Obsédée

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici
meo75
meo75
62 Admirateurs

Il continua à lui imposer l'épilation intégrale de ses sourcils, ce qui rendait sa vie professionnelle difficile. Il alla même plus loin, en la rasant totalement. Ses pauvres cheveux ne méritaient guère mieux et cela renforçait encore son aspect lamentable, maigre, marquée, sans un seul poil, une poupée de chiffon. Il lui interdit de mettre une perruque, et elle prit l'habitude de se raser la tête. Pour tout son entourage, elle devint alors la possédée. Car plus elle s'avilissait ainsi, et plus elle irradiait d'une foi incompréhensible pour tous.

Une nuit, il l'installa les jambes écartées sur le fauteuil, étroitement ligotée, et entrepris de lui fermer le sexe avec du fil à suture. Ce n'était pas la première fois et elle adorait cette sensation, comme une négation de sa féminité. Le fil était plus épais, la sensation plus forte. Lorsque ses grandes lèvres furent bien positionnées, il la perça en 4 endroits, et inséra de fins cadenas en acier chirurgical. Ces cadenas se fermaient pas une vis, qu'il scella avec de la colle, elle ne pourrait donc plus les enlever, sauf à les couper. Il lui montra le résultat, qui était superbe, seul son urètre avait un peu de mou, elle ne pourrait pas même mettre de tampon pour ses règles. Il lui donna toutes les règles d'hygiène, lui interdisant une mauvaise cicatrisation. Marie était très fière de porter ainsi sa marque. Il inséra sur le cadenas supérieur une plaque de propriété. Ce n'était pourtant pas fini. Il prit un pistolet, et après avoir dessiné sur son pubis glabre, il la tatoua longuement. La douleur était faible mais irritante. Elle était très fébrile lorsque enfin il reposa son pistolet. Avec la glace, elle put découvrir deux très gros chiffres qui ornaient son pubis, un double zéro. Il lui dit que cela représentait ce qu'elle était, ainsi elle ne l'oublierait pas. Elle le remercia de cette humiliation, de toutes ces souffrances qu'il lui avait données ce soir-là. Elle n'était plus rien que souffrance. Il lui fallut plus de 3 mois pour cicatriser, mais elle lui obéit et aucune des 4 plaies ne s'infecta. Elle aimait se voir dans la glace, et prit même des photos de son sexe ainsi marqué et fermé qu'elle gardait toujours sur elle, comme de précieuses reliques. Elle était si fière.

Et puis tout bascula. Elle se rappela du jour où les choses changèrent. Elle était sur le paillasson à attendre, comme elle en avait l'habitude, un samedi matin. Mais il n'ouvrit pas la porte, elle attendit plus de deux heures, subissant les injures, les menaces des autres voisins choqués de la voir ainsi. Mais elle ne bougeait pas, seul lui pouvait la faire bouger. Elle l'entendait de l'autre côté de la porte. Il n'était pas seul. Elle entendait les gémissements, le plaisir de l'autre, ses cris aussi parfois. Bien entendu, elle savait qu'un tel homme avait autant d'esclaves qu'il le désirait. Elle n'avait pas même l'idée d'être jalouse. Enfin la porte s'ouvrit, il la fit rentrer, l'autre était sous la douche, enfin elle était au chaud. Il ne lui laissa pas le temps de respirer. Enfonça au fond de sa gorge une poire d'angoisse, un bâillon qu'il gonfla à la limite de l'étouffement. Puis recouvrit sa tête de la cagoule en cuir qui lui masquait tout le visage et la vue, la serrant fortement à la base du cou. Il retourna ses bras dans le dos, faisant se rejoindre les coudes, cadenassant les poignets au collier de la cagoule. La position était très douloureuse, même si grâce à sa gymnastique elle était devenue très souple.

Il noua une corde à la base de chacun de ses seins. Ils avaient à peine soufferts de son régime drastique, et paraissaient, en comparaison du reste de son corps, énormes et disproportionnés. Il noua fortement la corde, les seins pointaient fermement en avant. Passant la corde sur un anneau au plafond, il tira et la souleva sans peine. Elle faisait alors à peine 42 kg, et il adorait la suspendre ainsi. Elle s'était habituée à ces suspensions atrocement douloureuses. Il atténua largement la tension en passant la corde sous ses épaules. L'impression était qu'elle ne flottait dans l'air que grâce à ses seins, et c'était ce qu'il voulait. Il lui écarta les jambes par une barre d'écartement, à la limite de sa souplesse. Voilà elle était prête à être utilisée. Il suspendit à ses anneaux du sexe un plateau, qu'il chargea avec tout ce qu'elle avait dû apporter pour le petit déjeuner. La tension déforma ses grandes lèvres, le bâillon étouffa les cris de Marie, qui souffrait dans cette position, et réalisait l'impression qu'elle allait donner à cette autre, transformée ainsi en une table de petit déjeuner, pour sa plus grande souffrance. Honteuse elle réalisa aussi qu'elle ne pouvait pas même masquer son excitation qui coulait sur ses cuisses. Ses manifestations d'excitation avaient toujours été aussi visibles. Elle perçut les éclairs du flash, et fut heureuse de se dire que Jean-louis lui donnerait des clichés qui iraient compléter sa collection. Elle était à lui plus qu'elle n'aurait jamais pu le rêver, mais lui était déjà ailleurs. Il avait tiré d'elle tout ce dont il avait envie.

*****

A peine quelques jours plus tard, Jean-Louis lui dit qu'il n'avait plus le temps de s'occuper d'elle. Sans doute l'autre qui occupait son temps. Il la mettait en stage chez une autre femme, elle devrait lui obéir comme à lui. Marie n'était curieusement pas détruite par cette annonce, comme si elle s'y attendait. Surtout il prenait soin d'elle puisqu'il la confiait à une personne qui continuerait à lui donner ce plaisir dans lequel elle était si bien.

Le rythme changea, elle devait se rendre chez cette femme tous les jours, une fois ses enfants couchés, elle ne rentrait que pour leur préparer leur petit déjeuner. Tout son temps libre et ses week end devaient être consacré à sa soumission à cette femme. Son sadisme s'exprimait autrement. En fait elle l'utilisait, souvent à des fins purement financières. Marie apprit plus tard que Jean-Louis avait interdit à cette femme de prendre des photos ou des vidéos de Marie. Heureusement, autant Marie avait accepté d'appartenir corps et âme à Jean-Louis, autant être sous la menace de cette femme l'aurait terrifiée.

Du coup elle la louait, organisant des gang bang chez elle, où Marie était prise par des dizaines d'hommes. Parfois emmenée sur des chantiers, elle était obligée de subir tous les caprices des pauvres bougres frustrés à qui elle était offerte. Elle devint un sac à foutre, son cul et sa bouche sans cesse utilisés puisque son sexe était resté fermé depuis le scellement des cadenas.

La femme chez qui elle logea la torturait plus finement, adorant les aiguilles qu'elle plongeait dans son corps décharné, les positions insupportables qu'elle lui infligeait, ne l'autorisant à dormir que deux heures par nuit, et toujours dans des tourments qu'elle renouvelait sans cesse. Marie pensait de moins en moins, abrutie de fatigue et de souffrance, son art commença à en souffrir. C'est alors que Jean-Louis lui demanda de venir le voir.

« Marie, j'ai décidé de te remettre ta liberté aujourd'hui. Je crois que nous sommes allés au bout d'une logique, au bout d'une folie. Je n'ai pas envie de plus construire avec toi, et je n'ai pas envie de te voir te perdre avec cette femme à qui je t'ai confiée. Tant que tu m'as obéi, tu t'es magnifiée et tu as développé ton excellence, mais aujourd'hui cela va trop loin.

Je n'ai ni le temps ni l'envie de continuer à user et abuser de toi. J'ai deux nouvelles femmes à dresser, et plus le temps de m'occuper de toi. Il te faut reprendre contact avec la réalité, repasser du temps avec tes enfants, travailler et encore travailler »

Tandis que Marie était en pleurs, il lui coupa un à un ses cadenas, faisant bien attention de ne pas la blesser. Il coupa les fils, son sexe fut à nouveau libéré, sensation étrange pour elle. Elle dut se vider, et il refusa qu'elle nettoie son god comme elle avait si bien appris à le faire, elle dut le nettoyer aux toilettes et le laisser là. Il ne comprenait donc pas qu'il la vidait d'elle-même, que seul lui qu'elle aimait éperdument avait été capable de la remplir, de la gonfler comme une poupée en plastique. Sans lui, sans ce god, sans ses tourments, comment pourrait-elle tenir dans sa vie si misérable?

Elle était abandonnée.

*****

Obéissante, elle fit ce qu'il lui avait dit de faire. Elle suivit son maître longuement sur Minitel, ne l'abordant plus jamais, mais apprenant ses histoires, ses conquêtes. Parfois des idées noires la prenaient, elle trouvait cela injuste qu'il puisse ainsi aimer cette autre à qui elle avait été présentée de façon aussi monstrueuse. L'avait-il aimée même un peu? Sans doute pour avoir accepté de s'occuper d'elle.

Avec le temps, la force de ses derniers ordres s'estompait. Marie sentait que sa chair réclamait son dû. Incapable de se faire du mal à elle-même, elle se mit à fréquenter un bar fétichiste de la capitale. Elle devint la masochiste de service, utilisée par le patron pour son plaisir personnel et pour faire venir la clientèle masculine esseulée. Battue sans cesse par des brutes, avilie à avaler toutes ces queues de toutes les façons, elle se mit à se perdre vraiment.

Un soir Jean-Louis la vit dans cet état dans la boîte. Elle ne sut pas ce qu'il dit au patron, mais plus personne ne la toucha. Elle ne savait pas si elle devait le regretter ou pas. Mais elle décida de mettre à nouveau toute l'énergie qu'elle utilisait à se détruire dans la musique. Elle revint en quelques mois au sommet, avec une nouvelle assurance, qu'elle-même percevait. Comme si d'avoir été aussi bas que terre, traitée comme une truie, lui donnait la force maintenant d'affronter tous les dangers. Elle n'en voulait pas à Jean-Louis. Il n'avait fait que profiter d'elle et cela l'avait rendue très heureuse.

Michel lui avait tout de suite plu par son autoritarisme. Il ne connaissait rien au sadomasochisme, et jamais elle ne lui parla de ce qu'elle avait vécu, sinon de façon très édulcorée, acceptable par lui. S'ils créèrent entre eux une véritable relation de domination/soumission, ce fut progressif, doux, tendre et respectueux de ce qu'elle était. Elle avait connu des tourments et des contraintes bien pires, mais tout lui semblait nouveau, beau, pur avec lui. C'est pour quoi, elle était si confiante, ce jour où elle présentait Michel à ses enfants. S'il la possédait, mais elle n'était plus possédée.

meo75
meo75
62 Admirateurs
12
Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
2 Commentaires
AurailiensAurailiensil y a plus d’un an

Belle histoire encore... Extrême mais humaine, émouvante et à la fin heureuse. Se détruire, s'anéantir pour se reconstruire Merci Méo

lecocqlecocqil y a plus d’un an

j'ais adoré vivement la suite

Partagez cette Récit