Mia Dojo - Épisode 01

Informations sur Récit
Une fameuse chanteuse est victime d'une terrible méprise.
5.7k mots
3.47
7.9k
0
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

"Ah, quelle merde!" M'exclamais-je alors. "Pas même assez de réseau pour envoyer un tweet!".

Me voici là, paumée comme une conne au milieu de cette forêt, le long de cette petite route. Foutue GPS d'Apple qui m'a fait prendre ce raccourci. Et foutue Tesla, comment étais-je censé deviner qu'il n'y aurait pas de stations suffisamment proches pour ne pas tomber en rade!

"Ah je vous jure, il va m'entendre ce connard d'agent!" Gueulais-je, avant de l'imiter "Bien sûr que tu peux t'y conduire seule Mia, regarde je te confies même ma Tesla! Tu verras, cette voiture ça se conduit toute seule."

De frustration, je donne un coup de pied dans le bas-de-caisse avant de soupirer. Puis je reprends machinalement mon portable mais rien, toujours pas de réseau dans ce foutu trou à rats.

"Que faire maintenant?" Laissais-je soupirer. Je regarde alors à droite et à gauche de la route quand finalement, j'entendis un énorme vrombissement au loin. Un bruit de moteur, de camion sans doute. Puis petit à petit le bruit s'éloigna.

"Bon cet endroit ne semble pas quasiment désert... ça va aller, je vais m'en sortir. Après tout je suis Mia Dojo! À la seule prononciation de mon nom, ces bouseux vont se battre pour vouloir m'aider ahaha!"

Avec une nouvelle assurance, je récupère mon sac à main Chanel de la voiture avant de claquer la portière, puis je réajuste mes cheveux pour en faire une magnifique queue de cheval. Je prends alors la direction de ce bruit tout en me repoudrant le visage pour faire ressortir mon teint bronzé.

Au bout de quinze longues minutes, j'approche enfin de structures faites de bitume et de metals. Il s'agit d'une aire de repos où des dizaines de camions sont garés avec, au centre, une espèce de bar-hotel-restaurant miteux. Je vois quelques hommes au loin, tous ont l'air sales, complètement torchés, et riant comme des cochons.

L'envie me prend de faire demi-tour à leur seul vues mais rien, toujours pas de réseau... pas le choix.

Alors que je m'apprête à entrer dans ce gigantesque parking, je suis soudain interpellé par une voix surprenament féminine en ce lieu.

"Heh ma belle! Tu es nouvelle par ici?"

"Nouvelle?" Lui répondis-je. "Je ne vois pas de quoi vous parler, je viens simplement chercher de l'aide!"

Elle se mit à ricaner ce qui me permit de la regarder de plus près. Cette femme devait avoir le double de mon âge, coiffée, teintée et habillée comme moi mais avec bien sûr beaucoup moins de classe. Une drôle de femme...

"Aider ahah. Aider oui" répéta-t-elle.

Elle me semblait bizarre, je ne fis donc mine de rien et continua ma route sans lui prêter attention. Finalement je passais entre les camions, la plupart était vide de leurs conducteurs mais de certains je pouvais entendre des ronflements, voire des cris roques et des grincements d'essieux.

Cet endroit ne me dit de plus en plus rien qui vaille. Je me mis alors à presser le pas quand soudain.

"Heh mademoiselle, vous êtes perdus?"

Je m'arrêta aussitôt et me retourna, afin de voir le routier assis sur le banc rétractable de son camion, en train de manger un sandwich au thon et aux crudités. Il semble avoir une cinquantaine d'années et son embonpoint ainsi que sa barbe touffue me le fait passer pour une espèce de bon vieux papa Noël. Les tâches de gras et l'odeur de cigarettes et de bières en plus....

Néanmoins il semble avoir une bonne tête, je décide donc de tenter ma chance.

"Mmmh oui, bonjour monsieur je..."

"Oliver" m'arrêta-t'il.

"Pardon?"

"Vous pouvez m'appeler Oliver ma petite dame."

"Oh euh... eh bien je me présente..." Je pris alors une grande pose, celle qui immanquablement provoquerait l'hystérie de mes fans en concert. "Je suis Mia Dojo!"

Il y eu un silence, l'homme repris une bouchée de son sandwich et me lança un "Enchanté".

... Jamais je ne m'étais sentie aussi humiliée de toute ma carrière! Cet homme devait feindre l'ignorance c'est sûr, il a forcément déjà dû entendre parler de moi! Je suis parmi les meilleurs ventes mondiales sur Apple Music, Spotify, Deezer... les fans s'arrachent mes soi-disants effets personnels sur eBay!

Je relança alors "Enchantée... vous ... vous ne réagissez pas?"

"Réagir à quoi?" Répond-il, avant de prendre une gorgée de sa bière pas chère.

Je suis débectée, cette homme ne sait décidément pas qui je suis. Je voulais l'insulter pour son ignorance, il me doit le respect! Je fais des millions de dollars de recettes tandis que lui conduit un immonde camion pour un salaire de misère! Il devrait être aux anges de pouvoir même m'adresser la parole!

... et si finalement je tirais ceci à mon avantage? Après tout, comme il ne sait pas qui je suis, cela m'évitera d'être photographié par un connard de paparazzi qui me forcera à devoir faire un insta où je devrais faire semblant de pleurer.

L'homme ne semblait guère plus s'intéresser à moi, plutôt par son sandwich et sa bière qu'il finit bruyamment.

"Bon, vous montez?" Me demanda-t-il.

"Pardon?"

"Je peux vous ramener à la ville la plus proche si vous voulez?"

Mes yeux s'illuminent alors devant cette opportunité. Je hocha la tête avant même de luu répondre oralement.

"Oh oui! Vous me seriez d'une grande aide"

Devant mon aplomb l'homme se mit à rire, se qui fit ballotter son ventre et agiter son trousseau de clés accroché à sa ceinture.

"Allez, montez!"

Il ne m'ouvrit même pas la porte, tandis qu'il rabattait son banc et essuyait les miettes de son t-shirt avant de monter place conducteur.

Je montis alors tout en évitant de casser mes escarpins, ouvra la grande portière qui manqua de me faire tomber et pénétra dans l'habitacle.

Une fois assise je pus me rendre compte de l'intérieur. Le tableau de bord fait assez vieillot avec son GPS scotché par-dessus, les sièges sont en tissu d'assez bonne qualité, le tout semble surprenament plutôt propre comparé au t-shirt du camionneur.

Passé la curiosité, très vite je m'empressai de sortir une petite liasse de billets que je tendis à l'homme, occupé à réajuster son GPS. Qu'on aille pas me dire que je suis une ingrate!

Mais pour seule réaction, il me dévisagea.

"Pour la route." Lui dis-je.

Il y eût un rictus sur son visage, il semblait se demander si c'était une blague mais devant mon insistance il finit par accepter et prit les billets.

"Merci" me répondit-t-il.

Finalement il enfourna la clé du contact et tout la machine se mis en branle. Doucement il fit sortir son camion du parking, tandis que je regardais à l'extérieur. Je reconnus la femme que j'avais croisé qui, à notre passage, me fit un clin d'œil.

Mais peu importe, j'allais enfin sortir de cet enfer vert! Je m'exclamais alors "Ah je vous..."

Mais aussitôt il m'interrompt "Pas avant l'autoroute! Je dois rester concentré!"

Surprise, je me tus. Après tout c'est vrai que cette route est plutôt difficile à prendre, d'autant plus avec un camion.

Enfin au bout de 10 minutes, nous approchâmes d'une entrée d'autoroute et l'homme redoubla de force sur sa pédale d'accélérateur et passa brutalement les vitesses jusqu'à ce qu'il enclenche une sorte de régulateur. Je pris alors les devants pour lancer un brin de conversation.

"Alors Mr Oliver, depuis combien de temps vous... mais que faites-vous?"

L'homme est en train d'enlever sa ceinture, de retirer son pantalon qui révèle un caleçon fort délavé avant de l'enlever lui aussi qui révèle une queue en pleine érection.

"Je vous laisse faire votre travail ma petite demoiselle"

"Quoi? Mais que voulez-vous dire?"

"Oh s'il vous plaît. Le jeu de la petite Starlette est amusant cinq secondes, merci pour les billets au passage, et excitant quand même je dois le reconnaître mais maintenant il faut s'y mettre!"

"Mais non je..."

Il m'interrompit alors en s'exclamant alors "Allez je vais vous aider".

Aussitôt il agrippe ma tête par ma queue de cheval et me fit descendre sur son membre, la bouche en premier. Très vite une odeur très masculine, de sueur et de graisse, se remplit dans mon nez alors que ma tête était posée contre son ventre. Il me fait alors faire des mouvements de va-et-vient sur sa bite, tandis qu'il lâchait un râle de plaisir.

Comment ais-je pu me retrouver moi, Mia Dojo, à sucer le membre de cet homme dégueulasse? Bien sûr ce n'était pas ma première fois. Entre autres, pour la signature de mon disque avec mon agent j'ai... mais pourquoi est-ce que je penses à cela maintenant?

Trop de questions se mirent à fuser dans ma tête à cause de la stupéfaction de la scène, tandis que l'homme prenait tout simplement son plaisir à la main. Mon cerveau devenait comme vide, impossible de réagir et lorsque je tente de crier, de la salive dégouline de mes lèvres ce qui ne fait que renforcer mon humiliation.

"Je me disais bien que vous êtes une nouvelle." s'exclame-t-il soudainement, ce qui me fait le regarder avec toujours son membre entre les lèvres. Il maintient alors ma tête et continue.

"Le fait que vous cherchiez vos mots, puis votre présentation en mode pas sortie de la dernière pluie ahah. Je dois avouer que j'ai failli m'y laisser prendre mais il y a des signes qui ne trompent pas : vous utilisez mal votre langue, par exemple. C'est dommage parce que vous savez très bien utiliser vos lèvres, une vraie bonne suceuse. Mais vous êtes bien tombés, d'autres y seraient allés plus brutalement. Moi, je vais vous aider à vous améliorer."

Soudain il me retire de son chibre par ma queue de cheval, laissant couler un long filet de bave jusqu'à mes lèvres. J'halètes alors ce qui le fait rire puis il me repousse aussi sec contre son membre, cette fois-ci avec sa main entièrement posée sur ma tête. Les va-et-vients reprennent pendant de longs instants alors qu'il semble plus occupé par la route que par moi, quand finalement :

"Je vous ai dit d'utiliser votre langue."

Je reprends alors mes esprits et décide de profiter de son agacement pour tenter de reprendre le dessus et de me tirer d'ici, mais avec son membre entre les lèvres je peux difficilement m'exprimer :

"Mmmh!"

"Pas la peine de protester! Je suis votre client ici, vous faites votre travail!"

"Mmmh mhmmh! mmmh!"

"Bon, je voulais être gentil..."

Tout à coup l'homme se tourne vers mon corps et redresse mes jambes, avec une force presque surhumaine, de telle sorte que je sois à quatre pattes sur le siège. Puis il descend mon pantalon flashy rose en cuir qui révèle mon string noir et mes fesses. Avec cette position, on peut clairement voir mon cul à la fenêtre ou même par la grande vitre. Cette nouvelle humiliation me rend bouche bée, interrompue alors par l'homme qui m'inflige une fessée si forte que je peux sentir la marque sur ma fesse.

"Mmh!"

Le conducteur en inflige plusieurs autres à la suite, non pas comme si il profitait de ma position mais plutôt comme si il m'apprenait une leçon avec un air presque désolé pour moi.

Finalement, avant même qu'il n'arrête, je me mets à lécher sa queue dans ma bouche et même à faire des va-et-vient toute seule.

L'homme semble ravi mais continue de me donner des fessées moins méchantes, avant de me dire :

*Ah vous voyez quand vous voulez. C'est quand même mieux quand les deux prennent du plaisir! Par contre je dois le dire, vous avez le vrai corps d'une salope" me dit-il en aggrippant ma fesse gauche fermement, jouant avec avant de la fesser violemment.

Je sens alors son membre commençait à se tendre et presque, même, à trembler. Je regarde alors ces yeux mais celui-ci est concentré sur la route, même si je peux définitivement sentir qu'il est sur le point de jouir.

"Allez, prenez bien tout ma petite!" S'exclame-t-il en lâchant ma fesse pour pousser sur ma tête.

Les premiers jets arrivent alors, remplissant ma bouche puis très vite ma gorge aussi. Surprenament j'arrive à ne pas m'étouffer avec son foutre, mais cela reste trop pour moi. Lorsqu'il me permet de me retirer de son membre, je ne peux pas m'empêcher d'en recracher une partie directement dessus.

Déçu pour moi, il m'aggrippe par les cheveux et me donne une nouvelle fessée violente avant de soupirer :

"J'ai dit de tout prendre! Mais quelle petite cochonne! Allez, nettoyez moi ça avant que ça ne coule sur les sièges."

Avant que je ne tente de lui répondre, je m'empresse de lécher l'ensemble de son membre avant qu'il ne veuille me fesser à nouveau. L'odeur de gras me revient alors, surtout lorsque je dois presque lui lécher le ventre pour récupérer la moindre goutte.

"Là, vous voyez quand vous voulez!" Ricane-t-il avant de commencer à me biffler le visage. "Bon vous êtes une bonne bouffeuses de chibre, voyons voir si vous êtes aussi bonne avec une paire de boules."

Mes yeux s'agrandissent alors que je jettes un coup d'oeil à ses couilles, qui sont poilues. Je le regarde alors, dans les yeux, avec peur mais il n'en a que faire. Il fait basculer mon corps, avec une force encore prodigieuse, afin que je me retrouve à genoux. Avec mon pantalon descendu au bas de mes jambes, je peux presque sentir mes fesses toucher le sol sale de son véhicule. Ici et là, des canettes de bières achevées traînent mais très vite je n'ai pas le temps de me soucier du confort ou de la propreté.

L'homme m'aggrippe par les cheveux et plaque mon nez contre ses grosses couilles encore tendues par l'éjaculation qui vient de se produire. Il semble plus prendre le contrôle et profiter de ce moment.

"Alors? Vous aimez cette odeur, petite salope? Une odeur bien masculine!"

Je laisse pousser un soupir, sentant surtout de la sueur, ce qu'il semble prendre pour un affront. L'homme reprend de plus belle, en me tirant un peu en arrière :

"Sortez votre langue, allez!"

J'obéis et commence à lui lécher les couilles, des poils se déposant sur ma langue. Je me sens alors vraiment comme une chienne, lappant les boules de son maître qui lui, commence à se masturber frénétiquement.

"Aaaah vous kiffez plus s'occuper de bonnes couilles on dirait. Allez, prenez-les maintenant!"

Je m'exécute et essaie de prendre ces couilles dans ma bouche, mais celle-ci est trop petite pour les gober intégralement, ce qui me fait haleter et donc cracher dessus. Mais cela ne semble pas le déranger, au contraire :

*Mmmmh ça faisait longtemps que je n'avais pas eut une salope pareille!"

Je rougis à vue d'oeil alors qu'il ricane, sa bite s'agitant rapidement juste au niveau de mes yeux. Je peux déjà voir un peu de foutre couler de son membre, lorsque soudain il s'exclame :

"Allez! Je vous offre même le shampoing!"

Il éjacule alors directement sur mon front mais aussi dans mes cheveux, les rendant tout gluants et collants. Je ne réagis même plus, me comptentant de sentir son sperme couler le long de ma tête et de toujours gober ses couilles.

"Mmmh vous l'aviez bien mérité celle-là."

Je ne réponds toujours pas. Alors que l'homme semble reparti pour un autre ordre, un bruit l'interrompt. Tous deux nous tournons vers ma place de passagère, mon sac à main est en train de vibrer. Mes yeux s'illuminèrent d'une lueur d'espoir mais l'homme me maintient alors sur sa paire de couilles suante, et attrappe mon sac pour l'ouvrir et récupérer mon téléphone.

"Heh beh, vous avez un grand nombre de notifications Snapchat et Instagram"

Je suis limite étonné que ce bouseux ait entendu parler de ces applications.

"Vous partagez vos exploits?" Dit-il en rigolant.

Je me fous pas mal de sa blague, je veux juste récupérer mon téléphone pour me sortir de cette merde.

Mais soudain son regard semble s'illuminer en fixant mon iPhone. Je comprends et je panique alors, mais son autre main me maintient sur ses couilles.

"Et si on en laissait un nouveau?" Me lance-t-il.

Il tourne alors le téléphone vers moi, et je prie alors pour que la reconnaissance faciale ne fonctionne pas. Mais je n'ai pas le temps de fermer les yeux.

L'homme retourne le téléphone vers lui et esquisse un grand sourire. Il traficote alors sur celui-ci et je peux voir le flash de l'appareil photo s'illuminer.

Juste après il me montre la photo : je suis défiguré, le visage et les cheveux dégoulinant de foutre, la bouche fermée par les couilles de ce fumier.

"Et posté!"

Il jette alors le téléphone sur la place passagère et m'enlève alors de ses couilles, me tenant par une queue de cheval qu'il vient de faire avec mes cheveux.

"Bon, vous le savez nous les camionneurs on doit faire des pauses toutes les deux heures. C'est-à-dire dans moins d'une heure. Jusque là vous allez me pomper sans vous arrêtez, et une fois là-bas, on passera aux choses sérieuses. Okay?"

"..."

Il m'aggrippe plus fortement les cheveux.

"Okay?"

"Oui" lui répondis-je.

"Oui?"

"Oui... monsieur" dis-je en abandonnant.

"C'est mieux, allez petite pute" dit-il en approchant ma tête de sa queue encore toute humide de ma salive.

Je m'exécute alors et commence à le pomper, m'imprégnant de son odeur de sueur, de gras et de foutre tandis qu'il reprend fermement le volant.

"Ah, quelle merde!" M'exclamais-je alors. "Pas même assez de réseau pour envoyer un tweet!".

Me voici là, paumée comme une conne au milieu de cette forêt, le long de cette petite route. Foutue GPS d'Apple qui m'a fait prendre ce raccourci. Et foutue Tesla, comment étais-je censé deviner qu'il n'y aurait pas de stations suffisamment proches pour ne pas tomber en rade!

"Ah je vous jure, il va m'entendre ce connard d'agent!" Gueulais-je, avant de l'imiter "Bien sûr que tu peux t'y conduire seule Mia, regarde je te confies même ma Tesla! Tu verras, cette voiture ça se conduit toute seule."

De frustration, je donne un coup de pied dans le bas-de-caisse avant de soupirer. Puis je reprends machinalement mon portable mais rien, toujours pas de réseau dans ce foutu trou à rats.

"Que faire maintenant?" Laissais-je soupirer. Je regarde alors à droite et à gauche de la route quand finalement, j'entendis un énorme vrombissement au loin. Un bruit de moteur, de camion sans doute. Puis petit à petit le bruit s'éloigna.

"Bon cet endroit ne semble pas quasiment désert... ça va aller, je vais m'en sortir. Après tout je suis Mia Dojo! À la seule prononciation de mon nom, ces bouseux vont se battre pour vouloir m'aider ahaha!"

Avec une nouvelle assurance, je récupère mon sac à main Chanel de la voiture avant de claquer la portière, puis je réajuste mes cheveux pour en faire une magnifique queue de cheval. Je prends alors la direction de ce bruit tout en me repoudrant le visage pour faire ressortir mon teint bronzé.

Au bout de quinze longues minutes, j'approche enfin de structures faites de bitume et de metals. Il s'agit d'une aire de repos où des dizaines de camions sont garés avec, au centre, une espèce de bar-hotel-restaurant miteux. Je vois quelques hommes au loin, tous ont l'air sales, complètement torchés, et riant comme des cochons.

L'envie me prend de faire demi-tour à leur seul vues mais rien, toujours pas de réseau... pas le choix.

Alors que je m'apprête à entrer dans ce gigantesque parking, je suis soudain interpellé par une voix surprenament féminine en ce lieu.

"Heh ma belle! Tu es nouvelle par ici?"

"Nouvelle?" Lui répondis-je. "Je ne vois pas de quoi vous parler, je viens simplement chercher de l'aide!"

Elle se mit à ricaner ce qui me permit de la regarder de plus près. Cette femme devait avoir le double de mon âge, coiffée, teintée et habillée comme moi mais avec bien sûr beaucoup moins de classe. Une drôle de femme...

"Aider ahah. Aider oui" répéta-t-elle.

Elle me semblait bizarre, je ne fis donc mine de rien et continua ma route sans lui prêter attention. Finalement je passais entre les camions, la plupart était vide de leurs conducteurs mais de certains je pouvais entendre des ronflements, voire des cris roques et des grincements d'essieux.

Cet endroit ne me dit de plus en plus rien qui vaille. Je me mis alors à presser le pas quand soudain.

"Heh mademoiselle, vous êtes perdus?"

12