Portelo, Épisode 04

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Paulo continue ses manigances.
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Récit n'a pas de balises

Partie 4 de la série de 5 pièces

Actualisé 02/09/2024
Créé 08/29/2021
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CHAPITRE 1

Assise sur sa petite chaise, Pamela Torres attendait avec anxiété le bon vouloir de Rhonda Gomes.

Convoquée avec toute solennité, la jeune commerciale n'en menait pas large devant sa supérieure hiérarchique. Il fallait dire que Rhonda Gomes était connue pour être inflexible et ne tolérait aucune « liberté » prise avec la déontologie. Et déontologie était un mot un peu étranger pour Pamela qui ne voyait que son ambition.

« Mademoiselle Torres, j'ai un problème comptable très inquiétant et cela vous concerne.

Moi? s'étonna faussement Pamela qui savait parfaitement qu'elle avait détourné des fonds plus d'une fois.

Il m'a fallu du temps pour retrouver la piste mais j'ai fini par identifier le problème principal, le dossier Campos. »

Pamela serra les dents, l'affaire Campos devait être son sésame pour le paradis. Campos était un gros client et elle avait réussi à manigancer pour obtenir son dossier. Elle connaissait un peu le gaillard et savait qu'elle pouvait jouer sur sa libido.

Pamela avait 25 ans et avait compris dès l'âge de 16 ans que sa plastique parfaite et son visage sans défaut étaient des arguments de poids pour manipuler les hommes et obtenir facilement bien des avantages. C'était notamment comme ça qu'elle avait obtenu si jeune un poste avec autant de responsabilités au grand dam de sa supérieure.

Rhonda Gomes était bien différente d'elle. Cinquantenaire, elle présentait un physique sec qui pourrait être séduisant si elle le voulait mais elle affichait en permanence une volonté d'être traitée comme une professionnelle et non pas comme un joli bibelot. Ses qualités l'avaient conduites à ce poste de responsabilité mais aussi avaient vu sa progression entravée à chaque fois qu'elle avait refusé d'écarter les cuisses.

De plus, elle était ouvertement lesbienne et cela ne passait pas bien dans ce monde des affaires de Portelo, machiste et conservateur.

Des rumeurs circulaient sans cesse sur elle, notamment des insinuations sur son comportement avec les stagiaires féminines de la part de ceux-là même qui n'étaient jamais avares d'une tape aux fesses ou même d'attouchements malotrus dans les ascenseurs.

D'ailleurs Pamela avait bien senti que sa beauté troublait sa supérieure bien que cette dernière n'ait jamais fait la moindre évocation. Pourtant, ce n'est pas cela qui allait suffire à la sauver dans ce cas, pas en face d'une personne aussi rigoureuse et honnête.

Campos était un client énorme de leur société, les commissions sur ses affaires ne se chiffraient pas en pesetas mais en dollars et par milliers. Mais Pamela savait qu'elle avait encore mieux à faire.

Elle avait imaginé tout un montage complexe qui allait permettre à ce requin d'échapper aux impôts tant nationaux qu'internationaux mais aussi à dissimuler certaines marchandises à ses employeurs même.

Ainsi elle touchait une commission double alors que son entreprise ignorait jusqu'à l'existence de ces sommes. A terme, elle envisageait d'obtenir un contrat exclusif avec lui et ainsi de devenir une intermédiaire incontournable.

Campos avait rapidement oublié ses doutes après la première nuit torride qu'elle lui avait fait passer et lui servait même de rabatteur pour d'autres clients. Elle avait estimé qu'à ce rythme-là, elle possèderait un pool de clients suffisamment grand dans un an et qu'elle pourrait alors s'imposer. Pamela n'était pas seulement ambitieuse, elle était aussi pressée.

Mais elle n'avait pas compté sur la compétence de Rhonda Gomes.

« Combien nous avez-vous volé? demanda la directrice. Au moins un demi-million de dollars à ce que j'ai pu estimer.

Je n'ai rien...

Ne me mentez pas! J'ai contacté Campos. C'est un requin et un porc mais il est assez intelligent pour savoir quand les choses tournent mal. Nous avons un contrat d'exclusivité et toutes ces affaires passées sur le manteau sont tout simplement une escroquerie. Sans compter la fraude fiscale. »

Pamela se sentait prise au piège et cherchait une solution de fuite. Elle jeta un regard circulaire rapide et son esprit toujours aiguisé remarqua un détail qui allait se révéler essentiel.

Rhonda Gomes avait fermé la porte du bureau, ce qui ne se faisait que rarement. La directrice avait sûrement voulu montrer du tact et ne pas révéler ses méfaits à tous ses collègues mais cela allait à l'encontre des pratiques habituelles surtout quand un supérieur recevait un subalterne du sexe opposé et, d'une certaine façon, c'était le cas ici. L'échappatoire était trouvée.

« Je..., commença la commerciale sous le regard inquisiteur de sa directrice. Je ne...

Et bien, rétorqua Rhonda Gomes. Qu'avez-vous? »

Les yeux de Pamela se mirent à rouler sur eux-mêmes et la jeune femme se leva en repoussant bruyamment sa chaise. Elle tituba étrangement comme prise d'un malaise et la directrice se leva pour aller à sa rencontre.

Pamela continua à marcher de travers dans le petit bureau jusqu'à ce que son interlocutrice arrivât à son niveau. A ce moment, elle s'écroula et Rhonda Gomes dut l'accueillir dans ses bras pour éviter qu'elle ne tombât sur le sol.

A ce moment, la commerciale retrouva son regard habituel et estima la situation. Dans un geste digne d'une acrobate, elle réussit à ouvrit la porte du bureau d'un coup de pied tout en dégrafant tout le haut de son chemisier. Elle se mit alors à hurler.

« JAMAIS!!! NE ME TOUCHEZ PAS!!! AU SECOURS!!! »

Toutes les personnes présentes dans l'openspace alentours tournèrent leur attention vers la scène ubuesque qui se déroulait.

Rhonda Gomes tenait sa subordonnée bien serrée contre elle, ses mains posées sur un chemisier déjà suffisamment ouvert pour qu'apparaisse son soutien-gorge emprisonnant son 90C si attirant.

La directrice fut totalement prise au dépourvu par la manœuvre et Pamela accentua son avantage.

Elle la repoussa violemment tout en criant.

« Jamais je ne cèderai à vos avances, tonna-t-elle comme outragée. Vous pouvez garder votre avancement et vos magouilles. Je ne me laisserai pas faire! »

Elle sortit alors en courant, se mordant suffisamment la langue pour réussir à pleurer et ainsi donner l'impression d'une victime traumatisée fuyant son agresseur. L'effet était garanti et les témoins nombreux.

CHAPITRE 2

Pamela arriva dans le parking de sa résidence et se gara. Elle prit son téléphone et continua sa conversation.

« Comme vous me la décrivez, l'affaire est sensationnelle. Et vous avez autant de témoins? »

L'homme qui parlait se nommait Juan Quiquez et il était réputé pour être l'un des avocats pénalistes les plus redoutables de la ville. C'était surtout un spécialiste des affaires de harcèlement en tout genre et des affaires civiles qui pouvaient rapporter énormément en cas de condamnation.

« Oui, répondit Pamela.

Superbe! Avec la fortune de Gomes, les indemnités peuvent chiffrer haut.

Sa fortune?

Vous ne saviez pas? Rhonda Gomes est plus que millionnaire. Elle a hérité d'une fortune à la mort de son mari et elle n'est pas du genre à mal gérer ses affaires.

Alors elle a les moyens de se défendre?

Oui et non. Si nous partons dans une procédure longue, elle ne peut que perdre. C'est une femme riche et indépendante, tout ce que détestent les hommes de pouvoir. Les dirigeants de votre entreprise pourraient en profiter pour la faire chuter de son piédestal, depuis le temps qu'ils doivent en rêver. De plus, une lesbienne agressant une honnête femme deux fois plus jeune qu'elle. Avec un bon juge conservateur, elle n'a aucune chance. »

Pamela sourit en entrant dans l'ascenseur. Elle n'avait pas envisagé que sa petite comédie puisse porter si loin. Rhonda Gomes pouvait devenir le sésame dont elle rêvait tant.

« Vous avez une idée de ce que... »

A ce moment-là, la porte de l'ascenseur s'ouvrit et son voisin entra. Il lui lança un timide bonjour qu'elle ne daigna même pas relever. Elle n'avait pas de temps à perdre avec ce genre de losers. L'homme ne rajouta rien et l'ascenseur repartit.

« Allô? Fit la voix de Quiquez.

Oui, pardon maître mais je ne suis pas seule. Je vous rappelle dès que je le peux. »

Elle raccrocha alors que l'ascenseur atteignait son étage. Elle n'adressa pas un regard à son voisin et ce fut une erreur fatale car si elle l'avait fait, elle aurait vu l'aiguille avant qu'il ne la plantât dans son cou et qu'elle ne plongeât dans l'inconscience.

CHAPITRE 3

Paulo attrapa le corps inerte de Pamela avant qu'il ne chût sur le sol. Il la souleva comme un fétu de paille. Il fallait dire qu'elle devait peser dans les 50 kg et lui le double.

Il jeta un regard rapide dans le couloir pour s'assurer que personne ne le vit et emporta la jeune femme dans son appartement.

Sans attendre, il la déposa sur le ventre sur un chevalet qu'il avait spécialement installé dans son salon. Il prit le temps de la déshabiller, ne lui laissant que ses sous-vêtements puis l'attacha solidement avec des cordes très épaisses.

Il la considéra une seconde. Elle était belle avec un physique hispanique et de belles courbes mais Paulo n'était pas dupe sur cette femelle. Elle était sa voisine la plus directe depuis presque trois ans et il avait su la cerner dès leur première rencontre. Elle était de ces femmes qui estimaient les hommes suivant ce qu'elles pensaient qu'ils pouvaient leur apporter. Elle était aussi très ambitieuse et imbue d'elle-même.

En voyant ce petit ingénieur vivant dans un appartement moitié plus petit que le sien et n'utilisant même pas de voiture, elle avait rapidement estimé qu'il ne pouvait lui amener ni argent ni influence et, à partir de là, l'avait systématiquement snobé à chaque fois qu'elle le croisait.

Malheureusement pour elle, les apparences étaient trompeuses. Paulo pouvait lui apporter bien des choses mais surtout désormais, c'était elle qui lui était utile.

A ce moment, un téléphone sonna pour indiquer l'arrivée d'un SMS. Il l'ignora mais un second arriva rapidement puis un troisième. Il s'inquiéta de l'éventuelle existence d'un petit ami qu'il n'avait pas repéré durant sa période d'observation de sa cible et prit le téléphone.

Le texte ne venait pas d'un petit ami ni même d'un ami d'ailleurs, à en juger à la teneur des textes. La personne était visiblement enragée et menaçante et surtout le nom associé à ce numéro l'intrigua au plus haut point.

Cependant, il laissa cette nouvelle donnée de côté car il avait plus urgent à faire.

Pamela commençait à remuer alors que les effets de la drogue s'estompaient. Il ne lui avait pas administré un sédatif aussi puissant qu'aux jeunes couchsurfeuses car il voulait voir les effets d'une implantation sans anesthésie et il trouvait que cette salope condescendante était le meilleur choix de cobaye.

« Mais..., balbutia-t-elle. Que... Qui...

Et bien finis tes phrases, ma chatte, répondit Paulo en s'assurant de rester bien en dehors de son champ de vision.

Où suis-je? Qui êtes-vous? Je ne sais pas ce que vous espérez mais vous...

Je n'espère rien. Je laisse les espoirs aux pétasses dans ton genre qui attendent toujours qu'un autre tire les marrons du feu pour elles. Moi, je prends ce qu'il me faut quand il me le faut. »

Pamela voulut se retourner mais les liens la tenaient totalement immobile. Toujours invisible à sa vue, Paulo s'approcha et posa la main sur sa nuque totalement exposée.

« Parfait, estima-t-il. Nous allons commencer.

Commencer quoi, espèce de sous-merde? Esteves, tu vas le regretter.

Ah, je vois que tu m'as quand même reconnu. Je devrais être flatté que la concubine en chef daigne se souvenir du cancrelat?

Tu es encore moins qu'un cancrelat, tu... »

Mais elle ne put finir sa phrase car il lui glissa alors un bâillon boule dans la bouche. Ainsi, entravée, elle ne put plus émettre que des sons indistincts.

Paulo n'avait cure de ses cris étouffés et prit un bistouri sur la petite table roulante sur laquelle il avait placé ses instruments. Il posa la lame sur la peau de son cou juste au niveau de ses vertèbres cervicales.

Elle se mit alors à s'exciter. Bien que bien entravée, elle remuait tellement que la lame glissa. Paulo jura et se baissa pour serrer les liens autour de son cou.

« Tu devrais te calmer, dit-il. Je vais couper au niveau d'une zone très sensible. Si jamais je m'enfonce trop, tu finiras clouée dans un lit d'hôpital à ne pouvoir avaler que des soupes très liquides. »

La terreur s'empara de la jeune femme. Elle doutait certainement de ses menaces mais il savait qu'elle était suffisamment prudente pour ne pas prendre un tel risque.

Il revint à son opération et posa la lame. Elle s'enfonça dans la peau du cou qui était relativement fine. Il incisa sur 5 cm, les os des vertèbres cervicales apparurent alors à l'air libre. La jeune femme pleurait déjà sous l'effet de la douleur mais ce n'était rien par rapport à ce qui l'attendait.

Paulo prit alors le beettle. Le petit objet rond ne devait mesurer qu'un centimètre de diamètre mais c'était un miracle de nanotechnologie. Son implantation était aussi simple que brutale.

Paulo posa l'objet au niveau des 3e et 4e cervicales et n'eut qu'à profiter du spectacle. Aussitôt activé, il sortit ses grapins qui, tels les griffes d'un prédateur, se plantèrent sur leur cible. Le faible périoste fut traversé sans problème et les excroissances de l'unité centrales commencèrent à s'étendre dans le réseau nerveux de la jeune femme et ce fut comme une explosion.

La pénétration de ce corps étranger dans le système nerveux de Pamela provoqua un dérèglement total qui activa tout son système nociceptif. Ce fut comme si chaque cellule du corps de la commerciale était transpercée par les membranes microscopiques. La jeune femme ressentit une douleur d'une intensité qu'elle n'aurait jamais cru exister. Elle hurla tellement fort que même le bâillon ne put retenir le son.

Elle fut comme prise de furie, se débattant avec une énergie impensable. Certains liens cédèrent mais la majorité tinrent le choc mais entaillèrent profondément la peau de la suppliciée qui n'arrêtait pas de hurler. La douleur fut telle qu'elle urina sur la table mais ce fut à peine si elle le remarqua.

Installé sur le côté, Paulo profitait du spectacle mais commençait aussi à s'inquiéter.

Il avait voulu faire payer l'arrogance de cette salope mais, maintenant, il craignait que son cœur ne supportât pas une telle tension nerveuse. Si jamais elle mourrait sur la table, c'était tous ses projets qui étaient en danger sans compter qu'il se retrouverait avec un cadavre à faire disparaître et il n'avait pas forcément les connexions pour le faire. Le jeu devint donc plus tendu.

Heureusement pour lui, Pamela avait le cœur bien accroché et il résista. La première phase de l'implantation se termina donc et le beettle, prenant le contrôle du système nerveux central, rétablit les équilibres et la douleur s'estompa mais elle avait fait des dégâts.

Pamela était en nage et souillée d'urine. Elle respirait fortement indiquant que son cœur mettrait de longue minute à revenir à un rythme normal. Son esprit, embrouillé de douleur, avait presque disjoncté et c'était un miracle qu'elle fut encore capable de pensées ordonnées même si en ce moment précis, elle semblait perdue.

Satisfait, Paulo termina l'opération. Avec plusieurs agrafes, il rapprocha les bords de la zone d'incision. La jeune femme réagit à peine tant ces petites piqures étaient dérisoires après ce qu'elle avait vécu. L'ancien ingénieur prit alors une sorte de stylo qu'il pointa en direction de la plaie. Il s'agissait d'une autre invention développée par son équipe de recherche. Cet objet produisait un LASER capable de refermer ce genre d'incisions sans laisser la moindre cicatrice.

Une fois la plaie refermée, Paulo retira ses gants et admira son travail. Le beettle était installé et ses excroissances mettraient plusieurs heures à prendre un contrôle satisfaisant sur la volonté de la jeune femme mais il ne manquait pas de temps.

Pamela était célibataire, sans enfants ni parents et ses amis n'étaient pas du genre à s'inquiéter pour elle tant qu'ils n'avaient pas besoin de quelque chose. Elle était la victime parfaite pour une locale.

« Très bien, dit-il conscient qu'elle n'était pas encore en état de comprendre. Nous meubler cette attente. »

Il se plaça alors à l'arrière de la jeune femme. Elle avait un corps magnifique qu'elle devait entretenir car elle avait conscience qu'il était son meilleur atout.

En dépit de la peur de voir ses plans échouer, il avait goûté à l'humiliation de cette femme qu'il avait appris à mépriser durant toutes ces années et déjà il se sentait tout émoustillé à toutes les humiliations qu'il allait encore lui faire subir.

Il sortit son sexe déjà bien tendu et se dirigea vers l'entrecuisse offert de la jeune femme.

L'urine servant de lubrifiant, il se glissa en elle sans aucun problème et il commença à la besogner et ce fut à peine si elle réalisât qu'on était en train de la violer. De toute manière, elle n'avait pas la force de faire quoi que ce soit pour l'éviter.

CHAPITRE 4

La porte de l'ascenseur s'ouvrit sur deux superbes femmes tendrement enlacées et bouches collées l'une à l'autre.

John Burham eut un hoquet de surprise devant cette scène presque irréelle tant elle semblait directement sortie d'un film porno.

A ce bruit, les deux jeunes femmes s'écartèrent l'une de l'autre comme si elles venaient d'être frappées par une décharge d'électricité.

John eut un instant d'hésitation puis entra dans l'ascenseur. Ce touriste américain en goguette détailla d'un regard en coin, ses deux compagnes éphémères.

Elles étaient jeunes et incroyablement belles. Leurs traits et physiques trahissaient une origine nord-américaine ou européenne. Ce qui était sûr c'était qu'elles n'étaient pas des habitantes locales.

Dans cet ascenseur sombre de cet hôtel de seconde zone de Big Creek à Belize, il ne se serait jamais attendu à rencontrer de si belles créatures.

De leur côté, elles se tenaient désormais éloignées l'une de l'autre, le regard fixé sur leurs pieds comme si elles craignaient de croiser le sien. Il ne savait pas comment réagir après le spectacle auquel il avait assisté mais n'eut pas trop le temps de réfléchir car la porte de l'ascenseur s'ouvrit et les deux beautés sortirent, quittant sa vie mais pas les tréfonds de ses fantasmes.

Victoire et Andréa avançaient dans les couloirs sombres de cet hôtel un peu glauque. Cela faisait deux jours qu'elles avaient définitivement abandonné leurs vies d'avant pour endosser ces identités sorties de nulle part et s'apprêtaient à prendre un bateau pour quitter le Belize en direction de Portelo.

Depuis leur départ, elles avaient consciencieusement appliqué toutes les consignes de Paulo comme pouvait en témoigner ce touriste ventripotent qui les avaient surpris dans une situation compromettante.

A la moindre occasion, elles se livraient à des accolades aussi intenses que honteuses, s'embrassant dans des cages d'ascenseur, se caressant dans des toilettes ou dans leur voiture.

C'était horrible de ne plus avoir aucun contrôle sur son corps et de devoir toujours plus s'humilier pour le seul plaisir du salaud qui les avait ainsi mises sous contrôle.

Mais le pire était encore à venir car elles arrivaient dans leur chambre, un lieu d'intimité où elles allaient rapidement se livrer à des actes encore plus érotiques et y perdre toujours plus de leur innocence.

Andréa entra la première et se retourna alors que Victoire fermait la porte derrière elle. La jeune blonde bondit sur son amie et commença à l'embrasser profondément.

Victoire ne fut pas en reste, répondant à ce baiser tout en commençant à défaire les boutons du chemisier de son amie. A un moment cependant, Andréa s'arrêta.

« Attends! fit-elle. Je dois poser la caméra. »

La belle brune hocha sombrement la tête et se mit à se déshabiller alors qu'Andréa prenait son téléphone et le posait sur la table située en face de leur lit unique. Elle s'assura que l'objectif soit bien orienté et qu'il pusse prendre au mieux le lit et ses environs puis déclencha la caméra qui se mit à filmer.

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