, j'ai vraiment besoin de souffler quelques secondes.

Et puis j'ai envie de la voir, de voir son visage quand je jouirais.

Nous repartons alors en missionnaire, et de nouveau je lui attrape les mains.

Au fur et à mesure des va-et-vient, je sens mon torse frotter ses seins, ce qui m'excite beaucoup.

Je perds peu à peu le contrôle de mon sexe, et je sens que ce dernier commence à palpiter.

Les spermatozoïdes sont à la porte, prêts à sortir.

Et c'est alors que, dans ce moment si particulier où l'excitation est à son paroxysme, et que mes pulsions sexuelles prennent entièrement le contrôle de mon être, je me dis alors intérieurement « Je vais finir en elle ».

Oui, c'est décidé.

Comme ça.

Sur un coup de tête.

Je ne vais pas sortir, comme elle me l'a demandé.

Je vais cracher mon sperme dans sa chatte, et la mettre devant le fait accompli.

Après tout, je l'ai déjà entendu dire "Un quatrième, pourquoi pas".

Et bien je vais lui faire, ce quatrième.

J'ai perdu toute rationalité, tout bon sens.

Alors, dans un de mes derniers coups de reins, je lui balance « Je vais finir à l'intérieur ».

"Quoi? Non !", répond-elle alors, totalement surprise.

Je pense à ce moment qu'elle va sûrement chercher à arrêter cet ébat de suite, qu'elle va essayer de se retirer immédiatement, me laissant finir sur les draps.

Car de mon côté je ne peux plus faire marche arrière.

Mais non.

Elle me laisse encore quelques secondes continuer à intensifier mes coups de reins.

C'en est trop.

Et alors qu'elle lance un dernier « Sors, s'il te plait », je sens mes boules se vider de tout le sperme qu'elles ont.

Dans une dernière pulsion, j'essaie d'enfoncer ma bite le plus profondément possible dans son vagin, à coup de va-et-vient hachés, pour que tout le sperme que j'ai finisse bien à l'intérieur.

Je ralentis alors la cadence, en respirant très fortement, comme après un gros effort.

J'ai tout donné.

Je n'ai pas fait beaucoup de bruit en jouissant, je me suis abstenu comme j'en ai l'habitude, mais elle sait que j'ai fini.

On a baisé sans capote, et j'ai fini en elle.

Elle se met la main sur les yeux, puis après quelques secondes, de manière assez inattendue, me sers avec ses bras.

Alors que la pression est en train de redescendre, et que forcément mes hormones sont en train de chuter au fur et à mesure que je commence à réaliser ce qu'il vient de se passer, elle me demande simplement « Pourquoi ».

Sur le coup, je ne sais pas trop quoi répondre, et je balbutie finalement « je suis désolé, j'en ai eu vraiment envie ».

Bien sûr, je sais que ce n'est pas une réponse acceptable.

Elle se relève alors, rallume la lumière, ramasse ses affaires et part aussitôt dans la salle de bain.

Elle doit être vexée, inquiète, mais sa réaction sur le moment me laisse tout de même dubitatif.

Elle n'a rien fait pour m'arrêter, et m'a enlacé une fois tout ça fini.

Pourquoi? En réalité, je me dis que cette question n'a pas de sens, et que j'essaie de me dédouaner d'une situation que j'ai provoquée.

Je reste alors là, immobile, nu au-dessus des draps.

Je ne sais pas trop quoi penser, mais je l'ai fait. Enfin, on l'a fait ensemble, c'est ce que j'essaie de me dire.

Eléna revient, elle a déjà remis le pyjama qu'elle avait plus tôt dans la soirée.

Et alors qu'elle marche vers le lit, elle me fixe soudainement en me lançant « Je te préviens, si tu m'as mise enceinte, je le garde ».

Euh, ... que répondre à ça?

Surtout que mon côté rationnel est en train de revenir peu à peu.

« Tu pourrais peut-être prendre la pilule du lendemain », lui dis-je alors, en personne adulte et posée, maintenant que mon cerveau a retrouvé sa vraie place.

« Bien sûr que je vais aller en chercher une », me rétorque-elle alors. Avant de conclure : « Aller chercher une pilule du lendemain à 35 ans, ça craint un peu quand même. »

Puis elle s'allonge alors à côté de moi, mais me tourne le dos.

Elle éteint la lumière.

Je comprends que les festivités sont bel et bien finies.

Ce fut court mais intense.

J'ai encore du mal à réaliser ce qu'il s'est passé, mais je retrouve ma lucidité.

Qu'est ce qui m'a pris de jouir en elle...

J'ai une famille, des enfants, tout se passe bien dans ma vie. Et, c'est aussi le cas pour elle !

Finalement, je conclus sur le fait qu'on regrette souvent ce qu'on décide quand nos pulsions sexuelles prennent les commandes.

Mais ce qui est fait est fait.

Après quelques minutes de silence, je finis par dire sur un ton peu assuré « Si jamais tu es enceinte, tu veux que j'assume? ».

Elle se retourne alors vers moi.

Malgré l'absence de lumière, j'aperçois son visage grâce au clair de lune qui passe légèrement par les volets ajourés.

« Certainement pas. Tu ne vas rien dire à Virginie, et je ne vais rien dire à Damien. Et puis, on n'en est pas là. ».

Et de nouveau, elle me tourne le dos.

La conversation s'arrête là.

Pas de tentative d'autres câlins, après ce qu'il vient de se passer, je préfère presque me faire oublier.

Je pense qu'elle m'en veut, et en même temps elle n'a pas l'air si en colère que ça.

Après tout, elle connaissait les risques quand elle m'a demandé de continuer sans capote, elle savait que ça pouvait arriver.

Alors qu'Eléna dort déjà, je décide de me rhabiller, et redescends discrètement dormir sur le canapé.

C'est plus prudent, imaginons qu'une de ses filles se lève en pleine nuit et aille voir sa mère dans sa chambre.

Je finis donc par m'endormir tardivement sur le canapé, et suis réveillé au petit matin par les trois filles qui débarquent dans le salon pour prendre leur petit déjeuner.

Eléna est déjà prête, laver, habiller, maquiller.

Je tente de lui esquisser un sourire, mais elle ne me prête aucune attention.

Je pars alors prendre une douche. Eléna habille ses filles, puis c'est déjà l'heure que tout le monde parte.

Je ne suis pas encore tout à fait prêt, quand Eléna passe le pas de la porte, tandis que ses filles montent en voiture.

« Tu n'as qu'à claquer la porte derrière toi », me lance-t-elle alors, avant de me faire un signe de « Motus et bouche cousue », en passant son pouce lié à son index devant sa bouche.

Alors qu'à mon tour je m'apprête à partir, je songe alors que peut-être, comme moi, Eléna a assouvi un fantasme cette nuit.

C'est même peut-être pour ça qu'elle m'a proposé l'hospitalité.

Et maintenant que c'est chose faite, elle ne veut surtout pas que cela se sache, elle ne veut pas risquer l'avenir de sa famille pour une partie de jambes en l'air.

Toute vérité n'est pas bonne à dire, et là-dessus, on est en phase.

Mais qu'en sais-je après tout.

Je crois que je suis juste de transposer ce que moi je ressens à la personne qu'est Eléna.

C'est vrai, j'ai assouvi un fantasme, et cela ne remet pas en question mes choix de vie.

Et même si je me sens clairement coupable vis-à-vis de ma femme, j'ai toujours été un peu croyant, et je me convaincs que quelque part, ce qui vient de se passer était prédestiné.

Tant d'éléments réunis un même jour : la neige, le train bloqué, Eléna qui m'invite, Damien qui n'est pas là. Trop de signes pointant dans la même direction, m'indiquant qu'il fallait le faire.

Quelques dizaines de minutes plus tard, une fois à la gare, je me rends compte qu'il y a toujours beaucoup de perturbations.

Je parviens tant bien que mal à rejoindre mon domicile par le bus, pour y télétravailler.

Ma femme est également à la maison, elle n'a pas pu se rendre à son travail non plus. Mais les enfants eux sont bien à l'école et à la crèche.

Et tandis qu'elle m'embrasse pour m'accueillir, et je repense alors que quelques heures auparavant, j'étais en train de me taper l'une de ses meilleures amies, sans qu'elle ne se doute de rien.

D'ailleurs je ressens encore le goût de la langue d'Eléna au fond de ma gorge.

Ma femme me demande comment s'est passée la soirée, bien sûr je ne lui raconte rien de notre nuit. J'ai joué un peu avec les filles d'Eléna, je me suis couché tôt, je suis parti tôt. R.A.S.

  1. Dénouement

Les jours passent alors.

Je n'ai pas le numéro d'Eléna, je pourrais bien l'obtenir en regardant simplement dans le téléphone de ma femme.

Car je pense presque tout le temps à ce qu'il s'est passé ce soir-là.

Il s'avère que cela me pose même quelques problèmes quand je fais l'amour avec ma femme au début, car des souvenirs de cette soirée surgissent alors subitement, et me bloquent quelque peu.

Et surtout, j'ai bien conscience qu'on l'a fait sans se protéger, et que j'ai fini en elle.

Je ne me suis pas retiré volontairement, et j'ai même fait en sorte que tout le sperme que j'avais finisse profondément en elle.

Finalement, plus j'y pense et plus je me dis : mon vrai fantasme était-il simplement de coucher avec Eléna? Ou de la mettre enceinte?

Pourtant au fond de moi, je n'ose même pas imaginer une seule seconde qu'elle puisse être tombée enceinte.

Non, elle a dû prendre la pilule du lendemain le plus tôt possible à coup sûr, et puis elle n'ovulait sûrement pas à ce moment-là.

Enfin bref, je perçois les chances que cela se soit produit comme étant faibles.

J'essaye de me convaincre comme je peux, et pourtant j'aimerais en avoir le cœur net, tout en ayant peur de sa réponse.

Alors finalement comme elle, je fais le mort.

Deux mois s'écoulent alors, sans que je ne vois Eléna, ni ne lui parle .

Mais difficile de passer à autre chose, même si je finis par penser que cette histoire est bel et bien finie.

Je sais que ma femme continue de lui parler quotidiennement, mais de quoi? A priori pas de ça.

Et puis un soir, alors que je regarde la télé tandis que ma femme est déjà partie se coucher, je reçois soudainement une notification WhatsApp d'un numéro que je ne connais pas.

J'ouvre l'application, et reconnais rapidement à la photo de profil qu'il s'agit d'Eléna.

Elle m'écrit en me demandant si Virgine, ma femme, est à côté de moi.

Je lui réponds que non, que je suis seul, et lui demande comment ça va.

Elle me répond alors, sans tourner autour du pot.

"Je suis enceinte".

Je sens alors une grande chaleur m'envahir, monter jusqu'à ma tête, comme quand on se retrouve face à une situation imprévue, que notre esprit a essayé totalement d'occulter.

« Tu es sûre? » je lui re-textote alors. Complètement nulle comme réponse, je sais. Mais je ne sais pas trop quoi dire, ni penser.

« Écoute, ça fait plus d'un mois que je n'ai pas mes règles, j'ai déjà fait un test positif il y a un moment, et j'ai voulu attendre la première écho avant de t'en parler ».

Je ne sais plus quoi répondre. Je suis comme bloqué devant une situation que j'ai provoquée sciemment, mais qu'au fond de moi je ne voulais pas voir se réaliser.

D'autres messages suivent alors.

« J'ai refait l'amour avec Damien plusieurs fois peu de temps après notre nuit, j'ai réussi à ce qu'on le fasse sans protection une fois, mais il n'a pas fini à l'intérieur ».

« Je suis allée faire ma première écho ce matin, et le bébé est bien là. Tout concorde, la date de conception, ..."

« C'est ton enfant. Je suis enceinte de toi ».

Merde.

« Et Damien, il sait? »

« Il sait quoi? »

« Que tu es enceinte. »

« Non, je ne lui ai rien dit pour l'instant. »

« Et tu le gardes, c'est sûr? »

Pas de réponse.

Je relève alors les yeux et fixe le plafond, tout en éteignant la télé.