Nolwenn La Bretonne à Blacks 02

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Nolwenn, la bretonne à blacks se confesse.
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Partie 2 de la série de 2 pièces

Actualisé 01/13/2024
Créé 01/12/2024
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J'ai laissé les jours passer. Je ne savais pas du tout ce que Franck faisait de ses journées. Il ne travaillait pas, c'était certain. Les enfants se trouvaient bien en Bretagne, c'était ça l'essentiel à mes yeux.

Que se passerait-il lorsqu'il reviendrait vers moi pour réclamer son dû? Je n'en savais rien. J'essayais de me rassurer en me disant bêtement que les choses finissent toujours par s'arranger.

Quinze jours plus tard, jour pour jour, je recevais un appel téléphonique de Rocky. J'en profitais pour le remercier de ses fleurs.

- Alors mes 20 000 euro? Le délai de répit est terminé. Tu as rassemblé l'argent?

La réalité me revenait au visage.

- Tu m'as vu entièrement nue, cela ne te suffit pas?

Il s'est mis à rire.

- Bon, Nolwenn, as-tu déjà goûté du boudin noir?

- Du quoi?

- Du boudin noir, de la belle queue d'ébène quoi! Une belle bretonne comme toi a déjà dû satisfaire un cousin non?

- Non, je n'ai jamais couché avec un noir, si c'est ça que tu veux savoir.

- Et bien, il y a un début à tout.

- Il en est hors de question Rocky! Je travaillerai, je me débrouillerai mais je te rembourserai, promis.

- Tu sais que le délai de répit, il va falloir le mériter! ajouta-t-il

- Et tu veux quoi cette fois?

- Une bonne pipe Nolwenn, tu nous suces moi et Mamadou et je t'accorde un mois de délai.

- Espèce de salaud!

- Et toi espèce de pute, tu as vu comment tu t'es désapée devant nous l'autre jour en tortillant du cul? Je suis dingue de ton corps Nolwenn. Je veux te faire découvrir l'amour. Je suis certain que tu n'as jamais véritablement joui, moi je vais te donner du plaisir, du vrai plaisir...Ton corps à besoin de chanter.

Je ne l'écoutais plus. Il partait du principe que celle qui n'avait jamais couché avec un black ne connaissait pas l'amour physique.

- Ben alors, tu ne dis plus rien. Tu es raciste?

- Non pas du tout, je me moque de la couleur de la peau. C'est l'amour qui compte et moi je suis la femme d'un homme. J'aime mon mari.

- Excuse-moi, ce n'est pas un foudre de guerre, ton mari! Un jour je te dirai ce qu'il fait quand tu n'es pas là!

- Comment ça ce qu'il fait?

Il ne m'a rien dit de plus.

- Dans deux jours, ma belle bretonne, tu paies ou tu viens nous sucer! A toi de choisir.

- Je trouverai l'argent, lui ai-je dit.

J'étais dans de beaux draps. J'interrogeais Franck, qui n'avait rien manqué de la conversation, sur ce que Rocky venait de dire à son sujet. Il ne voyait pas de quoi il voulait parler.

- Je n'ai plus le choix, Franck, il faut trouver l'argent!

- Mais comment vas-tu faire?

- J'ai ma petite idée.

Je pensais à mon patron, je n'avais plus d'autre choix. Lorsque l'on est au pied du mur, l'illégalité devient envisageable. Moi qui ai toujours été honnête. En Bretagne, on ne vole pas, on respecte la parole donnée et on gagne son pain à la sueur de son front. Mais là, la mort dans l'âme, je n'avais plus le choix. C'était ça, ou j'allais être contrainte de sucer des blacks de cité.

Dès le lendemain, je faisais une fausse facture pour le remboursement d'une œuvre, et je me virais la somme sur mon compte. Je tremblais en procédant aux opérations. Mais enfin, le soir-même, j'étais satisfaite. L'argent se trouvait sur mon compte bancaire. Je n'en étais pas très fière aussi je n'ai rien dit à Franck. Je pensais que j'étais sauvée.

Or tout s'est écroulé dès le lendemain. Vers 10H, Mr Cohen m'a convoqué. La banque l'avait appelé. Et j'ai du tout expliquer.

- Des blacks dangereux me font chanter pour une dette de stupéfiants, Mr Cohen. Je suis désolée. Je me suis mise à pleurer dans son bureau.

- Mais dans quel pétrin vous êtes-vous fourrée? Je vais être forcé d'appeler la police, Nolwenn. Ce n'est pas correct ce que vous avez fait là.

Je voyais tout s'effondrer autour de mois

- Non, pas la police, je vous en prie.

Je me suis approché de lui. Je savais qu'il n'était pas insensible à mes rondeurs. Je n'avais plus le choix. Toute honte bue. Je l'ai embrassé sur le cou et lentement, je me suis agenouillée devant lui.

- Je fais ça bien, vous savez! ai-je dit en déboutonnant sa braguette. Mon mari ne s'en plaint pas!

J'ai sorti son sexe flasque et je l'ai mis en bouche. C'était la première fois que je suçais un autre homme que mon mari. J'étais dégouttée de ce que je faisais, mais avais-je le choix?

Il n'a rien dit. Il a sorti mes deux seins de mon corsage et les a malaxés pendant que je m'activais sur son sexe durci.

J'avais honte de moi tout en m'activant du mieux que je pouvais sur son sexe. Je suçais mon patron âgé de 60 ans pour ne pas me retrouver en garde à vue et ne pas faire de même avec des blacks? Non, mais de quoi avais-je l'air?

Ça n'avait aucun sens.

Il a eu la décence de retirer son sexe avant d'éjaculer sur le sol.

- Bon, je n'appellerai pas la police. Mais le lien de confiance est brisé. Vous êtes licenciée Nolwenn. Faites bien attention à vous, vous êtes dans une très sale affaire. Il m'a remis mon solde. L'argent était retourné sur le compte de la société. J'étais au même point.

Je n'ai rien dit. Je me suis réajustée tristement et je suis sortie.

Je n'ai pas eu le courage d'en parler à mon mari. Je n'avais plus qu'une dernière chance. Gwenn, ma sœur. Elle avait de l'argent, elle allait m'aider, forcément.

L'après-midi, je poussais la porte de son appartement du 16eme. Elle avait l'air surprise de me voir, toujours dans son élégant peignoir de soie rouge, sous lequel elle devait être nue, je pense.

Je lui ai tout expliqué, par le détail. Il fallait que je trouve de l'argent, sinon, j'allais devoir passer à la casserole. J'ai même trouvé la force de lui dire que j'avais sucé mon patron, sans être bien avancé.

- Je ne peux rien faire pour toi, Nolwenn. Vraiment désolé. Et je pense même que si je pouvais t'aider, ce ne serait pas une bonne chose de le faire, car tu dois apprendre à gérer seule ces problèmes. Je t'ai prévenue, les blacks sont des salopards qui ne reculent devant rien.

Je me suis énervée.

- Mais enfin, tu ne peux pas me rejeter comme ça, je vais me mettre en danger, tu te rends comptes?

- Le danger est partout ma fille, et de toi à moi, une petite pipe ça n'a jamais fait de mal à personne.

Je ne l'ai pas supportée. Je lui ai mis une gifle.

Elle m'a reconduite fermement à la porte. Je voyais bien qu'elle ne cherchait qu'à écourter l'entretien.

En descendant l'escalier, le moral au plus bas, j'ai croisé son rendez-vous. Un type d'un âge respectable comme on dit. Pas loin des 70 ans. Il m'a salué dignement et je l'ai vu frapper à la porte de Gwenn.

J'ai trouvé ça curieux, comme un mauvais pressentiment. J'ai voulu en savoir plus. Gwenn avait mal fermé sa porte, aussi je n'ai pas eu de difficulté à la pousser sans faire de bruit pour m'introduire dans le couloir.

Lentement, je me suis approché du salon. J'entendais des rires. J'ai jeté un œil, et ce que j'ai vu ce jour-là me révulse encore.

Gwenn, ma jolie sœur, était entièrement nue, agenouillée devant ce type qui aurait pu être son père. Elle avait déjà son sexe en bouche et le pompait comme une morte de faim, avec le petit gémissement de plaisir.

Je suis restée-là, à regarder ma sœur sucer ce type qui l'encourageait à sa manière.

- Hum, que tu es bonne, tu suces divinement bien ma belle bretonne.

Je ne savais plus que faire. J'étais comme hypnotisée par cette scène abjecte et je me disais que la vie est quand même curieuse. Comment une aussi belle femme que ma sœur pouvait-elle se retrouver à genoux pour sucer un type de 70 ans?

Il s'appelait Marcel.

A un moment, elle a dit

- Comme d'habitude Marcel?

- Oui ma salope!

Elle lui a mis un préservatif, s'est assise sur son canapé, un coussin sous les fesses et a mis ses deux jambes autour du cou du Marcel.

- Allez, mets-la moi dans le cul gros cochon! lui a-t-elle dit de sa voix si classe.

Marcel ne s'est pas fait prier. Il a sodomisé ma sœur avec une facilité qui en disait long sur les mœurs habituelles de celle-ci.

Pendant qu'il l'enculait, Gwenn se masturbait de la main droite en tenant des propos salaces que je n'oserais répéter ici.

Au bout de quelques minutes de ce traitement, Marcel s'est retiré pour ôter son préservatif, remettre son sexe dans la bouche de ma sœur et éjaculer abondamment, d'un grand cri rauque.

Gwenn a tout fait pour recueillir le maximum de substances en bouche mais il en est resté perlant sur sa poitrine, et même un peu dans les cheveux, je crois. Mais ce n'est pas cela qui m'a dégouttée le plus.

J'ai jeté un œil sur le guéridon, à proximité des acteurs de cette scène sordide. Vision d'horreur! Il y avait une belle liasse de billets froissés.

Marcel s'est réajusté et s'en est allé. Il m'a croisée en passant, a demandé qui j'étais. Ma sœur qui venait de se rendre compte de ma présence à fait les présentations rapides.

Marcel qui doit être un joyeux drille, a dit :

- Si elle aussi bonne que toi, je suis preneur, en me jetant un regard complice.

Je me suis assis sur le canapé. Nous sommes restés longtemps à ne rien dire. A un moment, je lui ai dit

- Tu as du sperme sur les seins!

Elle a pris un mouchoir pour s'essuyer ;

- Je sais ce que tu dois penser m'a-t-elle dit.

- Je ne pense rien! je crois que je n'ai plus envie de penser. Je vois que ma sœur se prostitue, sans doute depuis des années, et moi j'en serai bientôt réduite à sucer la bite des blacks de la cité si elle ne m'aide pas!

- Arrête de tout ramener toujours tout à toi. Oui, ça fait des années que je me prostitue. Et je ne regrette rien.

- C'est pour cela que tu ne donnais pas te tes nouvelles?

- Non, pas vraiment. Je n'ai pas fait que ça! J'ai fait aussi du mannequinat, mais ça ne suffit pas. J'ai un standing.

- Moi, je n'en ai pas de standing, je vis en banlieue...

- Arrêtes tu m'énerves! Elle a haussé le ton d'une manière telle que je n'ai pas eu le cœur le répliquer.

- Je vais te dire, tu sais ce que fait une bretonne qui vient à Paris sans le sou? Tu sais ce qu'elle fait? Et bien elle suce des bites! C'est comme ça depuis toujours! Et plus elle est belle et plus elle en suce. Je te fais un dessin? Et comme je suis très jolie, et bien j'ai surement sucé beaucoup plus que les autres... J'ai même fait quelques pornos étant jeune, des romans photos. On faisait ça à l'époque. Voilà, tu es contente?

- Ne t'énerve pas, Gwenn!

- Lorsque j'ai quitté Maman, je n'en pouvais plus de la vie à Brest. Je voulais vivre, et comme je n'avais pas de diplôme, je n'avais pas d'autre choix. Alors voilà, c'est ma vie, à présent et je ne laisserai personne la critiquer. J'ai quelques bons clients dont le Marcel que tu as vu qui me visite depuis vingt ans. Cela suffit à me faire vivre. Et je suis libre comme l'air, tu comprends? Et je ne supporte pas ta morale à la con.

Je me faisais copieusement engueulée.

- Et Maman, elle est au courant?

- Fous moi la paix avec Maman. Tu veux connaître ta mère? Et bien, tu sais ce qu'elle faisait à paris lorsque nous étions petites chez tante Anna? Tu veux savoir?

- Tais toi, je t'en prie...

- Et bien elle faisait la pute, ta mère, elle suçait des bites à la chaîne, voilà ce qu'elle faisait. Elle faisait la rue blondel, la rue de Budapest. Ce qu'il y a de pire, l'abattage dans les chantiers pour soulager les maghrébins et bien elle le faisait. Elle avait un proxo corse qui la battait et qui la baisait. Voilà ce qu'elle faisait ta mère! Elle était devenue alcoolique pour tenir le choc. Sans tante Anna qui l'a récupérée dans un caniveau, elle serait morte depuis longtemps.

- Je me suis mise à pleurer. Gwenn aussi. C'était trop! Nous nous sommes serrées dans les bras durant de longues minutes. Tout s'éclairait subitement. Pourquoi Gwenn ne nous donnait plus de nouvelles, pourquoi Maman ne disait jamais rien de sa période parisienne, lorsque tante Anna nous gardait. Elle faisait des petits boulots pour nous nourrir me disait-elle. C'est vrai que grâce à elle, nous n'avons jamais manqué de rien. Mais que c'est dur d'entendre tout ça!

J'en suis venue à me demander si Gwenn n'avait pas raison, si je ne passais pas le plus clair de mon temps à me plaindre de ma condition au lieu de penser un peu aux autres.

Je ne pouvais plus prononcer le moindre mot.

Gwenn se prostituait depuis vingt ans, Maman l'avait fait pendant longtemps. Et je comprenais à cet instant précis que je devrais céder aux exigences sexuelles des blacks de ma cité.

Ce devait être écrit, quelque part :

Chez les Bronnec, on suce des bites!

Mais il n'y a rien à faire. Je n'arrivais pas à m imaginer à genoux devant ces deux blacks, prête à engloutir leur gros sexe noir en érection.

J'ai réussi à dire, entre deux sanglots :

- Mais pourquoi nous, Gwenn, tu peux me le dire?

- A quoi bon se poser des questions? Si papa ne nous avait pas abandonné, rien de tout cela ne serait arrivé.

- Oui, mais quand même, ce n'est pas normal que toutes les femmes de la famille se retrouvent contraintes d'user de leurs charmes pour vivre ou se sortir d'une mauvaise passe.

- Tu sais, Nolwenn, le pognon, il n'y que ça qui explique tout. Si tu n'as pas les moyens ou d'autres talents et bien tu suces. C'est un peu trash, mais c'est la vérité. Et peut-être aussi que nous, les bretonnes, sommes un peu plus branchés sexe que les autres femmes.

- Comment ça?

- Ben regarde le nombre de putes bretonnes. Les pires cochonnes que j'ai rencontrées étaient souvent bretonne. Les amatrices de plans foireux, tout ça. Même lorsque je faisais un peu de porno, j'avais des copines bretonnes et drôlement jolies.

- C'est n'importe quoi. Si tu te prostitues, ce n'est pas parce que tu aimes le sexe.

Elle m'a regardée d'un drôle d'air.

- Qu'en sais-tu? Tu sais donner du plaisir à un homme et en recevoir, ne n'est pas plus désagréable que de travailler à l'usine. Quand je suce, je me sens forte. Je m'applique toujours. J'aime faire plaisir. Je trouve que donner du plaisir aux hommes, ça fait partie de mon travail.

- Je sais, je t'ai vue avec Marcel.

- Ce n'était pas trop dégueulasse, au moins?

- La sodomie, tu étais obligée?

- Les hommes ne pensent qu'à nous enculer, c'est comme ça. Au début, je ne le faisais pas et puis j'ai appris que d'autres filles le faisaient et me piquaient des clients. Alors, je m'y suis mise. Et je dois dire qu'à présent, j'aime bien.

- Tu dis ça comme si ce n'était rien!

- Toutes les filles le font maintenant, il faut sortir Nolwenn

- Pas moi! Bon ça n'arrange pas mes affaires tout ça! Accepterais-tu de m'aider?

- Je te l'ai dit cent fois, Nolwenn. Prends tes jambes à ton cou. Rentre en Bretagne

- Mais Franck ne veut pas!

- Alors va sucer les négros ma fille!

Je suis rentrée à la maison la mort dans l'âme. Dans le RER, je me demandais vraiment où j'allais finir. A force de descendre vers les abymes...

A la maison, je me suis jetée dans les bras de Franck. Je venais de vivre la pire journée de ma vie. Je lui ai tout déballé, comment j'avais sucé mon patron, que j'étais licenciée, que Gwenn faisait la pute et que Maman l'avait fait aussi à Paris pendant toutes ces années. Je lui ai parlé d'un trait. Ça m'a fait du bien.

Ce qui l'a le plus interloqué, ce n'est pas le fait d'avoir sucé Mr Cohen, non, c'était le fait que Gwenn se prostituait.

- La salope! C'est pour ça qu'elle ne voulait plus nous voir?

- Sans doute oui!

- Pour ta mère, c'est curieux, mais j'ai toujours senti qu'il y avait un truc pas net, comment dire.

- Comment dire?

- Elle fait vraiment pute ta mère!

- Mais ça ne va pas, non, tu n'as pas le droit de dire des trucs pareil! Nous nous sommes engueulés copieusement.

- Je donne mon ressenti, c'est tout. Elle a toujours eu tendance à mettre en avant ses seins d'une manière avenante. Quand on mange ensemble, j'ai l'impression que je vais tomber dedans.

- Je m'en fou de ton ressenti!

- En tout cas, ta mère, ce devait être une sacrée nana, un canon de chez canon!

- Moi je trouve qu'elle reste belle.

Cette nuit-là fut l'une des plus triste de ma vie. Je passais mon temps à ressasser tout ce que j'avais appris. Il y avait de quoi perdre pied, franchement. J'essayais de comprendre. Fallait-il s'opposer à son destin? Il fallait un miracle pour que je ne cède pas aux avances de ces deux types infâmes. Je n'ai pas dormi de la nuit.

Le matin suivant, je suis sorti du lit, fatiguée d'une nuit sans sommeil. J'ai pris une longue douche, comme pour me préparer.

En moi-même, je me disais, pourquoi me préparer, être sexy alors que je suis obligée de sucer deux types que je n'aime pas? Faut-il que nous les femmes soyons vraiment stupide pour raisonner comme ça! Peut-être la crainte de paraître négligée?

Je me suis bien lavée, partout. J'ai supposé que pour les sucer, je devrais me mettre nue devant eux, comme la dernière fois. Je sentais déjà leurs mains sur mes belles formes, leurs commentaires odieux sur mes fesses et cette odeur insoutenable de transpiration. J'ai eu envie de vomir.

Franck m'a rejoint et nous avons longuement discuté.

- Ne le prends pas mal, Nolwenn, mais si tu décides de les sucer, je ne t'en voudrais pas! On aura fait tout ce que nous aurions pu faire pour éviter ça!

- Comment peux-tu le dire des trucs pareils? Tu ne réalises pas que je vais devoir sucer deux blacks, rien que pour obtenir un délai, et après, je devrais faire quoi? Leur donner mon cul?

- Ce n'est pas ça que je voulais te dire. J'essaie de te faciliter les choses, c'est tout.

Vers 11H, j'ai appelé Rocky pour tenter de négocier une dernière fois.

- Rocky, je n'ai pas encore pu rassembler l'argent, mais...

- Alors tu vas sucer, Weischhh

- Mais...

- Tu vas sucer nos bites Nolwenn, c'est comme ça et tu auras un mois pour me régler.

- Non, je ne viendrai pas. Je ne suis pas une...

- Tu viendras Nolwenn, parce que tu n'as pas le choix et que tu le sais. Je suis sûr que ton mari qui nous écoute est d'accord.

J'ai regardé Franck dont le visage inerte affichait une forme d'approbation.

- Tu viendras à 14H, à la salle, Nolwenn! OK? OK??

- Oui, je viendrai Rocky! La messe était dite.

- Ben voilà, ce n'est pas compliqué. Tu suces bien au moins?

Je ne savais pas quoi lui répondre, alors j'ai répondu oui, bêtement

- Grâce à moi, tu vas connaître la queue d'ébène Nolwenn! Il revenait sur son laius.

- A encore, une chose importante, Nolwenn, ne nous déçois pas, tu avales, compris?

Je n'ai pas voulu répondre. J'ai regardé Franck et j'ai comme perçu une moue légère d'approbation.

- Oui, j'avalerai tout, Rocky! dis-je d'une petite voix

- Pardon?

- J'avalerai tout!

Il a raccroché ce sale type. Je m'en suis voulue d'avoir été aussi mielleuse. Je voulais résister et au final il m'infligeait ce qu'il y avait de pire. Avaler leur sperme! Fallait-il que ce type ait un ascendant sur moi pour me mener ainsi par le bout du nez.

Je me suis assise, dégoutée.

Nous avons mangé rapidement. Et je me suis préparée. A mon grand désarroi, j'ai opté pour ma tenue la plus sexy. Je me suis dit qu'au moins, la tenue était de circonstance, quand bien même serais-je forcée de me livrer à des actes sexuels.

J'ai enfilé une culotte en dentelle noire, transparente, mes bas-résilles. Ma robe noire, ainsi que mon soutien-gorge noir, le plus sexy, celui qui laisse apparaître mes mamelons. En me regardant dans la glace, je me suis dit que j'avais vraiment l'air d'une pute. J'ai même rajouté un peu de rouge à lèvre, moi qui n'en mets jamais.

J'ai embrassé longuement mon mari avant de descendre dans l'arène. J'ai dépassé le groupe de zonard habituels, essuyés quelques sifflets et « putes ». Ils ne croyaient pas si bien dire.

En traversant la grande dalle, pour rejoindre la tour, sous les regards de feu d'un grand nombre de mâles, une inquiétude soudaine s'empara de mes sens. J'avais pleinement conscience de ce que j'allais devoir faire et pourtant, je n'étais pas désespérée. J'aurais dû l'être, c'est évident. J'éprouvais même une certaine forme de curiosité. Serai-je à la hauteur des attentes de ces messieurs? Et comment se fait-il que je me posais ce type de question dérangeante? Ne m'étais-je pas fringuée comme une pute, alors que je n'y étais pas obligée? Et si j'éprouvais du plaisir en les suçant? Cette idée saugrenue m'a vraiment terrorisée. Et pourtant, je me souvenais avoir déjà fantasmée sur le sexe des noirs, mais quelle femme ne l'a pas fait? M'est revenue en mémoire le sexe de Boubakar qui avait fait dresser mes tétons et que je n'avais pas réussi à chasser de mon esprit.

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