Si Vous Voulez! Ch. 01

Informations sur Récit
Olivier demande à sa femme s’il peut être sa bonniche.
846 mots
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Récit n'a pas de balises

Partie 1 de la série de 9 pièces

Actualisé 04/27/2024
Créé 04/12/2024
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-- Si vous voulez, dit Marie avec résignation à la demande d'Olivier.

C'était sa réplique habituelle quand son mari l'implorait pour une séance d'échange de rôles, son jeu vicieux. Pour Marie ça signifiait voir son mari se changer en bonniche. Il devenait son esclave et voulait qu'elle soit sa Maîtresse. Les premiers temps, ça l'avait amusée de le féminiser. Elle lui avait appris les bases du maquillage, de la voix, des gestes et de la démarche. Et comme il voulait être une bonne à tout faire, elle lui commandait les tâches ménagères.

Il avait de plus en plus d'exigences. Ce qui avait commencé par jeu devint plus sérieux.

D'abord il l'avait provoquée, faisant des fautes exprès pour qu'elle le punisse. Il voulut des réprimandes, puis des insultes humiliantes. Ensuite ce furent des gifles, de la cravache et du fouet. Il avait aménagé au grenier des dispositifs pour s'attacher seul par des nœuds coulants. Parfois il se liait tout nu et l'appelait. Elle devait le fouetter. Il n'était satisfait que lorsqu'il se retrouvait profondément zébré. Mieux, il avait exigé qu'elle le masturbe avant le fouet afin d'éteindre son excitation pour mieux jouir de la souffrance.

Un jour, sans vraiment renâcler, elle suggéra de revenir à une relation plus normale car ça ne l'amusait plus.

Ce fut une grande crise de larmes, de supplications, d'explications.

Il lui expliqua qu'en fait il était foncièrement masochiste. Que pour lui, souffrir était une nécessité vitale. Pour la convaincre, il lui fit lire « La Vénus à la fourrure ». Lui montra sur internet des sites où on pratiquait le BDSM.

Elle découvrit un monde inattendu.

Ils finirent par trouver un accord. Elle admettait d'être sa patronne s'il se limitait à son rôle de bonniche pour faire les travaux ménagers la matinée durant la semaine. Elle y trouvait son compte. En échange, elle acceptait d'être une vraie Maîtresse le weekend.

Il rédigea un contrat qu'elle accepta de signer avec lui.

Comme ce contrat lui laissait pleine liberté, elle pouvait lui imposer des périodes d'abstinence et ne jouer que quand la tension devenait trop forte pour son mari.

Elle soupira. Elle qui rêvait d'un vrai homme, fort, attentionné et amoureux se retrouvait avec cette mauviette. Il avait besoin de ça pour ses fantasmes sexuels mais ça faisait longtemps qu'il ne la faisait plus jouir. Comment pourrait-elle être une épouse comblée alors qu'elle était privée?

Autant en profiter, se dit-elle. Résignée, elle décida d'ordonner à la bonniche de faire la lessive.

Enchanté, Olivier se précipita à la salle de bain. Se doucha et, comme à son habitude, se rasa complètement avant de s'habiller.

Olivier s'était enfermé le sexe dans la cage de chasteté. C'était une partie importante de son fantasme de soumission. Il avait souvent besoin de masturber, plusieurs fois par jour. Olivier aimait cette dépendance, lui laisser le contrôle de son sexe. Avec une petite révérence, il vint fiévreusement remettre les clefs de sa ceinture à son épouse et Maîtresse.

Pour l'humilier, elle jeta les clefs avec mépris sur le lit. Il aimait la voir en lingerie. Pour lui faire plaisir, elle ôta sa robe et, en string et soutien-gorge, prit quelques magazines pour s'installer au jardin. Le début de l'été avait été morose et elle avait eu peu d'occasions de profiter du soleil. Mais aujourd'hui il faisait chaud.

Tandis qu'Olivier s'occupait avec délice de la lessive, Marie chaussa ses lunettes de soleil et s'installa sur une chaise dans la pelouse, son jus d'orange sur la table.

Elle regarda leur maison. Pour beaucoup de gens, c'était un manoir luxueux à l'écart du village. Son mari avait été conseiller commercial de banques. Jusqu'au jour où l'idée lui était venue d'établir sa propre compagnie de lingerie et de sex-toys qui avait fait sa fortune. Il faisait fabriquer en Chine et vendait sur le net. Un entrepôt, une secrétaire, un comptable et un manutentionnaire, l'affaire marchai toute seule. Marie s'occupait de la gestion quelques heures par semaine. Plus pour se changer les idées que par nécessité. Olivier, quant à lui, meublait son temps en fantasmant sur son envie, son besoin de devenir une parfaite sissy maid, une femme de ménage, bonniche soumise à son épouse qu'il rêvait de voir en Maîtresse despotique.

Quand elle la vit approcher, en talons hauts et les jambes gainées de bas noirs sous la jupette et le petit tablier, elle ferma les yeux. À peine avait-elle eu dix minutes de tranquillité pour lire ses magazines en paix avant qu'il ne vienne la relancer.

Elle était irritée qu'il soit si vraisemblable en femelle, maquillée et coiffée de sa perruque blonde. Pourquoi ne pouvait-il pas se contenter de ressembler à un homme? Elle en eut été plus heureuse. Où était le temps où il se conduisait en amant attentionné?

Il déposa une clochette sur la table.

-- Oui?

-- Désolée de vous déranger, Maîtresse. Je vous ai apporté la cloche pour m'appeler si vous avez besoin de quelque chose.

-- Je n'ai besoin de rien.

-- Peut-être des travaux ménagers à m'imposer?

-- Vous savez ce que vous avez à faire, alors faites-le.

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