Songe d'une Nuit d'été (03)

Informations sur Récit
Michael reçoit un admirateur de la sculpture grecque.
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Partie 4 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 09/29/2021
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Michael somnolait. Il se sentait rempli, content, doux, mou. La sueur avait évaporé, il faisait plus frais maintenant, vers l'aube, et il s'était enroulé dans les draps. Nicole, Diane et Gabrielle, le voyant les yeux fermés, souriant, était parties en chuchotant, rigolant.

Sur un fond des cris doux des oiseaux qui se réveillaient petit à petit, Michael rêvassait, parcourant des souvenirs de jeunesse. Il adorait faire ça après avoir fait l'amour, revivre les sensations des amours d'antan.

Son premier amour, par exemple, James, à l'université en Angleterre, à qui il devait son vrai éveil sexuel. Il soupirait en évoquant encore ce corps fort et athlétique, cette bouche ferme mais douce qui sentait vaguement le cassis, et la forêt noire qui entourait sa verge bien aimée, qu'il adorait prendre dans sa bouche, le sperme un peu salé qui jaillissait à flots dans sa gorge et ruisselait sur sa poitrine. Il se touchait le sexe, le trouvant, comme attendu, mouillé. Il portait sa main à la bouche pour savourer ce liqueur très spécial, très mâle.

Il se sentait vraiment béni. Il adorait le sexe et tout ce que cela représentait. Pour lui la sexualité était une sorte de continuum entre l'hétérosexuel et l'homosexuel et ses désirs variaient presque selon son humeur.

Les corps excessivement virils ne lui parlaient pas et il répondait plutôt au féminin, mais le féminin pouvait se manifester dans une forme -- un corps -- mâle ou femelle ou entre les deux. Il adorait le jeu du sexe -- pas le jeu de la séduction, qui ne l'intéressait pas, mais le côté ludique de l'acte même. Après tout, le sexe, c'est des adultes qui jouent, tout simplement. Il adorait ce que ça impliquait, le rire, la complicité, la tendresse du geste intime, mais parfois aussi la dureté ou la possibilité de jouer un rôle inhabituel, de frapper ou être frappé, de dominer ou se laisser dominer, de soumettre ou de se soumettre.

Sa sensibilité était orale. Il avait toujours hâte de goûter avec la bouche, de lécher, de boire, de sucer, et surtout d'embrasser. Les tétons, une bite, les sécrétions -- il pouvait faire l'amour langoureux à une chatte bien moite, explorant, caressant et stimulant longtemps avec sa langue cet organe si mystérieux et puissant qu'est le clitoris.

Mais ce qu'il appréciait le plus, c'était d'embrasser. Explorer doucement la bouche d'un amant ou d'une amante, cette grotte secrète humide, savoureuse, molle et dure tout à la fois, là il était en extase. Il avait même parfois joui rien qu'en faisant l'amour à une bouche bien-aimée, longuement, tendrement, puis plus fermement, puis passionnément, puis urgemment....

Et tout cela en respirant les odeurs qui vont avec. Il trouvait dommage que l'obsession moderne de l'hygiène et de la propreté ait amené tout le monde à se doucher tous les jours, à s'asperger de produits parfumés, à cacher ses propres odeurs animales.

Une de ses amantes dans le temps, Hazel, avait été rousse. Elle avait une odeur très particulière, et même aujourd'hui la simple vue d'une rousse en évoquait sans faille le souvenir. C'était une odeur un peu amère, un mélange de transpiration, de peau très blanche aux taches de rousseur, d'une haleine marquée de whisky et de champagne, et du musc d'un sexe et des aisselles qui, arrivant souvent par le métro directement du bureau, se trouvaient tout de suite à côté de lui au lit sans avoir été neutralisés sous la douche. Sublime et érotique!

Michael bandait encore en y pensant. Il se touchait, appuyant au milieu de sa verge, là où il était le plus réactif.

Entre-temps, le jeune David, camarade de cours de Gaby, Diane et Nicole, allongé sur son lit dans sa chambre, écoutait chuchoter les feuilles dans la brise égéenne, qui effleurait son sexe comme la douce main d'une fille admirative.

David réfléchissait à sa réaction devant la statue d'Hermès, que Michael les avait fait visiter l'autre jour. David ne s'était jamais questionné quant à sa sexualité, mais là, devant le bel Hermès grec, il se trouvait confus, avait même senti le désir monter dans le sexe. En rentrant à l'hôtel il s'était trouvé mouillé sous son slip, ce qui normalement ne lui arrivait qu'en regardant les femmes.

A 19 ans il était grand, athlétique - en effet footballeur et nageur -- mais mince, avec une musculature définie mais pas exagérée. Les pectoraux étaient fermes, avec des petits mamelons qu'il sentait maintenant se durcir. La poitrine n'était pas poilue mais sous son slip il cultivait un jardin secret luxuriant.

Il admirait Michael, le professeur, qui avait quelque chose de sexy sous son extérieur pas directement ravissant. Un regard un peu cynique, un détachement un peu coquin, un savoir-vivre. Une bouche presque féminine, des mains fines et en dessous du short des jambes bien tournées.

David se leva, mit son peignoir. Il voulait parler avec Michael d'Hermès et du sculpteur Praxitèle. L'heure était tôt mais il avait une intuition que Michael le recevrait.

- Entrez! entend-t-il quand il frappe à la porte.

- Oh, poursuit Michael, c'est comme la Gare du Nord ici, tous ces visiteurs, ça va, ça vient, c'est toujours un plaisir de vous voir les jeunes. J'ai de la chance. Viens t'asseoir ici David, dit Michael en indiquant le lit, qu'est-ce qui t'amène à cette heure-ci?

David note que Michael est à poil. Le lit est défait, les draps en désordre, et il y a une odeur indéfinissable et une sorte de tension électrique dans l'air.

- Michael, je voulais te parler d'Hermès. Cette sculpture m'a beaucoup impressionné.

- Ah oui, n'est-ce pas? Toi et Nicole, vous étiez scotchés, j'ai vu. Elle derrière, à contempler les fesses, toi devant, à regarder... quoi en particulier?

- Euh, son visage, ses pectoraux, ses cuisses. Un vrai athlète, un dieu, dirait-on. Un chef-d'œuvre de la sculpture, et de la forme mâle.

- Ah, je vois que tu es un connaisseur de garçons. Je ne savais pas.

- Ben justement, non, ou du moins pas normalement, mais là, j'imaginais un peu comment ces cuisses sentiraient sous mes mains, j'avais envie de mettre ma main dans ses cheveux.

- Comme ça? demande Michael en rigolant, en lui ébouriffant les cheveux.

- Euh oui, je suppose... répond le jeune homme en rougissant.

Le professeur, plus expérimenté, tire doucement les cheveux de David, le ramenant vers lui en mettant sa main sur sa poitrine.

- Oh, si lisse ta peau, lâche Michael, tu me rappelles toi-même notre bel Hermès.

Et il commence à chatouiller le jeune athlète aux tétons avec le bout de la langue, à droite puis à gauche. David lâche un soupir de plaisir. Michael lui couvre la poitrine de petits baisers délicats. David sent les poils du visage non rasé effleurer son corps.

Ses mamelons durcissent, et ce n'est pas tout. Son membre s'érige petit à petit sous son peignoir. Michael écarte la robe, descend avec sa bouche jusqu'aux poils luxuriants qui l'entourent, et y enfonce sa bouche en effleurant le sexe qui maintenant est rigide.

David gémit de plaisir et de frustration. Il veut pénétrer quelque chose! Il veut se soulager quelque part d'humide, obscure, parfumé. Pour tout soulagement, Michael entoure son membre de sa main chaude.

- Oui, frotte, frotte! dit le jeune homme, haletant.

- Hé hé, patience, lui répond le maître. Il appuie fort juste tout en bas et le gland prend une couleur rouge foncé, presque pourpre. L'œil de ce pénis magnifique le regarde, puis commence à pleurer. Michael adore ça, ce doux nectar qui présage des plaisirs plus intenses. Il se penche vers la jeune verge et suce doucement la liquide clair qui en coule.

- Oh, je vais jouir!

- Non non, pas si vite, ça on ne peut pas vraiment le permettre.

Michael éloigne sa bouche et s'allonge à côté de David.

-Viens mon gars, d'abord tu vas goûter la bite d'un homme. Tu verras, c'est délicieux.

Et il prend encore une fois David par les cheveux et le tire doucement vers son membre palpitant.

David flaire les odeurs du sexe. Un mélange de musc féminin, de sperme masculin, de sueur, de sécrétions séchées sur le corps de l'autre, dans les poils et sur la verge de son professeur, elle aussi maintenant dure et en attente.

Il regarde la beauté de ce membre. Il est droit, le bout bombé, une veine bleue palpitante qui court tout le long. Il touche le bout. Il sent le velours, non, la soie, de la peau nue, il s'émerveille du contraste avec la peau plus rugueuse, plus poilue, plus rude du reste de ce corps mâle, auquel il se sent étonnamment attiré.

Délicatement, il se penche vers ce gland fier, tout en reniflant ce jardin d'arômes masculins, entr'ouvre les lèvres et l'embrasse.

Michael sourit, soupire, se laisse s'affaisser sur le lit à savourer la sensation d'un jeune corps mâle, ferme, qui veut lui faire l'amour. Il sent qu'il commence à couler là-bas.

David voit la goutte qui émerge et, enchanté par cette sève qui sort de ce tronc, se dépêche à la lécher. Se rappelant les fellations qu'il a reçues, il commence doucement à faire glisser sa langue de bas en haut, il lui lèche les couilles, et bientôt il a l'impression que Michael devient de plus en plus pressé de le voir avaler sa verge.

Lentement, délibérément, souriant pour lui-même, David remonte, le taquine en léchant son gland mais à ce moment-là Michael pousse d'une main et lui met la bite dans sa bouche.

David gémit de plaisir. Ses lèvres lui semblent gonflées, tout à coup elles sont très sensibles, il a l'impression d'être un vagin qui ne veut rien d'autre que d'être pénétré. Il sent se glisser dans sa bouche ce gland soyeux, humide, visqueux.

David l'enveloppe de ses lèvres, agite sa langue tout autour et le lèche et le pompe avidement.

Il savoure la nouvelle sensation d'être pénétré tel qu'il a pénétré tant de femmes. Il se rend compte que sa bouche n'est qu'une vaste zone érogène.

Son propre membre est dure, dure, dure et moite, moite, moite, ça palpite, tendu, ça veut jaillir, mais il se contrôle. L'énorme bite de l'autre lui arrive au fond de la gorge et il ne veut que continuer à sucer, à prolonger ce nouveau plaisir oral.

Michael pousse rhythmiquement avec les cuisses en gémissant et David sait qu'il ne pourra plus s'arrêter, il suce tellement fort que Michael se gonfle tout à coup dans sa bouche, un jet chaud vient lui râcler le fond de la gorge suivi d'un deuxième et d'un autre encore.

Michael pousse un grand cri d'extase et ses mains serrent la tête de David si fort que celui-ci ne peut plus bouger, les giclées lui arrosent la gorge et il les avale goulûment.

Puis David aussi sent qu'il veut lâcher prise et il enfourche une jambe de Michael, la serre entre ses cuisses comme une bite gigantesque, et pompe son sperme en grands flots contre la chair ferme, en gémissant à chaque giclée, deux, trois, quatre fois.

Ils continuent tous deux à se frotter l'un contre l'autre pour prolonger leur orgasme et le plaisir, et puis David monte enfin embrasser longuement, langoureusement, son nouvel amant sur la bouche, l'explorant avec la langue. Ça sent vaguement le cassis.

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