Un Amour Non Conventionnel 09

Je me précipitai vers la chambre ou Beth séjournait dans la maison de repos dans laquelle Amélie l'avait placé. Beth était allongée dans son lit, et regardait par la fenêtre, le regard vide. Cette vision me brisa le cœur. Je toquais à sa porte mais Beth n'eut aucune réaction.

- Beth?

Beth se retourna, et quand elle me vit, elle se mit à trembler et de chaudes larmes s'écoulèrent. Elle se recroquevilla et se mit en position de fœtus. Beth pleurait et rien ne semblait pouvoir arrêter ce torrent de larmes.

- Beth c'est moi Pierre.

- Pierre? Es-tu réel ou bien suis-je devenue folle?

- Je suis bien réel. Touche mon visage. Je suis revenu pour toi.

Je lui pris sa main et la porta à mon visage.

- Oh Pierre. Comme je regrette. Je t'ai fait du mal. J'ai été un monstre. Je suis devenu ce que je redoutais le plus. Un monstre qui broie tous ce qu'elle aime.

- Tu n'es pas un monstre. Tu t'es juste égarée. C'est aussi ma faute. Je n'ai pas su te protéger.

- Non j'ai toujours été un monstre. Pascal l'a juste réveillé.

- Non Beth. Tu es juste une belle personne, pleine de sensualité. Tu as juste été manipulé par quelqu'un de toxique, un pervers qui prends son pied qu'en détruisant les autres. Tu étais tellement tombé dans son emprise que je n 'ai pas réussi à te protéger. J'ai été lâche et je t'ai abandonné. J'ai cru que tu ne m'aimais plus et j'ai voulu m'effacer pour ne plus te gêner. Pardonne-moi.

- Comment ai-je pu te laisser croire ça? Je ne te mérite pas Pierre. Je t'aime. Sans toi je suis incomplète. Me pardonneras-tu un jour?

- Il n'y a rien à pardonner. Tu viens de me redonner gout à la vie, car je sais que tu n'as jamais cessé de m'aimer. Je vais prendre soin de toi à nouveau, et tout redeviendra comme avant.

Je l'embrassais tendrement, et Beth me rendit son baisé. Après quelques jours, les médecins donnèrent leur accord pour que Beth revienne chez nous, son état physique et surtout psychologique s'étant nettement amélioré grâce à ma présence tout le long de sa convalescence.

Mais Beth restait fragile. Elle s'assurait toujours que j'étais dans la même pièce qu'elle. Elle recherchait mon contact en permanence, et quand je la prenais dans mes bras, souvent des larmes s'écoulaient de ses yeux. Dans notre intimité, je lui léchais à nouveau ses pieds divins et lui prodiguais régulièrement des cunnilingus. Elle insistait pour que le pénètre tous les soirs, chose qu'elle m'avait refusé pendant une longue année quand Pascal occupait tout son espace.

- N'es-tu pas lasse de mes piètres performances sexuelles?

- Absolument pas. Tu es mon meilleur amant. J'avoue que ta langue est incomparable et tu es bien meilleur de ce côté-là qu'avec ton pénis. Mais pour le moment je ne veux que toi.

- Beth. Ne te prive pas pour moi. Je ne veux que ta satisfaction.

- Mais j'ai peur de tout foutre en l'air encore une fois si je recommence à te tromper.

- Beth c'est ta nature de ne pas pouvoir te contenter d'un seul homme. Je le comprends et l'accepte.

- J'ai peur Pierre.

- Je serai là. On va inscrire des règles dans un contrat auxquelles tu n'auras pas l'autorisation de déroger.

- Un contrat?

- Façon de parler. On va mettre noir sur blanc les limites que tu ne devras pas dépasser dans ta recherche de variétés des plaisirs.

Je pris une feuille et un stylo et écrivis :

Moi, Beth, déesse et épouse adorée de Pierre, m'engage à respecter les règles suivantes :

- Je ne prendrai pas de partenaire sexuel dans l'entourage de mon lieu de travail

- Je consulterai mon époux Pierre pour connaitre son avis sur le partenaire sexuel envisagé, après avoir rendu possible par tout moyen un échange entre lui et le partenaire sexuel envisagé.

- Je mettrai fin immédiatement à toute relation avec mon partenaire sexuel si mon époux Pierre m'informe de son droit de veto. Le véto que j'accorde à mon époux Pierre devra être dument justifié, sous peine de punitions.

- Je ne punirai pas mon esclave Pierre devant un partenaire sexuel.

- Le pouvoir de domination que m'accorde mon époux et esclave Pierre, n'est pas un privilège mais une responsabilité. Je promets de le traiter avec humanité et bienveillance et de ne jamais lui laisser croire autre chose qu'il est la personne la plus aimée au monde.

- Ce contrat détaillant mes obligations prend effet dès ce jour. Signé Beth.

Puis j'écrivis à la suite, mes propres obligations :

Moi, Pierre, époux de la déesse Beth, et son esclave, m'engage sur les éléments suivants :

- Beth est libre d'avoir toutes les relations sexuelles qu'elle veut si celle-ci a respecté les règles de son contrat.

- Il m'est interdit d'avoir des relations sexuelles autres qu'avec mon épouse Beth et selon son bon vouloir. Je n'ai pas le droit de quémander un rapport sexuel sous peine de punition.

- Je reconnais être la propriété de Beth.

- Je répondrai immédiatement et sans réserve ni question à toute demande de ma déesse, qu'elle soit à caractère sexuelle, logistique, ménagère ou administrative.

- Je veillerai à son confort et serai en charge des courses, du ménage, de l'entretien de la maison et de la cuisine

- Ma déesse Beth a tous les droits sur mon corps

- Beth est libre de me punir selon sa volonté sans avoir à se justifier. Les punitions peuvent être administrées par des coups de fouets, des entravements, des sodomies prolongées, par la mise en cage de mon pénis pour une durée décidée par Beth, ou par toute nouvelle idée qui lui plaira.

- Ce contrat détaillant mes devoirs prend effet dès ce jour. Signé Pierre.

Je tendis le stylo à Beth qui signa sa partie et je signais la mienne. Nous nous étions retrouvé et de nouvelles aventures allaient pouvoir se mettre en place avec la certitude que notre amour envers l'autre était plus grand que tout et immortel.

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Voici la fin de cette première partie de l'histoire d'amour entre Beth et Pierre. Une suite est en préparation. N'hésitez pas à me laisser des commentaires si ceux-ci sont bienveillants. Je ne lirai pas les haineux.