Trouver Ma Place -- Ch. 02

Informations sur Récit
Ma femme et son amante me propose une place.
4.4k mots
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Récit n'a pas de balises

Partie 2 de la série de 2 pièces

Actualisé 06/14/2023
Créé 03/23/2023
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Les deux femmes se jettent à nouveau l'une sur l'autre, je sens Juliette terriblement émoustillée par nos échanges. Et moi très excité d'avoir ainsi tout déballé, de m'être quand même pas mal humilié devant cette jeune fille au regard pénétrant. Mais il faut avouer que j'ai l'estomac complètement noué de les voir toutes les deux, mais surtout de sentir Jeanne complètement détachée de moi. Elle n'a d'yeux que pour Juliette et je ne la sens pas du tout connectée à moi. C'est cela le plus difficile, sachant que Juliette c'est connectée au moins le temps de notre échange. C'est étrange ce plaisir que j'ai à me dévoiler, peut-être aussi une façon d'ancrer plus profondément cette servitude que je désire et que, finalement, Jeanne n'a pas pu pleinement faire murir.

Est-ce que l'image, l'idée, de cette servitude, de cet esclavage masochiste est plus importantes que sa réalisation? C'était un peu la question de Juliette. Je ne crois pas, tant j'appréciais d'être sous le joug de Jeanne, de recevoir mes mails d'ordres, savoir ce que je pouvais manger, faire, penser. Pourtant je n'ai jamais eu une personnalité faible, mais ramper devant une femme comble tellement mon désir d'expiation. Je n'ai pas envie de creuser plus, encore moins de sortir de cette perversion qui me donne tant d'émotions.

Je range tout dans la cuisine, et quand je reviens, elles sont montées dans notre chambre. Je remet de l'ordre dans le salon, j'éteins les lumières et je vais me coucher dans la chambre d'amis. Franchement cela fait très mal de voir Jeanne ainsi. Peut-être que je m'étais convaincu que jamais un autre ne viendrait et qu'en fait mon ouverture était une fausse ouverture. Mon sexe est chaud entre mes jambes, j'ai très envie de jouir, je me caresse, je me retiens. J'imagine tant de choses. Aussi ce que je vais devenir. Il faut que je sois sage, mature et que je pense plus loin que le bout de mon sexe! Sacré challenge!

J'ai toujours gardé des contacts sur les réseaux de rencontres fétichistes. Plus d'une fois des profils m'ont fait envie. Peut-être qu'il faut que je me lâche ainsi. Je ne retrouverai jamais cette confiance que j'avais en Jeanne, mais peut-être autre chose, une violence, une brutalité, même une vulgarité. Quelqu'un qui n'en ai rien à faire de moi, et pourrais alors faire de moi ce qu'elle désire sans me prendre en compte. N'est-ce pas ce que je désire le plus? En même temps il faut avouer que le niveau est faible.

Je dois me faire une raison, et réduire Jeanne à ce que nous avons de plus précieux, la femme de ma vie, mon amie intime avec qui je peux tout partager. Demain matin, je vais partir, tout en restant tout près, bien entendu. Il était peut-être temps. Je ferais mes bagages, je parlerai avec Jeanne et puis j'irais peut-être dans le sud, il y a longtemps que j'en ai envie. Elle va garder la maison, je n'en ai pas besoin. Je m'endors à la fois triste, et excité par l'avenir. Les départs sont toujours des commencements. Et j'imagine une amazone espagnole me torturer sans fin.

---

Au matin, pas un bruit dans la maison. Je sors acheter de quoi faire un joli petit déjeuner et je l'installe dans la salle à manger pour elles deux. J'ai pris vite fait un café. Avant de sortir, je ne résiste pas à passer une tête dans la chambre. Le grand lit est sens dessus dessous, les deux jeunes filles endormies dans les bras l'une de l'autre, juste recouvertes d'une nuisette. C'est une image magnifique. Les cheveux de Jeanne couvrent le visage de Juliette, leur peau paraît tellement douce. Je referme sans faire de bruit, m'excitant à l'idée que ce plaisir m'est interdit. Pfft! Il y a des fois où je m'interroge moi-même sur ma santé mentale.

Je ne peux faire mes bagages, le dressing étant dans la chambre, aussi je décide de les laisser se réveiller tranquillement. Je pars me promener en forêt, en ayant averti Jeanne que je serais de retour vers l'heure du déjeuner, qu'elle ne compte pas sur moi. Honnêtement, j'en ai gros sur la patate, évidemment aucune amertume, ni colère. Je canalise mes pensées sombres, la nature m'y aide!

Quand je rentre, la maison est toujours aussi calme, mais les jeunes femmes ne sont plus là. La table n'a pas été rangée, et je nettoie tout pour laisser une cuisine impeccable comme toujours. C'est un réflexe qui m'est resté de ma période d'esclave avec Jeanne, je sais les choses qui l'irritent, comme une cuisine mal rangée ou nettoyée. Je monte dans la chambre, que je range également, je fais le lit, je sors une grande valise. Je n'ai pas tellement d'affaires, n'aimant guère m'habiller sinon en Jeans et Polo. J'ajoute mon ordinateur portable, mes chargeurs, ma trousse de toilette. Rien d'autre ne me manquera. Je vide ma partie de salle de bains. En une seule grosse valise, j'ai fait le vide de ma présence ici! Nous sommes bien peu de choses! Il reste des dossiers ou des archives, mais cela ne sert jamais à rien et aujourd'hui je numérise tout. Il faudra que je prenne une nouvelle imprimante d'ailleurs. J'ai envie d'un petit appartement dans le centre ville de Saint Jean de Luz.

J'y pense, je prends quand même quelques accessoires, seulement ceux pour un homme, et un très gros gode qui me semble bien trop gros pour les deux amoureuses. Là je suis plein à craquer. Triste mais apaisé. La fin est toujours un commencement.

Il est 15h, je n'ai aucune nouvelle de Jeanne. Je m'installe dans la chambre d'ami pour l'attendre, regardant des séries que je ne suis pas vraiment, perdu dans mes pensées et dans les réseaux sociaux où j'ai réactivé mes profils et mis à jour ma recherche.

Je me suis assoupi quand Jeanne rentre dans la chambre et vient longuement m'embrasser. Quel réveil plein de bonheur.

- Tu es merveilleux mon Amour, j'ai beaucoup de chance. J'ai vu que tu avais tout compris tout seul et mis tes affaires dans la chambre d'ami. Parlons-en demain, tu veux bien? On s'est pris un chinois, tu termines si tu veux et tu rangeras?

Et la voici déjà repartie sans même que je ne puisse dire un mot. Mon Dieu comme elle me fait bander. Comme je l'aime et la désire! Comme elle l'a suggéré, je termine les restes et je vais me coucher après avoir remis la cuisine au propre. Je me sens en sursis, c'est un peu étrange. La nuit est agitée, je ne suis pas assez fatigué. Le ton de Jeanne réveille plein de souvenirs en moi, un peu douloureux car la rupture de notre relation Maîtresse / esclave a été un compliquée pour moi, surtout à cause de sa désinvolture. Je les imagine toutes les deux, tellement sensuelles et belles, sans vraiment arriver à me faire jouir, ce qui me frustre de plus en plus. J'ai besoin d'images d'une violence folle pour jouir, et cela ne fait que s'accroître avec l'âge ou l'expérience, ce n'est pas toujours facile.

Au matin, je recommence le cérémonial de la veille, mais sans sortir me promener. J'attends les jeunes femmes qui se lèvent plutôt tôt et je leur sers le petit-déjeuner. Leur passion ne semble en rien s'apaiser et elles sont incapables de ne pas se toucher à chaque instant. Jeanne me demande de m'asseoir pour qu'on discute enfin. Je préfère la laisser venir.

- Tu sais, ce que tu as raconté à Juliette samedi soir, m'a fait revenir plein de souvenirs de ce que nous avons vécu. Et c'est vrai que j'adorais être ta Déesse, que tu me serves, que tu me vénères. Et je regrette ce temps-là. Je me souviens comme tu me voulais dure et impitoyable. Tu t'en souviens?

- Oui c'est vrai j'étais sans doute un peu chiant à en vouloir de plus en plus. Je suis désolé.

- Ne le sois pas, je n'étais tout simplement pas prête, et l'envie n'était pas là. Mais puisque tu aimes cela, je vais être dure, cruelle et impitoyable.

- Comment cela? Je ne comprends pas (Jeanne avait repris sa voix monocorde qui me fascinait et créait immanquablement une réaction dans mon caleçon)

- Je veux vivre avec Juliette, je veux qu'elle soit mon mari à ta place, je ne te veux plus comme homme dans ma vie ni comme mari. C'est du passé. Je sais c'est brutal mais c'est ce que tu veux. C'est bon de voir les larmes dans tes yeux.

- Jeanne! Mais pourquoi tu es cruelle comme cela? C'est inutile, j'avais décidé de partir de toute façon.

- Je veux que tu comprennes bien et réalises qu'il n'y a pas d'alternative. D'ailleurs tu l'as compris en vidant toutes tes affaires hier, il n'y a aucune trace de toi là-haut. C'est Juliette qui est avec moi. Mais je ne veux pas que tu décides de ce que tu fais.

- J'avais compris, je vais partir et vous laisser la maison.

- Mais que dis-tu? Tu es vraiment stupide. Je veux divorcer de toi, je veux que tu disparaisses de l'étage, mais je te veux comme mon / notre esclave de façon totale, absolue et permanente. (Elle me laisse digérer l'information)

- Quoi? Mais c'était du passé

- Oui c'était du passé, mais c'est ton avenir. Et je ne te laisse pas le choix, c'est ce que je veux, et comme tu fais ce que je veux, tu vas vivre tel que tu l'as toujours désiré, comme tu l'as exprimé hier, et sans doute de façon encore plus intensive, profonde et dégradante que tu ne peux imaginer. (Malheureusement mon esprit s'est bloqué, mais pas ma queue qui saute dans tous les sens)

- Mais, je ne comprends pas. (Mon dieu, comme j'ai le ventre noué et plein de désir, je coule, je me noie, je transpire)

- Voilà, à partir de maintenant tu es notre esclave à Juliette et moi. Lorsque tu nous as raconté tes émotions, Juliette a beaucoup vibré. Tu as vu comme elle était concentrée et intéressée. Nous en avons beaucoup reparlé, elle pour comprendre tes motivations, les miennes, le sérieux de la démarche. Mais aussi pour découvrir pas mal ce nouvel univers. Je lui ai montré tous nos accessoires, elle en a essayé pas mal sur moi, et je crois qu'elle y a pris beaucoup de plaisir, moi aussi je dois l'avouer. (les deux jeunes femmes se regardent en riant)

- Tu as pris du plaisir? Mais, comment?

- Mais c'était juste entre nous deux, ne te fais pas de film. Toujours est-il que Juliette a autant envie que moi que tu nous serves, nous obéisses et soit à notre totale disposition. Elle a des qualités que je n'ai pas, comme la persévérance, l'intégrité, elle adore les rites et le respect des règles et, enfin, est très curieuse d'expérimenter jusqu'où tu peux aller dans la douleur ou l'humiliation.

- (Je regarde Juliette surpris, son regard n'est plus souriant, je la trouve même dure, ce qui m'avait échappé la veille) J'ai beaucoup de chance (Je ne savais pas trop quoi dire)

- Dis-le rapidement, repris Jeanne. Et pour commencer met toi à genoux. (J'obéis sans hésiter, je m'attendais à l'ordre, et pour dire vrai, je l'attendais de toutes mes tripes, comme un besoin irrépressible).

- Bien, à partir de maintenant tu m'obéis comme tu l'as fait avec Jeanne, et encore mieux. Je vais t'y aider, j'avoue que cela me passionne. Je ne voyais pas comment m'en sortir dans votre relation et tu nous as servi sur un plateau la solution. Je sais que si tu étais parti, Jeanne aurait dépéri, alors que là tu vas être totalement à notre service. Pour commencer, toi tu es esclave, nous t'appellerons en absolument toutes circonstances ainsi, tu dois le savoir. Qu'il y ait du monde chez nous ou dehors, ou chez le médecin. Réciproquement Jeanne c'est Maîtresse, et moi c'est Madame, est-ce que tu as compris esclave?

- - Oui Madame

- Très bien. Nous allons faire connaissance ces prochaines semaines. Je m'installe définitivement ici, et tu vas suivre toutes les consignes que je te donnerai. Ce sera différent, tu vas voir, mais bien plus intense. Que cela te plaise ou non, te donne du plaisir ou pas, m'est égal. Sache-le. (Sa voix est étrangement calme, posée, comme si elle a fait cela toute sa vie. Jeanne la dévore du regard en caressant sa cuisse. Je suis très excité je dois avouer. Mes recherches ces dernières 24h étaient vraiment nulles et Juliette est très crédible malgré son âge et sa taille. Et si sexy)

- J'ai pensé, avec l'aide de ma chérie, à plein de choses, et sache que tout ce que je vais te dire maintenant est une règle d'or qui sera enrichie en permanence. Tu connais bien mieux les règles que moi, nous attendons de toi que tu les suives précisément. Je ne suis pas amoureuse de toi, aussi je ne rencontrerais aucune difficulté à t'infliger les corrections qu'il faut pour que tu comprennes ce que nous attendons de toi. Et que tu te comportes de façon irréprochable et parfaite. Je n'aime que la perfection, rien d'autre. Est-ce compris esclave?

- Oui Madame (j'étais malgré moi impressionné par sa voix calme et douce, d'où émanait une détermination folle. Je comprenais mieux son succès professionnel et la séduction de Jeanne)

- Bien, alors globalement nous attendons de toi que tu sois transparent. Je ne veux en aucun cas un homme à la maison, mais un esclave. En permanence à notre service, à la recherche de notre plaisir et de notre satisfaction, sans aucun égo, ni moi, ni volonté propre. Jeanne t'a indiqué vouloir divorcer pour se marier avec moi? C'est fou mais une évidence pour nous deux. Et pour toi. Tu n'es rien, pas même un animal de compagnie, juste notre serviteur domestique, sexuel et toute ce que nous voudrons. Tu n'existes plus pour nous que comme esclave, et à l'extérieur tu ne dois plus du tout exister. Donc fini dès maintenant toute vie sociale, professionnelle, familiale ou que sais-je. Il n'y a plus rien dans ta vie que ta Maîtresse et moi.

- Oui Madame, bien Madame (Je suis complètement liquéfié, ces mots qui sont si blessants et violents, me paralysent et me remplissent d'une excitation qui va bien au-delà du sexuel. C'est incompréhensible sans doute pour la plupart des gens, mais pour moi cette violence verbale provoque des spasmes et des convulsions, c'est si fort, si profond, tellement ce que je pense que je suis!)

- Je ne t'ai pas autorisé à parler. Tu ne parles que si nous t'y autorisons de façon explicite ou implicite, jamais en aucune autre circonstance. Jamais. (Je baisse la tête en signe d'assentiment). Donc tu n'es rien sinon à notre service. Mais rassure-toi, car j'ai bien compris que tu avais des besoins. Mais comme ces besoins me conviennent, je serais celle qui te traitera pour développer et approfondir ton masochisme. Parce que c'est pour toi que tu veux faire cela, dire que c'est pour ta Maîtresse, c'est la tromper et te tromper. Je vais t'apprendre à réellement t'offrir, et je suis certaine que tu regretteras tous tes désirs, mais de toute façon cela ne change rien, tu devras le subir. Et je prendrai d'autant du plaisir que tu le regretteras.

- Comme je ne veux plus que tu aies rien en tête, et que cela rejoint ce que tu veux, nous allons complètement te dépouiller. Et nous avons trouvé cela bien plus amusant que ce soit moi qui te dépouille. Jeanne cela n'aurait pas compté dans ton esprit. Là je suis certaine que tu flippes. Alors flippe. Tu n'as plus à t'occuper de rien, sinon de ce que je te dis de faire. Tu ne fais rien spontanément, d'ailleurs ton mail est déjà détruit et supprimé, tu auras un nouveau numéro de téléphone et un téléphone réduit à la messagerie et à nous deux seulement. Je vais y installer un contrôle parental très stricte. Tu ne peux faire aucun autre échange sans ma demande ou celle de ta Maîtresse. Tes comptes sont en cours de fermeture, tes codes étaient si peu protégés! Tu es sur ma mutuelle à partir du mois prochain, inscrit sans emploi. Tu ne peux parler à personne sans notre autorisation, quelle que soient les circonstances. Je veux que tu comprennes ce cadre, cette place qui est la tienne. Tu n'existes qu'à nos yeux, et que comme un esclave. En prends-tu conscience esclave?

Franchement je n'en mène pas large. Au-delà des mots, c'est l'attitude très décidée et ferme de Juliette, l'absence totale de compassion de Jeanne qui boit les paroles de son amoureuse, et la description d'une vie dont j'ai toujours rêvé mais qui me terrorise : je n'ai plus le contrôle de rien du tout. Et surtout, ce que je trouve hallucinant, c'est que mon avis n'est pas demandé. A aucun moment. L'attitude de Jeanne me fait mal, je me souviens de ces premiers mots, d'être cruelle. Elle est terriblement cruelle. Fait-elle exprès? Je ne crois même pas, c'est ce qui est le plus terrible, le plus difficile. Je me souviens d'elle me disant qu'il ne fallait pas choisir sa vie en fonction de ses pulsions sexuelles. C'est ce que je fais, pleinement et sans sentir d'alternative, tant la boule dans le ventre me fait exploser.

Ce qui me panique c'est la détermination chez Juliette. Je ne doute pas que chaque mot est pesé et sera exécuté, elle va faire exactement ce qu'elle me promet, ou plutôt m'annonce, je n'aurai aucun moyen d'arrondir les angles, d'échapper parfois comme je le faisais si souvent et subtilement avec Jeanne. Et le fait qu'elle veuille être cruelle avec moi est si douloureux, et pourtant c'est ce que je souhaitais. Je perds complètement pied, et ma seule boussole est mon sexe qui est dur comme la pierre.

- Oui Madame, vous servir à chaque instant, n'être rempli que de Vous et de Votre service, craindre Votre courroux et ne rien attendre de Vous

- Tu as raison, ce n'est pas le bâton et la carotte, nous n'avons pas de carotte pour toi. Concrètement, plusieurs choses à intégrer. Je vais t'installer ta ceinture de chasteté, la plus petite de ta collection impressionnante. Je garderai la clé, comme cela tu es certain que je ne l'ouvrirai pas. Il est hors de question que tu aies ton sexe à l'air libre, un esclave ne bande ni ne jouis. Jamais. J'aime qu'elle soit sécurisée par la ceinture de taille et les dents de l'anneau, je veux être certaine que le désir sexuel te tiraille en permanence, tant je sais que chez la race des mâles c'est permanent.

Comme j'aime être encagé, c'est vrai que j'étais frustré quand Jeanne me libérait, mais elle aimait trop se servir de mon sexe. Cela n'a plus l'air de l'intéresser La castration à jamais m'excite très fort, l'implication de Jeanne aussi. Je comprends que les manques et limites de Jeanne, qui ne dit pas un mot, sont du passé. Je suis certain qu'elles ont pensé à cela tous les deux avants.

- Bien, cela dit, ta tenue à la maison est en permanence un boxer et un T-shirt, les deux blancs Je les veux impeccables. La moindre tache ce sera une punition qui fasse que tu ne te salisses plus. Evidemment tu t'occupes d'absolument tout dans la maison, je veux qu'à chaque repas tu nous proposes une alternative que nous puissions choisir. Des plats de femme, donc avec légumes, viande allégée ; salades. Pas de pates, pomme de terre ou autre. A toi d'imaginer chaque jour de nouvelles recettes. Tu auras une carte de paiement pour l'hypermarché, avec un envoi par courriel sur ma boite de tes achats. Tu auras intérêt à pouvoir justifier de tous les achats. Ah oui, du coup pour sortir, tu peux mettre des baskets avec chaussettes noires, pantalon de jogging noir et blouson noir. Et tu ne parles à personne, juste répondre bonjour à la caissière. Si tu as d'autres courses que je souhaite, comme aller chez un pâtissier particulier, alors tu auras l'argent nécessaire. Mais toujours à pied, tu ne prends pas les transports en commun, jamais.

- Je ne vais pas penser à tout, mais je continue. Dans la maison, interdiction de t'asseoir sur une chaise ou un canapé. Ta position de repos c'est à genoux, les jambes écartées. Tu libères la chambre d'ami, tu n'es pas un ami mais un esclave. Tu vas dans le coin lavabo de la cave, tu t'installes une couverture et tu dors là à même le sol. Tu vas très vite t'habituer tu verras.

Cela me fait un coup de tonnerre dans la tête que cette dernière injonction, quelle humiliation, je sens d'un coup le froid en moi, cela devient autrement plus concret cette idée que je sois transparent. Ce rejet même de la chambre d'ami est violent, s'en rendent-elles compte?

- Quand nous avons besoin de toi, nous te sonnons. Ah, tu ne manges que nos restes, sachant que je veux qu'ils aient au moins 48h, que nous ne puissions pas les manger. Tu fais des quantités raisonnables car je te veux mince, voire maigre. Pas d'objectif de poids, mais je te recommande que je ne te trouve jamais un peu gras, tu le regretterais amèrement et longuement.

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