Mutinerie au Congo, Chapitre 04

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Les filles belges dansent nues au son des tam-tams.
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Camp Hardy. 11 juillet 1960, 20 h.

Le soir, de son frais manteau de saphir sombre, descend sur une longue et fatidique journée. À la lueur de feux de camp par lesquels les mutins illuminent les avant-cours des maisons de Blancs, les jeunes captives sont obligées de danser nues au son des hauts tam-tams du Congo.

De leurs pieds nus, les jolies Belges foulent le sol africain et soumettent leurs corps mouvants aux rythmes du non-dit; elles sont si pâles au milieu des mutins, qui tapent des mains, boivent et chantent et les poursuivent de leurs regards de rois satisfaits. Rois de la jungle, maîtres du quartier blanc. Les pères de ces filles sont des roitelets déchus, dont la plupart moisissent au cachot. Le Moyen-âge a mis ses habits modernes.

La belle petite Lucie attire leurs sifflements; les Congolais admirent son cul pas croyable tandis qu'elle danse en pleurant. Comble d'ironie, ils la font danser juste devant chez elle, près de la rue, en face de chez Anne LeBlanc, qui est toujours à l'intérieur en train de déguster la cuisine congolaise.

Les soldats disent souvent que les Belges aiment le chocolat et que leurs bites ont exactement la bonne couleur...

« Et c'est tout crémeux quand ça leur explose dans la bouche! » déclare un sergent anonyme.

Lucie commence à avoir faim, mais elle n'a pas envie de manger; elle a la nausée. La nausée de ce qui se passe; nausée de ce qu'ils ont fait d'elles et de ses amies. Elle essaie d'attacher des mots ou quelque pensée cohérente à cette nausée; elle n'y parvient pas. Mais il y a pire : la nausée de ce qu'ils vont leur faire encore.

La jeune fille du XXe siècle danse au son d'instruments qui existaient déjà du temps de Charlemagne. Elle doit s'adapter à une nouvelle réalité, bien moyenâgeuse, qui lui enseigne mieux que les livres d'histoire ce qui se passe quand un château ou un bourg tombe aux mains de l'ennemi. Elle se souvient d'avoir lu avec effroi des passages des Chroniques de Jean Froissart, et refusait de croire que des paysans aient pu saccager les châteaux et violer les filles nobles pendant la Jacquerie de 1360. À présent elle sait. Elle comprend intimement ce que ces pauvres filles de baron ont vécu en humiliations aux mains des culs-terreux. Le Nègre est par définition un cul-terreux dans son esprit colonial.

À qui la faute? À elle et à son beau petit corps d'un mètre soixante avec nichons d'adolescente en prime? Elle le pense un peu. Elle a honte de ce diffus sentiment de fierté morbide qui vit en elle. Ils la trouvent jolie, et c'est bien vrai qu'elle l'est, pieds nus en tenue d'Ève devant la soldatesque. Elle reçoit beaucoup d'attention, et ça excite certaines fibres méandreuses de son être, dont elle découvre l'insoutenable complexité. La vie n'est pas toujours si simple.

Pauline, Véronique et Isabelle font comme elle; elles dansent au rythme des tam-tams et des chants en lingala aux voix masculines. Elles dansent, regard éteint. Leur vie est arrêtée. Qu'est-ce qu'elles vont faire maintenant? Et qu'est-ce qu'ILS vont faire, eux? Cette question est brutalement immédiate. Jamais elles n'oublieront les grognements et cris gutturaux dont ils ont badigeonné leurs jeunes oreilles quand ils les ont africanisées encore, encore et encore.

Pour Lucie, même si aucun des soldats ne la touche à présent, tous les viols qu'elle a subis en après-midi se sont additionnés et sont gravés à jamais dans sa mémoire sensorielle, jusque dans leurs petits détails, surtout dans leurs menus détails.

Même s'ils ne la touchent plus, pour elle, c'est comme si des mains de nègre étaient en train de la toucher partout, comme des sortes de spectres africains, immatériels, mais lourds et étouffants. Tandis qu'elle continue de danser au rythme des tam-tams, ces spectres chauds parcourent toutes les lignes de son corps menu, comme autant de rêves qui ne sont que trop réels.

Elle aimerait mieux être dans un château hanté en Belgique. Là-bas au moins, les fantômes sont blancs et font plus peur que mal. Elle hait les nègres. Plus que jamais, elle est colonialiste; voyez ce que ces sauvages ont fait dès qu'on leur a donné leur maudite indépendance!

Lucie étouffe tandis qu'elle danse parmi ses compagnes d'infortune. Elle est pleine d'ecchymoses là où les nègres la tenaient pendant qu'ils la violaient à tour de rôle. Elle a surtout mal à son sexe meurtri. Pourvu que tantôt, ils se contentent de lui faire sucer leurs bites; ce sera toujours moins douloureux, même si c'est vraiment immonde, ce goût et cette odeur de nègre en concentré.

Pauline ne sait que penser. Elle a mal partout, même à la tête, qui donnait sans cesse contre le plancher de la chambre à Lucie tandis qu'ils la montaient l'un après l'autre, la pressant de leur poids sombre et la possédant totalement.

Et pourtant... Son corps fatigué a secrètement envie qu'ils recommencent à lui frotter ses petits seins en lui broutant sa touffe de jeune fille brune. Son corps adore le brûlant contact des Congolais. C'est seulement sa tête de fille bien qui lui fait mal et lui donne envie de vomir.

Pauline regarde Véronique et module sa danse pour s'approcher d'elle, pendant qu'Isabelle se fait siffler parce qu'elle porte les bras au-dessus de ses cheveux brun cuivre et que ça leur donne une vue parfaite sur ses seins mouvants avec ses pâles mamelons qui dansent eux aussi au rythme des tam-tams et des chants en lingala ou dans quelque autre dialecte local.

Pauline a envie d'être près de quelqu'un. Véronique est là, nue et belle, qui danse en battant doucement la mesure des tam-tams, se mouvant gracieusement sur le jeu de ses pieds et ses hanches. Sous la voûte étoilée, Véronique a les cheveux noirs comme son ombre. La nuit de leur sexe fascine les soldats, qui boivent leur bière de banane et ne se lassent pas d'admirer leurs douces courbes, cette blancheur qu'ils convoitaient dans leurs fantasmes les plus noirs et sauvages.

Pauline entend un grand concert de sifflements et d'applaudissements ; elle est tout près de Véronique et peut sentir son parfum naturel, que même le sperme congolais n'a pu complètement enterrer. L'Afrique est noire avec d'âcres odeurs masculines; Véronique est blanche et sent bon.

« Éloigne-toi, idiote! Ils vont nous obliger à baiser ensemble! » glapit Véronique en s'éloignant.

« Wou-hou-hou-hou-hou-hou-hou-hou... »

« Allez, allez! Les deux filles ensemble! Les deux! Ensemble! »

Et la troupe commence à scander « Les deux, ensemble! ... Les deux, ensemble! ... »

« Du, cul! Du, cul! Du, cul! Du, cul! Du, cul! Du, cul! Du, cul! Du, cul! » renchérit-on en arrière-plan.

La bière de banane coule à flots. L'adjudant joufflu prend garde de ne pas trop boire; il guette la maison des LeBlanc, car il a hâte qu'on fasse sortir Anne LeBlanc pour l'obliger à danser elle aussi, nue sous l'empire des tam-tams et chants tribaux. Il ne boit pas trop, car il veut être en forme pour baiser Anne et éjaculer dans son doux vagin d'adolescente en lui embrassant les seins, qu'elle a si fermes et jolis. Et ses jambes... Anne, la petite Anne! Et dire qu'il va pouvoir la fourrer!

« Les deux, ensemble! ... Les deux, ensemble! ... »

Véronique comprend que c'est trop tard. Déjà, le gros adjudant joufflu, qui s'est rhabillé de son uniforme sans le reboutonner, une bière à la main, s'est levé et se tient devant elle. Il la regarde, puis fait un mouvement de la tête vers Pauline. Véronique doit obéir, sous peine de subir une punition dont elle ne tient pas à connaître les détails.

« T'es contente maintenant! Maudite tête de linotte! Non, mais quelle conne! » l'invective Véronique tandis qu'elle s'approche d'elle et que les sifflements redoublent dans la vulgaire assistance.

Véronique garde les bras le long de son corps nu. Devant Pauline nue, elle se sent comme devant un mur. Comment les garçons font-ils pour avoir envie d'embrasser une fille? Beurk! Les histoires de Lesbos ne sont pas pour elle.

Mais déjà, la troupe commence à huer, et Pauline qui reste là, plantée comme une conne à pleurnicher. En effet, Pauline pleure parce que les mots acerbes de Véronique l'ont blessée. Pauline aime Véronique affectueusement, et elle a surtout envie d'être dans les bras de quelqu'un comme elle, quelqu'un qui comprend ce qu'elle vient de vivre et qui partage son sentiment.

« Allez, Pauline! Reste pas plantée là! Secoue-toi un peu! Veux-tu que le régiment au complet nous passe dessus? »

Les soldats les huent et commencent à leur lancer des déchets de nourriture. Il faut faire quelque chose, et vite. Lucie et Isabelle s'éloignent instinctivement et continuent de danser à distance respectueuse, mais, inquiètes, elles regardent sans cesse ce qui se passe entre les deux filles brunes.

« Bon, c'est moi qui vais devoir tout faire! Oh, quelle conne! » lâche Véronique, fâchée, tandis qu'elle s'avance tout contre Pauline, dont les yeux bruns dominent les siens de cinq à sept centimètres. « Au moins, elle est plus grande que moi, » pense Véronique. « Ça va un petit peu me rappeler la présence d'un garçon. »

Véronique enlace Pauline doucement, prudemment; elle ferme les yeux et dépose un baiser sur ses lèvres en pensant à un homme qui lui plaît beaucoup, et elle se met soudain à sangloter convulsivement, car elle vient de se souvenir qu'elle n'a plus de virginité à offrir.

L'adjudant et les autres se mettent à huer et à pousser des sifflements rageurs; ils ne sont pas contents! Mais Pauline s'anime d'un seul coup.

Pauline serre Véronique tout contre elle et couvre son visage de tendres baisers, lèche ses larmes tandis qu'elle pleure comme une madeleine, puis elle lui donne un vrai baiser de fille amoureuse. Elle l'embrasse passionnément en jouant de la langue. Elle aime Véronique, qu'elle caresse avec une infinie tendresse, aux cheveux, à la joue, puis au dos. Aux huées des soldats se mêlent quelques applaudissements.

Machinalement, Pauline a posé les mains sur les hanches de Véronique, et de là, elle remonte en lui caressant le dos très sensuellement; elle apprend l'anatomie véroniquaine tandis que sa belle compagne continue de sangloter dans ses bras.

« Pauline! Pauline! » soupire Véronique entre deux baisers. « Tu sais, le mec à qui je pense... Je pourrai jamais lui donner ce que je voulais lui donner! Pauline... Pourquoi? Pourquoi ils ont fait ça? Pourquoi? J'comprends pas... Qu'est-ce qu'on leur a fait, nous? J'ai mal... J'ai si mal... »

Pauline console Véronique en lui caressant tendrement les cheveux et en continuant de l'embrasser. Le public de nègres est mi-figue, mi-raisin.

Elle entraîne doucement Véronique par terre, sur la pelouse sèche, sablonneuse aux abords de la rue. Les deux filles nues sont à genoux, en train de s'enlacer et de s'embrasser, tandis que Véronique est toujours secouée de sanglots.

Pauline étend Véronique au sol et dirige ses baisers et ses caresses sur sa gorge, puis se concentre sur ses seins. Pour la première fois, le public applaudit. Elle embrasse très doucement les beaux seins de Véronique, et se fait surprendre par une âcre odeur de sperme, odeur laissée par un mutin qui a joyeusement giclé sur cette poitrine vers la fin des viols.

Pauline passe outre son dégoût et se met à doucement lécher ces mamelons dont elle admire la rondeur plutôt charnue, tandis que ses mamelons à elle sont assez minuscules, et elle envie aussi cette poitrine ferme qui a des formes de femme, du relief et des ombres racées, et qui se laisse prendre et doucement pétrir ; Véronique a du volume dans ses seins, tandis que les siens sont tout petits, et pourtant... Pauline se souvient que les Congolais semblaient prendre beaucoup de plaisir à lui frotter et pétrir les seins, qu'elle a très sensibles.

En continuant de lécher et d'embrasser les seins de Véronique au son des tam-tams, devant la petite foule de nègres qui semblent s'impatienter, Pauline sent tout à coup sa partenaire qui lui caresse les cheveux de ses douces mains. Véronique! Comme elle est belle et douce!

« Pauline, ne me laisse pas seule; j'ai si peur! » murmure Véronique en lui caressant sa noire chevelure sans réel désir, beaucoup plus par affection et amitié, tandis que Pauline se sent de plus en plus excitée au contact doux et chaleureux, réconfortant des seins de son amie et compagne d'infortune.

Pauline sent soudain une main, une main d'homme se poser sur le flanc droit de ses fesses. L'homme fait des commentaires en lingala, langue qu'elle comprend; il trouve son cul un peu trop maigre, mais elle a la peau vraiment douce, et ses jambes sont longues et magnifiques, et surtout, elle est la fille d'un officier blanc.

En entendant parler de son père, Pauline se réjouit qu'il ne soit pas là pour la voir ainsi, devenue le jouet sexuel des soldats en révolte.

Véronique se met à crier à tue-tête en appelant faiblement Pauline à son secours; deux jeunes soldats, nus, lui ont saisi les bras et bientôt, ils sont au sol avec elle et l'enlacent dans leurs bras d'ébène. Elle en a un qui lui suce les seins tandis que l'autre lui lèche les fesses, ces belles fesses toutes pleines de cette blancheur européenne qui fascine tant les mutins. Les deux jeunes soldats ont chacun sa verge gonflée à bloc; la suite est aussi prévisible qu'inévitable.

« Ahh, noooon! Pas encore! Pas encore! Arrêtez, non, j'vous en prie, non! » fait Véronique, résignée.

Un peu plus loin, Lucie est saisie par trois Noirs souriants, et les supplie d'arrêter en sachant trop bien qu'ils n'en feront rien. Près d'elle, Isabelle doit endurer mille caresses, de ses pieds jusques à ses cheveux, que la nuit a rendus plus bruns qu'auburn.

Ça recommence. Il faut violer les Blanches sous les étoiles d'Afrique, au son des tam-tams.

Le jeune lieutenant, flanqué du gros adjudant joufflu, annonce aux filles qu'ils vont leur donner à souper à condition qu'elles soient de bonnes petites Blanches bien obéissantes. Elles devront surtout être de bonnes suceuses de bites, faute de quoi elles iront se coucher l'estomac vide avec du « lait de coco » congolais comme seule nourriture...

« Et vous en recevrez une autre ration bien généreuse, et chaude, demain matin au déjeuner*, je vous le garantis sur facture! HA! HA! HA! HA! » (*le repas du matin chez les Belges)

Le lieutenant ricane avec ses hommes tandis que Pauline, placée à quatre pattes, ne résiste pas quand son joyeux soldat la pénètre par derrière et commence à lui « faire l'amour ».

Il profite d'elle dans un doux va-et-vient; il ne veut pas trop se dépenser, car il vient juste de manger, et il n'est pas certain non plus de pouvoir aller jusqu'à l'éjaculation, car il a déjà violé Véronique, puis éjaculé sur les seins de la mère à Lucie en après-midi. Dieu que c'était bon!

L'homme aux larges épaules savoure ce doux plaisir en admirant les jolies petites fesses de Pauline, petites, certes, mais qui n'en dessinent pas moins une paire d'arrondis parfaitement féminins et d'une blancheur divine sous la nuit étoilée, toujours au son des tam-tams et à la lueur des feux.

Certains soldats font rôtir des guimauves au feu en se délectant du spectacle. Ils ont pris ça à un officier Blanc, qui avait lui-même pris ça à des soldats canadiens pendant la dernière grande guerre. La guimauve rôtie au feu de camp... une fois qu'on y a goûté, on ne s'en passe plus.

« C'est comme les Blanches! » lance un soldat, et tous rient en mangeant leur guimauve pour ensuite arroser le tout de bière de banane. La guimauve, chaude, dorée et fondante, est savoureuse, et le spectacle l'est infiniment plus.

Une petite foule contemple la nudité de Véronique, magnifique dans sa jeunesse agenouillée; elle est toujours prise entre les deux mutins, le premier debout devant elle qui brandit sa verge triomphante sous son nez de fille dégoûtée, et le second à genoux derrière elle, histoire de savourer la beauté lactée de ses fesses pleines, sous lesquelles le nègre aperçoit les coussinets de ses pieds. Comme c'est beau, une Blanche nue! Encore mieux qu'il l'imaginait!

La jeune fille agenouillée pleure doucement. L'homme debout devant elle lui fait comprendre qu'elle doit l'accueillir dans sa jolie bouche de lycéenne, tandis que l'autre nègre lui caresse les fesses, les jambes et les pieds de ses mains tropicales qui jettent bas les tabous coloniaux partout au-dessous de sa taille d'Ève.

La figure de Véronique est magnifique à voir, avec sa bouche toute pleine de cette verge africaine qu'elle est obligée de servir. L'homme lui a rappelé l'interdiction de mordre, et elle ne veut pas savoir quel châtiment horrible lui serait infligé si elle s'avisait de se rebeller. Elle essaie de se convaincre que le goût n'est pas si mauvais que ça, sans y parvenir.

Elle sent la main du premier nègre lui caresser très doucement les cheveux, et le second qui la caresse aux fesses et aux jambes, ce qui procure d'agréables sensations à son corps de petite femme; des sensations inédites pour elle, encore vierge en début d'après-midi. Véronique trouve que ce jeu de salope est moins pire que d'être étendue à se faire brutalement pilonner, et elle décide de coopérer, pour la plus grande joie des spectateurs, qui l'applaudissent et la sifflent en la traitant du traditionnel qualificatif de « salope blanche ».

Véronique regarde le nègre, colosse majestueux qui la domine de toute sa taille, pendant qu'elle donne à sa grosse bite le plaisir de son va-et-vient buccal. Les yeux de Véronique l'implorent d'être doux avec elle, et elle lui masse la bite d'une main caressante, et novice aussi. De son autre main, elle caresse la main du second nègre et l'encourage à continuer de lui caresser les fesses et les hanches. Elle est bien obligée de reconnaître qu'elle préfère cette douceur sensuelle à la brutalité des viols, dont elle redoute le retour qu'elle sent prochain.

« Regardez-la, les gars... Une vraie petite salope! »

« Une gourgandine confirmée! »

« Son papa a dû bien l'entraîner; les Belges sont tous des cochons qui profitent de leurs filles! »

Pauline, elle-même possédée en levrette, secouée à souhait dans le désordre de ses cheveux, assiste à cette séance de fellation à laquelle Véronique se prête, à genoux entre les deux nègres avec sa nudité qui forme un contraste blanc colonial. Derrière elle, Pauline sent et entend son pseudo-amoureux qui la secoue et halète en poussant des grognements sourds; elle a déjà assez d'expérience pour savoir que la décharge de semence va bientôt lui être livrée. Elle gémit de plaisir, tout excitée de voir sa belle Véronique sucer un nègre bien pourvu.

Elle entend Lucie qui braille et proteste, mais elle ne voit pas ce qu'on lui fait. Elle sent les mains du nègre se crisper à sa taille et il pousse un grand râle en l'inondant de ses jets de sperme. Pauline songe à Sonny Liston et ressent un plaisir diffus et fatigué en s'imaginant que c'est lui, le gros boxeur poids lourd, qui lui balance sa décharge en plein milieu d'un ring mal famé.

Véronique, tandis que le second soldat poursuit ses douces caresses derrière elle, sent le premier soldat qui s'emballe, et son pénis bandé se met à palpiter d'une façon inquiétante dans sa bouche. Elle sent aussi les mains de cet homme se crisper sur sa tête, et soudain il lui tire un peu les cheveux, dont il se sert comme de poignées, pour lui imposer un va-et-vient accéléré. Le sperme va bientôt sortir, elle le sait et se prépare mentalement au goût infect.

Mais le grand Congolais lui épargne cette épreuve. Il sort soudainement de sa bouche, lâche un grand juron en lingala, puis crie sa jouissance et jouit à longs traits, chauds et sirupeux, qu'il fait puissamment gicler sur les seins de Véronique, aspergeant un mamelon et recouvrant ce sein presque complètement de la couche gluante de son triomphe aussi puissant qu'olfactif.

Véronique, au milieu de ses pleurs, songe que c'est quelque chose qu'une bande de motards lui ferait s'ils la violaient dans un petit sous-bois près de la Route 66. Ce fantasme la fait se sentir excitée de se faire napper les seins de cette chaude gluance. D'un coup de tête, elle décide qu'elle ira aux États-Unis et que 1961 ou 1962 sera une très bonne année pour se faire violer par une bande de motards; ce sera son pèlerinage et elle en reviendra guérie. Tout ça lui semble logique. Un poison qui guérit d'un autre poison.

HBuff
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