Si Vous Voulez! Ch. 02

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963 mots
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Récit n'a pas de balises

Partie 2 de la série de 9 pièces

Actualisé 04/27/2024
Créé 04/12/2024
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À ce moment, on entendit du bruit.

-- Olivier, vous avez fermé la porte latérale?

-- Solange, Maîtresse, vous savez bien. Et non, j'ai sans doute oublié de la fermer.

Alors la voix d'un homme se fit entendre.

-- Hello! Excusez-moi, j'ai sonné à la porte mais d'ici vous n'avez pas entendu, alors j'ai fait le tour. Désolé de vous déranger mais j'ai un problème.

Tout en parlant, il s'était avancé vers elle. Marie a ôté ses lunettes de soleil. Elle s'est déplacée pour tenter de masquer Solange et, masquant son string de son magazine, s'est avancée à la rencontre de l'intrus.

-- Mince, pensa-t-elle, quel morceau!

On aurait dit un mauvais garçon de cinéma, genre Delon, mais plus musclé, la coiffure grisonnante. Il devait avoir la quarantaine. Très élégant, l'homme portait un costume beige et une chemise bleue qui mettait son bronzage en valeur. Beau comme un dieu. Elle se sentit des papillons dans le bas-ventre. Par réflexe, au premier bruit, elle avait relevé sa poitrine dans le soutien-gorge.

Olivier a fermé les yeux et a murmuré « Merde, merde et merde». Tétanisé, il a résisté à la tentation de se sauver.

-- Bonjour, a-t-elle dit avec un large sourire.

-- Je sais que je ne devrais pas m'imposer comme ceci, mais c'est une urgence.

Il souriait avec confiance, on le sentait à l'aise et émanait de lui un air d'autorité. Marie rayonnait, cherchant sans succès quelque chose d'intelligent à dire.

-- Ma voiture a heurté une pierre dans le chemin. Je suis en panne et mon téléphone est déchargé. Est-ce que je pourrais utiliser le vôtre?

-- Naturellement! Suivez-moi.

Mais il a mis la main sur son bras nu.

-- Non, restez ici au soleil. Laissez votre bonne me montrer le chemin.

Marie a ri nerveusement et a regardé son mari tremblant de honte.

-- Pas du tout, venez avec moi.

Olivier entendait son épouse rire sur les escaliers de la terrasse. Quant il entendit se fermer la porte, il se rendit compte qu'il avait retenu son souffle. Il a soupiré avec soulagement. Puis a regardé autour de lui. Il était seul. Il s'est approché de la maison, maudissant ses talons qui claquaient sur la terrasse. Mais pourquoi n'avait-il pas verrouillé cette foutue porte latérale?

Il est entré à la cuisine d'où il entendait l'homme qui téléphonait avec animation dans le vestibule.

-- J'ai besoin d'un dépannage plus rapidement que cela. J'ai un rendez-vous d'affaires en ville après le déjeuner.

Âpres quelques échanges assez vifs, il se tourna vers Marie qui entre temps était montée se couvrir d'une chemise et s'était passée une chaînette au cou où pendaient ses deux clefs.

-- J'ai bien peur d'être bloqué ici avec vous.

Puis il appela son client pour annuler son rendez-vous.

-- Venez prendre une bière sur la pelouse.

Olivier sentait son sexe comprimé dans sa cage et il avait envie de se branler comme il le faisait si souvent, jusqu'à cinq fois par jour dans les culottes de sa femme. Il se jura de ne plus jamais remettre les deux clefs à sa femme. Il voulait monter se changer, mais fut stoppé dans son élan quand sa femme l'apostropha d'un air joyeux.

-- Solange, apportez-nous deux bières au jardin.

-- Heu, pardon Madame, je crois que mon service est terminé, tenta-t-il pour se dépêtrer.

-- Quoi, vous êtes folle ma fille. Vous êtes de service pour la journée. Alors obéissez.

Elle avait parlé d'une voix ferme, n'en revenant pas de sa propre assurance. Elle n'allait pas laisser une occasion pareille se terminer si rapidement par la faute de son mari. Il avait voulu jouer? À son tour de s'amuser un peu, elle allait lui montrer de quoi elle était capable dans la réalité. Il comprit quant il vit les clefs. Tout ça va finir par nous attirer des ennuis, elle ne se rend pas compte, songea Olivier.

-- Quelle idiote, cette bonne, fit l'homme.

Il a ri en prenant le bras de Marie pour sortir et se retourna vers Solange. Cet homme le toisait, moqueur. Olivier a tiré sur sa courte jupe pour masquer ses jarretelles.

-- Vous avez compris? Alors deux bières, et plus vite que ça.

Olivier a entendu le rire de Marie comme si c'était la plaisanterie la plus drôle qu'elle avait jamais entendue. Il ne put que murmurer piteusement.

-- Oui monsieur.

Il apporta les verres en silence.

-- Solange, vous allez laver la terrasse. Allez.

Elle pouvait ainsi le surveiller du coin de l'œil.

Deux heures et quelques bières plus tard. Ils avaient passé l'après-midi à rire. Hervé racontait des anecdotes de son travail et des plaisanteries graveleuses. Il était merveilleusement drôle. Marie riait aux éclats. Ils s'étaient installés dans les fauteuils de jardin et en étaient déjà à tu et à toi.

-- Cher Hervé!

-- Très chère Marie!

Marie, si prude d'habitude, s'exposait sans vergogne, la chemise ouverte sur son soutien-gorge, les jambes écartées. Elle voyait qu'Hervé lorgnait son corps. Elle jouait à être provocante. Quand Hervé se mit à l'aise, ôtant veste et cravate, roulant ses manches pour montrer ses bras, elle eut peur de se trahir tant elle mouillait dans son string.

À plusieurs reprises elle avait agité la clochette pour appeler Solange, lui ordonnant par exemple de laver les vitres. Puis de pendre la lessive. Olivier était gêné d'exposer ainsi leur lingerie fine, les petites culottes, les porte-jarretelles, les soutiens-gorge et les nuisettes. Et encore plus honteux de ses caleçons.

Ah cette clochette! Solange espérait tant l'entendre lors de leurs jeux. Que sa Maîtresse ordonne des travaux ménagers à sa femme de ménage, mais cette fois c'était si humiliant d'être commandée comme une réelle bonne à tout faire devant cet homme. D'habitude il s'empressait auprès d'elle, mais là, il traînait les pieds.

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