Un Amour Non Conventionnel 04

Beth continua cette petite routine quelques temps. Le vendredi et le samedi étaient consacrés à ses amants. Nous étions pleinement heureux tous les deux. Mais les nuages devaient forcément un jour arriver pour mettre à l'épreuve notre bonheur. Ces nuages prirent forme quand Beth fit la connaissance de Pascal.

Beth rencontra Pascal lors d'un séminaire organisé par la société qui employait Beth. Pascal était l'un de ses meilleurs commerciaux, et se partageait sur 4 sites dans toute la France. C'était un très bel homme, antillais, grand et bâti comme un Linebacker de football américain. Il correspondait en tout point aux critères d'étalon de Beth, et ils sont rapidement devenu amant.

Un soir Beth, s'approcha de moi et me dit :

- Pascal, mon nouvel amant viendra demain soir à la maison.

- Ah OK. A quelle heure veux-tu que je rentre pour ne pas vous déranger?

- Je veux que tu sois là toute la soirée.

- Ah bon. Je vais devoir me cacher?

- Non. Pascal est au courant.

- Comment ça il est au courant?

- Je lui ai confié notre arrangement. A vrai dire ça l'a beaucoup excité.

- Quoi? Sans m'en parler avant?

- Je t'en parle maintenant. JE DÉCIDE. TU OBÉIS à ta déesse. Et puis c'est vrai que ça m'excite aussi pas mal...

- Ça me gêne.

- C'est secondaire. J'ai demandé à Pascal de venir pour 19h. Je veux que tu nous prépares un bon petit repas. Il apportera le vin.

- Comme tu voudras.

- Pascal vient ME voir MOI. Cela doit donc être une diner romantique pour nous DEUX. Tu dineras dans la cuisine, et viendra nous apporter les plats dans le salon quand je te sonnerai. C'est CLAIR?

- Oui Madame.

- Très bien. Que propose tu comme repas?

- Je peux vous faire des lasagnes accompagnée d'une petite salade. Et en dessert une tarte tatin.

- Parfait. C'est donc réglé. Demain je serai tout à lui, et toi tu seras notre serveur.

Le lendemain soir, Beth était en train de finir de se préparer, quand le carillon d'entrée sonna. C'était Pascal.

- Ça doit être lui. Va lui ouvrir et fais-le patienter un moment. Je suis presque prête.

J'ouvris la porte pour laisser entrer un grand gaillard antillais, qui faisait bien une tête de plus que moi.

- Bonsoir. Tu dois être Pierre, le mari de Beth?

- Oui et vous devez être Pascal?

- Oui. Son amant, me dit-il avec un large sourire. J'ai apporté cette bonne bouteille.

- Un Brouilly. Excellent choix. Je vais aller l'ouvrir. Beth va vous rejoindre dans un petit instant.

- Merci.

Beth fit son entrée. Elle était à tomber par terre avec sa belle robe bleue, véritable appel au viol tellement elle était courte.

- Je vois que vous avez fait connaissance. Bonsoir mon bel étalon, lui dit-elle en s'approchant de lui pour l'embrasser sur les lèvres.

- Pierre m'a chaleureusement accueilli. Il s'est proposé d'aller nous ouvrir cette bonne bouteille pour que nous la dégustions un peu plus tard.

- Viens assied toi sur le canapé. Tu veux un apéritif?

- Volontiers. Un whisky sans glace.

- Pierre. Apporte à Pascal ce qu'il a demandé. Pour moi ce sera un verre de champagne.

- Oui. Tout de suite Madame.

Je me dirigeais vers la cuisine pour déboucher la bouteille de champagne que j'avais mise au frais en prévoyance puis revins dans le salon au niveau du bar pour préparer le whiskey de Pascal. Quand je revins, Beth était sur les genoux de Pascal. Ils s'embrassaient comme un vrai couple d'amoureux. Aucun ne faisait attention à moi.

- Humm. Voici pour vous.

- Merci. Tu peux disposer.

Je repartis vers la cuisine pour vérifier la cuisson des lasagnes.

- Pierre. Redonne-moi un peu de champagne.

Quand je revins vers le salon avec la bouteille de champagne, Beth était à genoux en train de sucer la plus grosse queue noire que je n'ai jamais vu. Je remplis son verre et repartis vers la cuisine. Pascal me regardait avec un sourire aux lèvres. Son regard me déplut immédiatement, mais je pouvais qu'obéir à Beth.

J'entendis au loin Pascal éjaculer dans la bouche de Beth.

- Humm cet apéritif était un avant-gout de cette magnifique soirée. On passe à table?

- Avec plaisir, répondit Pascal.

- Pierre? Nous allons passer à table. Sers-nous quand ce sera prêt.

- Oui Madame.

Je revins avec la salade de chèvre chaud que j'avais préparé comme entrée, ainsi qu'avec la bouteille de vin que Pascal avait apporté.

- Voulez-vous un peu de vin?

- Oui merci, me dirent-ils en me tendant leur verre.

Je déposais la bouteille sur la table et repartis ensuite dans la cuisine pour commencer mon repas moi aussi, mais seul.

Quinze minutes plus tard, Beth m'appela pour apporter la suite. Quand j'arrivais avec les plats, Beth tenait la main de Pascal. Cela me brisait le cœur mais les désirs de Beth passaient avant tout. C'est dépité que je repartis quand Beth me fit un signe pour déguerpir. J'apportais quelques minutes plus tard la tarte tatin accompagnée d'une boule de glace vanille.

20 minutes plus tard, Beth me héla.

- Débarrasse les plats. Nous allons nous détendre sur le canapé. C'était très bon. Je suis contente de ton excellent travail. Tu as mérité une récompense. Reviens quand tu auras fini ta vaisselle.

Vu les haletements que j'entendais en provenance du salon, j'avais compris comment Beth et Pascal se détendaient. Une fois mon travail terminé, je les rejoignis. Tous les deux étaient nus. Beth était allongée sur le canapé, Pascal derrière elle, lui tenait une jambe pendant qu'il la pénétrait profondément. Beth leva ses yeux vers moi.

- Approche mon petit cocu. Ta récompense sera de me lécher les orteils pendant que Pascal me baise et me donne les orgasmes que je mérite.

Je m'agenouillais et commença à lécher ses orteils.

- Humm oh oui c'est bon. Continue Pierre. Lèche chacun de mes orteils. Lèche-moi aussi la plante des pieds. OH OUI plus fort! ENCORE!!!

Beth fut terrassé par un orgasme dévastateur. Pascal attendit qu'elle reprenne un peu ses esprits avant d'augmenter sa cadence. Puis il sortit sa verge de Beth et éjacula sur son ventre.

- Viens cocu. Nettoie-moi. Pascal t'a fait lui aussi un cadeau. Avale tout. Ne gaspille pas son précieux nectar.

J'avais des hauts le cœur. Pascal s'était littéralement vidé, et une grande quantité de sperme dégoulinait sur le ventre de Beth. Pendant que m'appliquais à ma tâche, Beth et Pascal s'embrassait en échangeant leur langue.

- Nous allons nous retirer dans ma chambre. Pascal restera dormir avec moi. Tu dormiras dans la chambre d'ami. Prépares nous un bon petit déjeuner pour notre réveil demain matin.

- Mais demain c'est dimanche Beth. D'habitude nous ne le passons rien que tous les deux

- Pas cette fois-ci. Pascal restera dimanche. Il repartira demain soir.

Beth et Pascal s'en allèrent, nu, mains dans la main, en direction de notre chambre. J'avais les larmes aux yeux. Je pris les vêtements de Beth et les plaçaient dans le bac à linge sale et pliait soigneusement ceux de Pascal, puis je me dirigeais vers la chambre d'ami, située jusqu'à coté de notre chambre. J'allais pouvoir tout entendre. La nuit s'annonçait longue et le dimanche interminable.