Tapineuse Des Recoins Sombres

BÊTA PUBLIQUE

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— Gardez cette truie, elle me gonfle, grogne-t-il. Même à poil dans la rue, elle n'excite personne.

Tandis qu'il parle à mi-voix, il s'inquiète jetant régulièrement des coups d'œil suspicieux alentour.

— C'est un sacré cadeau que tu m'as fait là, reprend-il en direction de Maitresse. J'ai beau la punir, la fouetter, elle se laisse faire sans réagir, comme une chiffe molle... la tabasser ne me fait même plus jouir. Et elle... on dirait qu'elle en redemande ! Elle rapporte rien, pas un kopeck, elle me fait pas bander le quidam, elle ne sert vraiment à rien de rien, donc je te la rends, vous saurez peut-être quoi en faire ! Sinon...

On ne saura jamais. Il démarre en trombe et s'enfonce dans la nuit d'un monde opaque poursuivi par ses démons que lui seul perçoit.

Maitresse gravit les deux marches menant à la porte d'entrée du sex-shop, nous trainant moi et chiennasse à sa suite.

Sexe-Chope

Maitresse pousse la porte. Madame pousse mon cul. Je gravis les deux marches et j'entre à la suite de Maitresse.

Dans la boutique, sous un néon clignotant fièrement "Sexe-Chope", une grande banderole annonce : « EroticChic, PornoCho, HardCrad ! Choisissez votre genre, choisissez votre peau. Le cul, c'est la vie. Vivez vos fantasmes, ICI ! »

Une odeur de transpiration mâle agresse mes narines. Pourtant la pièce semble déserte, à part une mauvaise musique post-disco-techno dont les décibels martèlent l'espace. La déco de la salle est plutôt banale, des tenues diverses pour du cosplay, des accessoires pour diverses disciplines des plus soft aux plus hard, quelques revues exotiques dont je m'étonne qu'elles existent encore au temps d'Internet, des crèmes, onguents, lubrifiants, et autres produits supposés faciliter ou augmenter la libido mais qui ne font bander que les fournisseurs de chimie et les braconniers d'espèces mal en point. Rien de mirobolant qui explique la survivance de ce magasin, à part le plaisir de fureter, de se montrer, de rencontrer... bien que le vide de la salle ne s'y prête guère.

Un type, débardeur en cuir usagé, barbe mal taillée de circonstance, cheveux bruns mi-longs plutôt sel que poivre, s'approche des femmes debout en ne nous quittant pas des yeux. Inconsciemment, j'imagine qu'en nous voyant, le type sait qu'il a affaire à des Maitresses, ou des Dominas, du genre à aller jusqu'à l'extrême. À moins que ce ne soit l'état des pauvres choses qu'elles trainent en laisse qui capte son attention pour lui indiquer ce qui va suivre et la démarche commerciale à adopter...

Le sexe-choppeur regarde les femmes alternativement.

— Vous désirez? demande le patron en regardant Maitresse.

— Un gode-ceinture, un gros, répond Maitresse.

— Non, deux, renchérit Madame.

— Et un plug anal, un bien costaud, et avec commande à distance ! ajoute Maitresse.

— Et c'est pour?...

— pour esclave nue, oui, complète Maitresse en me désignant.

— Et rien pour elle? Un plug?

— On verra si on en prend deux, dit Maitresse en interrogeant Madame du regard.

— Et "esclave nue", a-t-elle déjà été engodée? Enculée? grassouille le sexe-choppeur.

— Elle est vierge... de notre point de vue.

— Il faudrait peut-être la préparer avant...

— Elle est prête, affirme Maitresse. Elle le sera sinon. Qu'avez-vous à nous proposer?

Le sexe-choppeur demande à Maitresse de le suivre.

Un couloir dépouillé. Il me semble entendre des gémissements filtrer à travers le mur et l'ersatz de musique. Puis les gémissements se transforment en cris à mesure que nous approchons d'une porte qui me paraît lourdement capitonnée. Le patron l'ouvre. Je ne sais pas à quoi m'attendre. Madame et Maitresse nous alignent, chiennasse et moi, épaule contre épaule, flanc contre flanc. Pour la première fois je sens la chaleur du corps de ma compagne de peu de prix, son odeur de femelle. Elle me jette un regard énamouré. J'ignore si elle peut sentir mon émoi. Je suppose qu'elle est toujours aussi trempe, et je ne peux m'empêcher de la désirer. Qu'est-ce qui m'attire chez elle et non en elle, ce qui serait trop restrictif. Je n'arrête pas de me poser la question depuis que nous l'avons débusquée de son recoin et tirée de l'obscurité dans laquelle la broyait ce mac de supérette. Sa vulgarité? Son corps, son attitude, sa nudité évoquent une attraction sexuelle primale, sans filtre, et sans conteste obscène. Bien qu'elle n'ait pas dit un mot... elle est tout cela. Moi, quelque chose me force à ne pas prononcer certains mots, à bloquer mon esprit. Elle, peut-être est-ce sa nature intrinsèquement soumise que de rester muette?

Je mouille si fort que des gouttes de foutre perlent de ma chatte. Je sais que notre situation humiliante, dégradante, en est la première responsable. J'ai envie de baiser mon infortunée compagne de fortune, de la prendre bestialement avec ces godes, que nous donnions en spectacle notre abandon d'humanité, que nous exhibions notre chiennerie et que nous nous vautrions l'une dans l'autre devant un public de voyeurs bien pensants scandalisé par l'ignominie de cette vision, qui ne pourrait s'empêcher de nous rêver empalées sur leurs dards dressés par l'abjection de nos chairs lubriques. Ah ! Ces mots vulgaires, ces mots grossiers, orduriers, ces mots abjects, ces mots que je ne peux jamais prononcer, mais qui peuplent mes pensées, me rendent folle et m'engloutissent dans leurs abysses de luxure !

Perdu dans mes fantasmes, je n'ai guère fait attention à la salle dans laquelle le patron nous a conduits. Sur un des murs sont alignées des rangées d'antiquités en DVD.

— Vous ne trouverez ça nulle part, ni sur Internet, ni en piratage, ni dans le commerce, se flatte le sexe-choppeur. Personne ne peut les louer ou les acheter, ils sont dispos uniquement pour la diffusion interne. Mais vous le savez... Maitresse.

— Mais vous les avez bien achetés..., remarque Madame.

— Non, fabrication maison, coupe le patron. Fabriqués sur place ! Vous entendez peut-être quelques "dialogues" en ce moment même ! ricane le type.

En fait, on entend des cris perçants, dans un registre aigu. Je ne saurais dire si la fille jouit ou souffre. Les deux peut-être, si l'orgasme la plonge dans la confusion des sensations.

— Ouaip, c'est rarement intello, rigole le proprio du Sexe-Chope. C'est la raison de la musique à fond les manettes que vous avez entendue en rentrant, pour couvrir des cris parfois un peu trop... mal maitrisés... hurlés pour dire vrai !

Devant l'air dubitatif de Madame, le sexe-choppeur enchaine.

— Les clients ont la possibilité d'assister à la performance "live" ou bien de visionner le DVD "monté" et finalisé, ou les deux, pourvu qu'ils paient. Y'en a qui paient de leur personne ou avec leur... personnel, fait-il en me regardant avec insistance.

Puis il continue après un bref silence :

— C'est des variantes du théâtre érotique, du ciné porno, du peep-show, mais en version hard post-moderne... c'est comme ça qu'on dit dans l'art, post-moderne, non? Enfin, c'est mon idée... finit-il en se moquant ouvertement.

Il se dirige vers une grande vitrine en faisant l'article pour ses instruments : des godemichets, plugs, godes-ceintures, et autres accessoires assimilés de toutes formes (mais rarement strictement humaines), et dont les tailles partent de l'énorme pour se terminer dans le gigantesque. Voire l'inconcevable.

— Vous avez le choix, dit-il en faisant coulisser une des vitres.

Maitresse saisit un godemichet et le présente à Madame en riant nerveusement. C'est une bite de cheval. Elle est énorme, elle doit faire dans les quarante centimètres de longueur, ou plus - je l'ai dit, je n'ai pas le compas dans l'œil - et se courbe sous son propre poids. Le patron se croit obligé de commenter : « J'en vends quelques-unes à des femmes fantasmant sur la bestialité, mais n'osant ou ne pouvant pas franchir le pas. On peut rajouter des réservoirs pour... » Madame interrompt sèchement le discours entrecoupé de rires gras du sexe-choppeur par un : « On a compris ! » Et elle désigne un autre godemichet. C'est un avant-bras terminé par une main dont les doigts se joignent en forme de pointe de flèche. Maitresse sourit et tance le patron d'un : « Pas besoin de commentaires ». À regret, il remballe sa répartie et, pour compenser, il fait coulisser une deuxième vitre.

— Il y a des plugs, mais je pense que les godes-ceintures qui vous conviendront sont dans l'autre partie, dit le sexe-choppeur en désignant la collection.

Madame prend un air ébahi et fait des signes d'appel en direction de Maitresse.

— Amenez les filles, lui dit-elle. On va leur faire essayer les godes-ceintures !

Sans ménagement, Maitresse tire chiennasse par son abondante chevelure. Surprise par cette impulsion, la fille dérape et se casse la figure en tentant de suivre. Ce qui fait rire le sexe-choppeur.

— Debout salope ! gueule Maitresse.

— Vous n'y allez pas de main morte, remarque le patron.

— Occupe-toi de tes affaires, crache Maitresse.

— Elle a pas un nom, cette... salope?

— Elle a le nom que j'ai envie qu'elle ait. Et là, en ce moment, c'est : salope.

— Bon, bon, c'est vous qui voyez.

Je remarque soudain que Maitresse et le patron se connaissent mieux que ce que je pensais. Et que tout ce petit monde a l'air d'être assez familier pour ne pas avoir besoin de se nommer.

Les deux femmes font mettre chiennasse debout. La pensée qu'elle fait la belle me traverse l'esprit. Elle redevient Tapineuse.

Le patron présente une ceinture, le godemichet associé est énorme et se situe clairement dans la gamme de la démesure, comme tout ce qu'il a déjà montré.

— Spécial enculade ! annonce le type avec sa délicatesse coutumière. La verge mesure environ cinquante centimètres, du latex, assez rigide pour une pénétration, mais sans trop.

Il prend l'objet entre ses mains et le caresse affectueusement, comme pour accentuer sa rigidité.

— Pour faire vrai ! précise-t-il sans que je discerne s'il plaisante ou pas, étant donné l'inertie de la réponse du latex à ses efforts. Huit centimètres de diamètre, mais j'ai les mêmes en dix et plus, pour les gourmandes. Les particularités : elle peut être remplie de liquide, plus de trois cents centimètres cubes de liquide tiède ou chaud, auxquels peuvent s'ajouter deux réservoirs pour atteindre le litre.

Voyant que son auditoire le suit toujours, le sexe-choppeur continue dans le même registre.

— Quel intérêt me direz-vous? D'abord celle ou celui qui se fait mettre a l'impression d'être pénétré par une chaleur "naturelle". Ensuite vous pouvez commander l'éjaculation de ce liquide qui peut très bien imiter la consistance du sperme ou pas ! Hé oui ! Si vous enculez votre partenaire, vous lui flanquez un litre de lavement dans le cul ! Effet garanti ! Mais ce n'est pas tout, vous pouvez diriger cette éjaculation comme vous voulez, car... ! Oui, car ! Car il y a avec ce gode-ceinture, un support, servant de socle de connexion de la verge qui s'applique sur la vulve de celle qui porte la ceinture et nous excite le minou et sa languette rose, je vous dis que ça !

— Comment ça? intervient vivement Maitresse.

— Dans le support donc, il y a un petit système électronique équipé de deux piles boutons, qui vibre contre votre chatte et qui vous titillera le clito. De plus, il agite le godemichet dans le cul de l'enculé. Lorsque votre orgasme poindra, souligne le sexe-choppeur avec un sourire vicelard. Vous pourrez déclencher le jet pour qu'une partie du contenu vous asperge la vulve et le petit bouton rose d'amour : une vraie foutrerie !

— Et comment se commande cette merveille? demande Maitresse.

— Il y a une commande simple sur le support, c'est un réglage pour ajuster la proportion du jet dans chaque direction, incluant un poussoir on/off pour le déclenchement. Ou bien, ou bien..., raille le patron en souriant moqueusement. Ou bien, par cette télécommande ! Qui, bien sûr, inhibe le bouton de commande manuelle.

— Et le support?

— Peut recevoir différents godemichets, tailles, formes, etc. C'est pas beau? questionne faussement le vendeur d'illusions avec emphase. Et renflement sur les noisettes, de grosses noisettes, si je peux dire, certains godes sont équipés de renflements finaux, au niveau du raccordement sur le socle du support qui en font des plugs permanents une fois détachés de leur support... en forme de gigantesque sapin, quoi !

Il montre l'objet et enroule ses doigts autour de ce fameux renflement, qui donne l'impression de pulser comme animé par les battements d'un cœur artificiel.

— J'vous dis pas la difficulté à les supporter pour les hommes ou les femmes enculés ! C'est un calvaire ! Mais un calvaire synonyme d'une jouissance infinie, car bien entendu cet objet n'est pas destiné à n'importe qui ! exulte le type pour souligner la fin de sa prestation commerciale par une exclamation dans le style de ses jouets, démesurée.

Lorsqu'il a fini de rire, le sexe-choppeur continue sa démonstration en ne pouvant se retenir de pouffer.

— Le principe est inspiré du verrouillage pratiqué par le chien qui monte sa chienne, sauf que dans le cas du gode, l'enculé, mâle ou femelle, doit juste attendre le bon vouloir de son maitre ou de sa maitresse pour être déverrouillé.

— Montre-nous ce gode de cinquante sur huit, avec les deux réservoirs et le socle avec télécommande, ordonne Maitresse.

— Oh..., fait Madame.

Maitresse se tourne vers elle.

— Oui?

Madame fait des signes de la main vers le haut, paume tournée vers le plafond. Maitresse affiche une grimace digne d'un De Niro féminin.

— Je n'irai pas jusque-là, mais disons, un gode de cinquante par dix pour commencer ! corrige-t-elle.

— C'est pour elle? demanda le sexe-choppeur.

— Non, pour elle. Pour faire un essai, précise Maitresse en me désignant.

— Si vous voulez, j'ai un socle avec support pour un godemichet permettant à la porteuse de s'enculer elle-même.

Je vois Madame sourire. Peut-être aurait-elle aimé l'essayer?

— Je les remplis? demande le patron en désignant la verge et les couilles de substitution.

— Eau chaude mélangée avec un truc consistant, que l'ensemble soit un peu dense, mais fluide.

— OK.

— Toi, dit Maitresse en désignant Tapineuse. Harnache-toi avec le support.

Tapineuse des recoins sombres entoure sa taille de la large ceinture du harnais en cuir. Puis elle enfile la lanière style string dans la raie de ses fesses. « Tire bien dessus ! exige Maitresse. Il faut que le système soit bien tendu pour régler le support sur ta vulve. » D'abord Tapineuse des recoins sombres a écarté ses lèvres et placé les poids "pendouileurs" de ses petites lèvres de part et d'autre de l'accroche avant d'appliquer le système sur son intimité. Puis elle finit de relier les liens de cuirs qui en partent à la ceinture encerclant sa taille. Maitresse vérifie le bon ajustement et resserre le tout, provoquant un étranglement de la taille de Tapineuse. D'où je suis, je ne peux pas voir le système vibrant provoquant le branlage.

Le patron de la boutique revient avec le godemichet et les deux réservoirs.

— Plus d'un bon litre de foutre artificiel ! pérore-t-il.

Il clipse le godemichet sur le support, puis verrouille les deux réservoirs sur l'ensemble par un quart de tour.

— Ça connecte les couilles à la bite, commente-t-il grassement.

Il saisit une télécommande, et appuie sur l'un des boutons, je vois la télécommande s'illuminer. Il appuie sur un autre bouton, le gode se met à vibrer latéralement, et la tête de Tapineuse des recoins sombres bascule légèrement vers l'arrière. Dans le même temps, elle commence à couiner d'aise.

— Ça marche ! annonce triomphalement le sexe-choppeur.

Il appuie sur un autre bouton et le phallus de latex crache un peu de liquide blanc crémeux.

— Et même très bien, finit le type en tendant la télécommande à Maitresse.

Puis, il nous regarde.

— Ça va péter du feu de Dieu, conclut le bonhomme en se frottant les mains.

Pornshow

— Je vous offre ce gode-ceinture si vous me permettez de filmer l'accouplement, propose le sexe-choppeur.

— Mettons-leur un masque, réagit aussitôt Madame.

— Tu sais bien que ça va contre les conditions définies, l'exposition doit être pleine et entière... Tu dis qu'aucun DVD ne sort d'ici? finit Maitresse en s'adressant au sexe-choppeur,

— C'est exact, je signe un engagement avec les participants.

— Bon, ça ira, approuve Maitresse. On signe et on fait ça.

Le patron du Sexe-Chope nous conduit dans une salle vide, pas très grande, environ quatre mètres sur cinq, dont l'éclairage variable augmente automatiquement à notre entrée.

— Des caméras, des micros, sont dissimulés dans les murs et le plafond. J'ai une caméra d'épaule. Je convie quelques participants, participantes pour jouer les voyeurs.

— Il y a des vitres teintées au niveau du plafond, remarque Madame.

— Il y a des spectateurs et souvent quelques spectatrices qui aiment rester discrets pour ce genre de show. Et plus encore dans les salles avec des "accessoires"...

Nous restons un instant debout dans l'embrasure de la porte pendant que le sexe-choppeur nous filme pour l'introduction. Les vingt-cinq centimètres de chair artificielle à double sens dont m'a équipée Madame, sont raides et tendus, ainsi je pourrais également me branler la vulve si l'envie devient trop forte ou prendre chiennasse si le besoin se fait sentir. Les cinquante centimètres de latex de Tapineuse sont tout aussi rigides et rectilignes, à faire peur ou faire envie. Le boutiquier nous fait signe d'avancer vers lui. Nos bites artificielles brinquebalent de manière obscène nous faisant ressembler à des catcheurs roulant des mécaniques. Le balancement des lourdes mamelles de Tapineuse me rappelle que ce sera bien plus qu'une relation homosexuelle, le tintement des poids qui s'entrechoquent entre ses cuisses frappe mon cœur comme la peau d'un tambour. La respiration de Tapineuse s'accélère, la mienne se cale sur son rythme. Nous sommes face à face, au centre de la pièce, comme au milieu d'un ring. Nos regards sont des miroirs. À nouveau, je ne vois que mon propre désir d'elle au fond de ses yeux. Le caméraman coupe l'enregistrement juste au moment où j'ai envie de basculer la mâle femelle sur le dos.

— Tu lui prends le gode dans la bouche et tu lui enduis la verge de lubrifiant avec ta gueule, me fait-il en me jetant un tube. C'est comestible, t'inquiète pas. Et toi, ensuite tu lui lèches bien le cul comme il faut ! Je veux voir ta langue lui pénétrer la rondelle. Si vous faites ça mal, ça va faire mal, très mal, mais du mal qui ne fait pas du bien. Ensuite, tu te mets à quatre pattes, poitrine contre le sol et tu lui offres ton cul. Je veux une véritable offrande. Toi, tu le prends d'abord doucement pour pas lui casser la rondelle, et une fois à l'intérieur, tu y vas franco ! Tu la transperces ! Je veux l'entendre gueuler sa jouissance d'être écartelée. Tout le monde doit pouvoir s'identifier à l'une de vous. Puis, tu enfonces les cinquante centimètres jusqu'à ce que ton ventre lui claque les fesses. N'aie pas peur de lui faire mal ! Celui-là de mal lui fera du bien ! Et après... Banzaï, à fond les manettes, jusqu'à ce que vous hurliez que vous n'avez jamais connu de meilleure baise. OK? Bon, on y va !

Je m'agenouille devant Tapineuse et je prends le gland de sa verge dans la bouche. Il est énorme, je parviens à peine à l'enfourner et je commence à le sucer. Le patron de la Chope a raison, le lubrifiant a bon goût. Je m'applique à humecter du mieux possible ce gland qui emplit totalement ma bouche, mais dont la hampe reste dehors. Je ressors et use de ma langue et de mes lèvres pour étaler le lubrifiant. Je lève les yeux vers Tapineuse, car elle oscille, comme si elle voulait faire pénétrer entièrement son extension de latex dans ma bouche. Elle passe ses doigts dans mes cheveux, les emmêle, les tire. D'un coup, je sens son excitation s'emballer, et la mienne ne tarde pas à être enflammée par son effervescence. Les deux mains de la fille sont sur ma nuque. J'abandonne le gland pour me concentrer sur la hampe de substitution. Je lèche, je suce, j'embrasse. Dessus, dessous, sur les côtés. Sa bite est une fausse déesse, mais à travers elle, je la vénère, à genoux, à ses pieds. Sa queue artificielle est son appendice plein et entier désormais, elle va me pénétrer, être en moi, me posséder. Me posséder. Tapineuse est esclave nue. Je suis l'esclave nue d'esclave nue. La pensée rend mon impatience folle de désir.