Pierre, Mon Initiateur! Ch. 01

Informations sur Récit
Rencontre avec des hommes remarquables : Pierre.
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1

Partie 1 de la série de 2 pièces

Actualisé 02/10/2024
Créé 06/21/2023
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Ce récit est l'histoire d'une initiation, d'une découverte.

Celle des plaisirs entre hommes et des rapports étranges que l'on peut nouer avec une personne beaucoup plus âgée que soit. C'est aussi l'histoire des tentations qu'un homme d'expériences peut vous amener à vouloir découvrir, des plaisirs qu'il peut vous apprendre à donner et à recevoir, des barrières que vous accepterez de dépasser en sa compagnie.

C'est évidemment l'histoire des premières désillusions et de l'apprentissage de l'égoïsme des autres. C'est aussi le récit d'un jeune homme qui ouvre son cœur et son corps et va se livrer à d'autres hommes qui ne vont parfois penser qu'à en profiter (ben oui, quand même!).

Let's go!

******************************************

Dans le contexte des années 80 et de l'arrivée de la Gauche au pouvoir, un vent de libertés soufflait sur la France et même au fin fond des campagnes dont j'étais originaire.

L'ambiance et les mœurs étaient à la légèreté. On flirtait énormément, partout, à la vue de tous. On s'embrassait et on se pelotait dans la cour du lycée sans que personne ne s'offusque. On fumait un peu de tout à peine en cachette. On buvait pas mal. On écoutait de la musique très fort et on se disait que l'on pouvait enfin tester beaucoup de choses après des années de discipline morale que nous avions tous vécus depuis nos naissances respectives.

La génération de Mai 68 s'était bien amusée, c'était maintenant à notre tour d'expérimenter les joies de la vie!

J'avais presque 17 ans à cette époque et je venais de passer mon Bac sans peine mais sans aucun brio particulier. Je l'avais eu et tout le monde était content. Des années de Fac dans la grande métropole régionale se profilaient à l'horizon, ma route était tracée vers des concours dans la haute administration.

Ma sexualité était celle assez classique d'un jeune homme de l'époque. Beaucoup d'amourettes, quelques séances très chaudes dans des couloirs obscurs ou des salles vides de mon lycée.

Des rendez-vous le samedi où l'on se cachait des parents pour les premières expériences sexuelles et les pertes de virginité des unes et des autres. Et beaucoup de séances de masturbations quasi quotidiennes à base de revues comme Lui, Playboy ou Union ou de fantasmes bien humides au fond de son lit, tranquille dans sa chambre.

J'étais, comme on disait alors, "devenu un homme" grâce à une Terminale bien plus âgée qui redoublait et qui avait eu envie de sortir avec un petit jeune en Seconde. J'avais appris quelques petites choses, mais très rapidement, elle était passée à d'autres mecs, surtout ceux qui avaient déjà leurs permis et ne se trainaient pas sur leur mobylette ou moto au rabais en 49,9 cc (cela parlera sans doute au plus âgés ici).

Bien qu'ayant eu quelques expériences de « touche-pipi » entre homme avec des adolescents de mon âge au collège, je pensais bien être hétéro, mais je dois avouer que l'on ne se posait pas de questions aussi compliquées à cette époque.

Je me souviens d'amis de lycée dont nous étions tous certains (copains et copines réunis) qu'ils étaient homos, mais qui se le cachaient et n'eurent leurs premières aventures qu'à un âge adulte beaucoup plus avancé. Pour rien au monde, ils n'auraient dit ou même pensé qu'ils en étaient! Cela ne leur venait pas à l'idée ouvertement et ils donnaient même le change en sortant avec des nanas (ce qui durait assez peu de temps, fort logiquement).

Est-ce à dire que l'homosexualité était mal vue? Sans doute. Vivions-nous cela comme une dépravation à éviter à tout prix? Bof, on savait que ce n'était pas la voie la plus simple dans la vie, mais on s'en foutait tout simplement un peu. les mœurs étaient en train de changer doucement.

Nous savions tous -ou nous pensions savoir- qui était de "la jaquette" (comme on disait) dans nos bleds. Et souvent les gens chuchotaient dans le dos des uns et des autres, mais j'avoue que je me souviens finalement d'assez peu de réactions franchement hostiles ou violentes à l'égard de supposés homos.

Ce qui est certain, c'est que personne dans mon lycée n'a jamais avoué un statut d'homo ou de lesbienne et qu'ô grand jamais, on ne se serait permis de poser une telle question à nos amis!

Comme beaucoup de jeunes hommes ou femmes, mes fantasmes me semblaient parfois bizarres. Il m'arrivait même de me branler vigoureusement en imaginant des sexes masculins dressés que je caressais avec mes mains ou que je prenais dans ma bouche. Parfois je me réveillais les draps tâchés et je me souvenais d'avoir rêvé être sodomisé alors que je n'avais aucune idée de ce que cela déclenchait comme sensations. N'ayant jamais pratiqué, tout était du ressort de l'imaginaire pur et simple.

Par curiosité, j'avais essayé de m'introduire des bougies dans mon anus. Ce que j'étais parvenu à faire sans grandes difficultés. Cela ne m'avait provoqué ni plaisirs extraordinaires, ni douleurs particulières et j'en avais conclu que ce n'était pas mon truc.

Mais comme de nombreuses pensées impures en compagnie de charmantes et plantureuses personnes du sexe opposé provoquaient tout autant mes émois et éjaculations que ces rêveries purement masculines, j'avoue humblement avoir pensé que cela faisait partie des fantasmes classiques que l'on pouvait éprouver. Tout cela est un peu plus compliqué forcément... Il faut parfois une vie pour s'en rendre compte.

Bref, j'en étais là de mes absences de questionnements lorsque je rencontrais Pierre dans la plus grande librairie de ma petite ville de province. Imaginez qu'à cette époque, il n'y avait pas moins de cinq libraires dans une ville de quatre mille habitants. On imaginait alors un monde paradisiaque et cultivé à venir et le lent progrès de la société vers une culture accessible à tous au 21ème siècle... Tout cela pour se retrouver plongé au milieu du caniveau (ou des égouts) que sont trop souvent devenus les réseaux sociaux de ce premier quart de siècle!

Bref, j'étais accroupi en train de rechercher une édition de poche d'un roman fantastique qui me permettrait de passer l'été dans l'étagère la plus basse d'un rayon lorsqu'une voix chaleureuse me fit sursauter :

-Franchement, si vous voulez lire un bon bouquin fantastique ou de SF, il vaut mieux regarder d'autres collections!

Le ton était amical, franc, un peu moqueur mais pas hostile. Je me retournais, décidé à envoyer gentiment balader l'importun, lorsqu'en me retournant, je me retrouvais quasiment nez à nez avec la braguette du jean de l'homme qui venait de m'apostropher! Il s'était presque collé contre mon dos sans que je ne me rende compte de rien.

Il me surplombait et me laissait trop peu d'espace pour que je puisse me relever sans le toucher. Ce que je ne voulais pas faire. Nous restâmes donc immobiles une fraction de seconde qui devait paraître sans importance à un observateur extérieur, mais j'ai toujours eu la sensation que c'est à ce moment-là que Pierre, puisque c'était son prénom, posa son empreinte indélébile sur moi.

L'homme finit par se reculer un peu en me tendant la main. Je la pris et me relevais sans m'en servir de levier pour découvrir... un vieux. Le gars était d'un âge avancé, ayant atteint ou dépassé la cinquantaine! Bref, un mec plus âgé que mon père, pour un gamin de 17 ans comme moi, c'était presque être de la génération de mon grand-père et avoir fait 39-45!

Était-ce son regard souriant, sa poigne ferme mais douce et enveloppante qui m'empêcha de lui voler dans les plumes? Sans doute le fait qu'il me dépassait d'une bonne tête, mais je gardais ma réponse un tantinet agressive pour moi.

-Salut moi c'est Pierre, lança-t-il en souriant toujours.

-Bonjour, Alain...

Je n'eus pas le temps de finir qu'il reprenait la parole :

-Franchement, mon jeune ami, si vous aimez ce style de romans, autant lire les classiques ou les meilleures œuvres du moment! Évitez ces trucs pas terribles que vous aurez oublié trois jours après leur lecture!

Arrivé à ce stade, je dois passer à confesse. Comme tout le monde, j'ai mes défauts, mais si j'ai une qualité, c'est bien de deviner très rapidement si quelqu'un est intéressant et s'il a quelque chose à m'apprendre. Et avec Pierre, cela fit tilt immédiatement en moi.

Je décidais dans l'instant de me la fermer et d'écouter les conseils qu'il me prodigua immédiatement.

Dans les faits, je pensais surtout qu'il allait m'apprendre des choses sur des genres littéraires qui me passionnaient et ce fut effectivement le cas. Inconsciemment, j'avais peut-être déjà deviné que je venais de trouver mon initiateur et celui qui prendrait possession de mon âme et de mon corps pour une longue période.

Au bout de quelques minutes, j'avais trois livres dans les mains que Pierre me reprit autoritairement dès que nous fumes arrivés devant la caisse du libraire. Il les paya de sa poche en sortant un beau billet de cent balles de son portefeuille sans me laisser le temps de l'ouvrir et en ma lançant :

-Tututu! Je sais ce que c'est d'être jeune!

Nous continuâmes à parler de littérature dans la rue et ses connaissances me laissaient pantois. Il en savait deux fois plus que mes profs de français et s'avérait passionnant. Nous finîmes naturellement dans le café du coin et continuâmes longuement cette discussion pour mon plus grand plaisir.

Quand je décidais de le quitter car je devais rentrer chez moi avec ma petite moto, j'avais l'impression que l'on se connaissait depuis dix ans. Je lui avais déjà beaucoup parlé de moi... Sauf que je ne savais rien de lui.

Au moment de se dire au revoir, il me raccompagna même jusqu'au parking où j'avais garé mon engin multicolore et bruyant.

-Sympa ta bécane, me dit-il. J'aurais adoré avoir un engin de ce type entre les jambes dans ma jeunesse et à ton âge! Au fait, je t'ai mis mon numéro de téléphone sur un papier dans un de tes bouquins. Appelle-moi vite pour me dire ce que tu en penses. J'adorerai poursuivre notre conversation avec toi. Je crois que je peux t'apprendre quelques petites choses et t'initier à de nouveaux plaisirs... littéraires. allez salut et à très vite Alain!

Sur ces mots insidieux qui venaient de semer leurs premières graines de sensualité dans mon esprit, il me planta là, tourna le dos sans attendre ma réponse et me laissa sur place à moitié ébahi par ce qu'il s'était passé.

Je regardais ma montre. La vache! Presque sept heures du soir. J'avais passé presque toute l'après-midi à discuter avec un mec plus âgé que mes parents et que je ne connaissais pas du tout au moment de notre rencontre. Incroyable!

Je rentrais chez moi la main droite serrée sur la poignée des gaz, me penchant dans chaque virage pour aller le plus vite possible. Dès mon arrivée, j'eus droit à une remontrance de ma mère qui me voyant débarquer alors que la table était déjà mise avec des livres dans les main ne put s'empêcher de me glisser « qu'il vaudrait mieux que je cherche un vrai boulot pour cet été plutôt que d'être dans mes fichus livres! ».

Mon père s'interposa gentiment, suggérant à son épouse adorée (en lui caressant discrètement les fesses -enfin pas si discrêtement puisque je le vis) de « me ficher un peu la paix. Après tout, il a eu son Bac et il peut bien profiter un peu de la vie comme il l'entend à son âge! ».

Ma mère gigota, gloussa un peu en souriant sous sa main, puis se rendit compte que je les regardais. Elle rougit franchement, reprit son air d'officier supérieur et me fit signe de passer à table. Mon père me lança le clin d'œil de l'homme qui pense dominer la situation et qui a tout arrangé!

Après le repas, je ne m'éternisais pas devant la télé familiale. Ce soir-là, le programme de variété des "Carpentier" étant déjà pour moi le summum de l'horreur et du mauvais goût télévisuel, je désertais rapidement le salon, laissant mes parents somnolant sur le canapé dans les bras l'un de l'autre. Je fonçais sur mon lit pour entamer illico la lecture du livre où je trouvais bien le bout de papier indiqué par Pierre.

Je posais le bouquin de fatigue à 2 heures du matin! Je l'avais dévoré de la première à la dernière page d'une seule traite! En trois jours, je dévorais les deux autres bouquins, ne sortant de ma chambre que pour satisfaire mes besoins naturels et manger avec mes parents. Le quatrième jour, mon café matinal avalé, mes parents à leurs boulots respectifs, j'utilisais le téléphone de la maison pour appeler Pierre et le remercier. Il décrocha immédiatement, me reconnut après deux mots de présentation et salua avec joie mon enthousiasme.

-Alors Alain, ça t'a plu, vraiment? Je n'en doutais pas, j'ai su tout de suite que tu avais du goût et qu'il fallait que tu découvres les bons auteurs! Tu sais, il ne faut pas perdre du temps avec la médiocrité dans la vie. Il faut rechercher les vrais et bons plaisirs. Ceux qui satisfont notre esprit et notre corps.

Je trouvais qu'il allait un peu loin pour trois livres mais je le remerciais plusieurs fois chaleureusement, me demandant comment lui annoncer que j'aimerai bien profiter de ses conseils.

L'invitation vint de lui, naturellement :

-Écoute Alain, cette après-midi, je n'ai rien de prévu, si tu veux passer me voir chez moi, j'ai plein de bouquins à te montrer et à te conseiller et nous pourrons poursuivre notre discussion sur les plaisirs de la vie tranquillement à mon domicile.

J'hésitais quelques secondes par simple politesse et j'acceptais bien évidemment l'invitation avant de le remercier. Le temps de noter son adresse et de me rendre compte que je savais où il habitait, en plein centre-ville, on se disait à tout à l'heure avec un enthousiasme mutuel.

Dans un état d'excitation important, je me précipitais d'avaler le repas préparé par ma mère. Je fermais la maison avant de quitter les lieux et dès les 13h j'étais sur la route. Quinze minutes plus tard, je sonnais chez Pierre.

Des bruits de pas, une porte qui s'ouvre, sa stature impressionnante et chaleureuse devant moi, sa main dans la mienne qui me fait entrer chez lui. Pas de chichi, une rencontre franche et directe d'hommes qui ont des choses à se dire!

Comme si l'on se connaissait depuis toujours, je me retrouvais sur un canapé en cuir confortable et Pierre dissertait d'untel et de ses œuvres en face de moi dans un beau fauteuil au milieu d'une pièce remplie de livres. Je l'écoutais et dévorais ses propos tout autant que je regardais sa bibliothèque géante, fasciné par sa collection.

Se rendant compte de mon émoi et de ma curiosité évidente pour ses ouvrages, il m'invita à venir voir quelques ouvrages de plus près. Premières éditions, livres somptueusement reliés, j'osais à peine en toucher certains. Sans m'en rendre compte, Pierre était de plus en plus proche de moi, raccourcissant peu à eu la distance entre nous deux.

Dans le feu de l'action, je vois qu'il ouvre un livre d'une main et me le tend, m'en montre d'autres, va en chercher dans les rayons les plus hauts. Il bouge sans cesse, me touche de plus en plus souvent. Il me bouscule gentiment, me saisit par une épaule, m'effleure, son parfum entêtant, viril et musqué m'envahit. À un moment, il passe son bras autour de ma taille et Il finit par s'appuyer sur mon épaule pour accéder à l'étagère la plus haute comme s'il avait vraiment besoin de mon aide pour y arriver.

En fait, je comprendrais bien plus tard qu'il met en place une séquence de séduction physique douce et discrète qui ne me laisse pas un instant de répit. Tout cela lui permet d'avoir son visage et son corps sans cesse à côté du mien comme si c'était accidentel. Je ne me rends compte de rien, mais j'accepte tout, docilement et avec grand plaisir en fait. Je ris, souris, me rapproche de lui moi aussi, je suis heureux, presque dans un état euphorique.

Évidemment, ce qui devait arriver face un homme d'une telle expérience arriva. Au détour d'un mouvement très calculé de sa part, son visage est au-dessus du mien, il fait mine de trébucher, s'accroche à moi, nos deux bouches se retrouvent presque en contact... Et au lieu de s'éloigner, la sienne plonge sur la mienne et une langue vive et agile tente de forcer mes lèvres.

En d'autres circonstances, je l'aurai repoussé vivement en lui criant dessus et en le traitant de vieux PD! Sans doute, mais pas là. Sans que je ne sache pourquoi, j'accepte cette bouche et cette langue, j'ouvre la mienne et ma langue répond maladroitement à ses mouvements.

Du haut de ses années d'expériences, Pierre m'embrasse alors comme aucune femme ne m'a encore embrassé. Son étreinte est chaude et ferme. Je suis bien entre ses bras, je veux me fondre en lui et ne penser à rien d'autre. J'incline ma tête et m'abandonne à son emprise physique., à sa bouche.

Je sens très vite son érection contre moi. un sexe dur et imposant touche mon ventre et me fait prendre conscience de ma propre érection, quasi douloureuse, contre sa jambe droite qui a entamé un mouvement de bas en haut qui m'excite au plus haut point.

Lentement, toujours m'embrassant, il m'amène alors contre le canapé sur lequel j'étais assis, m'allonge dessus et vient se glisser contre moi.

Une de ses mains s'est attaquée à mon tee-shirt et s'est infiltrée contre ma peau, me caressant avec un sens aiguë des mouvement à réaliser pour me faire frémir et gémir.

sa main est douce, ses doigts agiles, elle remonte vers ma poitrine. Trois de ses doigts titillent mes bouts de seins, passant de l'un à l'autre et je découvre que cela me procure un plaisir que je n'imaginais pas possible.

Cet homme est un démon! Je me sens fondre de plaisir entre ses doigts.

Pierre a maintenant enlevé mon tee-shirt et ses deux mains caressent ma peau nue s'insinuant partout sur mon torse et sur mon dos. Sa bouche quitte mes lèvres et glisse vers le creux de mon cou et parcourt le haut de mon épaule. Je ne dis rien et je ne fais que soupirer et respirer très fort.

Mon Dieu! Tant de sensations troublantes en si peu de temps. Tout ce qu'il me fait m'étonne, tout ce que j'éprouve révolutionne mon esprit. Je réponds difficilement à ces baisers quand il revient vers ma bouche. Je n'ai qu'une envie, offrir mon corps à ses caresses.

Je sursaute à peine quand sa main droite vient déboutonner ma braguette, dézipper ma fermeture éclair et glisse à travers mes poils pour se saisir de ma queue si dure qui se retrouve ainsi totalement libérée de son carcan de tissus.

Pendant que de sa main gauche il saisit ma nuque et m'embrasse à nouveau, sa main droite commence à courir sur mon sexe et à l'entourer. Il lui suffit de deux mouvements pour que je me crispe et qu'une éjaculation rompe honteusement toutes me digues. Il continue de m'embrasser alors que je me tords sous ses mains.

Je jouis fort et longtemps, abondamment, j'ai peur d'en avoir mis sur ses vêtements et cela gâche presque mon plaisir.

Pierre s'est débrouillé pour canaliser mon flot de sperme contre sa main et vers mon ventre. Il se redresse, me regarde en souriant et me fixant dans les yeux, il étale ma semence sur ma poitrine et m'en amène quelques gouttes avec ses doigts qu'il glisse sur mes lèvres.

C'est amer, salé, pas terrible, mais mon excitation est telle que j'ouvre ma bouche et laisse ses doigts m'envahir pendant qu'il dévore à nouveau mon cou de ses lèvres rendues charnues par le désir et l'afflux de sang qui les gonfle. Après ça, je mets de longues minutes à me calmer sous ses caresses qui continuent à me déstabiliser.

Pierre me caresse maintenant la joue tendrement en me regardant à nouveau puis se lève et commence à se déshabiller devant moi.

Il enlève sa chemise et me dévoile un torse poilu et des pectoraux saillants mais pas surdimensionnés. Il se débarrasse de ses chaussures en cuir sans lacets avec une certaines aisance et sans ses mains, comme si de rien n'était, puis il attaque son pantalon, le fait tomber à ses pieds, l'enjambe et se rapproche de moi.

Il porte un slip très moulant et noir, ce qui n'étaient pas vraiment très connu ou à la mode à l'époque et je vois parfaitement son sexe tendu, parfaitement dessiné en relief sous le tissu.

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