Musique Peu Classique

BÊTA PUBLIQUE

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La première décharge me coupa le souffle, j'avais les yeux écarquillés. Comment pouvait-elle m'infliger autant de souffrances? Et pourquoi? Pour son plaisir apparemment, elle prit un fauteuil confortable, et jouait des deux télécommandes. Les impulsions électriques me terrorisaient autant que le gode qui s'enfonçait maintenant complètement en moi, provoquant des douleurs dans tout mon corps. Elle accéléra le rythme, l'intensité du courant, je disjonctais, mais malheureusement je ne m'évanouit pas. Le cocktail contenait de l'adrénaline pour éviter toute fuite par ce moyen. Elle se caressait en me regardant, et eu plusieurs orgasmes de me voir autant souffrir, n'hésitant pas à écraser mes couilles de ses pieds pour accroître, si c'était possible, ma souffrance globale.

Elle me laissa un long moment, agonisant sur mon siège de torture, sentant le gode de moins en moins peiner à me remplir et m'ouvrir, les décharges aléatoires empêchant deux idées cohérentes d'émerger. Je ballotais dans un état de souffrance incroyable, et d'excitation tout autant surprenant. Les larmes coulaient, j'avais tant de mal à respirer, je n'en pouvais tout simplement plus. Mais il n'y avait rien à faire. Je ne pouvais que bouger inutilement les yeux. Quand la lumière s'éteint je hurlais dans mon bâillon, elle ne pouvait pas me laisser ainsi.

Combien de temps s'écoula alors? J'étais dans un état de stupéfaction avancé, réduit en quelques heures en un déchet à l'instar de mes autres compagnons de souffrance. Aucune pensée, une conscience à peine éveillée de ce que je subissais, un désir fou de jouir de quelques façons que ce soit. Et un désir encore plus fou d'Elisabeth, comme jamais je n'avais pu désirer même adolescent. Elisabeth était revenue, changée en une robe printanière totalement décalée avec la situation, des sandalettes blanches, comme si elle partait à un déjeuner sur l'herbe. Elle défit le bâillon sans toucher au reste du dispositif. J'avais la gorge et la bouche sèches, et sans façon, elle glissa une sonde alimentaire directement dans mon estomac, y déversant un liquide dense à l'odeur agréable. Je sentis mon ventre se gonfler tant la quantité était importante. Le bâillon reprit sa place, lubrifié à nouveau. Respiration coupée puis rétablie. La substance me fit du bien très rapidement. Enfin je repris un peu mes esprits, ce qui n'était peut-être pas si bien. J'avais une meilleure conscience de ce qui m'arrivait et de la situation dans laquelle je me trouvais. Sans arriver à vraiment paniquer, ni regretter d'être venu.

- Bien, maintenant tu es Mi, et nous sommes au complet. Mais avant de t'expliquer mon projet, un peu de contexte sur ce lieu et sur mon histoire. J'adore la raconter mais c'est un peu difficile dans les dîners en ville.

- J'ai rencontré René quand j'avais 18 ans. Je faisais un job de vendeuse dans un magasin de luxe. Il était venu acheter un cadeau, très cher, pour une de ses amies. Nous avions discuté, parlé musique et de ce que je voulais faire. Il m'avait draguée gentiment mais je n'avais pas donné suite. Cela m'arrivait tous les jours et les hommes n'étaient pas trop ma tasse de thé.

- Le lendemain, il a fait livrer au magasin un fabuleux bouquet avec sa carte, m'indiquant que j'étais une Maîtresse et qu'il rêvait de me révéler. C'était sans aucun doute un original et beaucoup d'autres vendeuses m'envièrent alors que j'étais une petite débutante. Moi je n'avais pas trop idée de quoi il parlait, aussi je ne le rappelais pas. Je fis quand même des recherches pour découvrir un entrepreneur Bordelais à succès dans les nouvelles technologies pharmaceutiques, ayant fait la une des journaux en vendant son entreprise un prix mirobolant à une société américaine. Tant mieux pour lui.

- Sans surprise, je le vis revenir une semaine plus tard, se dirigeant vers moi. Il désirait un cadeau pour une jeune femme comme moi, jeune, dynamique, sachant ce qu'elle voulait, autoritaire, brillante. Cela me fit rire. Il me demanda ce qui me donnait envie dans le magasin. Tout évidemment, c'étaient tellement des produits merveilleux, mais je n'avais pas même les moyens de m'acheter un foulard. Il me fit répéter que tout me plaisait. Alors il me commanda un exemplaire de toutes les références à ma taille, dans toutes les couleurs. J'éclatais de rire, il m'avait conquise, tant il était fou. L'addition était astronomique, tout comme le volume à transporter. Son chauffeur s'en occupa, et il fit livrer le tout dans un grand appartement sur le champ de Mars.

- Interloquée, il m'annonça que si l'appartement me plaisait, il le mettait à ma disposition, il l'avait aménagé la semaine dernière pour moi pour le cas où je le souhaiterais. Evidemment j'imaginais la contrepartie, et je refusais, arguant qu'il me faisait beaucoup rire, que j'avais plaisir à discuter avec lui, mais que je ne désirais pas m'installer ni même avoir une aventure avec lui. Que je n'étais pas à vendre.

- C'est alors qu'il m'expliqua ne pouvoir avoir une aventure avec moi! J'étais une pure Déesse, une Maîtresse comme il l'avait écrit et que jamais il ne serait digne de même toucher mon corps d'aucune façon sinon pour me servir et me prodiguer toute la volupté que je méritais. Il décrivit alors mes relations sociales, mon caractère, mes défauts ou plutôt ce que les autres me reprochaient, le tout avec un précision et une exhaustivité étonnante. Personne ne me connaissait ainsi et de fait, pas moi-même.

- C'est ainsi qu'il m'a convaincue de le laisser me découvrir, voire qui j'étais développer ma toute puissance, mon pouvoir absolu. Et lui exhaler son masochisme et son besoin de souffrance et d'humiliation au service d'un sadisme qui était en moi depuis longtemps, et que je n'ignorais pas il est vrai. Au moins je trouvais enfin quel était son but et sa démarche. Qu'avais je à perdre, puisqu'il savait comment je fonctionnais, comme je pouvais être brutale et violente, il n'y aurait aucune tromperie sur la marchandise. Je m'installais chez moi, car il ne devint plus qu'un invité.

- Je découvris alors un univers tout nouveau, que celui du fétichisme et du BDSM. Sans jamais avoir rien vécu, tout me semblait connu, évident, couler de source. Accentuant la conviction de René à mon sujet. Nous sortions presque tous les soirs, rencontrant des gens étonnants, et développant alors notre relation Maîtresse esclave. Pour la première fois de ma vie je pouvais être moi-même. Cassante, violente, injuste, sadique avec René dont les yeux brillaient chaque jour un peu plus de dévotion et de désir.

- Je multipliais les sujets, mâles comme femelles, prenant plaisir à infliger souffrance et humiliation, refusant absolument toute limite ce qui me fit vite une réputation très sulfureuse dans les soirées. Une jeune femme me supplia de faire de moi ce que je voudrais, prête à tout. Je la fis venir à l'appartement, la confina deux mois dans les toilettes où elle fit office de cuvette intégrale pour moi et les personnes de passages, avant de la renvoyer, en pleurs, décharnée et malade. Son désespoir de devoir quitter sa situation tellement dégradante me fit jouir en quelques secondes. Je la croisais ensuite souvent en soirée, me fixant avec une dévotion de folie. Je crois que ce séjour lui avait fait perdre toute conscience.

- Après ces quelques années à s'amuser, j'ai eu envie d'approfondir bien plus les choses. J'ai demandé à René de trouver une maison, isolée, de l'aménager, de régler ses affaires puis de disparaître de la surface de la terre que je puisse m'occuper totalement et exclusivement de lui. Droit dans les yeux, je lui ai indiqué que je voulais le détruire, totalement et quand il ne me serait plus d'aucun intérêt le faire disparaître réellement. Il s'effondra en pleurs. Baisant mes pieds, me remerciant de ma folie. Je lui demandais alors de trouver aussi la solution pour que je puisse me débarrasser de lui sans être inquiétée.

- Il a fallu 18 mois pour tout faire, y compris nous marier, faire une donation au dernier vivant, trouver cette maison, l'aménager comme je le souhaitais, organiser sa disparition officielle en mer (facile en fait avec un naufrage bienvenu) que je récupère tout l'argent. Pour la disparition de son corps, son idée a été géniale et si simple. Il a fait construire un crématorium enfoui dans le jardin, ne laissant que quelques poussières faciles et rapides à disséminer loin d'ici. On n'est jamais trop prudent.

- René ne fut pas le premier à le tester, je voulais être certaine qu'il était fonctionnel. Je fis venir la jeune femme qui avait été mon WC vivant, lui proposant de reprendre ce poste à la maison, sans espoir de libération, enfermée à jamais à contempler mon fessier et se nourrir de moi et de tous mes liquides corporelles. Elle aussi se jeta à mes pieds pour me remercier, folle qu'elle était, je l'emmenais directement à la maison sans qu'elle ne puisse prévenir qui que ce soit. Et l'installais dans les toilettes que j'avais prévu spacieux pour cela. Parfois je la sortais pour la descendre et jouer de ses cris, pleurs, supplications en complément des tourments de René. J'avoue que détruire une belle poitrine ou le sexe d'une femme est tellement jouissif. C'est à ce moment que René a commencé à penser à la boisson magique. Il connaissait si bien le monde des stupéfiants chimiques et des hormones, qu'il n'eut pas une grande difficulté, ni à créer le mélange, ni à nous faire des stocks importants. Il fut le premier à la tester de façon continue, mais aussi à éprouver l'arrêt quand je décidais de lui couper les vivre. C'est vrai que dans ces cas-là, le voir tellement souffrir, m'implorer, regretter et vouloir revenir en arrière était incroyablement jouissif pour moi. Trop tard, c'est moi qui avais le contrôle.

- Mon esclave WC a rapidement décliné, sans surprise et quand elle fut dans le comas, j'ai décidé d'abréger ses souffrances. Il m'a suffi de m'asseoir sur son visage en regardant une série sur Netflix et je ne me suis pas même rendue compte quand elle est partie. L'incinérateur a fonctionné parfaitement et ses cendres sont sur une aire d'autoroute.

- J'ai passé plusieurs années à torturer, dresser, humilier René, qui ne savait plus qui il était, mais savait bien que j'étais sa Déesse. Parfois je faisais des break, ayant besoin de souffler, le laissant deux semaines dans sa cage avec de quoi manger distribué chaque jour. Inutile de te dire qu'il était dans des conditions de contrainte et de souffrances, sans pouvoir se nourrir de mon regard. Quelle joie quand je le retrouvais, je me masturbais longuement à le voir ainsi si misérable.

- J'ai continué mon métier de chanteuse, ma vie d'avant, donner des cours comme là où nous nous sommes rencontrés. J'avais besoin d'une vie un peu normale pour équilibrer la part sombre en moi, ne pas basculer et alors faire des erreurs qui auraient été fatales. D'autres se sont succédé dans la cave, longtemps avec René que j'ai ménagé. C'est fou car mon sadisme ne se tarit pas, c'est quelque chose au contraire qui se nourrit et se développe.

- J'ai fait les premiers enregistrements de cris avec René, puis avec deux autres femmes. J'ai développé un art de générer différents types de cris, exprimant différentes émotions, à les arranger, à les rythmer. Et c'est là qu'est née la grande idée pour relier les deux faces de ma personnalité. Création d'un concerto à 4 voix, deux mâles et deux femelles. Accompagnées au violon et mixés pour atténuer l'angoisse suscitée par les cris. Les premiers échantillons ont eu un certain succès et j'ai pu signer un contrat avec une maison de disque, un truc de fou, non? Bien entendu ils ne connaissent pas l'origine des cris, même s'ils savent que ce sont des cris humains.

- Tu sais tout ou presque. Tu es la quatrième voix, il va me falloir quelques semaines pour te régler et t'échantillonner, et nous pourrons commencer les choses sérieuses. Juste pour que tu imagines, je voudrais que le dernier morceau soit basé sur vos râles agonisants, alors que je vous coupe le sexe à Ré et à toi, puis les seins à Fa et La. J'en ai des frissons dans le dos!

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Anonymous
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2 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a environ 1 an

C'est superbe ! Une suite prévue ?

AnonymousAnonymeil y a environ 1 an

Extra diabolique

Quelle imagination

Rudy

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