Soirée Clandestine

C'était un soir de décembre, la lumière du salon était éteinte. Dans l'obscurité, on distinguait la flamme de quelques bougies. Dans son fauteuil, elle l'attendait légèrement vêtue. L'après-midi même, elle avait choisi pour lui plaire un ensemble noir en voile transparent. Chaque pièce mettait son corps en valeur, sans trop dévoiler ses formes qu'elle trouvait un peu trop généreuses. Elle venait de recevoir un message de sa part lui confirmant son arrivée une petite demi-heure plus tard.

Ce moment d'attente était souvent synonyme d'une douce angoisse. Elle craignait qu'un empêchement ne vienne abréger ces rendez-vous qu'on pouvait qualifier de clandestins... Il lui avait proposé d'entamer la soirée par la lecture d'un récit érotique. Elle s'était donc mise en quête d'un texte suffisamment piquant et indécent mais sans vulgarité car cela aurait pu la mettre mal-à-l'aise. Elle adorait ces situations coquines mais elle aimait garder un certain contrôle sur la situation... Elle avait donc déniché quelques histoires « intéressantes »...

Les minutes s'égrainaient quand la porte de la cuisine s'est ouverte... Il était là... Elle feignit l'indifférence. Elle s'était allongée dans le fauteuil, son PC devant elle, prête à débuter sa lecture... Il était venu la rejoindre. Elle pensait gérer la situation mais sentait bien que quelque chose lui échappait et ce, dès le départ. Elle était déjà sous l'emprise de ses caresses et tentait de rester concentrée.

Il l'avait d'abord effleurée et puis s'était montré plus insistant sur certaines parties de son corps. Il s'était attardé sur sa poitrine puis avait glissé sa main entre ses cuisses. Elle continuait à lire, non sans mal, essayant de ne pas perdre le fil de l'histoire... Elle avait de plus en plus de difficultés à gérer le moment présent, elle sentait que son corps voulait s'exprimer, et faire deux choses à la fois lui semblait de plus en plus complexe. Elle n'avait qu'une envie, s'abandonner, mais ne pouvait s'avouer vaincue...

Elle poursuivait sa lecture de plus en plus difficilement, elle sentait la moiteur de son entrejambe irradier dans tout son corps... De son doigt, il effectuait des allers-retours entre son vagin et son clitoris. Les sensations étaient de plus en plus fortes, elle n'avait plus qu'une envie, se laisser emporter par la plaisir et subitement, elle perdit tout contrôle et laissa un orgasme l'envahir. Elle avait cru pouvoir terminer son histoire mais il s'était focalisé sur les zones les plus sensibles de son anatomie et elle n'avait pas résisté plus longtemps.

La douce sensation de chaleur rayonnait dans tout son corps, elle reprenait peu à peu ses esprits alors qu'il la caressait tendrement. L'excitation envahissait peu à peu son corps et son esprit. Elle l'avait laissé la fouiller, l'explorer. Ses doigts s'étaient enfoncés au fond de son vagin. Elle voulait maintenant le sentir en elle, mais d'abord elle voulait le goûter, glisser son sexe dans sa bouche. Elle adorait ça, elle plaisantait sur son dessert favori dont elle n'était jamais rassasiée.

Elle l'invita donc à s'installer confortablement sur le canapé après s'être débarrassé de ses vêtements. Elle commença par lécher délicatement son gland, ce qui le fit frissonner. Elle se mit ensuite à caresser ses testicules alors que sa bouche venait gober tout son gland. Son mouvement de va-et-vient sur son gland s'intensifia pendant qu'elle le masturbait. Elle le dégustait comme un dessert savoureux. Elle enfonça un peu plus son sexe dans sa gorge. Elle adorait cette sensation de contrôler un homme en le sentant au fond de sa bouche, elle ressentait son côté salope qu'elle avait si peur d'exprimer.

Tout à coup, elle sentit qu'il poussait sa tête pour qu'elle prenne plus au fond de sa bouche. Ses mouvements, doux au départ, se faisaient plus vigoureux, comme s'il voulait réellement baiser sa bouche, comme si c'était sa chatte ou son cul. Le côté violent rendait la situation encore plus excitante. Elle voulait qu'il jouisse dans sa bouche, que son sperme inonde sa gorge. Leur étreinte atteignit son paroxysme et il jouit en s'abandonnant à sa bouche experte. Elle se délecta de ce nectar qu'elle appréciait tant et le laissa glisser au fond de sa gorge.

Elle vint alors s'installer à côté de lui en lui caressant tendrement la poitrine pendant que sa main s'aventurait sur ses fesses. Ils échangèrent quelques baisers, il trouvait très excitant d'embrasser la bouche qui venait de jouer avec son sexe. Il se plongeait dans ses beaux yeux bleus, elle était à la fois belle et chic et pouvait se comporter comme une véritable salope dans l'intimité. Il la trouvait tout-à-fait irrésistible et elle était totalement sous son charme de faux méchant. Ils pouvaient faire l'amour pendant des heures, sans jamais se lasser. Ils parlaient de tout et de rien alors que ses doigts glissaient de nouveau entre ses cuisses.

L'humidité qui y régnait redonna rapidement de la vigueur à son sexe qui se gonfla de désir. Il recommença à l'explorer, ses doigts glissaient aussi facilement sans sa chatte, il se décida à vérifier si son cul était aussi accueillant. Il y glissa un doigt, puis deux. Elle était aussi mouillée et ses doigts allaient et venaient librement. Elle vint alors se placer à califourchon au-dessus de lui. Sa chatte était ainsi largement ouverte et il pouvait la pénétrer profondément mais, après avoir frotté ses lèvres et son clito sur son gland, c'est son anus qu'elle vint placer au-dessus de son sexe. Elle se laissa glisser lentement sur lui juste qu'à ce qu'il disparaisse complètement en elle.

Voilà, c'était ça qu'elle voulait, le sentir au fond de son ventre. Il appelait ça le rodéo et ça décrivait bien la situation, il ruait comme s'il voulait la désarçonner et elle s'agrippait, enfonçant son sexe durci au plus profond de sa chair. Ses mouvement étaient tantôt lents, tantôt rapides. Variant un peu la position, il s'enfonçait plus ou moins profondément en elle. Il lui caressait les seins, jouant avec ses tétons puis venait titiller son clitoris. Au fur et à mesure que l'excitation montait en elle, ses inhibitions tombaient et elle se caressait les seins en ondulant sur ce sexe qui l'empalait sans ménagement. Elle ouvrait parfois les yeux pour tenter de reprendre un peu de contrôle de la situation mais il les lui masquait pour qu'elle se focalise uniquement sur le plaisir qui montait en elle. Ils étaient tous deux couverts de sueur alors que leurs corps s'entrechoquaient comme s'ils tentaient de fusionner.

Plus rien au monde n'importait en dehors du plaisir qui les unissait. Le moment était intense, elle était complètement à sa merci. Elle sentait son sexe de plus en plus fort en elle, elle adorait ça. Elle se sentait au bord de l'orgasme mais essayait de le reporter encore un peu, histoire de profiter du moment, de continuer à le savourer. Elle était partagée entre le maintien de cette position qu'elle aimait particulièrement et l'envie aussi de changer et de lui offrir ses dernières forces en s'agenouillant devant lui.

Elle aimait qu'il la prenne en levrette. De cette façon, elle se sentait belle et salope à la fois! Elle se dégagea donc de son sexe pour se mettre dos à lui. Il savait ce qu'elle aimait et elle n'avait nul besoin de lui expliquer. En se retournant, automatiquement, ils se laissèrent emporter par cette nouvelle vague de sensations. C'était tout aussi fort pour elle, elle lui présentait son cul de plus en plus généreusement. Il la pénétrait de plus en plus brutalement. La situation prenait une dimension nouvelle. C'était fort, brutal mais tellement intense. Elle n'avait pas pour habitude de beaucoup s'exprimer mais elle laissa échapper quelques gémissements synonymes de son plaisir.

Il augmenta la cadence de ses pénétrations, elle savait que tous deux étaient sur le point d'atteindre l'orgasme et cette fois-ci, elle ne fit plus aucun effort pour contrôler quoi que ce soit. Cela lui donnait tout pouvoir et la situation était jouissive. Ils se laissèrent emporter par le plaisir...

Quand elle ouvrit les yeux, l'entrejambe inondé de son sperme, ils étaient allongés l'un contre l'autre. Ils étaient bien, tout simplement bien. Ces moments, elle aurait voulu les figer mais malheureusement, tout avait une fin. Elle se lova contre lui, tout contre lui, histoire de garder son odeur le plus longtemps possible.

Elle espérait qu'il ne se rhabille pas trop vite mais jamais, n'aurait osé lui en faire part. Elle savait que ce qu'il lui offrait était une sorte de privilège...