Nolwenn La Bretonne à Blacks 01

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Nous avons préféré couper court à toute mauvaise surprise. Avec les jeunes, on ne sait jamais. Nous avons pris la décision de la ramener dare-dare en Bretagne, à Morlaix, chez mes beaux-parents, le temps que nous puissions trouver un logement plus décent, et surtout moins risqué.

Enora n'a pas bronché. Elle n'était pas mécontente de retrouver ses amis de Bretagne.

Erwann par contre, filait un mauvais coton et nous ne le savions pas encore.

Un soir, en rentrant du boulot, j'ai croisé Amin, Boubakar et les autres. Ils faisaient une drôle de tête. Je suis montée pour découvrir la porte fracassée. Franck était je ne sais où. J'ai trouvé Erwann dans sa chambre déconfit.

Je l'ai questionné. J'ai vite compris qu'il avait accepté de conserver dans sa chambre trois ou quatre kilos de shit et un peu de cocaïne. C'était cela que les voleurs recherchaient. Ils avaient fait main basse sur les stupéfiants, mettant la maison sans dessus dessous. Nous avions servi de nourrice. Heureusement, il n'y avait personne à la maison. Ils auraient pu être violent.

Je lui ai passé un savon.

Nous avons été déposer plainte au commissariat de Mantes. Un OPJ très sympathique nous a reçus. Jacques Le Gall, un Breton du Morbihan, avec lequel le courant est immédiatement passé. Il ne m'a pas laissé espérer beaucoup de la suite de l'enquête en me confiant, que dans le quartier où nous vivions, ils n'y mettaient plus les pieds depuis le jour où ils avaient été victime d'un véritable guet-apens, à coups de jets d'objets. Un des policiers intervenants avaient été gravement blessé.

Ce n'était pas très engageant. Il m'a dit qu'il serait préférable de déguerpir au plus vite, surtout que Erwann allait devoir payer le prix de la dette et qu'ils ne le lâcheront pas. Je devais le rappeler en cas de problème.

Le Gall a interrogé Erwann sur le nom de ceux qui lui avaient remis la marchandise. Il n'a rien voulu dire. Son comportement nous a vraiment agacé. Quelques jours plus tard, il reprenait le chemin de la Bretagne, comme sa sœur. Il nous fallait le mettre au vert.

A ce moment-là, nous avions eu une longue discussion avec Franck et je découvrais combien il était attaché à Paris. Il ne voulait pas quitter la région parisienne, mais juste trouver un endroit plus sécure.

Auprès de l'office HLM, nous avons fait des pieds et des mains pour être relogés ailleurs, mais en pure perte. On nous a fait comprendre que nous étions parmi les rares blancs à vivre encore ici. Autrement dit, il y avait peu de chances pour que nous soyons relogés ailleurs.

La vie a donc suivi son cours. Je me confrontais tous les soirs à la bande de blacks et de maghrébins qui faisaient le guet ou dealaient dans la cage d'escalier.

Souvent, par jeu, ils me bloquaient. J'ai eu le droit à une main le long des hanches ou sur la poitrine. Je parvenais à m'extirper non sans recevoir l'insulte de « cochonne du 4ème ou de « pute bretonne ». Je n'y prenais pas trop ombrage. Franck en rigolait. Il me disait que je n'avais pas à être aussi bandante.

A ma grande satisfaction, Boubakar prenait ma défense.

Je ne comprenais pas vraiment pourquoi, jusqu'au jour où il m'a rejointe dans l'escalier pour me passer un drôle de marché.

- Weisch Nolwenn, tu sais c'est dur la vie ici. Si tu me suces, je te promets que je te protègerai!

Il regardait droit dans mon corsage en me disant ça, posant sa main sur la hanche droite, comme si je lui appartenais. Il avait vraiment l'air de me faire un présent et que je ne pouvais que lui dire oui. Peut-être pensait-il stupidement que le fait qu'il m'ait infligée la vue de son sexe en érection et que je n'avais pas vraiment protesté, avaient pu créer une certaine proximité entre nous.

- Non, mais, pour qui tu me prends Boubakar, je ne suis pas une pute! C'est tout le respect que tu as pour les femmes?

J'ai tenté de lui faire la leçon, mais il n'a pas compris ce que je lui ai dit.

Je l'ai envoyé promener, un peu déçue de son comportement. Je devais rapidement comprendre que dans la banlieue, tout se monnaye, même les femmes. Boubakar a tout de même continué à jouer les protecteurs avec moi, sans doute en espérant quelques gratifications en retour ou pour donner le change auprès de ses copains.

J'ai compris qu'ici dans la banlieue, les jeunes n'ont aucun respect pour les femmes, sauf pour leur mère et les femmes voilées.

Nous aurions pu vivre comme cela très longtemps, sans trop d'encombres, si l'heure du destin n'avait sonnée.

C'était un soir du mois d'Octobre. Je me languissais de mes enfants, lorsque quelqu'un a frappé à la porte. Un jeune black que je ne connaissais pas m'a remis une lettre, non sans lorgner en direction de mes seins. Il faut dire que j'étais nue sous mon peignoir.

J'ai ouvert l'enveloppe. Un message au ton péremptoire. Rocky veut te voir. Appelle le au 06 12 45 56 20.

Je l'ai montré en rigolant à mon mari et j'ai jeté le courrier dans la corbeille. Je n'avais pas perçu l'urgence de la situation.

Trois jours plus tard, c'est Boubakar qui me rattrapait dans l'escalier pour me dire

- Tu n'as pas appelé Rocky? il est furax!

- Mais c'est qui Rocky? ai-je demandé

Boubakar a tardé à me répondre comme s'il cherchait les mots.

- Rocky c'est le boss ici. Un Congolais, tout lui appartient. Si tu veux vivre ici, il faut lui obéir. Tu n'as pas trop le choix Nolwenn

- Je m'en fous de ton Rocky ai-je répliqué.

Trois jours plus tard, je découvrais la porte de l'appartement défoncée. Et le soir-même, le même black présenta sa tête par la béance de la porte pour me tendre un courrier.

« Nolwenn, la belle bretonne, tu m'appelle au 06 66 32 46 13 sinon... »

Nous étions dans de beaux draps. Que faire? J'ai appelé la police, mais personne ne m'a répondu.

C'est alors que Franck a eu l'idée géniale : « Mais appelle donc, on ne sait pas ce qu'il veut ce gars-là, comme ça on saura »

Après tout! me suis-je dit.

Et j'ai appelé.

- Bonjour, je suis Nolwenn, je dois parler à un certain Rocky

Un type a répondu avec une voix grave de black

- Nolwenn, heu, la pute bretonne de la tour de la rue Boileau?

Ces types-là sont odieux.

- Oui, si ça vous amuse, passez-moi Rocky.

J'ai dû attendre au moins cinq minutes pour que quelqu'un s'empare du téléphone. J'entendais juste une forte respiration. Et puis :

- Nolwenn, c'est toi?

- oui c'est moi, qu'est-ce que vous me voulez?

- Il y a un problème entre toi et moi, Nolwenn, 4 Kilo de bon shit et 500 grammes de cocaïne.

Je comprenais immédiatement. La dette de stupéfiant.

- Tu sais combien ça coûte?

- Je préfère ne pas savoir, Ai-je répondu.

- Ça en fait des milliers d'euro Nolwenn. 20 000 euros au moins et tu vas payer comment?

- Mais je n'ai pas d'argent moi, j'ai juste de quoi vivre et payer l'école de mes enfants.

- Je m'en branle! Tu vas payer comment?

Il en revenait toujours à la même idée. J'avais beau lui dire que je n'y étais pour rien dans cette histoire. Rien à faire.

- Je veux bien qu'on en discute pour trouver un arrangement, a-t-il ajouté.

Je me suis emportée. Je ne me sentais en rien redevable de ce type. Je crois même l'avoir insulté.

Deux jours plus tard, je découvrais ma clio incendiée. Je n'ai pas pu aller au travail ce jour-là.

Je me suis mise à pleurer en remontant à l'appartement. Qu'allions-nous devenir? J'ai tenté de rappeler l'OPJ LE Gall, en pure perte. Il était en congés.

Nous avons longuement parlé avec Franck de l'attitude à adopter. Rocky, qui devait être un sale type, parlait d'arrangement. Cela ne m'inspirait pas confiance.

Mais Franck me poussait à accepter

-. Après tout, nous verrons bien. Que faire d'autre?

Aussi j'ai accepté. J'ai rappelé Rocky au même numéro. Je me souviens que j'avais les jambes qui flageolaient.

- Ah Nolwenn, c'est bien. J'ai failli m'énerver. Alors tu paies comment la pute?

- Je ne suis pas une pute! ai-je répondu

- Ne fais pas ta mijaurée. Viens me rejoindre à grande tour, rue de la Bruyère, là où tu verras des guetteurs. Je t'expliquerai.

Il a raccroché.

J'ai regardé Franck dans les yeux avec le sentiment d'un grand basculement, quelque chose de l'ordre du changement d'univers.

Nous sommes restés à discuter de longues minutes. Je n'avais vraiment pas le choix. Franck m'encourageait, alors j'ai pris mon courage à deux mains. Il m'a proposé de m'accompagner. J'ai refusé au prétexte que c'était moi et personne d'autre que Rocky voulait voir.

Je suis descendue de l'immeuble pour traverser la grande place carrée. Il faisait encore jour..Je n'ai pas eu de problème pour trouver la grande tour et l'endroit des guetteurs.

Je ne me suis pas posée de questions. J'ai dit aux guetteurs :

- J'ai rendez-vous avec Rocky! Ils m'ont laissé rentrer.

Je suis descendue dans une cave que l'on croit sinistre au premier abord, or il s'agit d'une véritable salle aménagée comme il faut avec des tapis, un peu cosy. Pour un peu, on s'y sentirait bien si n'était l'odeur de mec.

Au fond, un groupe de Blacks a remarqué ma présence. Je vois deux gaillards se lever. Un grand type, collier d'or tombant sur son tee-shirt noir et un second très corpulent, limite obèse, et surtout très laid. Il lui manquait des dents. Je l'ai remarqué tout de suite lorsqu'il m'a adressé un sourire intéressé.

J'ai compris immédiatement que le grand type était le big boss, le fameux Rocky

- Nolwenn! enfin. Je suis heureux de te voir. Depuis le temps que j'entends parler de toi, fait-il en détaillant du regard toutes mes formes.

Je me sentais mal à l'aise.

- Qu'est-ce que vous me voulez?

- 20 000 euros, Nolwenn, tu vas les payer comment?

- Pour l'instant, je n'ai pas d'argent! fis-je

- Ah c'est pas bon ça Nolwenn. Tu es bretonne à ce qu'il paraît?

- Qu'est-ce que ça peut faire?

- J'aime beaucoup les bretonnes. Elles sont super bonnes! me dit-il d'un sourire graveleux. L'autre gars corpulent s'est mis à rire. C'était son homme de main.

- Et à part ça, vous avez parlé au téléphone d'un arrangement.

- Oui, comme tu es bonne, on pourrait s'arranger!

Voilà ce que je craignais. Ce type me semblait porté sur le sexe. J'ai commencé à me raidir.

- S'arranger comment?

J'imaginais déjà la réponse. Je connais trop bien les hommes.

- Ecoute Nolwenn, je peux t'accorder un délai de paiement. Mais alors..

- Alors quoi?

- Ça fait longtemps que je t'observe lorsque tu traverses la grande dalle pour aller au centre commercial. J'aime te voir marcher avec ton petit sac, tes jupes courtes, ton joli cul et tes gros nichons qui se balancent. Tu sais que tu ressembles à une pute? Tu sais que tu as mis le feu à la cité?

Pour un peu, j'aurais apprécié un tel compliment. Mais dans le contexte, c'était différent.

- Je vis et c'est tout. J'aime m'habiller classe et je me découvre normalement l'été. Ce n'est pas de ma faute si de plus en plus de femmes se voilent dans cette cité.

- Nolwenn, je te trouve super bandante. Alors, tu me montres ton cul, tes seins et ta chatte de pute et je t'accorde un délai.

- Espèce de porc! C'en était trop. J'ai tourné les talons et je suis sorti. J'ai cru comprendre que son homme de main avait esquissé un mouvement. Mais Rocky l'a retenu.

- Laisse, elle reviendra la pute! a-t-il ajouté.

J'étais furax contre tous les hommes. Depuis mon arrivée ici, je n'arrêtais pas de me faire traiter de pute. Hors de question de me laisser impressionner par ce genre de type. J'étais résolu à en parler à la police.

A la maison, j'ai tout déballé à Franck. Je me suis effondrée en pleurs dans ses bras.

- Il reviendra à la charge, c'est sûr! me dit Franck

J'ai appelé la police. J'ai eu l'OPJ le Gall au téléphone. Je lui ai tout expliqué.

Il s'est montré attentif comme toujours.

- Faites très attention, Nolwenn. Ces gens-là ne reculent devant rien. Et comme je vous le disais, nous ne pouvons pas faire grand-chose. Je connais ce Rocky, ça fait plusieurs années que nous le traquons mais il ne commet aucune erreur. Quittez au plus vite la cité, Nolwenn. Il faut mettre de la distance entre lui et vous. Sinon, vous finirez par céder et il vous fera travailler pour lui.

- Travailler?

- Faire la pute si vous préférez.

- Jamais je ne ferai la pute! ai-je répondu.

- J'en ai connu une qui me disait la même chose il y a deux ans. Il l'a placée dans une cité, et elle tapine pour lui à présent. Bonne chance Nolwenn

J'étais de plus en plus inquiète, mais j'ai décidé de faire le dos rond. J'ai quand même évoqué la possibilité de rentrer en Bretagne, mais Franck s'y refusait catégoriquement. Si je partais, c'est mon couple qui se trouvait en danger.

Quelques jours ont passé. Je commençais à espérer qu'il m'avait oubliée. Après tout, il avait sans doute d'autres affaires. Et puis un soir, nous avons entendu un grand fracas. La porte de l'appartement avait littéralement explosé. Trois gars masqués sont entrés et nous ont bousculés, plaqués contre le mur. Nous n'en menions pas large. Je sentais le souffle chaud dans ma nuque du type qui me maintenait :

- Il ne faut jamais faire entendre Rocky, tu sais Nolwenn.

D'une main, il me fermait la bouche et de l'autre, il me palpait les fesses.

- Alors tu vas venir le voir?

- Oui, ai-je marmonné.

Ils ont quitté l'appartement, laissant un immense désordre derrière eux et le désarroi dans nos cœurs.

J'ai compris que je n'y couperai pas.

Nous avons calfeutré la porte comme nous le pouvions, puis nous nous sommes assis sur le lit. Je me suis mise à pleurer. Franck m'a consolé et puis j'ai repris courage.

J'ai pris mon portable et j'ai appelé Rocky.

Il a tardé à venir me répondre. Puis, il a pris le téléphone, en disant :

- Alors?

- Alors, je viendrai te voir pour l'arrangement.

- Weisch! a-t-il dit. Mais alors je te veux entièrement à poils, compris?

- Oui, j'ai bien compris!

- Ta chatte et ton cul de bretonne!

Il m'a encore dit deux ou trois insanités du genre et puis, il m'a dit

- J'ai trop hâte de voir ton cul! Tu viens maintenant, je t'attends! Il a raccroché, je n'ai pas eu le temps de lui répondre.

Je n'avais plus le choix. Il me fallait être courageuse.

Franck était rassurant.

- Tu sais, si tu t'exhibes devant lui ça n'enlèvera rien aux sentiments que j'ai pour toi. C'est la vie, c'est tout. Nous nous sommes mariés pour le meilleur et pour le pire.

- Tu es gentil. Mais j'ai du mal à penser ce que ça veut signifie.

Je me rassure en me disant que je n'ai pas le choix.

- Non, c'est sûr. Tu vas mettre quoi comme vêtement? Une tenue sexy?

Je n'avais pas pensé à ça. Je comprenais mal pourquoi Franck me parlait de tenue sexy alors qu'il n'était pas du tout question de séduction.

- Non, je vais me vêtir de la manière la plus commode pour me déshabiller devant lui au plus vite et rentrer à la maison. Ma robe à fleurs rouge, sans soutien-gorge. Ça suffira.

J'ai pris la direction de la chambre pour me changer. Franck m'a suivie tandis que je déshabillais.

- T'es drôlement bien foutue, tu sais Nolwenn. Alors si quelques gars de la cité en profitent un peu, qu'est-ce qu'on en a à foutre? me dit-il en regardant mes seins.

J'ai tourné les yeux machinalement vers la glace. Je suis vue toute nue, soit la vision dont ils allaient bénéficier dans quelques minutes.

- Je sais que tu n'es pas jaloux mais quand même. Si je suis belle, c'est pour toi!

- Ne t'inquiète pas pour moi, tu peux même leur faire un strip si tu veux.

Je me suis demandé s'il avait bien saisi la gravité de la situation. Je me suis souvenu du jour où il m'avait proposé une soirée échangiste avec un couple d'amis, au motif que tout le monde le faisait. Je l'avais envoyé promener. Il serait plutôt partageur mon mari, mais ce n'est pas mon cas.

Je suis sortie après l'avoir embrassé. J'ai pris la direction de la grande tour, rue de la Bruyère. Je jour commençait à tomber.

En marchant, j'avais un peu le sentiment d'aller à l'abattoir ou de me livrer à un sacrifice rituel. Il me fallait en passer par là. C'est curieux les idées qui nous traversent l'esprit dans ces moments-là. On cherche à se rassurer comme on peut, pour dédramatiser, tout en sachant bien que les choses ne sont jamais si simples. Je me rassurais en me disant ce que m'avait dit Franck. J'étais bien foutue, pourquoi n'en profiteraient-ils pas? J'avais la chance de ne pas avoir un mari jaloux. Et puis, il ne s'agissait que de me montrer nue. Ne sommes-nous pas toutes faites de la même manière? Je ne serai pas la première bretonne contrainte de se mettre à nue devant des hommes à Paris. Et puis, il ne s'agissait que de cela! Je me désape, ils matent et nous en restons-là!

Au pied de la tour, j'ai vu que les guetteurs m'attendaient, léger sourire narquois aux lèvres. Je les ai entendus parler de « pute » tandis que je descendais les quelques marches conduisant à la grande salle.

Lumière blafarde, odeur de tabac, de mec, de transpiration et d'encens mélangés. Deux blacks assis sur une chaise, Rocky et son homme de main très corpulent.

- Approche la pute! lance Rocky

Je sais bien ce qu'ils attendent de moi et je suis résolue à ne pas les faire patienter.

Alors que je m'apprête à tomber la robe au plus vite, j'entends

- Arrête! Pas si vite! T'as un train à prendre ou quoi? Prends ton temps Nolwenn.

Le salaud veut faire durer le plaisir on dirait.

- D'abord, retire doucement tes chaussures, je veux voir tes pieds! me dit Rocky

J'ôte mes chaussures et je le vois qui ne quitte pas des yeux mes pieds. Il se lève, commence à s'approcher de moi.

- Montre-moi la plante de tes pieds, hum, j'adore!

J'obtempère, en levant légèrement les genoux pour qu'il puisse mater le dessous de mes pieds. Il est curieux ce type. Un fétichiste. Il se place derrière moi pour les contempler au mieux. Je sens son souffle court dans ma nuque

- Allez maintenant la bretonne, tu vas nous montrer tes nibards mais doucement.

Je laisse glisser ma robe le long de mes épaules pour libérer mes deux seins.

J'entends un sifflement d'admiration.

-Ouah vise un peu la paire de loches, Mamadou!

Il est si admiratif dans son expression que j'en retirais presque un motif de fierté.

Mais je vois le gros dégueulasse assis devant moi se frotter le sexe par-dessus le pantalon.

Je proteste!

- Hé soyez corrects! On regarde seulement!

Je me retourne vers Rocky, je le vois malaxer un long sexe dur, légèrement recourbé.

Je regarde à nouveau vers le gars assis, il a sorti un sexe énorme et se masturbe. Je n'ai jamais vu un gland aussi gros.

Je commence à pleurer. Je préférerais leur montrer que je m'en fous, mais c'est plus fort que moi. Je n'y arrive pas.

- Allez salope, montre nous ton cul de pute bretonne!

Je laisse tomber ma robe et me voilà entièrement nue devant eux.

A nouveau j'entends des sifflements de contentement. J'essaie de penser à autre chose.

Le gros type, qui se nomme Mamadou, s'approche de moi en se masturbant. Rocky fait de même. Je sens quelque chose sur mes fesses. C'est Rocky qui les palpe.

- Quel cul! Lâche-t-il admiratif. Et tu as vu sa chatte poilue?

Je fais un pas de côté. Mamadou me saisit un sein tout en se masturbant frénétiquement de l'autre main. Je m'efforce de le repousser.

J'entends :

- On a bientôt fini, rassure-toi!

Je sens leur souffle de plus en plus court.

Un gémissement derrière moi. Rocky vient d'éjaculer. Je veux partir. Mamadou pousse aussi un long râle et je sens comme une trainée chaude sur le pied droit. Le salaud m'a éjaculé dessus.

J'ajuste au plus vite ma robe, comme je peux, je prends mes chaussures à la main et je fuis le plus loin de cet endroit sordide. Je traverse la dalle en courant. Je dois faire peur à voir.

Arrivé à la tour, j'entends Boubakar me dire, hilare :

- Tu as un nichon qui dépasse, Nolwenn!

Je suis partie tellement vite que je n'ai pas fait attention. Heureusement, je n'ai pas croisé grand monde.