Pierre, Mon Initiateur! Ch. 02

Après cette première découverte enchanteresse des joies du sexe entre hommes sous les conseils experts de Pierre, le jeune Alain a décidé de revoir son initiateur car il brûle de nouvelles passions exacerbées par ses montées hormonales (n'en doutons pas!).

Mais ce jeune agneau est-il vraiment prêt à affronter les désirs et les défis que va forcément lui proposer un homme mature et d'expérience(s) ou ne se précipite-t-il pas un peu trop vite dans la gueule, certes bien agréable et délicieuse, du grand méchant loup!

« La raison du plus fort est toujours la meilleure » n'est-ce pas?

Pour votre plaisir de lecteurs toujours!

Caresses et Soumission

MS

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Je me réveillais assez tôt le matin en entendant mes parents partir au travail. Immédiatement, les images ensorcelantes de ce que j'avais vécu la veille avec Pierre me sautèrent dessus, envahissant mes pensées dans la solitude de ma chambre.

Un rayon de soleil filtrait sous les volets et ma vision s'habituant à la pénombre, je vis sous mon drap du dessus plus que je ne la ressentis, une érection matinale d'importance.

La tentation était trop forte. Je ne réfléchissais même pas avant de me caresser en pensant très fort à l'après-midi d'hier et à la bite de Pierre tendue sous mes yeux et dans ma bouche. Mon ventre se tordit de désirs à assouvir et je salivais fortement aux souvenirs de ces moments passés avec ce morceau de chair franchissant la barrière de mes lèvres.

Mon plaisir me submergea encore dans mon lit alors que j'étais volontairement perdu dans ces pensées érotiques qui me hantent encore aujourd'hui dans ma vie d'adulte. Je me souviens de cette première fellation comme d'un cadeau inespéré du destin dont la mémoire est inscrite dans ma chair.

J'étalais ce matin-là une belle quantité de sperme sur moi comme s'il s'agissait d'une crème magique portant le goût et l'odeur de Pierre, mon initiateur.

Une fois levé, je me dis qu'il faudrait que je pense à nettoyer et à frotter un peu les draps humectés par ma semence avec un chiffon humide. En tout cas, si je voulais éviter que ma mère ne me prenne vraiment pour un obsédé complet. Quand on est jeune, on a toujours l'impression que nos parents n'ont jamais eu de sexualité et ne se souviennent pas de leurs pulsions adolescentes alors que... eux aussi, ne pensent qu'à leur ancienne vitalité disparue sous le poids des ans!

Une fois mon petit déj' avalé, il était à peine neuf heures et demi du matin et je me demandais, tout en composant son numéro, s'il n'était pas trop tôt pour appeler Pierre. Dès la seconde sonnerie, je fus démenti par les événements.

Un vibrant « Bonjour, c'est Pierre! » retentit à mon oreille. Ma main en sueur sur le combiné, je déglutis avant de répondre. Une sensation de stress m'étreignit et me je me rappelais le trac que j'avais éprouvé lors de certaines épreuves orales de mon Bac. Je réussis finalement à parler :

- Bonjour, c'est Alain... Pierre... je voulais vous dire que...

- Bonjour Alain, tu as bien dormi? Moi j'ai beaucoup pensé à toi quand je me suis caressé! J'ai joui plusieurs fois en pensant à ta bouche tu sais!

Pierre m'avait coupé la parole suscitant une nouvelle montée d'adrénaline et d'excitation de tout mon être avec ses mots.

- Tu as pensé à moi hein? Je suis sûr que tu bandes en me téléphonant, non?

Pierre ne me lâchait pas et je me sentis forcé d'avouer la vérité :

- Oui Pierre, j'ai pensé à vous et je me suis masturbé en pensant à vous et à ce que nous avons fait. Eh oui, rien que de vous appeler, je bande à nouveau. Qu'est-ce qui m'arrive?

- Ce n'est rien mon petit. Susurra-t-il d'une voix douce et pourtant si... vicieuse à mes oreilles (je ne sais pas la définir autrement).

Il reprit aussitôt :

- Tu as découvert des plaisirs que tu ne connaissais pas et que tu aimes tout simplement et tu rêves de recommencer. Il n'y a rien d'anormal à cela Alain. C'est la vie! Laisse-toi aller sans t'inquiéter d'être heureux, veux-tu!

- Oui Pierre... Mais c'est compliqué pour moi, je ne m'y attendais pas, je ne pensais pas être un homosexuel...

- Tu m'as dit que tu bandais en m'appelant me coupa-t-il aussitôt

- Oui Pierre, je bande...

- Fais moi plaisir, prend ta jolie petite queue dans ta main et caresse toi. Tu vas me dire ce que tu éprouves au téléphone!

- Pierre, je suis dans la cuisine de mes parents!

- Et alors, il y a quelqu'un avec toi?

- Non Pierre, ils sont partis au boulot, je suis seul, mais de la fenêtre... On pourrait me voir en passant dans la rue!!!

- Ah ah ah, rigola-t-il! Comme tu es mignon mon petit ange. Tout le plaisir est là! Tu vas bientôt le découvrir. Allez! Caresse-toi en me parlant et immédiatement s'il te plait!

Que faire sinon suivre ses ordres? Je glissais le combiné dans ma main gauche, je décidais quand même de tourner le dos à la fenêtre et je glissais ma main droite dans le short que j'avais passé en me levant.

- Alors? C'est comment me lança Pierre. Raconte-moi tout mon Alain!

- Pierre... C'est bon, ça y est. Je serre ma bite. Elle est dure, tendue, chaude, je ne sais pas si je vais pouvoir tenir très longtemps vous savez.

La voix de Pierre me sembla plus lointaine et un peu haletante :

- Ce n'est pas grave, continue à tout me raconter. Continue, ne t'arrête pas!

- Pierre, je me caresse comme vous me l'avez demandé. Ma main monte et descend sur ma queue. Je pense à vous, à votre bouche, à votre langue, à ce que vous m'avez fait hier... J'ai... J'ai envie de votre sexe dans ma bouche... J'ai honte de penser à tout cela mais c'est si bon... Huuum, aaaaah...

Je gémis dans le combiné pire que la pire des actrices dans les films pornos vus en douce au cinéma du coin.

- Ah bordel de bordel! Tu aimes ça hein? Avoue-moi que ça t'excite de te caresser au téléphone avec moi? Tu sais que je me caresse aussi en pensant à toi? Moi aussi, j'ai rêvé de ta bouche et de tes doigts sur ma bite bien tendue. Mon petit Alain, si tu savais comme j'ai envie de toi!

- Pierre, arrêtez, c'est horrible! Argh! Putain! J'en peux plus! Je viens, c'est trop bon!

En deux minutes chrono, Pierre venait de me faire jouir à distance et au téléphone. Une jouissance forte et partagée si j'en croyais mes oreilles car j'entendis Pierre haleter et son souffle se crisper dans mon combiné. Tout cela ne faisait que renforcer mon plaisir! Cet homme avait vraiment tant de choses à m'apprendre...

- Ah mon petit Alain, moi aussi je viens de jouir. J'en ai mis partout dis donc! C'était trop bon de savoir que tu te caressais en pensant à moi et que tu venais entre tes mains comme si c'était les miennes. Tu sais Alain, j'imaginais tes doigts sur ma bite... Tes jolis petits doigts si doux et jeunes enserrant mon gland... Ah, tu m'as vraiment fait jouir par la pensée, tu sais.

Je ne savais plus quoi répondre, complètement perdu après cet orgasme. Je commençais à me rendre compte que mon slip et mon short étaient fichus pour la journée et que j'allais devoir les laver. Je ne répondis rien. Pierre reprit la parole :

- Alain, tu te douches, tu t'habilles et dans trente minutes rdv chez moi. On mangera ensemble à midi et nous aurons toute une journée pour découvrir bien des choses ensemble. Je t'attends, dépêche-toi! je t'embrasse, mon ange!

Pierre raccrocha dans la foulée. Je me sentis bête. Le combiné dans une main, l'autre main dans mon slip inondé par mon sperme.

Trente minutes?! Cela ne m'en laissait que quinze pour prendre une douche rapide et m'habiller!!! Je fonçais dans la salle de bain sans regarder derrière moi par la fenêtre de la cuisine.

Si je l'avais fait, j'aurai pu voir le voisin de mes parents, camionneur à la retraite de son état, appuyé sur sa bêche dans son jardin, immobile et me fixant.

Oui, j'aurai pu voir cet homme que détestait ma mère, le trouvant vulgaire et mal élevé, torse nu, sa grosse broussaille de longs poils grisonnant collés par la sueur d'un travail de jardin en plein soleil, un sourire méchant aux lèvres, le regard perdu vers notre cuisine. Je n'avais rien vu de tout cela évidemment.

Je me douchais et j'enlevais mon slip et mon short sous la douche, les lavant et les rinçant avec moi. Il me fallut dix bonnes minutes pour me préparer, étendre mon linge que je venais d'essorer de mes mains, fermer la maison et démarrer ma moto. J'allais être limite pour tenir les délais imposés par Pierre...

Alors que j'allais partir, le moteur de ma moto déjà vrombissant, je croisais ce coup-ci le regard du voisin avant de mettre mon casque sur la tête et par simple politesse, je lui envoyais un bonjour silencieux en hochant la tête. Il me répondit d'un signe de main, mais je ne sais pas pourquoi, à cet instant-là je n'aimais pas du tout son sourire que je trouvais malsain. "Gros con" pensais-je très fort en partant en trombe et en lui dédiant une roue avant bien haute. Je savais qu'il détestait cela, le bruit de ma moto et rêvait de brûler tous les deux roues du quartier comme il s'en était souvent vanté. Voilà pour toi, vieux débris, ça te fera les pieds me disais-je alors.

Puis je l'oubliais ne pensant qu'à Pierre sur la route. J'arrivais devant la porte de mon initiateur avec dix bonnes minutes de retard, la faute à un pote de lycée qui m'avait tenu la jambe après que je me sois garé, voulant absolument savoir dans quelle Fac j'étais inscrit...

Pierre ouvrit sa porte avec un grand sourire. Il portait un pantalon de toile blanc ou crème, une chemisette également blanche ouverte sur son torse, son parfum me sauta dessus avant que sa main ne me saisisse.

- Entre Alain, viens!

La porte se referma, son sourire s'effaça immédiatement :

- Dix minutes de retard alors que vous pouviez être à l'heure, ce n'est pas très sympa ni très respectueux pour moi. Je vais être obligé de vous punir vilain garnement qui ne savez pas être à l'heure!

Je ne savais pas s'il plaisantait ou pas étant passé du tutoiement ou vouvoiement aussi rapidement, j'allais lui expliquer que...

- Tsss, tsss, tsss, chut! mon jeune ami. Allez-vous asseoir sur le canapé, je prends le fauteuil!

J'obéis. Avais-je un autre choix?

- Mon jeune ami, vous punir sans me punir est un peu compliqué me dit-il avec un ton assez professoral, mais j'ai une idée. Je vais me caresser tranquillement sur mon fauteuil et vous montrer ce que cela fait d'avoir l'objet de votre tentation sous les yeux sans pouvoir rien faire! Interdiction de m'approcher!

Aussitôt dit, aussitôt fait! Pierre avait sorti ce sexe auquel je pensais sans discontinuer depuis que je l'avais caressé et sucé la veille. La torture pour moi était bien réelle. Tout en se caressant, il vrillait son regard au mien et me répétait encore de ne pas bouger et de l'écouter. Tout en se masturbant avec science, il me parla longuement :

- Vous savez Alain, lorsque je vous ai vu dans la librairie, j'ai été convaincu que vous étiez un jeune homme intelligent et sensuel avec qui j'allais vivre de beaux moments. Hier, vous avez découvert un nouvel univers, mais nous avons finalement fait peu de choses! D'accord, vous m'avez caressé, sucé, vous avez bu mon sperme et j'ai fait de même. Nous avons aimé cela. On y a repensé, on s'est même branlés chacun de son côté, bref, c'était sympa, n'est-ce pas?

Question de pure forme, alors que j'allais répondre, Pierre enchaina immédiatement :

- Vous savez Alain, à mon âge, on ne veut plus d'une amourette passagère. Je n'ai plus de temps à perdre et je veux utiliser mes journées et mon temps libre d'une manière, hum disons... efficace, utile et plaisante. En résumé Alain, si vous voulez que nous continuions nos relations, il faudra de votre part une totale implication dans nos échanges, vous le comprenez?

Je hochais la tête, convaincu que je n'avais pas à lui répondre en prenant la parole. Mon regard était perdu entre son visage et la vision de cette si belle queue qui avait grossi sous cette main caressante qui n'était pas la mienne.

Mon corps oscillait légèrement, se penchant vers cet objet tant désiré que je n'avais pas le droit de toucher. Je me retenais de me trainer à ses pieds pour le supplier de me laisser le prendre dans ma bouche ou au moins de pouvoir le caresser, mais une petite fierté encore présente me retint de faire ces mouvements. Paradoxalement, Pierre me regardait et semblait attendre une réponse ce coup-ci. Je relevais donc vivement la tête et répondit :

- Oui Pierre, j'ai bien compris!

Pierre bougea la tête de bas en haut en me regardant. Sa main tenait toujours son sexe et je voyais le gland s'humecter alors qu'il serrait de plus en plus fort l'objet de mes désirs.

- Je ne sais pas Alain, je ne sais pas... Ce que je veux vous faire entendre, c'est que je suis prêt à vous donner beaucoup, mais que j'attends beaucoup de vous en retour, vous le comprenez? Si vous acceptez la complète teneur de notre relation à venir, je vais vous amener à connaître et à partager des plaisirs qui vous feront jouir intensément. Je ne prendrai pas le contrôle de votre vie, non, mais notre relation va irrémédiablement en changer des aspects importants. Je ne vous propose pas un petit voyage d'été à la plage du coin, mais bien une grande randonnée à travers de nombreux continents inconnus de vous! Sentez-vous cela au fond de vous Alain?

Je décidais d'être sincère avec Pierre. Au point où nous en étions, qu'avais-je à gagner à ne pas l'être?

- Oui Pierre, je le ressens totalement, de plus en plus. Quelque chose me dit que je n'ai pas le choix et que si je refuse notre relation même si je n'y étais pas préparé, ce serait l'erreur de ma vie. Mais c'est compliqué Pierre de ne pas savoir où vous allez m'amener. C'est une décision difficile pour moi, je n'ai que dix-sept ans, aucune expérience réelle et vous me demandez de...

Pierre m'interrompit, sentant ma détresse. Car oui, je me sentais fébrile, indécis, excité par ce sexe que je ne pouvais toucher, violenté par les mots de Pierre, tenté par cette aventure imprévue et si exigeante et en même temps, tout mon être logique me disait de fuir et de prendre mes jambes à mon cou!

- Mon petit Alain, mon petit Alain, calmez-vous! Calmez-vous! Je ne vous demande pas de devenir mon esclave pour le reste de votre vie! Je ne veux pas vous enlever votre indépendance! Je n'ai que faire d'un petit animal de compagnie, c'est tout! Disons que durant vos deux mois d'été, je vous propose d'explorer des zones de plaisirs qui vont demander un engagement important de votre part! Rien de plus, ne nous affolons pas non plus! J'adore votre sincérité et vous êtes beaucoup plus adulte que vous ne le croyez-vous savez. Vous devez avoir confiance en vous et en vos passions et vous donner les moyens de les réaliser. C'est tout ce que j'essaie de vous expliquer en fait...

Pierre me semblait opérer une marche arrière raisonnable et je me calmais. Façon de parler, en regardant son si beau sexe, je n'avais qu'une idée en tête : nom d'un chien quand va-t-il m'autoriser enfin à le...

- Cela viendra, cela viendra, me murmura-t-il comme s'il lisait dans mes pensées. Puis il reprit à haute voix :

- Alain, pour être plus précis et que vous puissiez vous décider en toute conscience, je vais être franc avec vous. Il faut que vous compreniez bien que je vais par exemple vous faire découvrir la douleur et les joies de la sodomie dès aujourd'hui! Vous allez comprendre à quel point une bonne queue au bon endroit est source d'émotions encore inconnues pour vous!

Mes yeux s'écarquillèrent à cette révélation! Oui, somme toute c'était logique, mais balancé ainsi, je restais un peu pétrifié par l'annonce, Pierre reprit :

- Oui, je sais Alain, je vais vous enculer comme on dit vulgairement, longtemps, durement et bien à fond! Et je vous parie tous mes livres que je sais déjà que vous allez aimer et hurler votre plaisir quand ma queue sera entre vos fesses, coulissant lentement puis vous défonçant de plus en plus fort! Quand je vais remplir vos intestins de mon sperme, vous allez même jouir et vouloir me garder en vous, ça aussi je le sais. Et après cette découverte, je vous jure que vous penserez sans cesse aux futurs moments où vous me tendrez vos si jolies fesses pour que je les pénètre à nouveau! Votre cul sera le mien et j'en ferai ce que je voudrais! Comprenez-vous bien cela Alain?

- Oui, Pierre je...

- Et ce n'est pas tout me coupa-t-il immédiatement. Oui Alain, j'ai deviné l'adorable salope que vous êtes dès notre première rencontre. Ne soyez pas choqué, vous êtes une adorable petite chose qui ne demande qu'à s'épanouir entre les bras des bonnes personnes et vous l'apprendrez vite, je ne suis pas exclusif! J'ai donc de bons amis qui viendront vous aimer, vous baiser et vous honorer ici, avec moi, parfois même sans moi. Et vous irez aussi les voir chez eux parce que vous en aurez envie et parce que vous en aurez besoin. Parce que le seul fait de vous en parler vous affole l'esprit! Tout cela, je le sais depuis notre première rencontre. Je le sais depuis le premier regard que nous avons échangé quand vous étiez à mes pieds chez le libraire... À mes pieds vous étiez et à nos pieds vous serez! Comprenez-vous tout cela Alain? Le comprenez-vous vraiment?

Les propos de Pierre me heurtaient, mais je ne sais pas pourquoi, je savais qu'ils étaient la seule et la plus pure des laves m'enveloppant et dont l'incandescence me consumait déjà. Une simple vérité qui m'enfiévrait et dévoilait mes désirs.

- Soyez bien persuadé et convaincu Alain, que je vais vous partager, vous prêter, vous laisser découvrir d'autres corps. Je vais autoriser d'autres personnes à vous posséder, à vous pénétrer et oui, vous aimerez cela! Mais ne vous inquiétez-pas, vous serez, si vous acceptez ces conditions, en totale et parfaite sécurité en compagnie de gens bien élevés...

Pierre marqua un temps d'arrêt comme s'il savait que j'attendais la suite avec une gourmandise apparente et non feinte.

- Oh certes, ils ont des goûts et des pulsions très affirmées, mais vous aimerez tout cela! Comprenez-vous aussi cela Alain? Vous allez découvrir le sublime plaisir de ne plus disposer de soi, de devenir un objet de plaisir pour les autres.

Vous allez vous soumettre, obéir, mais pas parce que vous êtes un être inférieur et sans valeur, non! Parce que ces personnes vont vous aimer intensément à leurs manières! Parce que ce que vous allez ressentir et découvrir ce que recherche votre âme depuis toujours!

Un long silence s'installa. On n'entendait plus que nos respirations ainsi que les va-et-vients rythmés de la main de Pierre sur son sexe. Je l'avais écouté tout à la fois choqué et passionné parce qu'il me disait. Je n'osais pas répondre, mais tout en moi criait ce oui qu'il ne semblait plus attendre!

À chaque fois que je regardais cet homme, cette main sur son sexe, je souhaitais juste lui hurler un "OUI" vibrant à tout ce qu'il m'avait annoncé.

Oui! Je voulais qu'il me prenne séance tenante et qu'il m'encule même si je n'avais aucune idée de ce que j'allais devoir endurer. Oui, qu'il me fasse découvrir ce plaisir inconnu de mes sens.! Oui, oui, qu'il m'aide à franchir cette barrière morale. Oui, je voulais me soumettre à sa volonté, à celle de ses amis s'il le souhaitait, à ce qu'il voulait et comme il le voulait. Oui, oui, oui, tout en moi criait OUI!

Pierre me regarda très tendrement, presque amoureusement à mes yeux :

- Alain, ce que je vous propose est une des grandes décisions de votre vie. Je ne veux pas lire seulement la réponse dans vos yeux et sur votre corps. Je ne vous impose rien aujourd'hui que vous ne puissiez librement décider d'accepter. J'ai besoin d'entendre votre réponse. J'ai besoin de savoir que c'est aussi votre décision d'adulte, libre et indépendant, vous comprenez?

Pierre me regardait intensément comme un serpent qui hypnotise sa proie :

- Alain, avez-vous bien entendu ce que je vous ai dit? En avez-vous mesuré l'importance? Assumez-vous librement d'accepter ce que je vous propose ou devons-nous simplement cesser toute relation? Vous pouvez encore réfléchir si vous le souhaitez. Prenez votre temps... Rien ne presse. Je veux juste une vraie et complète réponse de votre part.