Obsédée

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Une relation extrême et desructrice.
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« Les enfants, je vous présente Michel. Il vient vivre avec nous, c'est l'ami dont je vous avais parlé »

Marie avait la voix qui tremblait un peu, d'émotion. Ses enfants en avaient vu tant que l'annonce ne risquait pas de les faire réagir. Elle fut simplement heureuse de voir leur contentement, certaine que c'était de la savoir heureuse et enfin casée! A 36 ans Marie espérait bien commencer une nouvelle vie avec ce directeur de théâtre qu'elle avait rencontré l'été dernier pendant sa tournée des festivals. Il l'avait séduite, il avait su sentir son besoin d'être prise en main et dominée, il l'avait sans cesse rassurée. Il avait même quitté sa femme pour venir s'installer ce jour-là, dans son foyer, dans une triste banlieue parisienne.

Beaucoup de choses étaient étranges chez lui, mais elle l'acceptait tel qu'il était. C'est-à-dire toujours en représentation, il ne se relâchait jamais, contrôlant chacun de ses gestes et chacune de ses paroles. Parfois elle s'était demandée s'il était sincère, et à chaque fois elle avait été rassurée. Comme il était très autoritaire avec elle, la réaction des enfants risquait de se compliquer, mais ils avaient leur vie maintenant. Peut-être s'offusqueraient-ils qu'elle soit traitée de la sorte, mais en la voyant heureuse sans doute en concluraient ils que c'était ainsi qu'elle devait vivre.

Sa première fille était née alors qu'elle fêtait à peine ses 15 ans, et pour ses 19 ans, ils formaient déjà une famille complète avec 3 enfants. Cela ne l'avait pas empêché de faire le conservatoire, de gagner le premier prix de piano. Mais depuis ses 15 ans, elle avait eu une vie de travail et n'avait jamais pu goûter à d'autres bonheurs qu'à ceux de la musique. Elle travaillait plus de 12 heures par jour, chaque jour sauf le dimanche, et cela suffisait à peine à entretenir correctement ses enfants. Heureusement la plus grande contribuait maintenant financièrement au foyer.

Son mari était parti il y a 5 ans. En fait, ils l'avaient mis dehors, elle et ses trois enfants. C'était un bon à rien, qui ne faisait que dilapider l'argent difficilement gagné en beuveries. Larmoyant, il n'aidait en rien, et excédés par ses jérémiades et son inutilité, ils avaient convenu qu'il devait partir. Curieusement, cela lui fit le plus grand bien, obligé de se débrouiller seul, il réussit à retrouver du travail et à se ménager une petite vie décente.

Mais si Marie travaillait comme une forcenée, jamais elle ne se plaignait. Elle se ressourçait dans la musique. Sa meilleure amie se désolait de la voir se perdre à donner des cours à des enfants peu doués, alors qu'elle pensait que Marie méritait les plus grands orchestres et les plus grands honneurs, tant son talent était grand. Entachée par son travail qui ne lui donnait pas assez le temps de répéter, mais aussi par un comportement, Marie se mettait dans des situations telles que les meilleures places ne lui étaient jamais attribuées : rendant sa candidature trop tardivement, négligeant les appuis, ou ratant ses auditions de façon bien trop évidente pour être honnête. Marie savait qu'elle avait du talent, mais se trouvait nulle. Incapable d'élever ses enfants, incapable de réussir dans son art, incapable de s'épanouir dans sa vie de famille. Elle ne savait pas lire l'admiration et l'amour de ses enfants qui savaient tout ce qu'elle avait fait pour eux, sans jamais rien leur demander en retour.

Aussi ce fameux jour où Michel vint s'installer parmi eux, c'est vraiment de la joie qu'ils eurent pour leur mère, sentant bien que depuis quelques mois, elle revivait. Ils ne se doutaient pas de l'enfer dont elle revenait.

*****

Le jour de ses 30 ans, Marie avait enfin admis qu'elle s'était trompée sur son mari. Il ne lui apportait aucun plaisir, et il n'avait pas fait d'elle la femme qu'elle devrait être. Elle avait décidé de vivre un peu sa vie pour elle et de se trouver un homme qui la rendrait heureuse au lit.

Elle se connecta sur une messagerie dont elle avait vu la publicité dans la rue, et passa ainsi des semaines et des mois à dialoguer avec des inconnus. Elle fit quelques rencontres, mais celles-ci n'allèrent pas plus loin, rien ne la faisait frissonner. Seul l'absolu l'attirait, l'extrême d'une relation vécue dans une certaine folie, un certain excès. Elle le rêvait toutes les nuits, elle savait que lorsqu'il serait là, elle le reconnaîtrait, sur une sonate de Mozart, ou dans la folie d'une symphonie de Beethoven. Comme pour beaucoup, le minitel devint une drogue, sans que sa recherche ne progresse pourtant. Pire même, sentant pourtant qu'elle ne trouverait pas, Marie restait devant le poste allumé des heures, ces heures qui lui manqueraient pour son sommeil.

Passant d'un service à un autre, Marie découvrit le serveur 3615 SADE, et sentit le sol s'ouvrir sous ses pieds. Les textes qu'elle lisait, parlant de la soumission féminine, la rendait fébrile de désir et d'envie, elle sentait un poids sur son ventre, ressentant à l'extrême le vide en elle aspirant à être rempli. Sa tête tournait, ces histoires l'habitaient toute la journée. Elle trouvait là la symbiose entre sa passion pour la musique, demandant un travail quotidien acharné, ingrat, difficile, et une relation amoureuse tout aussi douloureuse et exigeante, folle et extrême, mais pour une expression qu'elle trouvait merveilleusement pure.

Elle n'osait pas répondre aux multiples sollicitations qu'elle recevait. Elle n'y connaissait rien, et avait si peur d'être ridicule. Et pourtant l'un d'entre eux l'obsédait. Elle lisait sa fiche descriptive plus de dix fois par nuit, relisait tout ses textes, s'imprégnait de ses mots. Son pseudonyme était pourtant banal, Jean-Louis, sans aucune connotation libertine. Mais justement, il se dégageait de son profil comme de ses écrits une force tranquille qui la subjuguait. Il savait ce qu'il faisait, ce dont il parlait, même si sa réputation sur le site n'était pas excellente, de nombreux bruits de couloir disaient qu'il était dangereux, pratiquait l'extrême. Cela ne faisait que renforcer son attractivité aux yeux de Marie. Jamais il ne l'avait contactée et elle était sure qu'il ne contactait jamais le premier, il ne devait pas avoir de mal à recruter qui il voulait.

Une nuit, elle eut envie de reproduire un des tourments qu'il décrivait dans un texte. Elle s'allongea sur son lit, enduisit son sexe de dentifrice à la menthe, et se caressa avec sa brosse à dent. Elle sentit le feu monter sur ses lèvres, dans son vagin, mais surtout sur son clitoris qui était devenu rapidement irrité par la brosse. Au lieu d'aller se rincer, Marie continua à se caresser en frottant de plus en plus fort le haut de son sexe, découvrant à chaque passage le capuchon de son clitoris, le maltraitant ainsi jusqu'à ce qu'elle sente son orgasme monter, monter. Il semblait ne jamais devoir exploser. Elle se mordit au sang pour ne pas hurler quand enfin elle explosa, mélange de douleur et de plaisir, qui la laissa anéantie. Elle sentait son sang battre dans son sexe, qui dégoulinait, mélange d'excitation et de dentifrice. Elle ne pouvait plus bouger, et s'endormit ainsi, en tenant toujours sa brosse à dent.

Le lendemain matin, elle se décida à lui laisser un petit message, terrorisée par la réponse qu'il lui ferait :

« Merci pour votre témoignage avec la brosse à dent. Ce fut un réel plaisir. »

Il était en ligne et allait répondre, comment pourrait-elle lui donner envie?

« Merci. » Fut le seul mot qu'elle reçut en retour. Rien, pas une ouverture, pas la moindre marque d'intérêt. Il n'avait rien à faire d'elle. Décidément, elle était vraiment nulle effectivement, et il avait raison. Elle allait éteindre lorsqu'elle décida de tenter le tout pour le tout et lui écrivit :

« J'aimerais vous rencontrer. Je suis une femme de 36 ans, prête à vous obéir. » Elle se traita de folle, regretta, puis espéra. Ces quelques minutes d'attente de sa réponse furent les plus longues de sa vie. Avait-elle vraiment envie de cela, qu'est-ce qu'elle en savait? Vraiment elle n'aurait pas dû.

« Je vous attends ce soir, à 22h précise. Donnez-moi envie ce soir. Vous n'aurez qu'une chance. »

Son cœur s'arrêta. Comment était-ce possible? Comment pouvait-elle lui donner envie? Elle regardait sa garde-robe et n'avait pas grand-chose d'affriolant, surtout au regard de ce qu'il décrivait dans ses textes. Qu'avait-elle à lui offrir?

*****

La porte s'ouvrit à 22h précises. Elle attendait depuis près de 15 minutes. Il lui apparut en contre-jour dans un halo de lumière, et elle ne put le voir qu'une fois rentrée dans le studio. Celui-ci n'était équipé que d'un grand lit au centre de la pièce, recouvert d'un couvre-lit blanc, qui contrastait avec la moquette rouge et profonde. Au mur étaient accrochées des lithographies érotiques, certaines mêmes explicitement SM. L'ambiance était douce, avec de la musique moderne, les éclairages indirects. Sans aucun doute une garçonnière. Enfin elle posa son regard sur lui, son cœur sauta dans sa poitrine. Elle l'avait enfin trouvé. C'était lui qu'elle cherchait. Elle voulut parler mais ne sortit qu'un grognement ridicule. Elle manquait d'air, il la prit pour une folle et regretta de lui avoir proposé de venir.

C'était une femme assez grande, aux cheveux bouclés et sans grand style, la peau était marbrée et pleine de grains de beauté, comme il n'aimait pas. Elle avait quelques kilos de trop, une poitrine moyenne, et une allure qui dénotait sans aucune hésitation une personne introvertie et peu expansive. Elle s'était habillée de façon courte, mais elle manquait trop de sensualité pour que cela l'émeuve. Seuls ses petits yeux verts semblaient avoir un peu de vie, mais le son rauque de sa voix et ses mots incompréhensibles le convainquirent qu'elle n'avait rien à faire ici. Malheureusement Marie était arrivée à la conclusion exactement inverse.

Il lui prit gentiment les mains et lui expliqua qu'elle était une très belle femme, mais qu'elle avait sans doute besoin de quelqu'un d'autre que lui. Elle avait besoin d'être écoutée et aidée, ce que lui n'était pas capable de faire. Elle comprit qu'il la prenait pour folle, déséquilibrée au moins. Et plus il parlait, plus elle était conquise. Par la sonorité grave et profonde de sa voix, par sa gentillesse que ses yeux pourtant perçants ne pouvait masquer, par son physique lourd et rassurant. Elle avait tellement envie de se blottir contre lui, d'obéir à ce qui lui demanderait, mais pas de partir comme il semblait le souhaiter. Tétanisée, elle était incapable de dire un mot, seuls ses yeux suppliaient. Mais il ne semblait pas vouloir le voir.

Elle se leva, se déshabilla devant lui, médusé, prit une badine de dressage qu'il avait posée sur le lit, la lui tendit, implorant par son regard qu'il la fouette. Il soupira, sachant qu'il ne pourrait s'en débarrasser sans cela, et répugnant à lui faire mal. Il était sadique, mais la sentait tellement fragilisée. Vraiment il aurait préféré l'envoyer voir un psy.

Il la fit se pencher en avant, prenant appui sur le lit. Sa peau était crayeuse, décidément elle ne lui donnait pas envie. Elle était joliment ronde et ses seins étaient plus gros qu'il ne l'avait pensé. Peut-être aurait-il pu l'attacher par ceux-ci. Mais non, il n'en avait pas envie. Comme il désirait lui montrer qu'elle n'était pas faite pour cela, il ne prit pas les précautions et la progressivité habituelles. Sans lui laisser le temps de se préparer, il la cingla une dizaine de fois, brutalement, violemment. Elle se raidit, ses jambes fléchirent, mais elle ne dit rien. Les marques apparurent très vite, parallèles, violettes, profondes. Elle marquait bien. Mais elle ne cédait pas. Il était surpris. Il la fit se redresser contre le mur, les bras en croix, lui interdisant de bouger. La badine s'abattit un nombre incalculable de fois sur elle, lacérant son dos, ses fesses, ses cuisses, ses reins. Elle n'était qu'une plaie. Il sentait ses mains qui se crispaient pour soutenir la douleur, il n'avait jamais frappé une femme ainsi.

Lorsqu'il cessa, enfin elle tomba, pour venir ramper à ses pieds, les embrasser. Cela n'avait donc pas suffit. Sadiquement il l'obligea à se redresser contre le mur face à lui cette fois-ci. Ses coups se firent plus lents, il visait ses seins, son ventre, son pubis. Il frappait fort, avec un plaisir sadique qu'il connaissait bien. Il voulait lui faire mal, se repaissait des larmes qui coulaient d'abondance. Ce qu'il lui infligeait était terrible, mais elle lui offrait toutes ces souffrances, il s'en émut. Et puis il était rare de trouver une telle maso, il s'amuserait bien d'elle sans doute. Sans la regarder, il lui dit :

« Demain soir, même heure, je te veux nue à 4 pattes sur le paillasson. Tu attends que la porte s'ouvre. Tu te débrouilles, je ne veux pas voir un seul poil sur toi. Je vais commencer ton dressage. Si tu es là demain, tu ne pourras plus faire machine arrière. Je prendrai des photos de toi, toutes les informations sur qui tu es, et tu ne pourras pas m'échapper. Je te tiendrai et te ferai faire ce que je veux, la pute sur le trottoir, la chienne aux WC. Tu as compris? Si demain tu es là, alors tu m'appartiendras, et tu ne t'appartiendras plus.

-Oui Monsieur. »

Ces mots tintèrent clairement au milieu de son visage ravagé de larmes. Il crut même y lire une sorte de sourire. Il n'avait pas très envie de la dresser, et avait placé la barre beaucoup trop haut. Mais si elle venait, il pourrait alors bien s'amuser avec elle.

*****

Pour Marie, il n'était même pas question de ne pas venir le lendemain. En regardant son corps dans la glace, elle était folle de joie, de ces marques profondes, de cette douleur qui irradiait dans tout son corps. Passée la surprise des premiers coups, elle s'était sentie bercée dans une euphorie profonde, qui l'avait laissée sans voix. Quel bonheur de le voir s'occuper d'elle, quelle satisfaction que le plaisir qu'elle lisait dans son regard. Elle serait la plus maso des masos qu'il avait pu rencontrer, se plierait à la folie à tous ses désirs. Déjà elle se préparait pour le lendemain. Enlever tous ses poils ne serait pas facile. Hors de question d'aller chez l'esthéticienne, elle n'en avait pas les moyens. Il faudrait qu'elle se débrouille toute seule. Une question soudain la tarauda. Devait elle s'épiler totalement les sourcils? Ceux-ci étaient-ils des poils? Voulait-il qu'elle les enlève aussi? C'était difficile, cela la marquerait pour tous ses élèves, et même ses enfants, mais s'il l'avait demandé, elle n'avait donc pas le choix. Et s'il ne le désirait pas, considèrerait-il cela comme un cadeau? Elle n'osa pas le déranger sur son minitel, elle n'avait même pas son téléphone. Il lui restait encore la fin de la nuit et la journée pour se décider. Mais déjà cette idée l'excitait terriblement, ce serait humiliant et une humiliation publique de surcroît.

Lorsqu'il ouvrit la porte, elle était nue sur le palier, à genoux, les jambes écartées, les mains dans le dos, à nouveau fébrile et inquiète. Elle était toute lisse, encore rouge de la cire chaude. Les sourcils épilés laissaient un grand vide, donnant à son visage une impression fantastique. Il la regarda longuement avant de la faire rentrer à 4 pattes dans son antre. Elle n'osa pas lever son regard vers lui.

Il commença alors à la dresser sadiquement, réalisant ses désirs les plus extrêmes, Marie se pliant avec bonheur à toutes ses contraintes et toutes ces tortures. 2 ou 3 fois par semaine il la convoquait chez lui, sans se soucier de ses emplois du temps ou de ses contraintes. A chaque instant elle guettait son téléphone dans l'attente d'un de ses appels. Il avait tous les moyens de la joindre, connaissait tout d'elle, avait fait des photos qui ne laissaient aucun doute sur son statut d'esclave masochiste, tout comme il l'avait promis. Elle ne savait rien de lui, et adorait sentir qu'elle lui appartenait et ne pouvait plus rien faire pour échapper à son emprise sadique. Cette absence de liberté représentait une profonde libération. Elle n'avait qu'à obéir.

Il lui donna 6 mois pour perdre au moins 15 kilos. Elle mit toute sa volonté dans cette entreprise, ne mangeant presque plus sinon les restes de ses enfants, mais surtout allant tous les jours à la piscine pour accélérer le traitement, et muscler son corps qui risquait de s'amollir. Elle ne se l'avouait pas, mais ses entraînements à la piscine avaient aussi pour but de s'exhiber puisqu'elle portait dorénavant toujours des marques, très explicites par ailleurs. Elle aimait ainsi cette humiliation ressentie dans le regard méprisant et parfois courroucé des femmes qu'elle croisait dans les vestiaires. Plus tard, elle fut contrainte de porter en permanence un god pour l'élargir définitivement. Après avoir été longtemps habituée à un engin de taille comparable à celle d'un sexe, il lui demanda d'en acquérir un de taille supérieure. Elle se trompa et en acheta un bien trop gros, dépassant largement le diamètre d'un poing humain. Pour la punir de s'être trompé, elle dû le porter nuit et jour. La douleur atroce la plongeait dans des états extatiques qui la rendait chaque jour plus évanescente et déconnectée des réalités. Elle se promenait nue dans les vestiaires des femmes, restant chaque fois une quinzaine de minutes à s'humilier ainsi, la rondelle noire du plug écartant ses fesses et ne masquant rien de sa condition d'enculée. Chaque jour elle faisait un rapport complet à Jean-Louis, qui ne lui répondait que rarement sinon en lui donnant de nouveaux ordres.

Après 6 mois de ce régime, elle n'avait plus que la peau sur les os, et avait perdu plus de 20 Kilogrammes. Elle était méconnaissable pour tous, et certains de ses collègues s'inquiétaient, tout en reconnaissant qu'elle était très en forme, physiquement et dans son art. Elle se sublimait. Elle obéissait et adorait cela, profondément. Il lui demanda pendant un temps de lui porter son petit-déjeuner tous les matins à 7h15 à sa garçonnière, le déposer sur le pas de la porte, de se masturber avec la baguette de pain, et retourner chez elle. Elle obéit à la lettre pendant des semaines, sentant sa présence de l'autre côté de la porte, mais sans jamais même penser à sonner. Elle s'empalait sur la baguette comme il le lui demandait, se blessant sur les arêtes coupantes, son sexe étant particulièrement serré avec le god qu'elle portait dans son cul. Mais cette demande l'enchantait, pensant qu'ainsi il mangeait sa mouille et son plaisir, c'était un honneur pour lui.

Il l'emmenait chaque jour plus loin dans l'acceptation de la douleur et son avilissement. Jamais dans les mots, il parlait peu, elle obéissait toujours. Pendant quelques semaines il la fit jouer à des jeux crades. Lorsqu'elle arrivait, il versait dans sa gamelle son urine du matin qu'il avait gardé pour elle, qui avait dû ne pas boire de la journée avant. Elle se jetait sur le précieux liquide, la croupe relevée, consciente de l'indécence de sa position. Il la fouettait durement sans qu'elle puisse bouger, lapant avec bonheur ce qui venait de lui. Elle apprit aussi à le boire directement à la source, sans en perdre une seule goutte, sans qu'il se retienne. C'était difficile, une seule goutte qui s'échappait, et la punition était terrible. C'était la seule occasion qu'elle avait de voir son sexe et de le goûter. Jamais elle ne le léchait, jamais il ne l'avait prise, comme si elle ne le méritait pas, ou bien elle le dégoûtait. Pourtant il bandait, elle l'avait vu plus d'une fois et sa queue la faisait rêver la nuit, elle imaginait que c'est elle qu'elle avait au creux des reins en permanence, et d'une certaine façon, c'était vrai.

La seule fois où elle avait hésité à lui obéir, il ne lui en avait curieusement pas voulu. Il lui avait demandé d'enlever son god anal au milieu de la pièce. Elle était honteuse car il était souillé. Il lui avait alors demandé de le nettoyer de sa langue. Elle n'avait pas pu lui obéir tout de suite. Il l'avait prise dans ses bras, lui avait répété doucement son ordre, lui disant qu'elle était cette chienne qui se nourrissait d'excrément, et qu'elle devait prendre l'habitude de nettoyer son god elle-même. Elle le ferait une première fois ce soir-là, mais tous les jours elle devrait le faire et ne nettoierait plus son god que de sa langue. Elle prit sa respiration et lui obéit. Cela avait été moins difficile que ce qu'elle pensait. Son degré d'avilissement la comblait.

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