Trouble Obsessionnel

BÊTA PUBLIQUE

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- Et moi alors? Vous y pensez à moi?

- Ségolène, notre relation ensemble n'est que pour le plaisir, cela a toujours été convenu ainsi. Rien de plus.

- François, regarde les choses en face.

- Que veux tu dire?

- Votre couple ne va pas bien, et ce n'est pas de ma faute. Tu es plus attiré par moi que par Isabelle, cela crève les yeux, et si Isabelle est partie c'est qu'elle le sait très bien. Il faut simplement que tu l'admettes. Elle ne te rend pas heureuse, elle est jalouse de moi, alors que moi je ne cherche que ton bonheur.

- Ségolène, s'il te plaît. Rentre chez toi, là tu dis des choses qui sont à côté de la plaque, nous voulons simplement être tous les deux.

- Comme tu veux François, je suis à ta disposition, comme tu veux, où tu veux. »

Lorsque la porte d'entrée se referma enfin sur Ségolène, Isabelle, livide, explosa :

« Tu peux dire que je délire et que j'invente des choses, tu as bien entendu ce qu'elle vient de dire.

- Isabelle, n'exagère pas non plus. J'avoue que je suis un peu scié là. J'aime bien Ségolène, mais je ne comprends pas bien sa sortie.

- Tu ne comprends pas? Mais cette fille est folle de toi, elle te guette, elle te regarde tout le temps. Elle t'envoie des dizaines de messages par jour, elle est à tous tes ordres, elle n'attend qu'une chose c'est que je parte et prendre ma place.

- Ecoute, si elle a accepté un couple, c'est précisément pour ne pas être dans cette situation là.

- François, elle n'a que toi dans sa vie. Elle n'a rien d'autre sinon son job. Pas d'amis, pas de centres d'intérêts, pas même de sport. Rien. Tu es tout ce qui l'intéresse, et moi tout ce qui t'empêche d'être à elle complètement.

- Mais je ne serais jamais son mec, voyons. Tu me connais assez, elle est adorable, mais je m'ennuierais vite. Je n'aime que les tempéraments insupportables comme le tien!

- S'il te plaît ne plaisante pas, c'est très sérieux. Je suis très inquiète.

- Tu es très inquiète de quoi?

- Je,... Je crois que cette femme est folle?

- Folle, mais folle comment? Folle de moi? Folle comme nous sommes fous de la sortir nue en laisse dans la rue? Folle pathologique.

- Excuse moi, mais je crois qu'elle est folle pathologique. Je crois qu'elle joue avec moi pour m'endormir, mais qu'elle fera tout pour m'expulser. Parfois la nuit je fais des rêves terribles à ce sujet!

- Parfois la nuit tu rêves d'elle?

- En fait toutes les nuits. Toutes les nuits je la vois avec un couteau, le regard brillant, qui vient m'éventrer en me disant qu'elle prend ma féminité et mon homme en même temps.

- Isabelle, tu ne crois pas que c'est toi qui ne vas pas bien.

- Non, je ne vais pas bien, je t'aime François, et nous nous perdons dans cette histoire.

- Est-ce que tu n'es pas tout simplement jalouse?

- Pourquoi l'aurais je acceptée? Tu crois que je joue quand je la vois, quand je vais prendre un verre avec elle, quand nous faisons l'amour tous les trois?

- Non bien sur. Tu as raison. Ce qui me scie c'est de l'avoir retrouvée sur le canapé en nous attendant là.

- Elle t'attendra le temps qu'il faudra, elle nous usera.

- Qu'est ce que tu veux faire, il faut que je choisisse entre elle et toi?

- Non mon Amour, je t'aime bien trop pour cela. Je t'aime trop pour te demander cela, et je t'aime trop pour te laisser. Je voudrais juste que tu réfléchisses à tout cela, que nous en reparlions. Peut être vous ne devriez vous voir que tous les deux?

- Je comprends, mais nous voir tous les deux, cela ne m'intéresse pas, j'ai envie de vivre ma vie avec toi »

Isabelle se pelotonna contre lui et pleura longuement, toutes ces larmes, toutes ces souffrances qu'elle avait gardées trop longtemps pour elle. François prit la décision de rompre avec Ségolène. Tout le plaisir sexuel qu'il prenait avec elle, n'était rien en comparaison des souffrances occasionnées à Isabelle. Ils en trouveraient une autre, même si Ségolène lui plaisait énormément, et qu'il l'aimait à sa façon.

*****

« François,

Notre déjeuner d'hier m'a laissé stupéfiée, je n'ai pu réagir à ta décision de ne plus nous voir. Je ne crois pas que cela soit ta décision, c'est la décision d'Isabelle, et tu as décidé de lui obéir et de te soumettre à ses désirs.

J'ai du mal à la comprendre. Qu'ai-je fait de mal? Je ne vous ai jamais menti, ni trompé sur mes intentions. S'il est vrai que je me suis beaucoup attachée à toi, j'ai toujours su rester à ma place et ne rien demander que tu ne m'offrais toi-même.

Je crois que tu devrais réfléchir à la place et à la réaction d'Isabelle. Je suis certaine qu'elle a du m'ensevelir sous plein de reproches et de haine, mais t'es-tu interrogé sur ses motivations à elle, pourquoi fait elle cela, alors que je sais que tu as besoin d'autres femmes dans ta vie, d'autres plaisirs, qu'elle ne peut seule t'offrir. Puisqu'il te faudra une autre femme, moi ou une autre, ce sera le même problème avec Isabelle. Car le problème est sans doute là, chez elle.

Je comprends qu'elle ait pu être jalouse, mais je n'ai jamais eu l'intention de menacer votre couple, j'ai toujours été là quand tu ou vous le vouliez, restant à ma place. Je n'ai pas envie de vivre avec un homme, même avec toi. Je crois que je ne suis simplement pas faite pour cela, cela fait trop longtemps que je vis seule, et cela me convient quand je peux avoir une personne que j'aime.

Bien sur, je suis amoureuse de toi, nous n'avons jamais employé ces termes, mais quel sens cela aurait il sinon. C'est sûrement pour cela qu'Isabelle me hait tellement. Tu peux la rassurer, mais je ne suis pas sure qu'elle me croit.

Je suis là, je reste à ta disposition. Je t'attendrais. Je t'aime. »

En recevant ce mail, François fut à la fois blessé de ce que Ségolène laissait sous-entendre d'Isabelle, mais aussi flatté qu'elle soit si accrochée à lui. Il savait qu'elle plaisait beaucoup, et il lui aurait été facile de trouver un autre homme. Lire son amour lui faisait vraiment plaisir. Mais ce plaisir ne dura pas longtemps. Moins de 12 heures après avoir reçu ce mail, il calcula douze autres emails qu'elle lui avait envoyés, 6 SMS ainsi que 4 messages téléphoniques. Malgré tout son aveuglement d'homme flatté, François perçut que la réaction était disproportionnée, Isabelle n'eut aucune peine à le convaincre qu'elle avait vu juste. Il décida de faire le mort et de laisser la passion de Ségolène se tarir un peu.

*****

Les semaines passèrent, les mois passèrent. François ne pensait plus à Ségolène. Mais Ségolène pensait toujours à François et de façon encore plus profonde. Quelques semaines avant leur rupture, elle avait installé le logiciel espion sur son ordinateur chez lui. Ainsi elle n'avait jamais rompu le lien avec lui. Suivant jour après jour les emails et les messages qu'il échangeait en chat. Bien entendu elle avait vu juste, il cherchait déjà une autre femme, il avait besoin d'une autre, et Ségolène était cette autre. Elle ne lui en voulait pas, il s'était fait manipuler. D'ailleurs, elle voyait bien que les relations avec Isabelle étaient de plus en plus difficiles. François était malheureux, et en filigrane, elle sentait qu'il la regrettait.

Elle faisait très attention quand elle se connectait avec son profil à lui sur les différents chats où il sévissait. Le mieux était de se connecter en même temps que lui, ainsi il ne pouvait s'apercevoir de rien, et elle pendant ce temps là lisait l'historique de tous ses échanges. Il avait rencontré trois femmes depuis qu'elle était partie, et trois fois cela avait été un échec. Aucune ne semblait capable de lui donner le plaisir qu'elle lui avait donné. Elle était faite pour lui. Il ne voulait pas l'admettre, voilà tout.

Elle s'était bien sur connectée avec d'autres pseudos sur les chats, pour le draguer. Elle sentait comme il était toujours plein de désir pour ce qu'elle représentait. Elle le faisait parler, sous prétexte de mieux le connaître, de ses anciennes relations, et décortiquait ce qu'il disait d'elle. Jamais rien n'était négatif, c'était bien la preuve qu'il était amoureux d'elle. Une fois elle se fit passer pour une amie virtuelle de la Ségolène qu'il avait connue, lui faisant passer des messages, comme quoi elle était déprimée et dépressive. Il semblait très malheureux de la situation, et elle était content de sentir qu'il réagissait en tous points comme prévu : il l'aimait, il ne le savait pas, mais lui aussi était fait pour elle.

Sur Internet, elle était tombée sur un sex shop virtuel, et avait acheté un sexe en latex qui reproduisait de façon incroyablement fidèle celui de François. Elle s'était fixée comme règle de le porter profondément en elle chaque fois qu'elle pensait à lui, c'était donc presque tout le temps. Elle l'enfonçait au plus profond, ainsi qu'il aimait la prendre, ressentir cette pression était délicieuse. Elle déambulait ainsi, se préparant pour lui, se remplissant pour lui, se caressant en pensant à lui. Comme ce n'était pas assez, elle en commanda un second, pouvant ainsi remplir ses deux orifices avec, léchant les olisbos lorsqu'elle les sortait d'elle, avec la même passion qu'elle lui faisait des fellations. Elle passait des heures à les faire aller et venir en elle, à se caresser doucement, retardant son orgasme, parfois s'interdisant pendant quelques jours cet jouissance libératrice pour se sentir encore plus en manque. Ce n'était pourtant pas assez pour se remplir de lui. Son odeur lui manquait? Ah son odeur. Elle aimait tout de son odeur, lorsqu'il sortait de la douche, lorsqu'il se parfumait, lorsqu'il transpirait, et même lorsqu'il sentait fort du sexe. C'est surtout cette dernière odeur qu'elle adorait, venir le nettoyer de sa petite langue, porter cette odeur sur elle. Ségolène ne se parfumait plus qu'avec son parfum à lui. Ses collègues avaient été surpris, mais finalement plus personne n'y portait attention. Elle regrettait de ne pouvoir porter ses deux sexes en latex en permanence, mais ce n'était guère pratique. Au moins avait elle une collection de photos de lui dans son portefeuille.

Une dizaine de fois par jour, au moins, elle interrogeait son répondeur. Par hasard elle avait eu son code, et peu précautionneux, il n'en changeait jamais. Chaque fois qu'elle entendait la voix d'Isabelle, son regard se durcissait. C'est à cause d'elle qu'ils ne pouvaient pas se voir tous les deux. Elle repensait à ce déjeuner où il lui avait annoncé qu'ils se séparaient. Elle avait mis du temps à comprendre. Au début elle avait cru qu'il lui annonçait qu'Isabelle et lui se séparaient. Elle était donc ravie mais ne voulait pas le montrer. Puis l'information s'était éclaircie, et c'est d'elle dont il se séparait. Et cela, ce n'était pas possible. Elle avait décidé une bonne fois pour toute qu'elle ne serait plus jamais abandonnée, et surtout pas par l'homme de sa vie. Aussi avait elle refusé en bloc toute son argumentation. Elle savait qu'Isabelle était derrière. Isabelle la haïssait, voilà tout. Les femmes sont des harpies pour les autres femmes. Elle attendait, elle sentait mieux que quiconque le manque que François avait d'elle. Il ne voulait pas discuter avec elle sur les chats lorsqu'ils se croisaient, il ne répondait pas à ses emails, c'était à cause de la grue qui lui pourrissait la vie. Il valait bien mieux qu'elle, il méritait d'être aimé, honoré, servi, adulé. Et cela elle se promettait bien de tout mettre en œuvre pour qu'il soit heureux. Et puisqu'il avait besoin d'autres femmes, elle les accepterait avec joie elle. Il y avait de si jolies complicités à construire ensemble.

Parfois elle le guettait, s'installant dans le café en face de chez lui. Elle le voyait sortir, et souriait d'aise, sauf lorsque l'autre était à son bras, triomphante, comme si elle savait sa rivale à quelques pas de là. Elle ne pouvait pas le suivre lorsqu'il partait, elle n'était pas motorisée, mais rien que de le voir, lui faisait du bien. Elle voulait des photos de lui, guetter ses expressions, ses sourires. Elle se posta près de la tour où il travaillait, le mitraillant chaque matin lorsqu'il arrivait, avec un puissant zoom que le vendeur lui avait conseillé. Les photos étaient toujours un peu les mêmes, elle aurait bien aimé installer une caméra chez lui, mais ce n'était guère réalisable. Une fois elle intercepta un message d'un laboratoire sur Internet où il avait fait développer ses photos. Elle pu alors visualiser des pellicules entières. Malheureusement la plupart des photos étaient sur l'autre, mais quelques unes le montrait dans toute sa beauté. Elle avait été ravie de sa pioche ce jour là.

Lorsque les relations devinrent vraiment mauvaises avec Isabelle, Ségolène décida de revenir. Mais définitivement cette fois ci, sans laisser de place à cette truie qui lui avait gâché trop de sa relation avec François. Sa valise était prête, presque vide donc, elle éteignit chez elle, jetant un dernier regard à son deux pièces, elle avait le sentiment que jamais elle ne reviendrait là.

*****

« Mais qu'est ce que tu fais là? François semblait décontenancé par sa présence sur son palier, une valise à la main.

- Je crois que tu as besoin de moi.

- Mais je n'ai pas besoin de toi! Cela fait 6 mois que je t'ai dit que nous ne pouvions plus nous voir.

- Tu vois, tu dis pouvions, tu n'as pas dit que tu ne voulais, mais que tu ne pouvais pas me voir. Maintenant qu'Isabelle n'est pas là, tu es libre, et je suis à ta disposition.

- Mais Ségolène, je ne le veux pas!

- Fais moi entrer quand même, je ne vais pas rester sur ton paillasson »

Sans trop réfléchir, François la fit rentrer et lui proposa un Coca à boire. Elle s'était mise tout de suite à cette boisson dès qu'elle l'avait connu, malgré les calories.

« Ségolène, tu ne peux pas rester. Je ne suis pas amoureux de toi, je n'ai pas envie de toi, et je suis toujours avec Isabelle.

- Tu vois, le lien c'est toujours Isabelle, c'est elle qui ne veut pas que tu me vois.

- Mais non Ségolène, tu compliques tout!

- Voyons, ce n'est pas elle qui a mis votre couple en l'air, avec ses histoires toujours compliquées, ses crises de jalousies, ses scenarii farfelus?

- Comment tu sais tout cela toi?

- Parce que je la connais bien Isabelle, et que je savais qu'elle était comme cela, mais je ne voulais rien te dire, pour ne pas te blesser, et surtout que tu ne penses pas que je te disais cela pour lui piquer la place.

- Tu savais cela depuis le début?

- Tu sais, on sent ces choses là, ou on ne les sent pas. Comme j'ai senti que tu n'étais pas heureux avec elle. Tu es fait pour avoir plusieurs femmes et elle ne veut pas te partager, elle ne comprend pas ces choses là. Ce qu'elle veut c'est t'avoir sous ta coupe et te contrôler totalement. Tu n'as plus de liberté.

- Et toi tu veux quoi?

- Moi, je veux ton bonheur, j'ai envie de te voir heureux, et faire tout ce qu'il faut pour cela. M'occuper de toi, jouer avec toi et toutes les femmes que tu voudras, faire tout ce que tu m'ordonneras, tu as pu voir comme j'étais docile, je fais tout ce que tu veux.

- Même si je te demande de faire l'amour avec Isabelle?

- Bien sur, si c'est ce que tu veux?

- Ecoute Ségolène, s'il te plaît vas-t-en, tu es adorable, mais là ce n'est vraiment pas ce dont j'ai besoin.

- Et tu sais de quoi tu as besoin?

- Oui je sais que j'ai besoin d'Isabelle et que tout aille bien entre nous.

- Mais François, ce n'est pas possible. Il faut que tu sois un peu lucide. Isabelle est une très belle femme, brillante et intelligente, bien plus que moi, mais elle te veut comme toi tu ne veux pas te donner, vous ne pouvez pas être heureux ensemble.

- Laisse moi en décider seul veux tu? François s'énervait.

- Bien François, c'est comme tu veux.

- Cela fait 5 minutes que tu es là et déjà je suis énervé.

- Laisse moi te faire un massage, tu vas voir, tu vas être très bien.

- Ne me touche pas! François avait fait un bon en arrière tandis qu'elle se rapprochait de lui.

- Je suis à toi François, tu peux me faire ce que tu veux. »

Ségolène était dans un état de transe, les yeux noyés de larmes le regardant. François était exaspéré, il avait besoin de tout sauf de Ségolène. Sans se contrôler et de rage, il se mit à la gifler, puis à la rouer de coups. Il voulait la faire crier, la faire fuir, que plus jamais elle ne revienne, qu'il ne l'ait jamais rencontrée. Au lieu de quoi, quelques minutes plus tard, il violait son cul profondément, et Ségolène criait, mais de jouissance. Il s'abattit sur elle après avoir jouit, épuisé. La violence avait exercé sur lui un effet érotique puissant. Surtout il avait été fasciné par l'offrande de ses coups, et l'apparition des marques sur son corps qu'elle ne protégeait pas. Cette femme le rendait fou.

*****

En se réveillant au matin, il crut avoir rêvé, le lit à côté de lui était vide. Pourtant son cauchemar rentra dans la chambre, portant un plateau de petit déjeuner digne du Ritz, avec une rose pour le décorer. Ségolène arborait un sourire rayonnant, malgré le cocard qui la défigurait. François n'eut pas le temps de masquer l'érection matinale qui déformait le lit :

« Je vois que Monsieur a encore des envies! Monsieur est insatiable.

- Ségolène, je suis désolé de ce qui s'est passé hier, cela n'aurait pas du arriver.

- Cela n'a pas d'importance, tu as le droit de tout me faire, et si tu as envie de me frapper, tu me frappes, je t'ai dit, que j'étais là pour cela.

- Ségolène! Je te parle de la suite, je regrette, j'aurais du te mettre dehors.

- Ne dis pas n'importe quoi. Ce n'est pas moi qui t'ai violé, mais toi qui en as eu l'envie, ne me dis pas le contraire. Quand est ce que tu accepteras de voir la réalité en face?

- C'était hier soir, mais ce matin je regrette.

- Et si moi je regrettais et j'allais porter plainte à la police?

- Comment cela? François était devenu blême.

- Tu me frappes, puis tu me violes, et au matin tu me dis de dégager, tu crois qu'ils vont en penser quoi au poste de police?

- Tu me menaces Ségolène! Tu es devenue folle.

- Mais non mon amour, je te montre juste comment la situation est aberrante. Si tu n'avais pas fait cela par amour, c'est alors toi qui serais fou à enfermer!

- Ségolène, Ségolène! La logique de son amie le rendait fou. Elle ne comprenait rien, ne voulait rien entendre. Mais qu'est ce qui lui avait pris hier soir!

- Tu m'obéis quoi que je te demande?

- Oui, je suis là pour cela.

- Ségolène, j'ai besoin de réfléchir, régler des détails, voir comment faire avec Isabelle. J'ai besoin de quelques jours. Retournes chez toi et reviens me voir dans une semaine ; d'accord, là nous pourrons voir les choses plus clairement, c'est si soudain! Il se demandait si elle se douterait de quelque chose, mais son grand sourire le rassura.

- Mon chéri, comme je suis heureuse. Bien sur je comprends complètement, c'est normal, c'est bête, j'aurais du y penser. Mais avant, je voudrais une chose, juste pour m'aider à passer la semaine.

- Oui?

- Je voudrais que tu me battes comme hier, plus fort, et que tu me violes pendant des heures. Comme cela je ta garderais au creux de mon corps pendant cette semaine... »

*****

François resta prostré tout le reste du dimanche, réalisant peu à peu ce qu'était Ségolène, comprenant aussi pourquoi Isabelle avait réagi ainsi. Isabelle, il avait terriblement besoin d'elle, il avait tout fichu en l'air, ou plutôt, Ségolène avait tout fichu en l'air. Lorsqu'il appela, Isabelle comprit que quelque chose n'allait pas et elle vint sans poser de questions. Il lui raconta tout des dernières 24 heures, sans omettre aucun des détails, même les plus honteux de sa part, il voulait qu'elle sache tout, il avait besoin qu'elle l'aide.

« Je suis vraiment désolé Isabelle, je ne t'ai pas toujours crue, j'ai mis cela sur la jalousie, et je n'ai pas voulu voir la réalité.

- Mieux vaut tard que jamais, mais maintenant il faut te sortir de cette situation. Tu vas faire quoi dans une semaine?